Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Chronique de l’occupation

Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Jeudi, 20 mars 2008

jeudi 20 mars 2008

Numéro : 496

nombre d’entrées : 7

Envoyé le 17/03/08

********************

49601

Haniyeh dépasse Abbas dans l’esprit des Palestiniens

Avec une insatisfaction grandissante quant aux résultats de Mahmud Abbas, et le gouvernement d’Ismail Haniyeh étant considéré comme ayant une plus grande légitimité et une meilleure performance que le gouvernement de Salam Fayyad, on observe une augmentation de la popularité du Hamas et d’Haniyeh et une baisse du Fatah et d’Abbas.

Un sondage réalisé par le Palestinian Center for Policy and Survey Research en Cisjordanie et à Gaza révèle que si le peuple palestinien devait choisir entre le Président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier Ministre déposé Isma’il Haniyeh, c’est Haniyeh qui l’emporterait, à 47% contre 46%.

Le sondage, conduit du 13 au 15 mars 2008, pendant le cessez le feu temporaire dans la Bande de Gaza consécutif à l’invasion sanglante au nord de Gaza, qui a tué 130 palestiniens.

Un précédent sondage, en décembre 2007, montrait qu’Abbas obtiendrait 56% des voix, contre 37% à Haniyeh.

L’écart entre les deux a diminué après la destruction des frontières de la Bande de Gaza avec l’Egypte en janvier 2008, lorsque la popularité d’Haniyeh est passée à 43% et celle d’Abbas à 51%.

Selon le Palestinian Center for Policy and Survey Research, la popularité d’Haniyeh est à son niveau le plus élevé depuis les élections législatives de janvier 2006.

La même recherche suggère que si des élections étaient tenues entre l’homme fort du Fatah, Marwan Barghouthi, qui est condamné à perpétuité dans les prisons israéliennes, et Isma’il Haniyeh, ils obtiendraient respectivement 57% et 38% des voix.

Le sondage a été réalisé auprès de 1 270 palestiniens, dans 127 localités.

Parmi les sondés, 34% déclarent qu’ils boycotteraient des élections si elles avaient lieu entre Abbas et Haniyeh, et 24% les boycotteraient si elles avaient lieu entre Barghouthi et Haniyeh.

Le sondage révèle également que l’écart entre le Hamas et le Fatah a diminué – avec 35% des sondés qui voteraient pour le Hamas et 42% disant qu’ils voteraient pour le Fatah.

En ce qui concerne le soutien au gouvernement palestinien dirigé par le Premier Ministre Salam Fayyad, 38% des personnes interrogées disent préférer qu’il continue, alors que 55% souhaitent qu’il démissionne.

De façon générale, le sondage montre une augmentation de la popularité du Hamas et une baisse de popularité du président Abbas et de son gouvernement basé en Cisjordanie.

Voir le résumé complet (en anglais).

Source : Maan News  Traduction : MR pour ISM

[commentaires : bof, cela n’a guère d’importance. Après tout, il ne s’agit jamais que de l’opinion des Palestiniens. Qui s’y intéresse ? Qui se soucie de ce qu’ils pensent ? Et d’abord, qu’est-ce qu’ils font en Palestine ? On les a autorisé à y rester quelques temps, mais encore faudrait-il qu’ils soient bien polis et ne parlent qu’à voix basse, la tête baissée et le couvre-chef à la main. Ah mais !]

ISM et Ma’an News - Palestine - 17-03-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8552&type=communique

********************

49602

Arrêtez les sionistes !

La campagne de l’armée sioniste contre la Bande de Gaza, survenant à un moment où le monde arabe est cruellement divisé, montre à quel point notre confrontation avec l’ennemi est déséquilibrée.

Nous consacrons trop de temps à débattre du bien-fondé et de la légitimité de la résistance, de l’absurdité de roquettes, et de quel type de gouvernement les Palestiniens devraient avoir.

Nous nous inquiétons pour savoir si le sommet arabe se réunira à temps, mais la souffrance des enfants et les cris des blessés et mutilés n’ont pas réussi à nous inciter à en faire plus.

Au cours des deux dernières semaines, près de 130 Palestiniens ont été tués à Gaza, et beaucoup d’autres vont certainement succomber à leurs blessures. Les Forces d’Occupation ont commis des atrocités d’une ampleur inconnue depuis 1967.

Des familles entières ont péri sous les décombres, ne faisant enfin qu’un avec la terre sur laquelle ils vivaient dans l’espoir d’être libres. La vaillante résistance, qui n’a pas été découragée par les horreurs, a forcé les sionistes à mettre fin à la première phase de l’incursion.

L’entité sioniste a rappelé ses forces de Gaza, mais seulement après qu’un bombardement aérien féroce ait causé la mort de six autres Palestiniens. Qu’adviendra-t-il maintenant ? Très probablement, l’occupation va reprendre ses attaques, car rien n’a été fait pour les arrêter.

Parler ne nous emmènera pas nulle part. Nous avons besoin d’élaborer une stratégie pour arrêter les sionistes. Nous avons besoin de revoir notre position sur la guerre et sur la paix. Depuis plus de 40 ans, certains dirigeants arabes ont cherché une alternative à la résistance armée. Suite à 1967, nous avons cherché une solution politique.

Puis, après la guerre de 1973, nous avons poursuivi sans relâche ce que certains ont qualifié d’« offensive de paix ». Toutefois, le fait est que les Arabes n’ont pas tendance à s’unir au moment de la bataille. En revanche, les tentatives de paix semblent nous avoir divisés.

Les années 1950 et 1960 ont été des moments intenses d’hostilités interarabes, mais cela n’a pas empêché les Arabes d’être ensemble en temps de guerre. Inversement, ce n’est qu’après la visite d’Anouar El-Sadate à Jérusalem, que la Ligue Arabe s’est déplacée du Caire à Tunis. C’est l’histoire de notre conflit avec l’entité sioniste. Nous ne sommes unis lorsque nous décidons de l’affronter, et nous nous séparons petit à petit lorsque nous commençons à capituler.

Voici une question qu’à l’évidence les médias soulèvent. Peut-on vraiment faire la paix avec une entité usurpatrice ? Si la réponse est oui, ce que de nombreux dirigeants et intellectuels arabes semblent croire, alors laissez-moi vous poser une question : peut-on parvenir à la paix sans disposer de garanties pour notre propre sécurité ?

Avant que l’« offensive de paix » débute, le clan sioniste savait que nous étions en mesure de répondre et donc généralement il a agi avec une certaine retenue. Nous avons lutté contre leur état en 1956. Nous l’avons de nouveau fait lors de la bataille de Karama, en Jordanie, en 1968.

Nous l’avons fait encore une fois pendant la guerre d’usure de 1967 à 1970. Et nous avons repoussé les sionistes en 1973. Nous gagné certaines batailles, et nous en avons perdu d’autres, mais cela fait partie de la guerre. Mais nous avons dessiné une ligne dans le sable et nous avons fait ce que nous avions à faire.

Ce n’est qu’après cette « offensive de paix » que le régime sionsiet a commencé à agir sans crainte des conséquences. Il a bombardé un réacteur nucléaire près de Bagdad, bombardé le quartier général de l’Organisation de Libération de la Palestine à Tunis, et assassiné Khalil Al-Wazir.

Puis, en 1982, il a occupé une capitale arabe. Depuis lors, le régime sioniste n’a jamais regardé en arrière. Il n’avait pas à le faire. Il a signé des accords avec les Arabes - à Wadi Araba et à Oslo - et a utilisé ces accords comme permis de tuer.

La récente offensive dans la Bande de Gaza était soi-disant une réaction sioniste aux tirs palestiniens. Et pour la première fois, les médias arabes et l’opinion publique semblent avoir embrassé le concept américain du terrorisme, en soutenant que les « roquettes » donnaient à une excuse aus sionistes.

J’ai mes propres réserves quant à l’utilisation stratégique et du moment choisi pour les tirs de roquettes, mais nous devons y réfléchir encore une fois avant de les traiter avec mépris comme étant inutiles ou « absurdes ».

Soit les roquettes ne servent pas de fin particulière, et dans ce cas, nous devrions nous tourner vers d’autres options pour arrêter les sionistes, soit les fusées causent certains dégâts, auquel cas nous devrions cesser de critiquer la résistance.

Nous avons besoin d’une ligne d’action qui nous apporterait la paix sans nous priver de la sécurité. Nous avons besoin d’un moyen pour arrêter les sionistes et faire en sorte que cela reste ainsi. C’est ce à quoi nous devrions commencer à penser dans le peu de temps qui reste avant le sommet de Damas.

Source : http://weekly.ahram.org.eg/

Traduction : MG pour ISM

[commentaires : « nous devrions commencer à penser ». Comment ne pas applaudir ! J’ajouterai cependant « avec notre tête. Froide ». et ne pas céder aux rêvasseries face à un ennemi qui saisit chaque occasion de grignoter, d’empiéter, et pour finir de s’emparer de tout ce qu’il peut. ]

ISM et Galal Nassar - Palestine - 16-03-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8545&type=analyse≤sujet=R%E9sistances

********************

49603

Alors que Gaza se réjouit, Bush est dégoûté...

Ni le président Bush ni ses alliés français, Nicolas Sarkozy, et allemand , Angela Merkel, n’ont eu un mot de compassion pour les martyrs palestiniens...

Que le président Georges Bush ait condamné l’attaque contre l’école religieuse juive située à l’ouest de Jérusalem occupée, c’était prévisible, rien d’étonnant de sa part, pas plus que de la part du président palestinien Mahmoud Abbas ; mais qu’il éprouve du dégoût parce que certains Palestiniens dans la bande de Gaza se sont réjouis de l’opération et ont manifesté leur joie, cela révèle un point de vue raciste et un mépris évident pour les victimes arabes et musulmanes.
Ni le président Bush ni ses alliés français, Nicolas Sarkozy, et allemand , Angela Merkel, n’ont eu un mot de compassion pour les martyrs palestiniens tués dans les attaques sionistes, lors d’agressions impitoyables dont la dernière victime est Amira Abou Asr, un bébé âgé de moins d’un mois.

Parti pris évident pour les victimes regardées comme d’une race supérieure, silence honteux sur toutes les autres victimes, telle est la principale raison qui conduit à la montée de la violence et du désordre dans le monde entier et alimente les groupes extrémistes.
Pour venger les victimes du 11 Septembre, le président américain Georges Bush a lancé deux guerres, en Irak et en Afghanistan, qui ont coûté à l’humanité plus d’un million de victimes, et au Trésor américain plus de huit cents milliards de dollars à ce jour. Alors qu’attend-il de gens qui, en trois jours, ont perdu cent vingt cinq des leurs et de leurs enfants au cours des attaques de ses alliés sionistes ?

L’établissement sioniste a agressé la population de la bande de Gaza avec des tanks, des avions et des missiles, après l’avoir affamée, lui avoir coupé l’approvisionnement en carburant, en nourriture et en médicaments, lui avoir fermé tous les accès au monde extérieur, l’avoir menacée d’une Shoah encore plus grande ; et pourtant, pas un mot de condamnation n’est sorti de la Maison Blanche, mais un série de justifications à ces châtiments collectifs , au nom du droit à l’autodéfense. Bien plus, le représentant américain au Conseil de Sécurité a osé faire obstacle à une résolution condamnant le régime sioniste et ses crimes.

Nous n’approuvons pas la violence et la mort de civils, mais nous ressentons de l’amertume devant cette hypocrisie occidentale, et plus particulièrement américaine, envers nos victimes, hypocrisie qui donne à l’entité sioniste le feu vert pour continuer à massacrer les Palestiniens, massacre qui dure depuis plus de soixante ans.
Gouvernemenst hypocrites

Ces gouvernements occidentaux hypocrites ont créé des états pour tous les peuples opprimés de la terre, depuis le Timor oriental jusqu’au Kosovo ; mais lorsqu’il s’agit des Palestiniens, toutes les valeurs morales dont ils se réclament pour créer ces états indépendants sont mises de côté, parce qu’Israël est une vache sacrée à laquelle il ne faut absolument pas toucher.

Nous posons à l’administration américaine et à tous les gouvernements occidentaux qui lui sont liés, une question précise : pourquoi considèrent-ils l’attaque d’une école religieuse juive au cœur de Jérusalem comme un acte terroriste, alors qu’ils regardent l’attaque contre une école musulmane fondamentaliste au Pakistan ou en Afghanistan, comme un acte héroïque, légitime, digne d’éloges, dont les auteurs méritent honneurs et décorations ?

L’école juive qui a été l’objet de l’attaque à Jérusalem occupée est la plus importante pépinière d’extrémisme et d’extrémistes juifs, à l’image de Baruch Goldstein , l’auteur du massacre de la mosquée Ibrahimi à Elkhalil (Hébron, ndt), qui a surgi à l’aube dans la mosquée et tiré par derrière sur les fidèles, tuant plus de vingt d’entre eux, sans autre motif que le ressentiment, la haine religieuse et le racisme.

Cette école et ses pareilles produisent les colons extrémistes qui accaparent les terres arabes par la force pour y construire des colonies, qui essaient à nouveau d’incendier la mosquée Alsharif à Jérusalem, qui, sous prétexte de chercher le temple de Salomon, encouragent les fouilles qui ébranlent les fondations de la mosquée, qui terrorisent des innocents désarmés à Elkhalil, Naplouse, Tulkarem, Kafr Kassem, Nazareth et ailleurs.

Nous le savons bien, la lutte est inégale : le peuple palestinien, assiégé et affamé, qui ne possède ni avions, ni chars, ni missiles modernes, est confronté à deux sièges en même temps : le siège imposé par l’occupation sioniste, avec le soutien américano-occidental, et le siège mené par les régimes arabes complices qui participent à son étranglement et à son humiliation. Mais il ne reste à ce peuple d’autre choix que celui de résister.

Certains objecteront peut-être que la résistance pacifique, comme les manifestations et la désobéissance civile prônée par Mahatma Gandhi, est la plus adaptée dans un rapport de forces si déséquilibré. Nous ne sommes pas opposés à ce choix et, intellectuellement, nous en voyons le bien-fondé, mais il nous faut rappeler en même temps que ceux qui occupent la terre palestinienne, ceux qui tuent sa population, ce n’est pas la Suède, la Suisse ou même la Grande-Bretagne ; c’est un ennemi qui jubile en tuant des enfants, en détruisant des maisons habitées, dont le Ministre de la Défense menace de Shoah si ne cessent pas les actes de résistance et l’envoi de missiles rudimentaires sur les colonies sionistes au Nord de la Bande de Gaza.

Renoncer à la résistance ?

Le président Mahmoud Abbas, avec son entourage, choisit la voie pacifique et renonce à la résistance ; il en condamne les opérations qu’il qualifie de méprisables et en juge les missiles dérisoires. Qu’a-t-il gagné en douze ans de discussion avec les sionistes, sinon le mépris, l’humiliation, l’augmentations des colonies, des barrages, des meurtres contre son peuple, les expéditions militaires jusque sous les fenêtres de sa chambre à coucher à Ramallah ?

Le régime sioniste, qui prétend vouloir la paix, œuvre en fait à la torpiller en se livrant à des massacres provocateurs et sanglants à l’encontre des fils du peuple palestinien, en refusant toute trêve qui ne réponde pas aux conditions exorbitantes et humiliantes qu’il exige, en décrédibilisant ses partenaires dans le processus de paix, qu’ils soient arabes ou palestiniens.

Le massacre de Gaza a eu lieu pour échapper aux échéances du processus de discussions : arrêt de la colonisation, fin des barrages, libération des prisonniers, -points qui figurent dans la feuille de route-, et pour faire avorter la conférence de paix d’Annapolis, réunie à l’initiative du président américain Georges Bush lui-même et qui a rassemblé la plupart des gouvernements arabes, représentés par leurs ministres des Affaires Etrangères ; et nous n’avons pas entendu de la part de l’initiateur de cette conférence un seul mot pour condamner les atrocités de ses alliés.

A l’aube, demain, après-demain, peut-être Ehud Olmert enverra-t-il à nouveau ses chars vers la bande de Gaza pour se venger et assouvir l’appétit des extrémistes juifs assoiffés de sang palestinien, surtout après que le mouvement Hamas ait annoncé, par l’intermédiaire de l’un de ses porte-parole, qu’il revendiquait l’attaque contre l’école juive à Jérusalem. Mais qu’il le sache : même s’il extermine la population de Gaza, même s’il la met dans des fours à gaz modernes, les sionistes ne connaîtront pas la paix et la stabilité et la résistance se poursuivra par tous les moyens.

La grande erreur israélienne

Si le régime sioniste a réussi, grâce à la pression des murs de séparation racistes, aux barrages militaires humiliants en Cisjordanie (620 barrages à ce jour), à mettre fin pour une courte période aux opérations suicides, les résistants leur ont substitué des missiles qui ont atteint la ville d’Ashkelon (ma ville, en l’occurrence) ; et voilà que les opérations-suicides reviennent en force, l’une sur le marché central de la ville de Dimona en plein désert du Néguev, et l’autre au cœur de Jérusalem ouest, les deux villes les plus protégées d’Israël.

L’erreur est dans l’intelligence supérieure des dirigeants sionistes qui diabolisent les Palestiniens auprès de leurs alliés occidentaux à travers des campagnes de mensonges, de calomnies, de déformation de la vérité ; et tant que durera cette erreur, les tueries dureront de part et d’autre, dans la proportion de vingt Palestiniens pour un sioniste.
65% des sionistes réclament de leur gouvernement des discussions avec le Hamas en vue d’une trêve, mais ce gouvernement qui se dit la seule démocratie au Moyen-Orient, refuse et se livre à des guerres, des massacres, des châtiments collectifs, tue des enfants et des bébés, tout simplement parce qu’il obéit à la mainmise d’un groupe d’extrémistes juifs qui décide de son destin à la Knesset.

Lorsque dans des rues obscures à cause des coupures d’électricité, des jeunes de la bande de Gaza dansent de joie et lancent des feux d’artifices après l’opération de Gaza, alors qu’ils savent qu’ils risquent d’être à tout moment la cible d’attaques sionistes et d’être tués par dizaines, voire par centaines, cela signifie qu’il y a un peuple qui n’a plus peur de la mort, qui n’envisage pas les suites : c’est là que gît le véritable drame de cette colonisation et la grande erreur de calcul de ses élites.

Les massacres de Gaza marquent peut-être le début du compte à rebours de l’écroulement et de l’anéantissement de l’entité sioniste, parce que ses élites ont choisi la guerre plutôt que la paix, qu’ils ont dénié tout humanité à leurs victimes et qu’ils ont, malheureusement, trouvé des gens pour les aider à disparaître.

Du même auteur :
 Liban 2006 : un aveu officiel de défaite
 Le problème c’est Israël et non pas les roquettes !
 Patience, ô gens de Gaza
 Qu’est ce qui se mijote contre la Syrie ?

8 mars 2008 - Al Qods Al Arabi - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.alquds.co.uk/
Traduction de l’Arabe : Anne-Marie

Info-Palestine - Abd Elbari Atwan - Al Qods Al Arabi – dimanche 16 mars 2008

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3994

********************

********************

49605

La police sioniste envahit un quartier de Hébron

Un contingent de policiers sionistes a envahi le quartier d’Abou Snaina dans la ville de Hébron, dimanche 16/03/08 après midi, selon des sources médiatiques et des déclarations de témoins.

Une importante unité de la police sioniste est arrivée à l’improviste et a donné l’assaut au quartier, ont déclaré les témoins. Ils ajoutent que les forces de police se sont retirées peu de temps après avoir pris une bicyclette à un enfant Palestinien.

La police a prétendu que l’enfant avait volé la bicyvlette d’un colon sioniste – ce que l’enfant a nié. La ville occupée de Hébron, située dans le sud de la Cisjordanie, abrite environ 400 colons sionistes, placé sous la protection du gouvernement sioniste, depuis les années 1970, au beau milieu d’un cen,tre urbain Palestinien qui est la cille de 250 000 Palestiniens.
Ce petit groupe de colons est protégé par des milliers de soldats de l’occupation, qui refusent systématiquement de poursuivre les colons qui mènent quotidiennement des assauts violents contre la population indigène de Hébron.
Les colons de Hébron ont la réputation d’être les plus violents et les plus idéologiquement bornés des 500 000 colons sionistes qui vivent en Cisjordanie en violation du droit international.

[commentaire : comment les défenseurs des sionistes peuvent-ils faire croire que le gouvernement sioniste cherche l’apaisement alors qu’il maintient cette situation qui ne peut évidemment que générer des violences ?]

Rami Almeghari - IMEMC & correspondants – Dimanche 16 mars 2008 – 18 : 23

http://www.imemc.org/article/53513

********************

49606

Aux Etats Unis, des manifestations demandent la fin de l’occupation de l’Iraq et de la Palestine

Des manifestations ont été organisées à travers tous les Etats Unis, samedi 15/03/08, pour commémorer le 5 ième anniversaire de l’invasion de l’Iraq par les Etats Unis, et pour demander la fin des occupations duales de l’Iraq et de la Palestine. Des dizaines de milliers de citoyens des Etats Unis se sont rassemblés dans des dizaines de villes pour défiler, se réunir et mener des actions de désobéissance civile pour appeler à faire la paix au Proche Orient.

A Washington, une dizaine d’anciens combattants d’Iraq contre la guerre ont été arrêtés en criant « arrêtez Bush, pas les vétérans » - le groupe avait essayé de citer à comparaître Bush et Cheney pour crimes de guerre. Des milliers de personnes s’étaient rassemblées devant la Maison Blanche , demandant l’inculpation de Bush et de Cheney pour avoir menti et manipulé le public des Etats Unis pour lui faire’ accepter l’invasion de l’Iraq, et pour avoir poursuivi l’agression pendant cinq années consécutives.

A Richmond, en Californie, un faubourg de San francisco, des militants ont protesté contre la guerre en Iraq, le racisme environnemental et le réchauffement global en bloquant la raffinerie de pétrole de Chevron. Une coalition regroupant des groupes concernés par la santé, l’environnement, et le mouvement anti-guerre ont appelé les gens à fermer la raffinerie Chevron pendant le samedi 15 mars, en signe de soutien aux efforts visant à arrêter les projets de Chevron d’extension de sa raffinerie de Chevron. 25 militants ont été arrêtés pour avoir participé au blocus.

La plupart des manifestations à travers le pays comportaient une section « Libérez la Palestine », appelant à la fin à la fois de l’occupation de l’Iraq par les Etats Unis et à l’occupation de la Palestine par l’établissement sioniste. Des gens de toutes origines et de toutes origines ethniques ont rejoint une manifestation à Portland, dans l’Orégon,, aux cris de « Libérez la Palestine Libre », et brandissant des drapeaux et des banderoles allant dans le même sens. Le rallye de Portland comportait de la musique de David Rovics, et des orateurs qui ont traité de l’occupation sioniste de la Palestine. Une foule estimée à 4 000 personnes a applaudi chaleureusement lorsque Rovics a entonné sa célèbre chanson « They’re Building a Wall » (Ils Construisent un Mur), dont le sujet est le Mur d’Annexion Sioniste en cours de construction à l’intérieur de la Cisjordanie.

Ni les pluies torrentielles ni la grêle n’ont éteint l’enthousiasme de la foule, qui a continué à défiler à travers le déluge, et a exigé la fin à la fois de l’occupation de l’Iraq et de l’occupation de la Palestine. Des Palestiniens, des Iraqiens, des Tibétains, et des réfugiés de l’oppression partout dans le monde marchaient au côtés et en soutien des travailleurs immigrés, dont les banderoles établissaient un lien entre le problème de la guerre et ceux du capitalisme global et de l’avidité du grand capital. Les jeunes marchaient en tête, et travaillent à organiser un défilé national des étudiants pour le mercredi 19 mars.

Saëd Bannoura - IMEMC & correspondants – Dimanche 16 mars 2008 – 21 : 20

http://www.imemc.org/article/53514

********************

49607

Cinq Palestiniens, dont deux enfants, kidnappés en Cisjordanie

Les forces d’occupation ont attaqué plusieurs zones de Cisjordanie aux premières heures de lundi 17/03/08, et ont kidnappé 5 Palestiniens, dont 2 enfants.

Les sources locales ont rapporté qu’un certain nombre de jeeps sionistes ont envahi le nord de la Cisjordanie, en ouvrant, au hasard, un feu nourri et en lançant des grenades assourdissantes, particulièrement dans le camp de réfugiés de Balata, à l’est de la ville de Naplouse. Les sources ont ajouté que les troupes coloniales ont ravagé un certain nombre de maisons, ont confisqué des biens, et kidnappé deux Palestiniens.

Imad Issa et Anan al-Bishawe ont été emmenés vers un centre de détention non précisé à la suite de cette invasion.

Ailleurs, les forces ennemies ont kidnappé 3 Palestiniens, dont deux enfants, au cours d’une attaque militaire visant la ville de Hébron.

Les sources ont rapporté que les soldats ont envahi le quartier d’Abou Sneineh et ont kidnappé Taysir et Fares Abou Mayala, qu’ils ont emmenés vers des centres de détention non précisés. Un troisième Palestinien a également été enlevé dans la vieille ville de Hébron.

Nisreen Qumsieh - IMEMC & correspondants – Lundi 17 février 2008 – 10 : 23

http://www.imemc.org/article/53520

********************

49608

Le gouvernement sioniste approuve la construction de maisons de colons dans des implantations de Cisjordanie

Le maire du bloc d’implantations de « Ariel », Ron Nahman, a déclaré que le gouvernement sioniste avait décidé de l’autoriser à mener un projet de construction de 48 maisons pour des colons dans le bloc d’Ariel dans la partie nord de la Cisjordanie occupée.

Le gouvernement sioniste avait gelé la mise en oeuvre du projet en octobre 2007, et , hier 16 mars 2008, un porte parole miliaires a déclaré que le gouvernement avait récemment autorisé la construction et donné son approbation pour plusieurs « petits projets ».

Il a ajouté que le gouvernement avait également approuvé la construction de 52 maisons dans les implantations de Maale Adoumim, à l’est de Jérusalem, de 32 maisons à Betar Elit, de 32 maisons à Shaare Tikva, et de 32 maisons à Al Kana.
Le bloc d’implantations d’Ariel est habité par des colons religieux et séculiers. Il est considéré comme le quatrième plus grand bloc de colonies en Cisjordanie occupée. Les meneurs des colons ont déclaré que les projets approuvés sont « plus petits que les besoins de ces implantations », et certaines interdictions sur la construction empêchaient la croissance de ces implantations.

Pendant ce temps, le premier ministre Olmert a déclaré, lundi 17/03/08, que l’établissement sioniste continuerait à construire des maisons pour les colons dans l’implantation de Jabal Abou Ghneim (Har Homa), malgré les critiques internationales.

Har Homa a été construit sur une montagne auparavant verte, possédées par les Palestiniens, et a été annexée illégalement par les sionistes et la municipalité de Jérusalem.
Les Etats Unis ont déclaré que le plan de construction de centaines de maisons dans les implantations « n’aidait pas les efforts de paix ». Le premier ministre sioniste Omert a déclaré au cours d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel à Jérusalem que l’implantation de « Har Homa » fait partie de Jérusalem, et que l’entité » sioniste allait y procéder à des constructions.
Olmert a ajouté que l’établissement sioniste de cèderait « Har Homa » en aucun circonstance et qu’il la considérait comme une partie inséparable de Jérusalem, a rapporté le Jérusalem Post.
Il a déclaré que le régime sioniste avait arrêté la construction d’implantations en Cisjordanie et n’y annexerait pas de terres.
En même temps, le négociateur en chef Palestinien, le Dr Saeb Erekat, a déclaré que l’établissement sioniste doit arrêter toute construction et extension d’implantations en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, et a appelé les Etats Unis à intrervenir.
Erekat a ajouté que si toutes les partis avaient sérieusement pour objectif de parvenir à la paix cette année, les activités d’implantations doivent être arrêtées.

IMEMC & correspondants – Lundi 17 mars 2008 – 22 : 09

http://www.imemc.org/article/53532