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Hasard des chiffres

11 000 avez vous dit ?

Trés courte rubrique à base de mathématiques

samedi 16 février 2008

Le chiffre de 11 000 enfants juifs français victimes de la barbarie nazie au cours de la 2ème guerre mondiale illustre fort justement une épouvantable tragédie dont les Allemands se sont rendus coupables avec l’aide d’un nombre non négligeable de collaborateurs français et la complicité muette de certains pays voisins.

Il est plus qu’évident que les Palestiniens ne sont strictement pour rien dans ce drame.

Cependant, comme si ces mêmes Palestiniens étaient l’ennemi héréditaire désigné à la vindicte mondiale, le gouvernement israélien soutenu par l’immense majorité de sa diaspora disséminée à travers le monde, s’autorise, dans une impunité totale et sous le regard bovin de la communauté internationale, à utiliser les méthodes les plus barbares, les plus indignes et les plus inhumaines pour perpétrer, au quotidien, des actes humainement inqualifiables en Palestine occupée, martyrisée, ensanglantée, assassinée.

S’autovictimisant à tout propos au nom du drame qu’ils ont subi et dont les images prolifèrent en permanence, ils osent reclamer sur le ton de la plus extrême indignation la libération d’1 prisonnier, soldat d’occupation de surcroît, capturé en uniforme, alors qu’ils détiennent dans leurs prisons mouroirs.........................plus de 11 000 prisonniers civils palestiniens dont la plupart ont été capturés lors de « rafles » de sinistre mémoire (tiens ! tiens !) et dont bon nombre ne font l’objet d’aucun acte d’accusation formel. Ce sont des otages.

Parmi ces 11 000 prisonniers nombre de femmes et enfants dont les institutions internationales dans de multiples rapports incontestables dénoncent les humiliantes, barbares et parfois mortelles conditions de détention.

Les premières vagues provoquées par la proposition du Président de la République et qui vont probablement prendre de l’ampleur, prouvent que les Françaises et les Français sont de moins en moins dupes de l’instrumentalisation/alibi d’un drame, historique certes, mais dont les victimes n’auraient probablement pas souhaité qu’il en soit fait une telle utilisation.

Michel Flament, coordinateur