Chronique de l’occupation fasciste de la Palestine

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Envoyé le 28/11/07

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(De qui se moque-t’on ? de vous ? de nous ? eh oui ! que fait-on ? rien ? eh oui ! ndlr)

Des sources sionistes : Olmert ne croit pas qu’un accord sera atteint en 2008

Des sources politiques sionistes ont déclaré mercredi 27/11/08 que le premier ministre Olmert n’a pas l’intention de consentir à un accord sur le statut final d’ici la date limite de fin 2008 fixée à la réunion d’Annapolis, rapporte le quotidien en hébreu Maariv.

Des officiels sionistes de haut niveau ont déclaré que les objectifs soulignés dans la déclaration de principes commune obtenue mardi 26/11/07 ne peuvent pas être atteints dans la limite de temps convenue.

Bien que les négociateurs Palestiniens et sionistes se soient engagés en principe à élaborer un accord de statut final d’ici la fin de 2008, la déclaration de dernière minute de comporte pas les dates limites fermes que recherchait la partie Palestinienne.

Olmert se serait déclaré pessimiste sur la possibilité pour le président Palestinien Mahmoud Abbas de démanteler les groupes Palestiniens de résistance armée ( légale et normale ndlr) et de reprendre le contrôle de la Bande de Gaza, gouvernée par le Hamas.

Olmert considèrerait le document non contraignant comme un succès, puisqu’il évite des concessions significatives de la part des sionistes.

[commentaire : Comme d’habitude, on nage en pleine clarté. Dès le départ, on a trois versions des conclusions d’Annapolis.

1. Le document publié par Le Monde.fr le 27.11.07 à 19h32, intitulé « L’intégralité de la déclaration israélo-palestinienne lors du sommet d’Annapolis ».

Il fait référence à « la "feuille de route" sur une solution permanente à deux Etats résolvant le conflit israélo-palestinien telle qu’elle a été mise en place le 30 avril 2003 par le Quartette » ce qui ne comporte ni la fameuse lettre de Bush du 14 avril 2004. Les mots prononcés par Bush sont d’ailleurs très précisément , ceux -ci : « Les parties s’engagent à mettre immédiatement en oeuvre les obligations respectives selon la feuille de route basée sur des résultats vers une solution permanente à deux états du conflit Israélo/Palestinien publié par le Quatuor le 30 Avril 2003 – c’est ce qu’on appelle la feuille de route – et acceptent de mettre en place un mécanisme Américain, Palestinien et israélien conduit par les Etats Unis pour suivre la mise en oeuvre de la feuille de route. » Ceci ne comporte ni la fameuse lettre de Bush du 14 avril 2004, ni les célèbres réserves israéliennes du 25 mai 2003 sur la feuille de route. Il faudrait chercher à battre des records d’hypocrisie pour prétendre que la version de base, celle du 30 avril 2003, ne doit être retenue que pour la mise en route du processus, mais pas du tout pour la suite.

2. Vous croyez que c’est à peu près clair ? Eh bien voici ce que dit, au même moment, Olmert : « Au cours des négociations, nous utiliserons les accords précédents comme point de départ : les résolution du CS de l’ONU 242 et 338, la feuille de route, et la lettre du président Bush au premier ministre d’Israël datée du 14 avril 2004. » Il ne parle pas des fameuses réserves du 25 mai, ce qui ne signifie pas qu’il les retire...

3. Et Abbas, alors ? Eh bien, c’est, si possible, encore pire : « Mais réaliser cela [entrer dans une nouvelle ère etc...], ne dépend pas de la position Arabe et Islamique par elle-même, mais exige de parvenir à cette position par une volonté stratégique réciproque qui conduirait fondamentalement à la fin de l’occupation de tous les territoires Palestiniens occupés en 1967, y compris Jérusalem Est, de même que le Golan Syrien et ce qui reste des territoires Libanais occupés, et de résoudre tous les autres problèmes liés au conflit, particulièrement la question des réfugiés Palestiniens dans tous ses aspects politiques, humanitaires, individuels, et ordinaires, de manière compatible avec la Résolution 194, comme souligné par l’initiative de paix Arabe et la participation des Etats soeurs [excusez-moi, mais c’est ’sister states’, on n’y résiste pas..ndlr.] qui accueillent les réfugiés et supportent des charges énormes à cet égard. »

On a cessé d’exiger, mais rassurez-vous, on souhaite de tout son coeur.

Par exemple, pourquoi dire « qui conduirait fondamentalement à la fin de l’occupation... » plutôt que « qui conduirait à la fin de l’occupation... » ? Tout simple évidemment : restituer 95%, c’est « fondamentalement » la même chose que restituer la totalité. Et d’ailleurs, 90%, ou 85%, ou tout ce que vous voulez. Les frontières ? Quelles frontières ? Ah oui les frontières ? Eh bien le Luxembourg est limité par la Belgique à l’ouest, l’Allemagne à l’est et la France au sud. Quoi ? Ca n’est pas assez précis ? Les réfugiés ? Ah les pauvres, comme ils ont souffert ! Comme ils souffrent ! D’une certaine façon, les sionistes ont raison de se faire du souci.

En conclusion, Annapolis est un lamentable revers pour la paix et pour la liberté, une gifle pour les hommes qui se battent pour l’une et l’autre.

Les Palestiniens en tireront à coup sûr les conséquences.

Et d’avoir roulé dans la farine la direction Palestinienne n’a rien qui puisse réjouir les Israéliens honnêtes et sincères, car cela ne fait que retarder le moment de restituer aux Palestiniens leur dignité et leurs droits. Ce sera donc encore plus dur, et cela risque de nous rapprocher encore du jour où il ne restera plus qu’une seule option. Devinez laquelle. ndlr]

Bethlehem – Ma’an – 28 / 11 / 2007 - 11:03

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=26524

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Les Brigades An Nasser lancent des projectiles sur des villes sionistes

L’aile militaire des Comités de la Résistance Populaire, les Brigades An-Nasser Salah Addin , ont revendiqué, mardi 27/11/07, la responsabilité du lancement de deux projectiles artisanaux sur les villes sionistes d’ Ashkelon et de Kfar Azza.

Elles ont déclaré dans un communiqué que ce bombardement relevait de leur opération « Tempête d’Automne », qui souligne leur attachement aux droits inaliénables des Palestiniens.

Gaza – Ma’an – 27 / 11 / 2007 - 16:51

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Les Brigades Al Aqsa attaquent une base militaire sioniste

L’aile militaire du Fatah, les Brigades Al Aqsa, ont revendiqué la responsabilité du lancement, mardi 27/11/07, d’un projectile artisanal sur une base militaire sioniste appelée « Megen » à l’est de Deïr Al Balah dans le centre de la Bande de Gaza.

Les combattants ont déclaré qu’ils ont réussi à atteindre l’installation militaire avant de se retirer indemnes.

Gaza – Ma’an – 27 / 11 / 2007 - 17:52

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=26515

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Les Brigades Abou Ali Moustafa revendiquent une attaque par projectile

L’aile militaire du FPLP, les Brigades Abou Ali Moustafa , ont revendiqué, mardi 27/11/07 en soirée, la responsabilité du lancement de 2 projectiles artisanaux, sur la ville sioniste de Sdérot, limitrophe de la Bande de Gaza.

Elles ont déclaré que ce bombardement est une riposte aux atrocités sionistes contre le peuple Palestinien dans la Bande de Gaza.

Gaza – Ma’an – 28 / 11 / 2007 - 09:28

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Les combattants Palestiniens font échec à une force d’invasion sioniste à Qabatiya

Les branches armées du Fatah et du Jihad Islamique ont combattu les forces d’occupation qui tentaient de pénétrer dans la ville de Qabatiya dans la soirée de mardi 27/11/07, ont déclaré des combattants.

L’escarmouche a duré une heure. Les troupes coloniales ont été obligées de se retirer avant de pouvoir atteindre la ville.

Il n’y a pas eu de blessés.

Jénine – Ma’an – 28 / 11 / 2007 - 11:54

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=26526

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30 blessés, 200 personnes arrêtées par les forces de sécurité palestiniennes lors d’une manifestation anti-Annapolis à Ramallah

30 manifestants ont été blessés quand des centaines de policiers palestiniens et des membres des forces de sécurité palestinienne lourdement armés ont dispersé une manifestation pacifique opposée à la conférence internationale d’Annapolis dans la ville de Ramallah en Cisjordanie.

Huit personnes ont été arrêtées, dont Jamal Juma, le coordinateur de Stop The Wall, le mouvement populaire Contre le Mur de l’Apartheid.

Des témoins ont déclaré que les policiers et les gardes présidentiels ont utilisé des matraques et du gaz lacrymogène pour disperser les 500 personnes participant à la manifestation qui était organisée malgré l’interdiction de manifestations publiques mise en vigueur par le Ministère palestinien de l’Intérieur.

Huit personnes ont été arrêtées, dont Jamal Juma, le coordinateur de Stop The Wall, le mouvement populaire Contre le Mur de l’Apartheid.

Mu’ammar Urabi, le directeur de la Watan TV à Ramallah, membre du reseau Maan, fait partie des personnes agressées par la police palestinienne.

Wael Shuyokhi, un correspondant d’Al-Jazeera a été également sauvagement frappé alors qu’il couvrait la manifestation à Ramallah.

Haithem El-Zabri, l’activiste et propriétaire de Palestine Online Store a également été tabassé et arrêté.

Lors d’une deuxième manifestation à Ramallah, mardi après-midi, des témoins ont déclaré que plus de 200 manifestants du Mouvement pan-Islamiste Hizb ut-Tahrir ont été arrêtés par les forces de sécurité palestiniennes. Des personnes âgées, des hommes et des femmes, des militants et des journalistes ont été tabassés et emprisonnés.

Des témoins ont ajouté que les forces de l’Autorité palestinienne avaient cerné la mosquée Abdel Nasser à Ramallah, tiré à balles réelles et utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Les organisateurs ont déclaré que plus de 14 bus de manifestants ont été incapables de parvenir à Ramallah en raison d’un important déploiement des forces de sécurité palestinienne dans l’ensemble de la Cisjordanie.

Ahmad Muslamani, le chef du Palestinian Health Work Committees, l’une des organisations qui ont organisé la manifestation, a condamné la répression, la qualifiant d’atteinte à la liberté d’expression. « Nous allons continuer d’exprimer notre opinion. C’est notre droit », a-t-il dit.

Des dizaines d’organisations de la société civile palestinienne dans l’ensemble de la Cisjordanie, à Gaza, et à l’intérieur d’Israël ont approuvé un programme en opposition à la conférence d’Annapolis. Une déclaration conjointe des organisateurs de la manifestation appelait à un processus de négociation « afin de mettre en oeuvre les droits historiques et inaliénables de notre peuple, et l’établissement d’un échéancier pour une telle mise en oeuvre et non pas des négociations sur les droits eux-mêmes. »

Ces organisations sont particulièrement préoccupées par le droit au retour des réfugiés palestiniens, qu’ils craignent être remis en cause dans le processus d’Annapolis.

Lire la Déclaration de Principes

Voir les photos de la manifestation

Voir les images de la répression des forces de sécurité palestiniennes

Le gouvernement palestinien a interdit lundi la tenue en Cisjordanie de toute manifestation hostile à la réunion de « paix »

Par AFP

Des bousculades se sont produites mardi à Ramallah où la police est intervenue pour empêcher la tenue de deux manifestations, les rassemblements hostiles à la conférence d’Annapolis ayant été interdites la veille par le gouvernement palestinien.

Les policiers palestiniens brandissant des matraques ont bousculé les manifestants et en ont arrêté six sur la place al-Manara, dans le centre ville de Ramallah, rapporte un correspondant de l’AFP sur place.

Les manifestants, quelque 200 personnes brandissant des drapeaux palestiniens, ont tenu tête aux policiers, refusant de se disperser.

Les journalistes présents ont reçu ordre de quitter les lieux.

Deux rassemblements étaient prévus sur la place al-Manara à quelques heures de la réunion internationale d’Annapolis, près de Washington, destinée à relancer le processus de paix israélo-palestinien au point mort depuis sept ans.

La première devait demander l’arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie, la seconde pour exiger des Etats-Unis, hôte de la réunion d’Annapolis, de ne pas oublier la question des prisonniers détenus par Israël.

Le gouvernement palestinien a interdit lundi la tenue en Cisjordanie de toute manifestation hostile à la réunion de paix.

str-yad/jp/jlb

AFP 271243 NOV 07

Source : http://www.maannews.net/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Maan News - Ramallah – 27-11-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7897&type=communique≤sujet=R%E9sistances

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Ghassan Bannoura, un photographe de l’IMEMC tabassé et détenu par les Forces de Sécurité palestiniennes à Bethléem

Les forces de sécurité palestiniennes ont agressé et détenu le photographe et journaliste de l’IMEMC, Ghassan Bannoura, alors qu’il couvrait une manifestation anti-Annapolis à Bethléem mardi après-midi.
Plusieurs sources ont indiqué que les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne ont également agressé des journalistes à Bethléem, Ramallah et dans d’autres régions alors qu’ils couvraient des manifestations anti-Annapolis.

Ghassan Bannoura a été arrêté par un agent qui n’était pas en uniforme, et qui lui a été demandé de ne pas prendre des photos, puis il a été poussé contre un mur et a été tabassé par des membres de la sécurité palestinienne dont certains étaient masqués.

Il a ensuite été mis de force dans une voiture qui appartient à l’Autorité Palestinienne. Il a été roué de coups avec des crosses de fusils et des matraques et les membres de la sécurité palestinienne ont tenté de prendre sa caméra. Son téléphone portable lui a été confisqué.

Bannoura déclaré qu’il avait été emmené au siège des services de renseignements de l’armée où sa caméra lui a été confisquée sous la menace des armes.

Il a été libéré quatre heures plus tard et a été emmené à l’hôpital pour y être soigné. Il a des nombreuses ecchymoses au dos et au cou et une légère fracture du bras droit.

Plusieurs sources ont indiqué que les forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne ont également agressé des journalistes à Bethléem, Ramallah et dans d’autres régions alors qu’ils couvraient des manifestations anti-Annapolis.

À Hébron, Hisham Barad’i, 37 ans a été tué lorsque les forces de sécurité palestiniennes ont dispersé une manifestation organisé par le Parti de la Libération, un groupe islamique en Palestine.

NOTE :

Ghassan Bannoura rédige chaque jour le Palestine Aujourd’hui

Source : http://www.imemc.org/

Traduction : MG pour ISM

[commentaire : si vous avez un peu de mémoire, vous sous souviendrez que cette colonne avait déjà relevé, le 23/10/07, que Ghassan avait été victime de la brutalité sioniste, en reprenant une information Ghassan Bannoura & John Smith - IMEMC & correspondants – Mardi 23 octobre 2007 – 15 : 20 - http://www.imemc.org/article/51033 .

Tenez bon, Ghassan, nous partageons tous votre amertume de voir que les sbires au service de l’autorité Quisling ont largement dépassé leurs maîtres sionistes dans la sauvagerie]

ISM et George Rishmawi - IMEMC - Bethléem - 27-11-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7896&type=temoignage≤sujet=R%E9sistances

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Les anti-Annapolis donnent de la voix au Proche-Orient : Un mort à Hébron

Hisham Baradi, âgé de 36 ans, a succombé à l’hôpital de Hébron après avoir manifesté avec des centaines d’autres Palestiniens en scandant des slogans hostiles à la conférence parrainée par les Etats-Unis.

Plusieurs Palestiniens ont été blessés ce matin à Hébron lors des funérailles d’Hisham Baradi tué hier lors de la manifestation anti-Annapolis.

Des territoires palestiniens en passant par le Liban et l’Iran, sans oublier les colons, les opposants à la conférence de paix d’Annapolis se sont fait entendre mardi au Proche-Orient.

Alors qu’à une quarantaine de km de Washington (côte est des Etats-Unis) s’ouvrait la réunion censée relancer le processus de paix entre Israël et les Palestiniens, de violentes manifestations ont éclaté, la plus meurtrière faisant un mort et 35 blessés à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie.

Hisham Baradi, âgé de 36 ans, a succombé à l’hôpital de Hébron après avoir manifesté avec des centaines d’autres Palestiniens en scandant des slogans hostiles à la conférence parrainée par les Etats-Unis.

A Ramallah, les policiers ont tiré des coups de feu en l’air, faisant voler en éclats les vitres de la mosquée Abdel Nasser pour contenir quelque 400 manifestants du Hizb al-Tahrir, un groupuscule islamiste, qu’ils ont chargés à la matraque. Des dizaines de militants ont été arrêtés.

Les journalistes présents ont reçu ordre de quitter les lieux. Le correspondant de la chaîne de télévision satellitaire du Qatar, Al-Jazira, a été battu par les policiers, selon des témoins.

Les manifestants, rassemblés sur la place al-Manara, au centre-ville de Ramallah, ont exigé l’arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie et ont marqué leur solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Des heurts similaires entre des membres de ce groupuscule et la police se sont produits à Naplouse et Hébron, au nord et au sud de la Cisjordanie.

A Naplouse, les policiers ont dispersé à la matraque un millier de manifestants.

Toutes ces manifestations avaient été interdites lundi soir par l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.

A Gaza, ce sont des dizaines de milliers de manifestants qui ont répondu à l’appel du mouvement islamiste Hamas qui règne en maître sur ce territoire depuis la mi-juin.

Brandissant les étendards verts du Hamas et des drapeaux palestiniens, les manifestants s’étaient rassemblés au centre-ville peu avant l’ouverture de la conférence.

« Pas de reconnaissance d’Israël ! », a scandé du haut de l’esplanade du Parlement, à Gaza, Mahmoud Zahar, un dur du Hamas, promettant de ne céder « aucun pouce de la Palestine, des frontières libanaises et syriennes au nord jusqu’à la frontière égyptienne au sud, du fleuve Jourdain, jusqu’à la mer » méditerranée.

Plus policé, le Premier ministre limogé du Hamas, Ismaïl Haniyeh, s’est dit « contre toutes les tentatives de normalisation directe ou indirecte et entre autre la présence, pour la première fois, d’une délégation arabe au côté d’une délégation sioniste à la conférence d’Annapolis ».

Quelques milliers de colons israéliens, eux aussi opposés au processus qui pourrait débuter à Annapolis, avaient manifesté lundi soir à Jérusalem, sans toutefois réussir à mobiliser l’opinion contre un éventuel démantèlement des colonies de peuplement.

Au Liban, les manifestations ont réuni mardi plusieurs dizaines de Palestiniens vivant dans des camps de réfugiés, notamment à Aïn Héloué, dans le sud du Liban, à l’appel du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP), selon un correspondant de l’AFP.

A Baddaoui, dans le nord du Liban, des dizaines de réfugiés se sont eux aussi rassemblés en brandissant des pancartes proclamant : « La Palestine n’est la propriété de personne ».

A Téhéran, les dirigeants, par la voix du porte-parole du gouvernement Gholamhossein Elham, se sont contentés mardi d’inviter les chefs des groupes palestiniens radicaux hostiles à la conférence.

Il a précisé que « tous les partis palestiniens qui luttent pour la libération de leur pays », notamment le Hamas, seront représentés à cette occasion.

bur-pa/hj

AFP 271718 NOV 07

[commentaire : il faudra une répression féroce pour empêcher le peuple Palestinien de se faire entendre. Et déjà, déjà, sans trop faire de bruit, il y a des gens qui invitent « tous les partis palestiniens qui luttent pour la libération de leur pays » à venir boire le thé à la maison ... Que voulez-vous, la nature a horreur du vide !]

ISM et AFP - Hébron - 28-11-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7902&type=communique≤sujet=R%E9sistances

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