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BUSH toutou d’OLMERT - USA 2ème étoile du drapeau israélien (ndlr)

Retrait d’un projet de résolution américain sur le Proche-Orient à la demande d’Israel

La « super puissance » a, cette fois-ci, perdu la face et pour longtemps (ndlr)

samedi 1er décembre 2007

La laisse que tenait fermement Olmert pour canaliser le parcours de Bush avait, jusqu’à présent, une certaine longueur laissant au Prsdt des USA une certaine marge de liberté pour aller rechercher ici ou là quelques éléments pouvant constituer écran aux résultats catastrophiques de sa politique inspirée, parait-il, par Dieu.

Il semble bien qu’Olmert, depuis hier, ait décidé de raccourcir la laisse et de ne plus laisser à son banquier le moindre millimètre de marge de « manoeuvre ».

L’instantanéité de la réaction israélienne à l’annonce du dépôt, par les USA, du projet de résolution au Conseil de sécurité, illustre de façon flagrante la désormais dépendance quasi totale du pays des cow-boys par rapport à leur porte-avions terrestre proche-oriental.

Le moment venu, le peuple américain appréciera, n’en doutons pas ; à moins que d’ici là foudre n’ait été déclenchée pour constituer l’ultime et mortel écran !

M.F.


Les Etats-Unis ont retiré vendredi un projet de résolution au Conseil de sécurité approuvant les décisions prises cette semaine à la conférence d’Annapolis sur la paix au Proche-Orient, des responsables israéliens ayant jugé le document inadapté.

Des diplomates israéliens aux Nations unies ont affirmé que s’ils n’avaient aucune objection à ce que le Conseil de sécurité soutienne les résultats de la conférence d’Annapolis, ils estimaient qu’une résolution n’était pas le moyen le plus adapté pour cela. Ils ont également laissé entendre qu’Israël n’avait pas été consulté au préalable sur le projet soumis jeudi au Conseil par Washington.

A l’issue de débats à ce sujet au sein du Conseil, l’émissaire américain Alejandro Wolff a déclaré que les « consultations intensives » de Washington avait débouché sur la conclusion qu’il existait « un certain malaise avec ce type de produit », en l’occurrence une résolution.

« Par égard envers ce que les deux parties (Israéliens et Palestiniens) estiment être le plus utile, nous sommes parvenus à la conclusion qu’il serait préférable de simplement retirer le document », a-t-il ajouté.

A l’issue de la conférence d’Annapolis, Mahmoud Abbas et Ehud Olmert se sont mis d’accord pour tenter de conclure un traité de paix et de créer un Etat palestinien avant la fin de l’année 2008.

Le projet de résolution retiré, que les journalistes avaient pu consulter, aurait soutenu les décisions prises à Annapolis et appelé l’ensemble des Etats à en faire autant et à aider l’économie palestinienne.

Bien qu’Israël n’ait, semble-t-il, pas eu d’objections à ce texte, des observateurs ont estimé que l’Etat juif redoutait de voir une résolution formelle donner à l’Onu un trop grand rôle dans le processus de paix au Proche-Orient.

Israël et les Etats-Unis se plaignent fréquemment de parti pris anti-israélien aux sein des Nations unies. Vendredi, lors d’une conférence de presse à Tunis, Mahmoud Abbas avait déclaré avant le retrait du texte que celui-ci comptait « parmi les indices de l’engagement américain », tout en précisant ne pas avoir de détails sur son contenu.

Des représentants israéliens et palestiniens avaient indiqué ne pas avoir pu consulter le texte avant qu’il soit soumis par les Etats-Unis au Conseil de sécurité, dont ni Israël ni l’Autorité palestinienne ne font partie.

Après le retrait, le représentant permanent de la France, Jean-Maurice Ripert, a souligné dans un communiqué l’importance de l’implication de la communauté internationale.

« Nous comprenons les raisons avancées par les Etats-Unis, mais nous sommes persuadés que l’appui de l’ensemble de la Communauté internationale au processus initié à Annapolis reste indispensable », peut-on lire dans ce texte.

(Vendredi 30 novembre 2007 - Avec les agences de presse)