Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Chronique de l’occupation

Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

jeudi, 27 décembre 2007

jeudi 27 décembre 2007

Numéro : 437

nombre d’entrées : 7

Envoyé le 26/12/07

********************

43701

Les hélicoptères sionistes tirent sur un champ vide dans le nord de la Bande de Gaza

Mardi 25/12/07 en soirée, des hélicoptères sionistes ont tiré deux missiles sur un champ inoccupé à Beït Lahia, dans le nord de la Bande de Gaza, a déclaré un reporter de M’an.

Des sources médicales Palestiniennes ont assuré quil n’y avait eu aucun blessé après le raid.

Muawiya Hassanain, directeur du service des urgences et des ambulances au ministère Palestinien de la santé, a déclaré qu’un ambulance avait été dépêchée sur place, mais n’avait pas trouvé de blessés.

Des sources de sécurité pensent que les hélicoptères sionistes ont peut-être lancé leurs missiles après que des militants Palestiniens aient lancé des projectiles sur la ville d’Ashkelon.

Gaza – Ma’an – 26 / 12 / 2007 - 11:20

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=26890

********************

43702

Des forces camouflées sionistes enlèvent un militant du Jihad Islamique près de Jénine

Des forces sionistes camouflées on enlevé mardi 25/12/07 au matin, un militant du Jihad Islamique au cours d’une embuscade tendue sur la route entre les villages d’Al Jadida et de Sanour, à l’ouest de Jénine, a déclaré le reporter de Ma’an.

Des sources du Jihad Islamique ont déclaré que le militant enlevé était Fadi As-Sa’di. Elles ont déclaré que les service de renseignements sionistes étaient sur sa piste depuis 2 ans et qu’il avait plusieurs fois échappé de justesse à l’arrestation.

Jénine – Ma’an – 26 / 12 / 2007 - 11:23

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=26891

********************

43703

L’aile militaire du Jihad Islamique déclare avoir endommagé un véhicule militaire de l’occupation à Jénine

Les Brigades Al Quds, l’aile militaire du Jihad Islamique, a revendiqué, mercredi 26/12/07, la responsabilité d’avoir endommagé un véhicules militaire des forces coloniales qui tentait de pénétrer dans la ville de Qabatiya, par le sud.

Un porte parole des Brigades Al Quds a déclaré que leurs combattants avaient fait sauter un engin explosif au passage d’une patrouille sioniste. Ensuite, a-t-il ajouté, des combattants de la résistance se sont heurtés aux forces coloniales qui étaient dans le véhicule endommagé. Il n’y a pas eu de blessés dans les rangs de la résistance.

Jénine – Ma’an – 26 / 12 / 2007 - 12:07

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=26894

********************

43704

Les forces d’occupation arrêtent 13 Cisjordaniens

Les forces coloniales ont arrêté, mercredi 26/12/07 au matin, 13 Palestiniens en différents points de la Cisjordanie, déclarant qu’ils étaient « recherchés », selon des sources ennemies.

Selon des sources des media sionistes, dix des personnes arrêtées ont été appréhendées à Naplouse, 2 à Qalqilyia, et une à Ramallah.

Par ailleurs, des sources sionistes ont déclaré que les forces d’occupation ont été prises pour cible par le feu de la résistance à Qabatiya, au sud de Jénine, et dans le camp de réfugiés de Balata à l’est de Naplouse. Il n’y aurait pas eu de blessés.

[commentaire : on est quand même bien forcé de constater l’enthousiasme des populations Palestiniennes pour les résultats obtenus par Abbas et la paix qui ouvre ses milliers de fleurs à la suite d’Annapolis...]

Bethlehem – Ma’an – 26 / 12 / 2007 - 11:19

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=26889

********************

43705

Construction de colonies et démolition de maisons palestiniennes à l’ombre des négociations de paix

Le rapport sur la colonisation de Peace Now déclare : « Bien que Olmert ait annoncé un gel de la colonisation, on constate, sur le terrain, des travaux de construction dans toutes les colonies de Cisjordanie, dans toutes sortes de colonies, et aussi longtemps que le gouvernement ne cessera pas sa colonisation sur le terrain, les négociations ne pourront pas réussir. »

Un groupe de militants a documenté ces constructions ininterrompues dans plusieurs colonies. Ils ont également documenté les démolitions de maisons palestiniennes qui se sont poursuivies après la conférence de paix : huit maisons ont été détruites depuis Annapolis.

Ils ont filmé la semaine dernière les constructions dans les colonies de Nof Zion et de Har Homa, et ils ont également pris des photos des constructions en cours à Modi’in Illit, à Ma’ale Adumim, Karnei Shomron, à Alfei Menashe et dans la zone industrielle de Barkan.

Les militants ont également documenté la construction du tramway dans les villages de Shuafat et Beit Hanina, à Jérusalem-Est Occupée.

Ce tramway reliera des colonies telles que Givat Ze’ev à Jérusalem et aux colonies à l’intérieur et autour de Jérusalem, créant ainsi des faits sur le terrain, ce qui rendra impossible pour le futur Etat palestinien d’avoir Al Qods (Jérusalem) comme capitale.

Le gouvernement sioniste a récemment chargé l’Administration des Antiquités de poursuivre les fouilles à la Porte des Maghrébins, l’ancien site du quartier Marocain qui a été démoli en 1967, près du Mur des Lamentations dans Jérusalem-Est occupée.

Une équipe d’experts turcs qui avaient examiné les fouilles ont recommandé l’arrêt immédiat des travaux.

Leurs conclusions ont été publiées dans un rapport qui explique que le régime sioniste tente de modifier l’histoire de Jérusalem en insistant sur la dimension juive de Jérusalem, et que les fouilles font partie des « efforts systématiquement mis en oeuvre pour détruire les valeurs et les monuments historiques des périodes Ayyubids, Mamelouks et Ottomanes. »

La Feuille de Route Pour la Paix de 2003 que le Premier Ministre Ehud Olmert et le Président palestinien Mahmoud Abbas, ont accepté de reprendre à Annapolis, affirme sans équivoque que l’entité sioniste doit « geler toute activité de colonisation, y compris celle liée à la croissance naturelle des colonies existantes. »

Pour toute informations, photos et videos sur le sujet, contactez :
Ronald 0548195210 ou 0598254517

Source : http://www.apartheidmasked.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Apartheid Masked - Jérusalem - 18-12-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8009&type=temoignage≤sujet=Colonies

********************

43706

L’armée d’occupation envahit Azzoun une fois de plus

Le 24 décembre à 15h45, les forces d’occupation ont à nouveau envahi Azzoun sans raison, imposant un couvre-feu au village palestinien. Un grand nombre de véhicules militaires et de soldats se sont déployés partout dans le village, attaquant les civils palestiniens avec des grenades lacrymogènes, des bombes assourdissantes et des balles caoutchouc-acier.

Pendant le couvre-feu, les forces d’occupation ont fermé le centre du village, n’autorisant même pas l’ambulance à rouler sur la route principale.

Une famille palestinienne a eu la permission de rentrer chez elle en voiture mais en dépit de cette autorisation, les soldats ont ouvert le feu sur la voiture. Le pare-brise a été touché par quatre balles caoutchouc-acier. Les parents et leurs 6 enfants (le plus jeune a 2 ans) s’en sont sortis avec des blessures légères dues aux éclats de vitre.

Un palestinien a été arrêté alors qu’il était à 30 mètres de chez lui et qu’il se rendait à la mosquée pour les prières de l’après-midi. Il a été arrêté pendant 7 heures, menotté, les yeux bandés, battu et menacé par les soldats pendant toute la durée de sa détention. Un autre palestinien a été blessé à la tête par une balle caoutchouc-acier qui aurait pu lui être fatale. Il a eu de la chance et a pu rentrer chez lui le soir après avoir été soigné dans le centre médical de la ville.

Pendant le couvre-feu, les soldats ont tiré et détruit un transformateur important, privant certains quartiers d’électricité pendant une quinzaine d’heures.

Deux heures et demi après environ, l’armée a quitté le village, bouclant la porte principale d’Azzoun toute la nuit suivante.

Source : ISM  Traduction : MR pour ISM

ISM - Qalqilia - 26-12-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8021&type=temoignage

********************

43707

Voeux pieux

Alors que l’Autorité Palestinienne est euphorique suite aux promesses de dons de 7 milliards de dollars pour aider à reconstruire l’économie palestinienne ravagée lors de la conférence des donateurs de Paris, de nombreux Palestiniens demeurent sceptiques quant à savoir si un tel objectif est possible sous occupation militaire.

La conférence des donateurs de lundi a réuni des représentants de plus de 90 pays. Cependant, les camps islamistes et de Gauche en Palestine considèrent les promesses de Paris comme une tentative destinée à acheter des concessions politiques à un gouvernement palestinien presque entièrement tributaire de l’aide internationale.

Leur scepticisme a été renforcé par la poursuite des assassinats de Palestiniens par l’armée israélienne : 10 Palestiniens ont été assassinés rien que lundi — et par l’expansion ininterrompue des colonies en Cisjordanie, en particulier dans et autour de Jérusalem-Est.

L’économiste basé à Ramallah, Adel Samara, rejette l’espoir d’une véritable relance économique sous l’occupation ennemie. « C’est comme tenter d’élever des poissons dans de l’eau toxique », dit-il, faisant allusion aux restrictions imposées par l’armée coloniale à la libre circulation des personnes, des biens et des services en Cisjordanie et du blocus hermétique de la bande de Gaza.

« Israël et non l’Autorité Palestinienne ou même la communauté internationale détient la clef de la réussite ou de l’échec du plan de redressement économique de la Palestine. Et l’entité sioniste ne coopérera que si l’Autorité Palestinienne fait des concessions politiques. »

Le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, jouissant maintenant d’un soutien international sans précédent, reconnaît cette réalité, un peu à contrecoeur. En s’exprimant lors de la Conférence de Paris, il n’a pas cherché à dissimuler ses craintes que le régime sioniste pourrait facilement « tout démolir » s’il continuait à entretenir un climat de terreur et de répression en Cisjordanie.

Rien n’indique qu’Israël va revoir ses mesures répressives contre les Palestiniens, que ce soit en Cisjordanie, contre le régime de l’Autorité palestinienne, ou dans la bande de Gaza, où un million et demi de Palestiniens ont été réellement coupés du monde extérieur.

Dans une interview à Paris avec l’agence de presse, Maan News, le Premier ministre d’Abbas, Salam Fayyad, a souligné que le régime de Tel Aviv permettra la réussite ou l’échec du plan économique de l’Autorité Palestinienne.

« L’économie palestinienne est entièrement sous le contrôle de l’occupation », a-t-il dit. « Tel Aviv contrôle toutes les frontières et les points de passage frontaliers des territoires palestiniens occupés. Pas une aiguille ne peut entrer ou sortir de la Cisjordanie, sans un consentement sioniste. »

Malgré les appels répétés pour mettre fin aux restrictions paralysantes, le régime sioniste s’est montré réticent à lever l’un des 650 barrages routiers en Cisjordanie qui rendent impossibles une activité économique normale. Couplé avec le siège à Gaza, que beaucoup d’observateurs décrivent comme un lent génocide, le plan économique palestinien pourrait facilement se révéler être mort-né.

Selon l’agence Reuters, le Hamas, qui a réuni près d’un demi million de personnes pour célébrer le 20e anniversaire du groupe, a qualifié la Conférence de Paris de « déclaration de guerre contre le Hamas ».

Les dirigeants du Hamas ont critiqué l’Autorité Palestinienne pour une répétition des mêmes erreurs d’Oslo.

« Avec tout l’argent du monde, vous ne pouvez rien faire si vous n’avez pas de contrôle sur le terrain, si vous ne pouvez pas voyager librement et circuler librement. On ne peut même pas transporter un chargement de pommes de terre de Jénine à Hébron, » a déclaré un chef du Hamas.

Le député palestinien, Hanan Ashrawi, n’est pas tellement convaincue. Elle a déclaré à Al-Ahram Weekly que le sort du Plan économique palestinien ne dépend pas automatiquement de ce que l’entité sioniste fera ou non. « Si nous jouons nos cartes intelligemment, nous pourrions générer suffisamment de pression internationale sur le régime sioniste. Par ailleurs, Tel Aviv nous fait déjà chanter et nous tue quotidiennement. Il n’a pas besoin de subvention
économique pour le faire. »

Ashrawi souligne que la paix et la stabilité en Palestine sont en haut de la liste sur l’agenda international, et elle croit que le monde ne restera pas sans rien faire et (ne) laissera (pas) l’entité sioniste faire échouer tous les espoirs d’un règlement.

Fait intéressant, selon elle, le régime sioniste est depuis quelque temps poussé à accorder plus d’attention à l’économie palestinienne. Cela ne reflète pas une réelle préoccupation pour la prospérité des Palestiniens. Au contraire, les sionistes espèrent que les généreuses contributions annoncées à la Conférence des donateurs mèneront éventuellement à l’un de ces deux scénarios.

Les responsables sionistes, dont le ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, espèrent que tout coup de pouce à l’économie dans les territoires occupés pourrait éventuellement inciter les dirigeants palestiniens à faire preuve de plus de « souplesse politique » dans les discussions de statut final, qui comprendront des questions comme le futur statut de Jérusalem, les frontières définitives d’un Etat palestinien et le droit au retour de cinq millions de réfugiés palestiniens.

Dans le lexique sioniste, « souplesse politique » est synonyme de volonté palestinienne à renoncer à leurs revendications d’un retrait total de la Cisjordanie et un règlement équitable au sort des réfugiés.

Dans le second scénario – rien à voir avec un repas gratuit – le régime sioniste espère que la communauté internationale fera pression sur l’Autorité Palestinienne pour qu’elle montre « la flexibilité nécessaire » grâce des aides financières.

Si de nombreux Palestiniens doutent de la possibilité d’un redressement économique, ils sont aussi préoccupés par le fait qu’en l’absence d’une totale transparence, la plus grande partie de l’argent promis s’évaporera dans les couloirs du régime de l’Autorité palestinienne notoirement corrompu.

Peut-être la seule assurance contre une récidive de la corruption généralisée qui est devenue le mode de fonctionnement de l’Autorité Palestinienne durant les années 1990 est la personne de Fayyad, qui a gagné le respect pour sa bonne administration des finances de l’Autorité Palestinienne. Cependant, Fayyad fait face à une pression croissante de l’organisation du Fatah pour qu’il démissionne ou, au moins, qu’il agisse avec plus de complaisance quand il s’agit des revendications du Fatah.

La corruption a été au coeur des tensions croissantes entre Fayyad et le Fatah. Il y a quelques mois, Fayyad a viré des milliers d’employés et de militants du Fatah, qui percevaient depuis de nombreuses années des salaires alors qu’ils restaient chez eux à ne rien faire ou qu’ils organisaient occasionnellement des activités publiques pour le Fatah dans les territoires occupés.

Il n’est pas certain que Fayyad réussisse à sevrer ces militants de salaires de la fonction publique. La seule chose que ses tentatives ont permis de rendre évident, c’est que la transparence financière n’est pas facile à imposer en l’absence d’une véritable démocratie. Ce qui amène les Palestiniens à se poser la question : Que peut signifier la démocratie en l’absence d’un État ?

Source : http://weekly.ahram.org.eg/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Khaled Amayreh - Palestine – 20-12-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=8013&type=analyse≤sujet=Initiatives%20de%20Paix

********************