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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mercredi, 30 janvier 2008

mercredi 30 janvier 2008

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 30/01/08

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44901

L’occupation empêche l’avocat de Nafha de rendre visite à une militante des droits de l’homme

Les autorités d’occupation, dans le centre d’enquête de « Bitah Takfa », ont interdit, lundi 28/1, à l’avocat de Nafha pour la défense des droits des captifs et des droits de l’homme, de rendre visite à la captive palestinienne, Ahlame Awad Jawhar (30 ans), l’une des militantes des droits de l’homme.

Cette captive a été enlevée, mercredi 23/1, sur le barrage militaire de Hawara de l’occupation, puis a détenue pendant deux heures avant d’être transférée au centre d’enquête de « Bitah Takfa » où elle est incarcérée dans des conditions très mauvaises et où il est interdit à sa famille et à ses avocats de lui rendre visite.

Dans le même contexte, des soldats de l’occupation ont battu sauvagement la captive palestinienne Wouroud Kassem (20ans), qui habite le village de Tira dans les territoires palestiniens occupés en 1948, avant de la présenter au tribunal central de Tel Aviv.
Le frère de cette captive a souligné que durant l’audience pour entendre les témoins, les soldats ont battue et insulté sauvagement sa soeur en l’empêchant de parler avec sa famille.

Dans son communiqué publié, lundi, dont le centre palestinien d’information a reçu une copie, le centre juridique de Nafha a exhorté toutes les institutions des droits de l’homme, notamment les institutions des droits de la femme à intervenir, immédiatement, pour sauver la vie des captives palestiniennes et faire fortement pressions sur les autorités sionistes pour permettre aux avocats de leur rendre visite.
D’une autre part, l’institution de la solidarité internationale des droits de l’homme a souligné que les tribunaux sionistes décident, tout particulièrement depuis les derniers jours, de mesures et de condamnations oppressives, inhumaines et excessives dont les condamnations très lourdes, les amendes, les peines de détentions administratives contre plusieurs captifs palestiniens.

Naplouse /Al Nassera - CPI - 29/01/2008 - 12:01

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7o7udRGve480VILVJEcnTlxC5m08qYmujRKzu0r1xYUbfZJME6b8pwTNMMA9CWW1TmRhmGJNaFtdPTLKL5oij6losmFSST4yAvggYXQUDbBM%3d

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44902

Olmert met en garde Abbas contre une reprise du dialogue avec le mouvement du Hamas

Le premier ministre du gouvernement de l’occupation, Ehud Olmert, a mis en garde le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas en lui enjoignant de ne pas céder aux pressions pour reprendre le dialogue avec le mouvement du Hamas, confirmant ses précédentes déclarations et soulignant que le dialogue d’Abbas avec Hamas représente une rupture avec « Israël ». 

Le journal hébreu, « Haaretz » avait rapporté dans son numéro d’aujourd’hui lundi 28/1, qu’Olmert a exprimé, lors de sa rencontre avec Abbas, sa forte opposition au renouvellement du dialogue du Fatah avec le mouvement du Hamas.

Le journal a rapporté d’un responsable politique sioniste qui a participé au dialogue que le président Abbas a répondu positivement aux demandes des dirigeants sionistes sur ce point.

Dans le même contexte, des sources médiatiques hébreux ont déclaré que le premier ministre sioniste et le président Abbas se sont accordés, hier dimanche 26/1, pour demander à l’Égypte de fermer ses frontières avec la bande de Gaza.

Les sources ont rapporté que les services de la sécurité vont tenir une séance durant les jours prochains pour discuter de la situation actuelle dans la bande.

Al-Qods occupée – CPI - 29/01/2008 - 08:45

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7JfCc7e12ZhrDsHgM57ltfkZzv6DAREk1gyLuqmjEbma4vqKE2TMn5D9uaXQpFln4VVszr9818gx9nMEuCm%2fLnWdO053jNPQk2OiV5YIIJAA%3d

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44903

L’un des grands rabbins de l’entité sioniste appelle au nettoyage ethnique des non juifs en Palestine

L’un des plus importants rabbins de l’établissement sioniste a appelé au nettoyage ethnique de millions de Palestiniens qui ont vécu en Palestine depuis des temps immémoriaux.

Le rabbin en question, Yona Metzger, dont le titre officiel est « Grans rabbin ashkenaze en Israël », a été cité, dans une interview publiée dans « British Weekly, les Nouvelles Juives », disant que les Palestiniens pouvaient avoir un beau pays dans le désert du Sinaï.

« Enlevez tous ces pauvres gens de Gaza pour leur donner un merveilleux pays moderne tout neuf avec des trains, des dus, et des voitures, comme en Arizona. Ce sera une solution pour ces pauvres gens – ils auront un beau pays, et nous (les Juifs) nous aurons notre pays et vivrons en paix. »

Metzger aurait encore déclaré qu’il évoquerait cette question avec le premier ministre Ehud Olmert, ajoutant qu’une telle idée serait sûrement populaire auprès des sionistes.

Le rabbin a également suggéré que les musulmans n’avaient aucun droit sur Jérusalem, déclarant que les musulmans avaient La Mecque et Médine, et que Jérusalem appartenait exclusivement aux Juifs.

« Ce rabbin de type nazi devrait parfaitement bien savoir que la Palestine appartient aux Palestiniens, et que lui-même et les autres sionistes n’ont qu’à retourner en europe de l’est et chez les Khazars », a déclaré Abdul Ja’abari, professeur de charia et d’études islamiques à l’université de Hébron.

« Ceux qui cherchent à nous bannir de notre mère patrie en seront eux-mêmes bannis. »

Ja’abari a qualifié les remarques de Metzger de « haineuses, mensongères, et racistes ».

« Si cet homme qui s’intitule rabbin avait un minimum de moralité et de justice, il demanderait le rapatriement dans leurs villes et leurs villages de ce qui en été expulsé lorsque l’état sioniste haineux a été établi. »
« Il se prétend un fidèle de la Tora de Moïse, mais, pour autant que je sache, la Tora interdit l’oppressions et interdit l’injustice et interdit de voler aux gens leurs terres et leurs biens. »
Le Cheikh Mousa Hroub, un autre intellectuel musulman de la région de Bethlehem, a déclaré que Metzger était « ignorant des deux religions et de l’histoire. »

« Il devrait savoir que les Palestiniens d’aujourd’hui ont plus de liens spirituels et biologiques avec Jacob, le fils d’Isaac, le fils d’Ibrahim. Il devrait savoir que la présence arabe en Palestine a précédé la présence sioniste par plus de mille ans. Alors de quoi parle ce rabbin ignorant ? »
Hroub a également rejeté l’argument selon lequel les musulmans ont La Mecque et Médine comme lieux saints et que les juifs ont Jérusalem.
« Je ne suis pas hostile à ce que les juifs prient à Jérusalem ou à San Francisco. Cela n’est pas un problème. Mais dire que les musulmans et les chrétiens devraient être traités comme des citoyens de seconde zone et des croyants de seconde zone est complètement inacceptable. »
« C’est comme dire que les chrétiens ont le Vatican et n’ont besoin d’autres lieux comme Bethlehem et Nazareth. C’est absurde. »
En général, les rabbins sionistes ont des vues radicales et même racistes concernant les non-juifs en général et les Palestiniens en particulier.

Il y a quelques semaines, un rabbin nommé David Batsri a qualifié les Arabes d’ânes auxquels le Tout Puissant avait donné une apparence humaine pour qu’ils accomplissent certaines tâches.

Des remarques aussi outrageusement racistes sont de la routine pour les dirigeants religieux sionistes en « Israël », où la société continue à dériver vers le chauvinisme religieux et nationaliste.

Tous les rabbins n’acceptent pas ces vues extrémistes, qui sont renforcées par la persistance du conflit palestino-sioniste.

En fait, quelques rabbins sont à la tête de la lutte pour les droits de l’homme dans les territoires occupés. Ils considèrent que la conduite de l’établissement sioniste est incompatible avec les enseignements du judaïsme.

[commentaires : tiens, savez-vous ce que signifie « Metzger » en Alsace : c’est le boucher ]

De Khalid Amayreh à Jérusalem-est occupée - 29/01/2008 - 12:40

http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7qPf1%2bSD9ApYzhVuudH6DGpsYfYGShHHGbMb7vA77GTINQSBPVdVYXvwwYa73iIMKOWhGVI9hyUB%2bhbh9UKnt7HMujfgRMaLtFTJOgwgQ8KU%3d

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44904

Ce que la Cour suprême a avalé

Haaretz, mardi 22 janvier 2008
www.haaretz.co.il/hasite/spages/947038.html Version anglaise :

Tyranny in tar www.haaretz.com/hasen/spages/948033.html

Comment, dans les Territoires, une route déclarée construite pour le bien de la population locale est-elle devenue une route sur laquelle il lui est interdit de circuler ? Le cas de la route 443 est exemplaire de la « logique » de l’hypocrisie juridique qui caractérise le pouvoir israélien dans les Territoires depuis des années.

Depuis le jour de l’entrée des forces de l’armée israélienne dans les Territoires, les autorités appuient de nombreuses opérations réalisées là-bas – comme la saisie de terres, le fait de décréter des sols terres d’Etat ou les restrictions sévères imposées aux déplacements – sur le pouvoir d’un commandement militaire en territoire occupé. La Cour suprême a établi, et établi des dizaines de fois, que le cadre juridique en vigueur dans les Territoires était celui d’une occupation ou occupatio bellica. Dans ce cadre juridique, le commandement militaire est censé baser ses décisions sur deux considérations exclusivement : les nécessités militaires et le bien de la population locale.

Comme l’a établi la Cour suprême, dans ce qui constitue un précédent instructif : « Les considérations du commandement militaire portent sur la manière de garantir ses propres intérêts sécuritaires dans la région, d’une part, et de garantir les intérêts de la population civile dans la région, d’autre part… Le commandement militaire n’est pas autorisé à prendre en considération les intérêts nationaux, économiques et sociaux de son propre Etat, pour autant que ceux-ci n’ont pas de répercutions sur ses propres intérêts sécuritaires dans la région ou sur les intérêts de la population locale. Et même les besoins de l’armée, ce sont ses besoins militaires et non pas les besoins de la sécurité nationale au sens large… Une zone d’occupatio bellica n’est pas un champ ouvert à l’exploitation économique ou autre. »

Tous ceux qui ont les yeux en face des trous savent qu’il n’y a, entre ces propos et la manière dont les autorités se comportent dans les faits, aucun rapport. Du fait des limitations du cadre juridique de la Cour suprême (dans lequel on s’appuie sur les déclarations sous serment des parties et sans examen de témoins), et peut-être à cause d’une certaine propension à fermer les yeux, il n’y a que dans de rares cas que se trouve exposé au tribunal le fossé qui sépare le cadre annoncé et la réalité sur le terrain. Dans l’affaire d’Alon Moreh, ce fossé a été mis à nu quand il est apparu au tribunal que, contrairement à ce qui lui avait été présenté dans la déclaration sous serment originale du chef d’état-major, l’objectif pour lequel on s’emparait de terres privées – sur lesquelles on demandait à établir la localité – n’était pas militaire mais politique. Il en fut de même dans un cas qui touchait à la clôture de séparation, lorsqu’il fut prouvé que, contrairement à la déclaration sous serment introduite lors d’une requête antérieure, le tracé de la clôture, sur un certain tronçon, n’avait pas été fixé sur base de considérations sécuritaires mais pour se conformer à un projet, non encore approuvé, d’expansion d’une localité juive dans la région.

Il n’y a pas de meilleur exemple de la méthode selon laquelle les arguments sont adaptés au cadre juridique formel – qui mérite le titre d’ « hypocrisie juridique » – que le cas de la route 443. Pour les besoins de la construction d’une partie de cette route, qui relie Jérusalem à l’échangeur de Ben Shemen, des terres palestiniennes privées ont été expropriées. Les autorités savaient qu’elles ne pourraient pas défendre cette expropriation si elles annonçaient que la route était construite comme partie intégrante d’un projet routier d’Israël même. Alors, quand les propriétaires des terres se sont adressés à la Cour suprême, les autorités ont introduit une déclaration sous serment disant que le réseau routier existant était obsolète et que la population palestinienne des Territoires – Ramallah, Bir-Naballah, Judeira, Nabi-Samuel, Bei Iksa, Beit Hanina, Biddu, Rafat et Bethléem étaient cités dans le document – avait besoin de nouvelles routes. La route projetée venant répondre à ce besoin.

La Cour suprême a gobé l’argument et en est arrivée à la conclusion que « nous n’avons aucun doute ni hésitation quant au fait que les considérations d’Israël et ses besoins civils n’étaient pas à la base du projet routier en cours de réalisation ».

Les années ont passé et la situation sécuritaire a changé. Les officiers de l’armée sont arrivés à la conclusion qu’il n’y avait pas à autoriser à la fois aux Israéliens et aux Palestiniens de circuler sur la route. A la lumière de la déclaration sous serment que l’on avait présentée à la Cour suprême, et de la décision de justice prise par la Cour elle-même, il est évident que la conclusion qui s’impose, avec les désagréments qui l’accompagnent, c’est qu’il ne faut pas permettre aux Israéliens de circuler sur cette route qui a été construite, rappelons-le, pour le bien de la population locale. Le commandement militaire en a bien sûr décidé autrement : les Israéliens ont été autorisés à circuler sur cette route, tandis que les Palestiniens, pour qui elle a été construite – c’est ce qu’avait établi la Cour suprême – ne sont pas autorisés à y circuler. Et à cette fin, l’accès à la route à partir des villages de la région sera lui aussi barré.

Mais il y a une difficulté. Cette fois encore, il y a la Cour suprême et il faut revenir sur l’exercice de « l’hypocrisie juridique ». Non pas que nous prétendrons – le ciel nous en préserve – que l’on a menti lorsqu’on a déclaré, en son temps, que l’objectif principal du projet de construction de la route était de servir la population locale, mais on s’appuie sur cette note [de la Cour] que le projet routier « servira non seulement les habitants de la région mais aussi les habitants d’Israël, et au trafic entre la Judée-Samarie [Cisjordanie] et Israël ». Il est écrit « aussi », pas « seulement ».

Un jour, quand s’écrira l’histoire de l’occupation, la route 443 constituera un symbole et un exemple. Pas seulement de la manière dont le pouvoir d’occupation aura maltraité, dans sa vie, le simple civil palestinien, qui demande à pouvoir jouir de la liberté de mouvement et d’autres droits que nous tenons pour évidents, mais aussi de l’hypocrisie qui accompagne ce pouvoir depuis son instauration.

* L’auteur enseigne le droit constitutionnel et le droit international à l’Université Hébraïque et à l’Ecole de Droit de Ramat Gan
(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)
David Kretzmer

CCIPPP et David Kretzmer - lundi 28 janvier 2008

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5798

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44905

Les forces de sécurité Egyptiennes ferment la frontière de Gaza ; les Palestiniens égarés menacent de faire la grève de la faim

Les services de sécurité Egyptiens ont commencé à reprendre progressivement le contrôle de la frontière égyptienne avec la Bande de Gaza, mardi 29/01/08 au matin, en fermant avec des barbelés les trouées du mur de la frontière.

Les Palestiniens avaient forcé l’ouverture de la frontière il y a presque une semaine.

Des témoins ont déclaré à Ma’an que la sécurité égyptienne a fermé jusqu’ici 11 trouées dans le mur, et que deux seulement restent ouvertes près des quartiers appelés Brésilien et Tal As-Sultan. Les voitures avec des plaques égyptiennes ont commencé à quitter la Bande de Gaza et à regagner l’Egypte.

Pendant ce temps, les flots de Gazaouis, qui s’étaient rués à travers la frontière pour acheter des fournitures de base, ont commencé à se tarir. La ville égyptienne de Rafah est virtuellement à court de biens, alors qu’El Arish et Sheikh Zuwaid ont été fermées par les forces de sécurité égyptiennes.

Les fortes pluies et le temps froid ont également contribué à dimineur les mouvements es Palestiniens à travers la frontière.

Cependant, plus de 1 500 Palestiniens coincés dans la ville égyptienne d’El Arish ont déclaré qu’ils commenceraient une grève de la faim mercredi 30/01/08 si les autorités égyptiennes ne les autorisaient pas à partir pour d’autres pays où ils doivent aller pour des études ou des réunions d’affaires.

Ces Palestiniens sont actuellement installés dans deux mosquées de la ville qui est sur la frontière avec la Bande de Gaza. Ils déclarent que leurs conditions de vie sont mauvaises en raison du temps froid et du manque des nécessités quotidiennes de base.

Beaucoup d’entre eux soufrent de maladies chroniques, d’autres sont des étudiants qui poursuivent des études à l’étranger, les autres sont des employés qui travaillent dans différents pays arabes et étrangers.

C’est la sixième journée où ils manifestent devant les bureaux du ministère égyptien de l’intérieur du district du Sinaï. Ils demandent aux autorités égyptiennes de les autoriser à rejoindre l’aéroport international du Caire pour qu’ils puissent rejoindre leurs destinations.

Depuis mercredi la semaine dernière, des centaines de milliers de Gazaouis ont traversé la frontière nouvellement ouverte entre Gaza et l’Egypte, principalement pour s’approvisionner en fournitures essentielles devenues rares en raison du blocus sioniste contre le territoires.

La plupart des 1,5 millions d’habitants de la Bande de Gaza étaient coincés dans la Bande de Gaza depuis presque 7 mois, lorsque des combattants Palestiniens ont fait sauter des morceaux du mur de frontière mercredi 23/01/08. Des centaines de milliers de Palestiniens s’étaient alors rués en Egypte.

Gaza – Ma’an – 29 / 01 / 2008 - 10:25

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27484

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44906

Enterrement d’un adolescent Palestinien tué par les forces d’occupation à Bethlehem

L’enterrement d’un adolescent de 17 ans, tués dans des affrontements avec les troupes d’occupation dans la ville de Bethlehem, a eu lieu mardi 29/01/08.

Qusay Al-Afandi, du camp de réfugiés de Deheisha, est mort des blessures par balles reçues au cours d’affrontements entre des jeunes gens Palestiniens et les troupes sionistes, au cours d’une opération de leur armée.

Les forces d’occupation ont envahi la ville lundi après-midi, au cours d’une incursion menée en plein jour, ce qui est exceptionnel. Elles se sont retiré sept heures plus tard, après avoir tué Al-Afandi et blessé 7 autres civils. Un combattant de la résistance a également été appréhendé.

Des sources médicales ont rapporté qu’Abdulkarim al-Atrash, 19 ans, du camp de réfugiés de Duheisha, avait reçu dans la tête une balle acier caoutchouc. Cette source a ajouté que Yousef Abu Srour, du camp de réfugiés d’Aïda, avait en outre été blessé à la jambe, en plus de Salem Al-’Orouj, 29 ans, du village voisin de Tiqua, qui avait été blessé par une balle ordinaire qui avait pénétré dans son genou alors qu’il rentrait à pied à la maison.

Le jeune Mohammad Za’arir, 13 ans, a été blessé par une balle ordinaire à la tête et par une balle acier caoutchouc au bras. Son état est considéré comme sérieux mais stable après qu’il ait été opéré à l’Hôpital de Beït Jala, selon les sources médicales.

Des témoins ont rapporté qu’un certain nombre de jeeps de l’occupation, de bulldozers etd e blindés sont entrés dans la zone au milieu de tirs nourris, de grenades lacrymogènes, et de grenades assourdissantes. Les troupes sionistes ont bloqué un certain nombre de routes et ont forcé l’entrée des maisons Palestiniennes.

Une confrontation s’est ensuivie, dans la zone d’Al-Madbasa à Bethlehem, qui a opposé les soldats sionistes et une centaine de jeunes Palestiniens lançant des pierres. Les soldats ont tiré, et 5 Palestiniens ont été blessés, ont déclaré les infirmiers.

Les sources médicales Palestiniennes ont donné les détails de l’un des blessés et de l’un des morts. Qusay Afandi a été atteint par une rafale de balles réelles à l’estomac et il est mort depuis lors de ses blessures. Par ailleurs, le jeune Ibrahim Abdul-Qadir, 21 ans, a été atteint par un tir de balles réelles dans le pied.

L’incursion visait en fait une maison de trois étages dans le quartier deWadi Ma’ali, appartenant au militant islamiste Mohammed Abda.

Au cours des cinq heures de l’attaque, l’armée coloniale a utilisé des bulldozers pour démolir partiellement la maison de Mohammad Abdeh. Il a été appréhendé pat les soldats avant qu’ils ne se retirent de Bethlehem.

Des témoins ont déclaré que les soldats sionistes ont fait sortir de force les habitants de la maison. Le père d’Abdeh, un hémophile de plus de 70 ans, est resté dans la maison parce qu’il est alité.

Bien qu’Abdeh ait été absent lors de l’incursion, les forces sionistes sont restées sur place pendant plusieurs heures. A sept heures du soir, des témoins ont dit que les soldats prenaient leur dîner dans les rues de Bethlehem, comme s’ils se préparaient pour une opération prolongée.

Un porte parole militaire sioniste a déclaré que les forces d’invasion avaient répondu à « des émeutiers Palestiniens » en tirant sur « les parties basses des principaux émeutiers ». Il a déclaré que les Palestiniens avaient jeté des cocktails Molotov.

[commentaires : le monde à l’envers. Ceux qui, armés, casqués, bottés, blindés, entrent de force chez les gens sont présentés comme les « forces de l’ordre » et ceux qui essaient de s’opposer à ce crime sont des « émeutiers ». En fait de « parties basses », j’ai quelques idées sur ce qu’on devrait faire à celles de ces porte paroles et de leurs chefs...Kabbouls !]

Bethlehem - Ma’an - 28 / 01 / 2008 - 16:17

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27477

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Les forces d’occupation s’emparent de 3 Palestiniens à Ramallah

Les forces coloniales, mardi 29/01/08 au matin, ont appréhendé 3 Palestiniens dans la ville de Ramallah et dans le village de Beït Rima au nord ouest de Ramallah.

Des sources locales ont déclaré à Ma’an que plusieurs véhicules militaires sionistes avait sillonné les rues du village à 1 heure 30 du matin, et que les soldats avaient forcé beaucoup de maisons avant d’appréhendé un étudiant à l’université,
Ahmad Rimawi, 22 ans, ainsi qu’Ahmad Rimawi, 19 ans.

Des sources de Ramallah ont déclaré que les forces sionistes ont arrêté Samir Hasarnah, 48 ans, dans sa maison dans le quartier Satih Marhaba à Ramallah. Hasarnah est le représentant de la Croix Rouge Qatarie en Palestine, et il dirige le conseil académique de l’école Ibn Rashid Al-Maktoum à Ramallah.

Ramallah – Ma’an – 29 / 01 / 2008 - 11:22

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27488

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44908

Les forces d’occupation s’emparent de 2 Palestiniens à Naplouse

Les troupes coloniales ont appréhendé 2 Palestiniens, dont l’un était un officier de police Palestinien, mardi matin 29/01/08, dans le village de Kafr Qallil, au sud de Naplouse.

Des sources de sécurité Palestiniennes ont déclaré à notre correspondant que plusieurs jeeps militaires sionistes ont donné l’assaut au village après minuit et arrêté un officier de police Palestinien, Kamal Abu Harb, 28 ans, ainsi que Uday Mansur, 16 ans.

Par ailleurs, la radio sioniste a déclaré que plusieurs colons sionistes ont fait irruption dans la région de Qabir Yousif, ou encore le Tombeau de Joseph, près du camp de réfugiés de Balata, à l’est de Naplouse, et qu’un grand rabbin d’origine française est venu visiter la tombe au milieu d’un impressionnant dispositif de sécurité.

Le rapport ajoutait que cette visite est intervenue après que plusieurs ministres aient adressé ue demande au premier ministre Olmert lui demandant que l’autorité Palestinienne répare la tombe de Joseph qui a été récemment endommagée par les Palestiniens.

Naplouse – Ma’an – 29 / 01 / 2008 - 09:37

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=27483