Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Chronique de l’occupation (2ème édition du jour)

Nouvelles du jour (2ème édition )

Chronique de l’occupation (2ème édition du jour)

Mercredi, 20 février 2008

mercredi 20 février 2008

DE PIRE en PIRE............................................................................


Numéro : 470

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 20/02/08

********************

47001

Un des principaux collaborateurs d’Abbas déclare que si les négociations échouent, la Palestine devrait proclamer son indépendance, comme le Kosovo.

Un des principaux assistants du président Palestinien Mahmoud Abbas a déclaré que les Palestiniens devraient, à l’exemple du Kosovo, proclamer son indépendance si les négociations de paix palestino-sionistes échouent, a rapporté l’agence Reuters mercredi 19/02/08.

Yasser Abed Rabbo, membre de l’équipe de négociateurs Palestiniens, a déclaré « Si les choses ne s’orientent pas vers une cessation efective des activités d’implantations, si les choses ne vont pas dans le sens de négociations sérieuses et continues, alors nous devrions franchir le pas et proclamer unilatéralement notre indépendance. »

« Le Kosovo ne nous est en rien supérieur. Nous avons droit à l’indépendance depuis plus longtemps encore que le Kosovo, et nous demandons le soutien des Etast Unis et de l’Europe à notre indépendance, » a ajouté Abed Rabbo.

Abed Rabbo a fait cette remarque à l’issue de la réunion de mardi entre Abbas et le premier ministre sioniste Olmert, face à une préoccupation croissante due à l’absence persistante de signes de progrès dans les discussions.

Le Kosovo a déclaré lundi 18/02/08 son indépendance de la Serbie et obtenu la reconnaissance immédiate des pays occidentaux, et notamment des Etats Unis, du Royaume Uni, et de la France.

Le président Abbas a ultérieurement écarté une proclamation unilatérale « Nous poursuivrons les négociations afin de parvenir à un accord de paix au cours de 2008, qui comporte un règlement de tous les aspects du statut final, y compris Jérusalem, » a déclaré Abbas.

« Mais si nous ne pouvons y parvenir, si nous arrivons à un blocage, nous nous tournerons vers notre nation Arabe pour prendre les décisions nécessaires au plus haut niveau. »

Saeb Erekat, le négociateur en chef de l’OLP, a déclaré à Reuters qu’il est opposé à une proclamation unilatérale, et a fait observer que l’OLP avait déjà déclaré l’indépendance en 1988.

« Ce dont nous avons besoin est l’indépendance réelle, pas une déclaration. Nous avons besoin de l’indépendance réelle en mettant fin à l’occupation. Nous vivons sous occupation sioniste et, pour l’indépendance, nous devons conquérir l’indépendance [sic], » a déclaré Erekat.

[commentaires : tout cela est vrai, mais comment ne pas observer avec Abed Rabbo que l’oppression de toute une population suivie de son nettoyage ethnique a été tout de suite condamnée et combattue avec succès dans un cas, et qu’une aventure coloniale, beaucoup moins justifiée que la présence serbe au Kosovo, se poursuit en Palestine, avec tous ses aspects racistes et oppressifs, depuis plus de 60 ans avec le soutien indéfectible de l’occident, et qu’il est plus que temps d’en finir ? Et qu’est ce que c’est encore que cette perspective fumeuse de « nous nous tournerons vers notre nation Arabe pour prendre les décisions nécessaires au plus haut niveau. » ? Comme d’habitude, en plein brouillard...]

Bethlehem – Ma’an – 20 / 02 / 2008 - 11:45

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27887

********************

47002

Le ministre de la Justice de l’AP rejette l’accusation de vendre la terre aux étrangers

Le ministre Palestinien de la Justice Ali Al-Khashan a rejeté, mercredi 20/02/08, les accusations du Hamas, selon lesquelles le gouvernement d’affaires courantes basé en Cisjordanie prévoit de vendre des terres Palestiniennes à des étrangers.

La nouvelle règle, selon Al-Khashan, ne s’applique qu’à des Palestiniens titulaires de passeports étrangers, et non à des étrangers. Il a affirmé que la liste que le Département des Terres a soumis au cabinet pour ratification ne comporte que des Palestiniens vivant en exil et qui ont décidé d’acheter des terres dans leur propres villages et villes d’origine.

Chaque transaction de ce type est soumise à l’approbation cabinet Palestinien et soumise à une étude particulière, et les lois Palestiniennes ne s’opposent pas à l’achat de terre par des Palestiniens dans leur patrie quelle que soit la forme de leur citoyenneté, a expliqué Al-Khashan.

Le ministre Palestinien a déclaré qu’il avait personnellement vérifié la liste, qui comporte 20 à 30 noms, et qu’il s’était assuré qu’elle ne comportait pas un seul nom d’un seul non-Palestinien.

Plus tôt ce même jour, le ministre Palestinien des Waqf, ou donations religieuses, dans le gouvernement de fait conduit par le Hamas et basé dans la Bande de Gaza, Yousif Al-Mansi, avait critiqué une décision prise par le gouvernement basé à Ramallah permettant aux étrangers d’acheter des terres en Palestine. Il avait, dans un communiqué décrit cette décision comme illégale et qualifié tous ceux qui avaient pris part à cette décision de « participants à une trahison ».

[commentaires : le démenti est bien entendu rassurant. Un peu. Mais il n’empêche. Au moment où rien n’est défini, où on entend des bruits de fourchettes et de couteaux -comme par exemple ces communiqués insistant sur la nécessité de privatiser le secteur des télécoms en Palestine !- est-il bien nécessaire de mettre en oeuvre des procédures particulières aussi étranges. Les bons connaisseurs vont sans doute bientôt trouver où se cache le fil blanc dans cette affaire.]

Ramallah – Ma’an – 20 / 02 / 2008 - 13:35

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27889

********************

47003

Une délégation de la Croix Rouge reçue au ministère Palestinien des Affaires des Prisonniers

Une délégation représentant le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a rencontré, mardi 19/02/08 en soirée, le ministre Palestinien des Affaires des Prisonniers, Ashraf Al-Ajrami.

Le groupe de la Croix Rouge comprenait le chef de la délégation de la Croix Rouge pour la zone sioniste et les territoires Palestiniens, Christoph Harnisch, le directeur des Opérations Logistiques, et le directeur des la délégation de Cisjordanie. Le directeur du cabinet du ministre des Affaires des Prisonniers et le directeur des affaires administratives participaient également à la réunion.

Le ministre Palestinien a mis ses visiteurs au courant des derniers développements et des obstacles qui entravent l’action du ministère. Il a expliqué que le Service des Prisons, du côté sioniste, refuse d’améliorer les conditions de détention des prisonniers Palestiniens, ce qui leur permettrait de vivre dans la dignité conformément aux exigences de la Quatrième Convention de Genève.

[commentaire : depuis les années que le droit international, le droit humanitaire, le droit des gens, et la simple décence humaine servent de paillasson aux sionistes, aux grands comme aux petits (à la notable mais minuscule exception des quelques opposants de base qui sauvent l’honneur), les organisations humanitaires n’ont jamais réussi à faire grand chose. Comment le CICR, autrefois accusé de complicité avec d’autres oppressions racistes, peut-il rester de marbre, ou en tous cas tellement discret ? Ou bien les plaintes Palestiniennes sont non fondées, et il faut le dire, ou bien les tortures, les mauvais traitements, toute cette nébuleuse d’inhumanité est bel et bien là, et il faut le HURLER !

Il est vrai que le CICR se prononce clairement sur les conditions de vie épouvantables des civils en Palestine, mais on aimerait qu’il se préoccupe également des prisonniers. ]

Ramallah – Ma’an – 20 / 02 / 2008 - 11:12

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27885

********************

47004

Les forces d’occupation appréhendent un Palestinien près de Tulkarem

Les forces coloniales se sont emparées d’un Palestinien dans la ville d’Attil, près de Tulkarem, au matin de mercredi 20/02/08.

La sécurité Palestinienne a déclaré que les forces d’occupation ont attaqué la ville à 10 heures et mené une fouille de maison en maison avant d’arrêter Na’im Abou Hasna, 25 ans. Les sources ont déclaré que les soldats ont saccagé le contenu de la maison d’Abou Hasna et attaqué sa famille.

Le frère du détenu, Khalil, âgé de 20 ans, avait été arrêté il y a 3 jours au checkpoint d’Innav. Les deux hommes sont des militants du Fatah.

Le reporter de Ma’an a ajouté que les forces sionistes ont également attaqué la ville de Zeïta, au nord de Tulkarem, où elles ont mis à sac un certain nombre de maisons. Il n’y aurait pas eu d’arrestations.

Tulkarem – Ma’an – 20 / 02 / 2008 - 11:10

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27884

********************

47005

Les Brigades An-Nasser Salah Addin revendiquent des attaques sur SdérotLes Brigades An-Nasser Salah Addin, l’aile militaire des Comités de la Résistance Populaire, ont revendiqué la responsabilité, mardi 19/02/08 en soirée, du tir de 4 projectiles artisanaux sur la ville sioniste de Sdérot.

Elles ont déclaré que ces tirs faisaient partie de ce qu’elles appellent « des messages de l’enfer », en réponse au bombardement sioniste de civils Palestiniens dans le camp de réfugiés d’Al-Bureij vendredi dernier et à l’assassinat du dirigeant des CRP Abou-as-Sa’id.

Gaza – Ma’an – 20 / 02 / 2008 - 10:51

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27883

********************

47006

98 malades Palestiniens, dont 17 enfants, sont morts à cause du siège de Gaza

Les sources médicales Palestiniennes ont annoncé mardi soir qu’un enfant est mort à l’hôpital de Gaza après que les autorités sionistes aient interdit sont transfert dans un hôpital à l’étranger pour y être soigné, alors que le siège sur Gaza continue de paralyser tous les hôpitaux de la région côtière.

Il s’agit de Sa’id Al-Ayidi, 2 ans, de Rafah. Sa mort porte le nombre de malades Palestiniens tués par le siège à 98, dont 17 enfants, dont les noms suivent :

1. Sa’id Al Ayidy, 2 ans.
2. Fatin Majdi Al Hafnawi, 10 ans.
3. Ibrahim Abu Nahil, 1 an et 4 mois.
4. Sana Mohammad Al Hajj, six mois.
5. Rawan Diab, 13 mois.
6. Hala Zannoun, 3 mois.
7. Yousef Eyad Abu Mariam, 5 ans.
8. Razan Mohammad Ata, 6 ans.
9. Dua’ Hani Habeen, 5 mois.
10. Ibrahim Abu Jazar, 2 ans.
11. Shereen Abdullah Abu Shawarib, 10 ans.
12. Hammad Maher Abu Hamda, 1 mois et demi.
13. Ameer Al Baziji, 9 ans.
14. Nada Eyad Al Asgha, 13 ans.
15. Rawan Nassar, 15 ans.
16. Dua’ Abed Amran, 18 ans.
17. Mahmoud Nahedh Hussein, 14 ans.

Source : IMEMC  Traduction : MR pour ISM

ISM et Saed Bannoura (IMEMC) - Gaza - 20-02-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8350&type=temoignage≤sujet=Nettoyage%20ethnique

********************

47007

Beaucoup sont morts avec le dirigeant visé

Des restes humains étaient mélangés aux débris après la dernière attaque sioniste, vendredi, dans le camp Bureij, dans la Bande de Gaza. Les derniers rapports font état de neuf morts et de plus de 50 blessés

Un dirigeant visé a été tué, mais beaucoup d’autres aussi ont été tués.

« C’était très difficile pour nous de leur venir en aide, ou même de localiser les corps sous le bâtiment », dit un secouriste de l’hôpital local de Bureij. (photo contre)

Le régime sioniste n’a pas reconnu sa responsabilité pour le missile tiré d’un avion de guerre F-16.

« C’est un crime barbare », dit le docteur Hassan Khalaf, directeur de l’hôpital al-Shifa. « Ils ont bombardé des zones résidentielles où des gens dormaient dans leurs maisons. »

Apparemment, l’attaque visait la maison du chef des Brigades al-Quds, la branche militaire du parti Jihad Islamique. Ce dirigeant, Aymand al-Fayed, 42 ans, a été tué, ainsi que deux de ses enfants et sa femme. Les autres victimes sont du camp Bureij.

Les sources palestiniennes ont déclaré que 7 maisons avaient été détruites, et environ 100 autres endommagées. Selon les sources médicales, beaucoup de victimes étaient des enfants de moins de 12 ans, dont un bébé de seulement quelques mois.

Les pompiers et les ambulanciers ont continué à lutter contre plusieurs incendies qui se sont déclarés après le bombardement.

En langage militaire, la perte des vies civiles était un « dommage collatéral ». Et ce n’est pas la première fois.

Lors de l’assassinat du chef du Hamas, le docteur Nabil Abu Samiya en juillet 2006, l’attaque aérienne a tué sa femme et 8 autres membres de la famille, et blessé de nombreux autres, y compris des voisins.

« L’occupation a perdu la boussole », dit le porte-parole du Jihad Islamique Abou Ahmed. « Bombarder une maison au milieu d’une zone résidentielle, tuant et blessant inévitablement des enfants et des femmes… c’est la preuve de leur échec. »

Abou Ahmed a dit que le régime sioniste paiera très cher cette attaque.

« C’est un tremblement de terre provoqué par les Israéliens », dit un habitant de Gaza. « Les combattants de la résistance palestinienne devraient tirer des roquettes artisanales, pour que les sionistes souffrent et ressentent ce que nous souffrons à cause de leurs roquettes. »

Les habitants du camp Bureij, angoissés, se sont rassemblés devant l’hôpital local, demandant justice. "C’est un crime de guerre de bombarder un quartier entier pour tuer une seule personne", dit Abu Fuad.

L’attaque sioniste est survenue seulement quelques heures après la visite à Gaza de John Holmes, le sous-secrétaire général pour les affaires humanitaires aux Nations Unies. Il a demandé que les frontières de Gaza soient rouvertes de toute urgence pour soulager la souffrance d’un million et demi de civils.

Holmes est le responsable de plus haut rang aux Nations Unies à être venu à Gaza depuis que le Hamas en ait pris le contrôle le 14 juin l’année dernière. Après, le blocus sioniste a été encore aggravé.

Holmes a dit à des journalistes à Gaza ville que le blocus imposé « rend la situation humaine et humanitaire effroyable ici à Gaza, ce qui signifie que les gens ne peuvent pas vivre dans la dignité fondamentale à laquelle ils ont droit. J’ai été choqué par les choses affreuses et lamentables que j’ai vu et entendu pendant ma journée à Gaza. »

Quelques jours seulement avant l’attaque, le ministre de l’intérieur israélien, Meir Sheetrit, a déclaré aux membres du gouvernement que leurs forces pouvaient choisir un quartier de Gaza, donner aux habitants 24 heures pour partir et « le nettoyer », selon la BBC.

Mais pour cette attaque, il n’y a eu aucun avertissement, lorsque l’armée sioniste a visé le dirigeant.

Voir le site de Mohammed Omer

Source : IPS  Traduction : MR pour ISM

ISM et Mohammed Omer - Gaza - 19-02-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8342&type=temoignage≤sujet=Nettoyage%20ethnique

********************

47008

De Gaza à Jénine : l’occupation sioniste assassine

« Ils n’ont pas pu affronter les « lions » des Saraya al-Quds. Ils leur ont placé une embuscade pour les toucher et ensuite, les exécuter froidement ». C’est ainsi que le porte-parole des Saraya al-Quds a décrit ce qui s’est passé lundi dernier à Qabatya, dans la province de Jénine, poursuivant : « nous n’avons entendu aucune protestation de la part des institutions des droits de l’homme, aucune demande d’enquête sur ces crimes commis par les unités de la mort de l’occupation ».

« Mais nous ne comptons pas sur des communiqués de protestation, nous savons comment riposter et comment faire face à l’oppression et les oppresseurs. Le sang de nos martyrs Ahmad Sadeq Abu Zayd et Ammar Abdel Rahim Zakarneh n’est pas vain. »

Depuis des semaines, les services de renseignements de l’occupation font des incursions répétées sur le village, ils enfoncent les portes des maisons et menacent les familles. L’occupant menace de tuer tous les résistants qui ne se livrent pas.

Mais les combattants de Saraya al-Quds refusent de se rendre et décident de poursuivre le combat, jusqu’au martyre.

« Ce qui s’est passé à Qabatya illustre l’impuissance de l’occupant à faire face à la résistance. Notre mouvement grandit et se renforce, malgré les coups que nous recevons.

Deux semaines après l’assassinat du combattant et dirigeant des Saraya en Cisjordanie, Walid al-Ubaydi, exécuté de sang-froid après avoir été arrêté, les résistants poursuivent la lutte. En pleine nuit, les soldats de l’occupation sont entrés dans le village, ont enfoncé les portes de quelques maisons, prenant en otages les familles qui y habitent, et montant sur les toits, pour surveiller le village et cibler les résistants.

C’est de ces positions élevées que les soldats sionistes de l’unité de la mort ont pu voir les résistants Ammar, Ahmad et Naji Nazzal qui se trouvaient dans le quartier Khilla, où ils s’apprêtaient à empêcher l’entrée des soldats. Les balles tirées par les soldats les encerclent sur place. Naji réussit à fuir, malgré ses blessures, mais Ammar et Ahmad sont incapables de bouger. Et les unités de la mort poursuivent leurs tirs, voulant empêcher l’arrivée des secours.

Les tirs réveillent les habitants du quartier, qui se lèvent paniqués et inquiets. Les témoins affirment que plus de vingt patrouilles pénètrent alors dans le village pour soutenir les unités spéciales qui se sont jetées sur les résistants pour les encercler, alors qu’ils baignent dans leur sang.

Les ambulances sont confisquées, alors qu’il était encore possible de les secourir et de les arrêter ensuite. Non seulement ils furent privés des soins, mais les forces de l’occupation ont poursuivi leur ouvre de mort et les ont exécutés.

Sitôt les tirs entendus, les ambulances et les équipes de secours se sont précipités sur les lieux, mais les forces de l’occupation les ont retenus, pendant plus de deux heures, jusqu’à la fin de l’assassinat.

Ensuite, ils ont pu pénétrer jusqu’au lieu du crime, trouvant les deux hommes ensanglantés et criblés de balles. Les médecins de l’hôpital dr. Khalil Sulayman, à Jénine, disent que les deux martyrs ont été criblés de balles sur toutes les parties de leurs corps, de la bouche jusqu’aux pieds, et que des balles ont été tirées de près, les tuant net.

Le Jihad islamique a accusé les forces de l’occupation d’avoir exécuté froidement les deux résistants. Dans un communiqué, il dénonce l’insistance de l’occupation à assassiner, au lieu d’arrêter ses militants, et notamment à Qabatya, où le mouvement jouit d’une grande popularité.

Il a ajouté que le crime de l’occupation a des visées claires, et a considéré que les pourparlers, les rencontres et les négociations entre l’Autorité palestinienne et l’occupation sont utilisés par l’occupant pour mener sa sale guerre, mais cela ne mettra pas fin au chemin de la résistance.

« Les assassinats sont des menaces mais le mouvement y répondra de la même manière, car notre guerre est ouverte et notre lutte doit se poursuivre, quel que soit son prix », a ajouté le communiqué.

Le père du martyr Zakarne a déclaré : « l’occupant a froidement exécuté mon fils. La communauté internationale doit dénoncer les crimes commis par l’occupation ».

A Jénine, le cortège transportant les corps des martyrs a été suivi par plusieurs milliers de personnes, venant de Jénine et de Qabatya, pour retourner à Qabatya, où un rassemblement a été organisé, en hommage aux deux martyrs, au cours duquel se sont exprimés les responsables du Jihad islamique, du Fateh ainsi que des autres mouvements de la résistance.

***

Prolongation de la détention de Mahmoud al-Saadi, pour la septième fois
Par Ali Samoudi - Jénine

Le tribunal militaire de Salem a décrété la prolongation, pour la septième fois, de la détention administrative de Mahmoud Saadi, 30 ans, du camp de Jénine, et un des dirigeants du mouvement du Jihad islamique.

Son avocat a déclaré que le procureur militaire a présenté un chef d’accusation grave, cette fois-ci, comprenant sa responsabilité au sein du mouvement et l’apport d’argent de la direction du mouvement installée à Damas pour financer des activités en Cisjordanie.

Bien que Mahmoud al-Saadi a nié en bloc ces accusations, le procureur a réclamé qu’il demeure en détention, prétendant qu’il représente un danger.

Mahmoud Al-Saadi avait subi un interrogatoire musclé dans la prison de Jalame, pendant quatre mois, et sa maison a été plusieurs fois investie et fouillée pendant que sa famille était mise à la rue, dans le froid.

Gaza : le Jihad islamique répond au massacre commis à Breij

Le mouvement du Jihad islamique a déclaré, dans un communiqué, qu’il faisait porter à « l’ennemi sioniste l’entière responsabilité du bombardement de la maison du frère combattant, Abu Abdallah Fayed, le vendredi soir, à el-Breij », montrant que « les tentatives de l’ennemi sioniste de se dédouaner de ce crime sont devenues une politique classique mais dévoilée, que plus personne ne croit ».

« L’insistance des dirigeants de l’ennemi sioniste à poursuivre leur politique criminelle et raciste, visant directement par les fusées un immeuble où vivent des familles avec des femmes et des enfants, dans le camp d’al-Breij, fait partie de la guerre ouverte déclarée par ces nazis sionistes contre notre peuple » et expliquant qu’ils doivent s’attendre aux conséquences de leur actes et de leur guerre criminelle.

« La poursuite de cette guerre ouverte et de ces massacres doit mettre fin à toute illusion de parvenir à un règlement avec cet ennemi raciste et criminel. Il est temps que ceux qui courent après le règlement choisissent plutôt la voie du peuple et de la nation et qu’ils proclament la cessation de toutes les négociations et les rencontres absurdes".

Le mouvement a appelé toutes les forces vives dans les pays arabes et musulmans d’agir pour faire face à ces incursions et assassinats sionistes, disant : « si l’occupation n’est pas repoussée avec vigueur et efficacité, à tous les niveaux, l’Etat sioniste s’emparera de toutes les terres et les villes arabes, et le dernier crime sioniste sur le sol syrien en est la meilleure preuve ».

CPI - Les sources palestiniennes indiquent que l’aviation sioniste a utilisé pour bombarder la maison du dirigeant des Saraya al-Quds, le martyr Ayman Fâyed, 42 ans, son épouse Marwa Azzâm et leurs deux enfants Ayub et Basma, dans le camp d’al-Breij, une nouvelle bombe utilisée pour la première qui réunit sa capacité à détruire et à souffler.

Ce massacre a été dénoncé par la plupart des organisations palestiniennes, dont les comités populaires de la résistance, dont le porte-parole a déclaré : « le monde doit garder à l’esprit les images de ce massacre, des tués et des blessés, des femmes, des enfants ensanglantés et des maisons détruites, afin qu’il ne s’étonne pas lorsque nous menons des opérations martyres. »

Article paru sur la liste de diffusion "Assawra"
Liste dédiée à l’Intifada ...
S’inscrire en envoyant un message à :
assawra-subscribe@yahoogroupes.fr

Traduction : CIREPAL

ISM et Ali Samoudi - Jénine – 18-02-2008

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8338&type=temoignage≤sujet=R%E9sistances