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Chronique de l’occupation fasciste de la Palestine

Samedi, 1 décembre 2007

samedi 1er décembre 2007

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 30/11/07

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Israël-Palestine, conflit national ?

La demande que les Palestiniens reconnaissent l’Etat d’Israël « comme Etat juif », et cela au titre de condition à la création d’un « Etat nation » palestinien, a suscité des réactions enthousiastes. Pas précisément parmi ceux à qui s’adressait la demande, mais dans le public juif qui a vu là un prétexte pour ressasser encore les questions fondamentales de son identité collective.

Les avis sont partagés : s’agit-il d’une revendication justifiée, d’un moyen de refuser aux Palestiniens le « droit au retour », ou peut-être cette demande n’a-t-elle été avancée que pour ruiner les chances de la négociation ? La présentation même de cette symétrie entre les deux Etats nations, l’israélien et le palestinien, n’a été accueillie avec mécontentement que dans les cercles de l’extrême droite.
Et vraiment, comment les princes de l’ancien camp national, Ehoud Olmert et Tzipi Livni, sont-ils devenus les hérauts de l’Etat nation palestinien ? Qu’est-ce qui a amené les opposants d’Oslo - pour qui n’existait en terre d’Israël qu’un seul collectif légitime et aux yeux desquels les Palestiniens n’étaient qu’organisations terroristes - à déclarer que le conflit était un conflit national et que dès lors sa solution était une solution nationale, sous la forme de la création de deux Etats nations ?

La Gauche israélienne peut être louée de sa victoire, mais cette révolution, ce sont les Palestiniens qui l’ont provoquée. En lançant l’Intifada Al-Aqsa, ils ont contraint les Israéliens à comprendre qu’il n’était pas possible de les anéantir, de les ignorer ni de les expulser. L’Intifada a contraint les Israéliens, pour la première fois de leur histoire, à indiquer les limites de leur expansion territoriale par des clôtures de séparation et des checkpoints, et à abandonner des territoires peuplés, susceptibles d’ébranler l’équilibre démographique.
L’excédent de territoire, écrasé et privé de toute possibilité d’existence autonome, peut selon eux être transformé en Etat nation palestinien ; et si les Palestiniens ne veulent pas profiter de la générosité israélienne, le monde entier saura à quel point ils sont atteints d’autodestruction et remplis d’ingratitude.

Dès lors qu’il apparaît que la révolution idéologique des princes de l’ex-camp national est accueillie dans l’indifférence au sein de la population juive et bénéficie de l’appui enthousiaste du camp de la paix, on peut faire peser sur l’Etat destiné à s’étendre sur moins de 10% de la terre d’Israël toute la charge de la tragédie palestinienne. « Il devrait offrir une solution nationale générale », déclare Livni, « tant pour ceux qui se trouvent dans les camps de réfugiés que pour ceux qui sont citoyens de l’Etat d’Israël et qui y jouissent de droits égaux. »

Voilà assurément qui ne constitue pas seulement une solution bon marché mais aussi une solution de principe. Car elle se fonde sur le vieux et honorable modèle du conflit national pour un même territoire, avec sa conclusion : deux Etats pour deux peuples. Il est seulement dommage que l’adoption du modèle national vienne trop tard et que la formule rationnelle - qui a culminé dans la reconnaissance mutuelle d’Israël et de l’OLP à Oslo - a de nouveau régressé vers les couches élémentaires, ataviques et émotionnelles du conflit.

Haine, cruauté, racisme et déshumanisation ne peuvent pas être une fois de plus intégrés à la notion de nationalisme. Il faut un moyen plus précis pour définir les relations intercommunautaires. Et en effet, les Palestiniens dénient l’applicabilité du modèle national qu’ils remplacent par le modèle de l’autochtone et de l’immigrant. « Eux (les Palestiniens) n’ont pas immigré ici », dit le député Mohamed Barakeh, « mais c’est l’Etat qui est venu chez eux » ; ils revendiquent d’être reconnus comme minorité autochtone au sein d’une société d’immigrants juifs.
Pour la toute grande majorité de la population juive, la mise en place du modèle de l’autochtone et de l’immigrant représente une trahison par rapport aux valeurs fondamentales. Ils se sont persuadés qu’ils étaient originaires du pays (en dépit du fait que leurs parents y ont immigré dans les dernières décennies) et que ce sont les Arabes qui eux habitent un pays qui n’est pas le leur.

La controverse montre clairement que le modèle national est trop simpliste pour rendre compte des aspects complexes du conflit. Le premier d’entre eux étant la centralité de l’espace physique comme champ de bataille dans la confrontation intercommunautaire. Le produit dérivé de la définition du conflit comme conflit national - à savoir, les Etats nations - est lui aussi trop simpliste.

Celui qui veut établir les relations des Israéliens et des Palestiniens sur ce modèle simpliste va se retrouver pris dans des contradictions insolubles. Ou peut-être était-ce un slogan complètement vide, destiné à gagner un peu de temps ?

Info-Palestine et Meron Benvenisti - Ha’aretz – vendredi 30 novembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3268

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42802

Annapolis offre aux Libanais un général-président

La majorité pro-occidentale abandonne ses objections contre Michel Souleiman, le chef de l’armée. Printemps syro-américain ?

Annapolis ne fera pas de sitôt la paix au Proche-Orient. Mais le raout du Maryland va peut-être donner un président au Liban. Un général-président. La majorité pro-occidentale qui gouverne à Beyrouth a décidé, un jour après la conférence, de ne plus s’opposer à la candidature du Michel Souleiman, le commandant de l’armée, au poste de chef de l’Etat. La réunion de l’Assemblée nationale, convoquée vendredi pour élire le président, sera sans doute encore reportée, pour la sixième fois. Il faudra encore quelques jours pour serrer les boulons politiques autour du nom de général, que le Hezbollah ne rejette pas. Et la Syrie non plus.

Le revirement du Mouvement du 14 mars (la majorité dirigée par Saad Hariri, le fils de l’ancien premier ministre libanais assassiné en février 2005) est le plus clair signe que quelque chose a bougé à Annapolis, pas encore entre Israéliens et Palestiniens, mais entre la Syrie, qui a décidé in extremis de participer à la conférence, et les Etats-Unis. La presse très contrôlée de Damas a soudain changé de ton. Elle parlait de la région comme le fait le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Soudain, elle affiche un intense désir de paix, autour de la récupération, ardemment désirée, du plateau du Golan occupé depuis quarante ans par Israël. Le ministre iranien des Affaires étrangères et le chef du Hamas, Khaled Meshaal, qui vit à Damas, ont été informés de ce glissement dans les priorités.

Retouche constitutionnelle

Au début des années1990, au moment de la guerre du Golfe, Américains et Syriens avaient déjà eu un moment d’alliance pragmatique, scellée déjà autour du Liban. Les accords de Taef, l’arrangement sous lequel les Libanais ont vécu depuis lors, étaient aussi une reconnaissance de la tutelle syrienne sur le Pays du Cèdre.

Michel Souleiman, s’il est élu président, ne sera pas un instrument de Damas comme l’était son prédécesseur, Emile Lahoud, que le suzerain du nord avait imposé dans le palais de Baabda. Mais les Syriens l’acceptent, et ils l’ont dit depuis longtemps.

Les alliés des Etats-Unis (les sunnites, une partie des chrétiens et les Druzes) ne voulaient pas du général, sous prétexte que sa candidature nécessitera un amendement à la Constitution : un haut fonctionnaire, civil ou militaire, ne peut devenir président que deux ans après avoir quitté ses fonctions. Or Souleiman est encore chef de l’armée.

Désormais, ils acceptent la retouche, qui n’est pas une nouveauté dans la vie institutionnelle libanaise. Mais si les majoritaires repoussaient la candidature du général, c’est qu’ils voyaient en lui un autre sous-marin syrien. N’avait-il pas été nommé à son poste par Emile Lahoud, pendant la tutelle de Damas ? Et son beau-frère ne fut-il pas le porte-parole d’Hafez al-Assad, le président syrien décédé ?

En fait, dans la période récente, Michel Souleiman a surtout montré de l’indépendance. En 2005, au moment de la révolution du Cèdre, il a refusé de réprimer les manifestations anti-syriennes qui ont précédé le départ des troupes de Damas. Mais il a aussi protégé le président Lahoud, en position soudain inconfortable. Au début de cette année, il n’a pas accepté que l’armée soit utilisée contre les démonstrations anti-gouvernementales du Hezbollah et des fidèles de Michel Aoun. L’an passé, après la guerre de l’été entre le Parti de Dieu et Israël, le commandant a déployé son armée dans le sud, en précisant que sa mission n’était pas de désarmer le Hezbollah, avec lequel il a du coup de bonnes relations.

Enfin, le général Souleiman a acquis une stature nationale en écrasant l’été dernier les centaines de combattants du mouvement djihadiste Fatah al-Islam retranchés dans le camp palestinien de Nahr al-Bared, au nord de Tripoli. Mission délicate. Le Hezbollah n’était pas chaud, parce que le gouvernement dont il voulait la chute donnait les ordres. Les sunnites étaient angoissés parce que les combattants suicidaires de Nahr al-Bared l’étaient aussi. Finalement, une sorte d’unité nationale s’est faite, contre la fureur djihadiste, autour de l’armée, dont l’affrontement révélait par ailleurs la faiblesse.

Du même auteur :
 Pourquoi Damas a choisi d’aller à Annapolis
 Le Liban sans président
 La grande cassure des chrétiens libanais

Info-Palestine et Alain Campiotti - Le Temps – jeudi 29 novembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3265

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42803

1948 : les Palestiniens devaient-ils accepter le plan de partage ?

La guerre était inévitable.

En 1947, les Palestiniens ne pouvaient imaginer que le partage - aujourd’hui au coeur de leur offre de paix - déboucherait sur une expulsion massive qui ferait d’eux des exilés.

Si les Palestiniens n’avaient pas rejeté le plan Peel de partage en 1937, s’ils avaient, à l’instar de Ben Gourion, accepté le plan de partage de l’ONU en 1947, aucun mal ne les aurait atteints et ils vivraient encore chez eux, en Palestine. Telle est l’antienne qui revient, tous les mois de novembre, mais avec encore plus de force en ce soixantième anniversaire du plan de partage du 29 novembre 1947. Efficace commémoration, « argument à têtes multiples », puisqu’il permet tout à la fois de réviser l’histoire, de prétendre que, habités par une sorte de propension congénitale au refus et au rejet, les Palestiniens seraient les artisans, les premiers responsables de leurs malheurs et, surtout, que leur revendication présente d’un Etat souverain est irrecevable car tardive. « Vous n’aviez qu’à accepter en 1937... », « Vous n’aviez qu’à accepter en 1948... » entend-on dire en permanence, chez les zélotes de la défense d’un irrédentisme israélien.

Je ne ferai pas le récit de cet épisode marquant du conflit. J’ai déjà tant de fois montré dans quelle logique, quel ordre d’événements, quels rapports de force il s’est inscrit : souligné, documents à l’appui, à quel point il ne fut que l’occasion d’une acceptation tactique de la part de Ben Gourion. Comme le montre cette citation du fondateur d’Israël : « Notre but n’est pas de devenir une majorité [au sein de l’Etat juif du partage]. Etre la majorité ne résoudra pas nos problèmes. L’accession à la majorité n’est qu’une étape, jamais la dernière. Nous en aurons besoin pour instaurer l’Etat. Mais il nous restera à instaurer le Foyer national. »

Ou cette autre encore, plus explicite, « précoce » relevée dans une lettre à son fils Amos du 5 octobre 1937 ! Commentant le plan Peel de partage, Ben Gourion écrit : « Si je suis un adepte enthousiaste de la création d’un Etat juif immédiatement, même s’il faut pour cela accepter le partage de la terre, c’est parce que je suis convaincu qu’un Etat juif partiel n’est pas une fin, mais un début. [...] Car nous savons que l’acquisition que nous venons de faire est importante pas seulement en tant que telle, mais aussi parce qu’elle nous permet d’accroître notre force, tout accroissement de force nous rapprochant de l’acquisition du pays tout entier. La création d’un Etat, même partiel, constituerait aujourd’hui un puissant levier dans notre effort historique pour la rédemption du pays tout entier. »

Propos limpides de Ben Gourion, qui montrent comment la distinction entre Etat et Foyer national inscrivait l’acceptation du partage dans la logique de la guerre qui allait suivre, ce que toutes les parties, les Palestiniens les premiers, savaient d’ailleurs.

Je ne reprendrai donc pas ce récit. Parce que la répétition des arguments, même pertinents, finit par relever de la même litanie que les faux arguments qu’elle entend dénoncer. Parce que le récit historique le plus honnête, le moins discutable, parvient rarement à se faire admettre avant le dénouement des conflits concernés et que cet épisode du partage ne pourra être vraiment compris qu’après la paix entre Palestiniens et Israéliens, lorsqu’il ne recèlera plus d’enjeux politiques immédiats. Parce que, aussi, j’ai la conviction que la question se posera dans les mêmes termes hélas - « Vous n’aviez qu’à... » - en novembre 2009...

Cela étant dit, deux questions demeurent, fondées, justifiées, têtues. Les Palestiniens pouvaient-ils accepter en 1947 l’idée même du partage, pourtant pierre angulaire aujourd’hui de leur offre de paix et de leur adhésion à la formule des deux Etats ?

La direction palestinienne de l’époque aurait-elle dû se montrer aussi habile que Ben Gourion, accepter le plan de partage et sauver ainsi son pays de la noyade qui s’ensuivit ? Ces questions sont essentielles, car elles permettent de comprendre les politiques et les attitudes à l’époque des événements et échapper ainsi aux propos propagandistes, de quelque bord qu’ils viennent.

Du point de vue palestinien, le partage est littéralement impensable en 1947. Pourquoi ? Parce que son principe même est contrebalancé non par la seule analyse politique qu’en fait le leadership palestinien, mais surtout par l’incroyable force des évidences qui s’imposent aux Palestiniens, peuple et société.

Ces évidences, quelles sont-elles ? Une population palestinienne qui se bat depuis le début du siècle pour son indépendance et ses droits nationaux ; le sentiment d’une présence « naturelle », séculaire, chez eux, des 1 400 000 Palestiniens, face à une communauté de 600 000 juifs arrivés dans leur majorité écrasante durant la colonisation britannique de la Palestine (1917-1948) : un territoire de 26 323 kilomètres carrés, dont 6,58% seulement sont, selon les chiffres de l’ONU préparés pour l’application du partage, en propriété juive ; un plan de partage impraticable, qui, prévoyant un statut de corpus separatum pour Jérusalem, allouait 56,5% du territoire à l’Etat juif avec une population de 498 000 juifs et 407 000 Palestiniens, contre 43,5% à l’Etat arabe avec une population de 993 000 Palestiniens et 1 52 000 juifs ; l’impossibilité, enfin, pour les Palestiniens de même imaginer, en 1947, qu’au terme de ce plan et de la guerre qui allait immanquablement suivre, une expulsion, un déplacement forcé en masse interviendrait, qui ferait des centaines de milliers d’entre eux d’alors les six millions de réfugiés et d’exilés qu’ils sont aujourd’hui.

Bref, la guerre était inscrite dans le plan de partage et les affrontements qui débuteront dès sa proclamation le montreront : sur les treize offensives militaires d’envergure lancées par la Haganah, huit, décisives, se dérouleront dans le territoire alloué en principe à l’Etat palestinien. La Palestine conquise verra disparaître jusqu’à son nom.

Dans ce contexte, la direction palestinienne pouvait-elle faire fi de tout ce qui précède et accepter par pure tactique le partage ? Certainement pas. Non qu’elle risquât alors le rejet par son peuple, non qu’elle fût incapable du même redoutable cynisme que Ben Gourion, mais pour la raison qu’elle fonctionnait en quelque sorte avec les mêmes évidences que le peuple palestinien. On ne refait pas l’Histoire. Mais il me faut rappeler ici un épisode des débats houleux et passionnés qui, à l’ONU, préludèrent au plan de partage. Un épisode qui montre l’occasion manquée, l’occasion qui, si elle avait été saisie, aurait évité aux deux peuples concernés, palestinien et israélien, les décennies de conflit qui allaient suivre, avec leurs morts et leurs souffrances.

En 1947, Jamal al-Husseini, représentant la partie palestinienne, expliqua à la tribune de l’ONU pourquoi son peuple refusait le partage. Mais ne s’arrêtant pas là, il accompagna son refus d’une proposition, celle d’une pleine citoyenneté pour tous, habitants musulmans, juifs et chrétiens, au sein d’un Etat indépendant et souverain. L’épisode, bien qu’il en existe une archive filmée, a disparu de la quasi-totalité des livres d’histoire... Mais on ne refait pas l’Histoire, même avec des « si ». Sauf que le défi aujourd’hui demeure : une solution juste, fondée sur la reconnaissance mutuelle dans le cadre de deux Etats voisins et graduellement réconciliés ; une paix sécurisante, ressentie surtout par les deux parties comme équitable. Une paix qui adviendra, c’est notre conviction et notre choix. Ce jour-là, apaisés, nous pourrons aborder l’épisode de novembre 1947, rationnellement, comme il convient.

Ecrivain, Elias Sanbar, 60 ans, est aujourd’hui ambassadeur, observateur permanent de la Palestine auprès de l’Unesco. Il a notamment publié « Les Palestiniens dans le siècle » (1994), « Etre arabe » avec Farouk Mardam-Bey (2005) et « Figures du Palestinien » (2004). Il est aussi le traducteur en français du grand poète palestinien Mahmoud Darwich.

Elias Sanbar - Le Nouvel Observateur, n° 2247, semaine du jeudi 29 novembre

Info-Palestine et Elias Sanbar - Le Nouvel Observateur – jeudi 29 novembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=3264

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42804

La machine impériale est en route, et ce n’est pas le gouverneur de notre pays qui lèvera le petit doigt !

Le Conseil de Sécurité se réunit pour des consultations visant à confirmer l’accord d’Annapolis

Le Conseil International de Sécurité s’est réunit jeudi 29/11/07 pour rassembler un soutien à une résolution des Nations Unies visant à approuver l’accord Palestino-sioniste d’Annapolis pour atteindre un accord pour le processus de paix au Proche Orient d’ici la fin de 2008.

Le soutien aux décisions prises par le premier ministre sioniste Ehud Olmert et le président Palestinien Mahmoud Abbas à la suite de la réunion de paix de mardi 27/11/07 ont été positives, selon Zalmay Khalilzad, l’ambassadeur des Etats Unis, après des discussions privées jeudi 29/11/07 sur un projet de résolution.

« Nous faisons tout ce qui est possible pour aider les parties car il y a des décisions difficiles à prendre », a déclaré Khalilzad.

Pour ce qui est du texte de la résolution, Khalilzad a rapporté qu’il y aurait une consultation avec les parties sioniste et Palestinienne pour s’assurer qu’elles peuvent toutes deux l’accepter.

Les membres du Conseil discuteront le texte avec leurs gouvernements respectifs comme il est normal. Parmi les problèmes qui seront inclus dans le projet de résolution, il y aura une confirmation par le Conseil de Sécurité que les deux états vivront ensemble dans des frontières sures et reconnues.
Le projet de résolution prévoit également l’approbation du plan de travail pour les négociations et la mise en oeuvre de la feuille de route sur lesquels les dirigeants sionistes et Palestiniens sont tombés d’accord à Annapolis.
Le projet de résolution se félicite des efforts continuels du Quatuor pour parvenir à une solution à deux états et une pais juste et durable au Proche Orient.

[commentaires : comment en pas être sur ses gardes, et considérer cette nouvelle manoeuvre comme un élément particulièrement riche de périls de la stratégie étasunienne ? (a) cette nouvelle résolution constitue-t-elle un enterrement de première classe pour les résolutions de base, notamment la 242 et la 194 ? (b) que deviennent les base du droit, que ce soit le droit des hommes et des peuples en général, le droit de la guerre ? J’observe que les textes sortis d’Annapolis confient la clé de toute l’affaire à la machine exécutive étasunienne, en tout et pour tout ! Personne en semble se soucier de l’accord du peuple palestinien, qui me semble quand même être le premier concerné dans toute cette affaire !]

IMEMC & correspondants – Vendredi 30 novembre 2007 – 12 : 43

http://www.imemc.org/article/51800

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42805

Un Palestinien blessé et deux internationaux détenus au cours d’une manifestation contre le Mur près de Bethlehem

Un habitant Palestinien souffre de contusions sur le corps, et deux militants pacifistes internationaux ont été placés en détention lors d’une manifestation pacifique contre le Mur dans le village de Me’sarah au sud de Bethlehem, vendredi 30/11/07.

La manifestation est descendue dans les rues du village aussitôt après les prières du vendredi, tenues sur les terres menacées de confiscation pour faciliter la construction du Mur d’Annexion qui court au beau milieu de la région.
Après les prières, les manifestants ont prononcés des discours où ils ont déclaré qu’environ 1 700 dunums (170 ha !) de terres avaient été confisqués pour la construction du Mur illégal.
Les orateurs ont affirmé leur détermination pour continuer leur opposition pacifique à la construction du Mur sur des terres possédées par des habitants du village.

Des centaines de résidents du village, rejoints par des dizaines de militants pacifistes internationaux, transportaient des drapeaux Palestiniens et des banderoles dénonçant les actions sionistes. Le groupe a défilé jusqu’au site de la construction où les soldats d’occupation présents les ont attaqués à coup de gourdins et de crosses de fusils. Des heurts ont éclaté, laissant un manifestant Palestinien blessé ; deux militants internationaux ont aussi été placés en détention.

[commentaire pour les politiciens de chez Abbas : Me’sarah c’est pas au Maryland]

Najeeb Farraj - IMEMC & correspondants – Vendredi 30 novembre 2007 – 15 : 44

http://www.imemc.org/article/51804

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42806

L’armée d’occupation envahit Al Bireh et s’empare de trois Palestiniens à Hébron

Les forces coloniales ont kidnappé trois civils Palestiniens dans la ville de Hébron, vendredi 30/11/07, et les ont ensuite transféré vers une destination inconnue.

Des sources de sécurité ont déclaré à Palestine News Agency que les soldats avaient mis à sac des bâtiments e la ville et kidnappé Talal Rafay’a, 22 ans, Moa’th Ashor, 23 ans Ramadan Rafay’a, 21 ans.

Dans le même ordre d’idées, l’armée sioniste a envahi la quartier d’Oum Al Charayet dans la ville d’Al Bireh et mis en place des patrouilles dans ce secteur.

Des sources de sécurité ont rapporté que les soldats ont installé des checkpoints volants dans la zone et vérifient les cartes d’identité des passagers. Il n’y a pas eu d’enlèvements.

Nisreen Qumsieh - IMEMC & correspondants – vendredi 30 novembre 2007 – 12 : 54

http://www.imemc.org/article/51801

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42807

L’armée d’occupation envahit Naplouse et attaque 2 mosquées

Au moins 30 véhicules militaires ont envahi le camp de réfugiés de Balata à l’est de Naplouse dans une opération menée peu avant l’aube, vendredi 30/11/07.

Les soldats ont attaqué 2 mosquées dans le camp et dévasté les boutiques et les maisons civiles. Ils prétendaient être à la recherche de 2 Palestiniens.

Abed Al Rahman Al Jamal, un officiel de la mosquée, a rapporté que les véhicules militaires ont envahi la zone autour de 2 heures du matin et ont vandalisé l’entrée de la mosquée. Al Jamal a ajouté que c’était la seconde fois que la mosquée était attaquée en 3 semaines.

Les soldats ont saccagé les maisons des habitants en ouvrant le feu dans toutes les directions. Ils ont également attaqué des habitants puis se sont retirés. Il n’y a pas eu d’enlèvement.

[commentaire : si c’est comme ça qu’ils s’imaginent qu’ils vont faire plier les Palestiniens...]

Amine Abou Warda - IMEMC & correspondants – Vendredi 30 novembre 2007 – 10 : 14

http://www.imemc.org/article/51799

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42808

On y est enfin !

L’armée d’occupation se déclare prête pour l’invasion de Gaza

Les préparatifs pour une invasion massive de la Bande de Gaza sont achevés, a déclaré, jeudi 29/11/07 une source sioniste. Les officiels ennemis ont déclaré que des milliers de soldats et des dizaines de chars stationnés actuellement sur la ligne de démarcation ne lanceront pas d’invasions à moins que les mouvements de résistance Palestiniens ne tirent d’abord des projectiles artisanaux par dessus la ligne de démarcation.

Le quotidien sioniste Maariv a rapporté que la probabilité d’une incursion sioniste de grande envergure dans la Bande de Gaza s’est accrue maintenant que la « conférence » d’Annapolis est terminée.

Un porte parole militaire sioniste a déclaré que « l’invasion se produira rapidement » si des projectiles quels qu’ils soient sont tirés par dessus la ligne de démarcation. Toutes les troupes sont entraînées et prêtes pour une invasion, selon l’armée sioniste.
Les forces sionistes ont tué 10 Palestiniens à Gaza au cours de la semaine passée, par des frappes aériennes et des missiles tirés de bâtiments au mouillage.
Une invasion en bonne et due forme de Gaza, l’une des zones les plus densément peuplées du monde, donnerait sans doute lieu à des nombres de victimes très supérieurs.
Les forces ennemies contrôlent toutes les entrées et toutes les sorties de Gaza, et ont empêché tous les mouvement d’entrée et de sortie de Gaza depuis le mois de septembre, ce qui a provoqué la mort de plusieurs malades ayant gravement besoin de soins médicaux.

[commentaire : , Barak, pressé de monter, qu’il est, lui, plus capabe de massacrer qu’Olmert au Liban, et de commencer sa campagne démocratique ?]

Saed Bannoura - IMEMC & correspondants – Vendredi 30 novembre 2007 – 02 : 26

http://www.imemc.org/article/51796

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