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Nouvelles du jour
Chronique de l’occupation
Mercredi, 12 mars 2008
mercredi 12 mars 2008
Numéro : 490
nombre d’entrées : 9
Envoyé le 11/03/08
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49001
Des responsables sionistes déclarent que leur gouvernement a accepté une trêve expérimentale d’un mois avec le Hamas.
Amos Gilaad, conseiller du ministre de la défense pour les affaires de sécurité et politiques, a déclaré aux media sionistes, mardi 11/03/08, que l’établissement sioniste a accepté de s’engager pour une trêve d’un mois avec les groupes de la Résistance Palestinienne à Gaza.
Selon les responsables sionistes, l’armée d’occupation s’engagera à ne pas effectuer d’attaques dans la Bande de Gaza si les groupes de résistance Palestiniens, y compris le Hamas, qui contrôle la Bande depuis juin 2007, arrêtent les tirs de projectiles artisanaux depuis la région côtière sur les zones sionistes voisines.
Selon les media sionistes, Gilaad a déclaré aux responsables égyptiens que le gouvernement sioniste accepte un cessez le feu d’un mois si le Hamas arrête les tirs de projectiles artisanaux et l’ouverture de tunnels sur le frontière Gaza/Egypte qui seraient utilisés pour introduire des armes en contrebande.
Des sources du gouvernement Palestinien ont déclaré que le président Mahmoud Abbas travaille pour inclure la Cisjordanie dans tout accord de trêve.
Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Mardi 11 mars 2008 – 16 : 45
http://www.imemc.org/article/53415
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49002
Gaza : une femme âgée meurt des suites des blessures infligées par les attaques sionistes de la semaine passée
Les sources médicales à Gaza ont rapporté qu’une Palestinienne âgée était décédée mardi 11/03/08, succombant aux blessures qu’elle avait reçues la semaine passée au cours d’un raid sioniste qui avait frappé la maison de sa famille.
Aliah Al Simieri, 70 ans, de la ville de Khan Younis, dans le sud de la Bande de Gaza, avait subi des blessures multiples lorsque les chasseurs bombardiers sionistes avaient tiré plusieurs missiles sur son fils Yousif, qui se trouvait à l’extérieur de la maison de famille.
Yousif, un dirigeant des brigades Al Quds, la branche armée du Jihad Islamique, était venu rendre visite à sa mère malade, dans sa maison, lorsqu’un avion de combat sioniste l’avait attaqué.
Sa nièce, un bébé de trois semaines, avait également été tuée au cours de l’attaque.
Dans un incident similaire, lundi 10/03/08 en soirée, un Palestinien de 26 ans, Ala Atallah, est mort des blessures reçues la semaine passée lorsque les avions sionistes avaient bombardé sa maison de famille dans la ville de Gaza.
Six membres de la famille Atallah avaient été tués au cours de l’attaque. Atallah avait été envoyé en Egypte il y a trois semaines pour y recevoir des soins, mais son décès avait été annoncé lundi soir.
Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Mardi 11 mars 2008 – 16 : 15
http://www.imemc.org/article/53412
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49003
Les ministres des Affaires Etrangères des pays de l’Union Européenne débattent de la participation du Hamas aux négociations de paix
Les ministres de Affaires Etrangères des pays de l’Union Européenne ont débattu de l’attitude à adopter vis-à-vis du Hamas pour ce qui concerne les négociations de paix entre les Palestiniens et les sionistes. Le Hamas a été accusé, dans le passé, de faire obstacle au processus de paix.
Ala suite d’une réunion tenue lundi 10/03/08 à Bruxelles, Mme Ursula Blanek, ministre Autrichienne des Affaires Etrangères, aurait déclaré « je vois bien la nécessité que toutes les parties prennent leurs responsabilité et leur participation. »
Elle a montré un soutien indirect à la perspective de négocier avec le Hamas sur le problème de l’ouverture du point de passage de Rafah entre l’Egypte et la Bande de Gaza, à la condition que le Hamas accepte de travailler en étroite coopération [« agrees to work closely »] avec le mouvement du Fatah, qu’elle a qualifié de « modéré. »
Frank Walter Shteinmar, ministre Allemand des Affaires Etrangères, a fait part de son scepticisme à propos de cette attitude proposée envers le Hamas, déclarant qu « assurément, la situation ne devient pas facile pour le président Mahmoud Abbas. Tout au contraire, l’espace qui est disponible pour lui pour parvenir à un accord avec « Israël » devient de plus en plus difficile ».
Il a ajouté « Bien entendu, nous soutenons les efforts égyptiens pour faire échec à la violence. Mais je pense que l’idée de la participation du Hamas au processus de paix qui a été remis en route à Annapolis est une mauvaise idée. »
Une proposition a été présentée à la réunion des ministres des Affaires Etrangères sur la nécessité d’avoir des contacts directs avec les groupes Palestiniens, mais ils n’ont pu parvenir à un accord sur une vision commune à ce sujet. L’Union Européenne considère que le mouvement du Hamas est un « groupe terroriste ».
Les autres ministres des Affaires Etrangères soutiennent la stratégie égyptienne de médiation entre les parties sionistes et palestiniennes en tant que solution de compromis entre la participation du Hamas et son exclusion de toute négociation de paix. Jan Aselborn, ministre des Affaires Etrangères du Luxembourg, a déclaré que « nous avons le devoir de soutenir les efforts égyptiens pour donner une petite chance de réanimation au processus de paix. »
David Miliband, ministre des Affaires Etrangères du Royaume Uni, a déclaré que, malgré le besoin de la participation de tous ceux qui sont impliqués dans le processus de paix au Proche Orient, le priorité doit être donnée aux négociations directes entre le président Palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre sioniste Ehud Olmert.
[commentaires/ndlr : petites réflexions de petites gens qui ont peur de leur ombre, qui voient comme n’importe qui l’évidente réalité, mais qui n’envisagent pas un seul instant d’en tirer les conséquences et donc de définir et de suivre une politique claire et cohérente.
Ils font semblant de prendre au sérieux le jargon que produisent chaque matin après le petit déjeuner les voies digestives de la politique impérialiste, et qui suit les bonnes vieilles règles dénoncées depuis des années, dont la première est d’employer des mots qui signifie l’exact contraire de ce qu’ils désignent.
On ose appeler « processus de paix » ce qui n’est rien d’autre qu’un habillage de l’asservissement colonial de tout un peuple, et qui est donc une politique dont le résultat ne peut être qu’un processus de légitime révolte armée.
On ose appeler « terroristes », non pas ceux qui depuis plus de 60 ans poursuivent à travers toutes sortes de déguisements la mise en place d’une place forte étrangère au Proche Orient, qui n’a aucune chance d’être jamais acceptée par son environnement où elle prétend se réserver le droit d’exercer le niveau de domination qu’elle décide.
On sait très bien qu’Olmert parle surtout par omissions et sous-entendus, qu’il n’est au fond qu’un arbitre entre les féodalités diverses qui composent la société sioniste.
On sait très bien que l’autorité d’Abbas s’évanouit au delà de la porte de son bureau, et le Miliband insiste pour qu’on laisse ces deux là poursuivre des pourparlers qui n’ont aucune chance d’aboutir à quoi que ce soit. La perspective est de s’en remettre aux discussions entre le protectorat étasunien des bords du Nil et la colonie étasunienne de Tel Aviv ! Et bien entendu de payer la facture le moment venu.
Le clown cocu qui fait la vaisselle de la chanson d’Edith Piaf ! Bravo, bravo !
Comme d’habitude, comme toujours, l’Europe politique ne sait faire preuve que d’une totale impuissance et d’une honteuse servilité à l’égard de l’impérialisme.
Frankreich, erwache !]
Manar Jibrin - IMEMC & correspondants – Mardi 11 mars 2008 – 15 : 49
http://www.imemc.org/article/53411
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49004
Abbas accuse Barak de saboter les négociations
Les média Palestiniens ont rapporté, mardi 11/03/08, que le président Palestinien a accusé le ministre sioniste de la défense, Ehud Barak, de détruire le processus de paix et de saboter les négociations.
Abbas a ajouté que les tentatives de Barak étaient dues à une dispute personnelle qui l’oppose au ministre sioniste. Le président Abbas n’a pas fourni d’explications.
Pour ce qui est des négociations, Abbas a déclaré que les discussions sur le statut final se poursuivent avec les sionistes, mais sans progresser.
Les négociations palestino-sionistes ont été redémarrées en novembre dernier au cours de la réunion d’Annapolis, soutenue par les Etats Unis. En janvier, les Palestiniens et les sionistes ont accepté de commencer les discussions sur le statut final, qui portent sur Jérusalem, les réfugiés, les détenus politiques, et les frontières.
Le président Abbas a suspendu les entretiens avec le gouvernement sioniste il y a deux semaines après que l’armée d’occupation ait attaqué Gaza et tué plus de 125 Palestiniens en 5 jours. Rice a rencontré Abbas la semaine dernière, et il a accepté de reprendre les discussions avec les sionistes.
Pour le problème du point de passage de Rafah, qui est la seule possibilité pour les Palestiniens d’entrer ou de sortir de Gaza, Abbas a déclaré qu’il y a un accord entre l’entité sioniste et l’Egypte pour la réouverture de ce point de passage, mais que l’accord sera définitivement mis en place la semaine prochaine.
Pour ce qui est du sommet Arabe prévu en Syrie à la fin du mois de mars, Abbas a suggéré qu’il serait possible qu’il n’y participe pas.
Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Mardi 11 mars 2008 – 12 : 54
http://www.imemc.org/article/53406
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49005
L’armée coloniale ferme une station de radio à Jénine
Mardi matin 11/03/08, les forces d’occupation dans la ville de Jénine ont femré la station Radio Al Majd, prétendument liée au Jihad Islamique.
La station, basée à Jénine, a publié un communiqué de presse déclarant que les forces sionistes ont envahi la station, confisqué des matériels et fermé l’entrée principale. Plus tard, l’armée a établi un ordre de fermeture de la station pendant deux ans, prétendant que cette station est liée au terrorisme.
Dans des nouvelles du même ordre, plus de 25 véhicules militaires ont envahi la ville de Jénine au milieu de tirs intenses aux premières heures de la matinée de mardi 11/03/08. Les soldats ont ravagé plusieurs habitations et boutiques, employant des roquettes pour ouvrir les portes.
Les sources ont rapporté que les forces sionistes ont déclaré que l’objectif de cette opération militaire était d’appréhender des Palestiniens « recherchés », bien que l’opération se soit terminée sans qu’il y ait eu d’enlèvements.
Ali Samoudi - IMEMC & correspondants – Mardi 11 mars 2008 – 10 : 38
http://www.imemc.org/article/53402
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49006
Abou Marzouq : Abbas ne fait pas partie de la trêve car il s’est rangé du côté de l’occupation
Le vice-président du bureau politique du mouvement du Hamas, le Dr. Moussa Abou Marzouq a démenti les nouvelles qui font état de la réalisation d’une trêve avec l’occupation, en considérant que ces allégations font partie d’une campagne médiatique qui prend en cible la trêve.
Il a souligné que la décision de la trêve n’est pas liée au mouvement du Hamas seulement, mais à l’accord de toutes les factions de la résistance palestinienne.
Abou Marzouq a déclaré, aujourd’hui mardi 11/3, lors d’une déclaration à Qods Press, que les Egyptiens déploient leurs efforts pour réaliser une trêve réciproque, sans qu’ils ne soient arrivés à un accord jusqu’à maintenant.
Il a démenti que son mouvement ait changé de position envers la trêve, en soulignant que pour le Hamas la trêve doit être réciproque et générale dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, cela devant s’ajouter à la fin du blocus, à l’arrêt des campagnes d’arrestation et des confiscations de biens des Palestiniens par les Sionistes, et à l’accord entre les factions de la résistance.
Le leader du Hamas a considéré que les allégations du président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, autour d’un accord politique entre le mouvement du Hamas et l’occupation sioniste relèvent d’une campagne de propagandes contre le mouvement du Hamas.
Il a ajouté : « Je crois que le président Abbas ne fait pas partie de la trêve, car il s’est rangé du côté de l’occupation israélienne ».
Il a appelé le président Abbas à cesser ses accusations et ses provocations contre le mouvement du Hamas à des fins politiques.
Le vice-président du bureau politique du Hamas a déclaré que la décision de reprise des négociations avec l’occupation sioniste ne dépend plus des Palestiniens, mais de l’extérieur, et que l’intervention étrangère dans les affaires palestiniennes est la raison principale des désaccords palestiniens internes, comme l’a montré la presse américaine qui a dévoilé dernièrement cette réalité, ce qui montre que les interventions américaines sont à la source des différent entre les diverses tendances palestiniennes.
Au sujet du dialogue, Abou Marzouq a souligné que l’Autorité Palestinienne ne possède pas la liberté totale pour prendre les décisions pour deux raisons en particulier, à savoir l’emploi du soutien financier comme moyen de pression et l’absence de contrôle populaire des choix politiques de l’AP.
Damas – CPI - 11/03/2008 - 23:25
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49007
Le ministère sioniste de la guerre nie l’existence de tout accord de cessez-le-feu
Le ministre sioniste de la guerre Ehud Barak a démenti, hier lundi 10/03/08, l’existence de tout accord pour arrêter les tirs contre la bande de Gaza, alors que des sources politiques sionistes officielles ont souligné que les opérations militaires vont diminuer contre la Bande.
Lors d’une évaluation sécuritaire annuelle proposée par les services de renseignements sionistes de la Knesset, Barak a dit qu’il n’y aurait pas d’accord de cessez-le-feu durant les jours prochains, a rapporté la radio hébreu.
Barak est paru inquiet au sujet de ce rapport sécuritaire, et il a affirmé que les Sionistes font face à de réels défis très difficiles, après que ce rapport a montré les progressions de la résistance nationale palestinienne et de ses dirigeants, notamment des brigades d’Al-Qassam.
Pour sa part, Ehud Olmert a souligné, lui aussi, ses fortes inquiétudes, tout en déclarant qu’il va déployer tous les efforts nécessaires pour aboutir à une accalmie et à une réconciliation avec les Palestiniens, malgré les grands défis qui se trouvent devant l’occupation, alors que son gouvernement annonce la continuation de la judaïsation d’Al-Qods, en déclarant l’installation de plus de 2750 nouvelles unités coloniales.
Al-Qods occupée - CPI - 11/03/2008 - 12:26
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49008
L’armée sioniste arrête 29 Palestiniens à Naplouse et Bethléem
L’armée d’occupation a arrêté aujourd’hui, 11/03/08, avant l’aube, vingt-neuf Palestiniens en Cisjordanie, a annoncé une porte-parole militaire.
La plupart des arrestations ont été effectuées dans la région de Naplouse (nord) ainsi qu’à Bethléem (sud).
Des sources proches des services de sécurité palestiniens ont déclaré que 20 Palestiniens appartenant au Fatah, au Hamas et au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont été arrêtés à Naplouse et dans des localités voisines. Huit autres membres du FPLP ont été arrêtés à Bethléem. Parmi eux figure le correspondant local du journal palestinien Al-Ayyam, Hassan Abdeljawad, ont précisé les sources palestiniennes.
Source : AFP
CCIPPP - mardi 11 mars 2008.
http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5976
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49009
ONU : Ban Ki-moon appelle « Israël » à l’arrêt des constructions en Cisjordanie
NEW YORK (AFP) - Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, demande à l’établissement sioniste d’arrêter les constructions de logements en Cisjordanie, soulignant qu’elles sont contraires au droit international, a indiqué lundi son service de presse dans un communiqué.
M. Ban « exprime sa préoccupation après l’approbation par le gouvernement israélien de la reprise des constructions » dans une colonie de Cisjordanie, déclare le communiqué.
« Toute expansion des colonies de peuplement est contraire aux obligations d’Israël aux termes de la Feuille de route et au droit international », ajoute-t-il.
« Le secrétaire général appelle le gouvernement d’Israël à cesser les constructions de logements et réitère que la mise en oeuvre par les deux parties des obligations découlant de la Feuille de route est essentielle au processus de règlement politique », conclut-il.
Israël a annoncé dimanche la relance de la construction de logements dans la colonie de Givat Zeev en Cisjordanie, au risque de nuire aux chances de reprise des négociations de paix avec les Palestiniens, suspendues après une offensive meurtrière sioniste à Gaza.
Les Palestiniens ont condamné cette décision qui intervient au lendemain de l’annonce d’une reprise prochaine des négociations où le contentieux sur les colonies sionistes occupe une place centrale.
Le président français Nicolas Sarkozy a indiqué lundi à son homologue israélien Shimon Peres en visite d’Etat en France, que la « sécurité d’Israël » impliquait « l’arrêt des colonisations ».
"En tant qu’ami, je vous dis que la sécurité d’Israël passe par l’arrêt des colonisations", a dit M. Sarkozy, cité par son porte-parole David Martinon, à l’issue d’un entretien entre les deux responsables.
La France avait condamné lundi matin la « poursuite de la colonisation » après la relance de la construction de logements dans une colonie de Cisjordanie, en estimant qu’elle portait « atteinte à la viabilité du futur Etat palestinien ».
La Grande-Bretagne a exprimé son inquiétude lundi, qualifiant la relance de la construction de logements « d’inopportune » à ce stade des négociations avec les Palestiniens.
Les Etats-Unis ont de leur côté déploré la relance de la construction de logements dans une colonie de Cisjordanie, le porte-parole du département d’Etat, Sean McCormack, la qualifiant d’« inopportune ».
« L’annonce du gouvernement israélien est-elle utile au processus » de paix israélo-palestinien, s’est demandé le porte-parole au cours d’un point de presse. « Non, elle est inopportune ».
Pour sa part, la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, a rappelé que la suspension de toutes les expansions de colonies juives figurait parmi les obligations sionistes de la Feuille de Route, le plan de paix international resté lettre morte.
La Feuille de route a été tracée par les Etats-Unis, l’Union européenne, la Russie et les Nations unies, pour parvenir à terme à une paix au Proche-Orient basée sur le principe de deux Etats, Israël et un Etat palestinien, vivant côte à côte à l’intérieur de frontières sûres et reconnues.
[commentaire/ndlr : ce n’est évidemment pas demain la veille, si les choses continuent à aller dans la direction qu’elles suivent depuis des dizaines d’années, qu’on verra « deux Etats, Israël et un Etat palestinien, vivant côte à côte à l’intérieur de frontières sûres et reconnues ». On verra, de plus en plus souvent et de plus en plus fortement, ce qu’on voit aujourd’hui : la confrontation sanglante. Je ne peux penser qu’une chose, c’est qu’ils le savent en réalité fort bien et que tout cela est mûrement réfléchi et délibéré.
Enfin, quoi ! Que le Secrétaire Général de l’ONU, ayant constaté que des éléments essentiels du droit international sont tranquillement bafoués, se contente d’exprimer un certain chagrin, voilà qui est significatif du niveau d’abaissement où se trouve aujourd’hui le respect du droit en matière de relations internationales. Dag Hammarskjöld, où es-tu ? ]
CCIPPP - mardi 11 mars 2008
