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Source : CAPJPO-EuroPalestine

Action de protestation menée par CAPJPO-EuroPalestine, samedi 27 octobre contre une initiative indécente prise en catimini par la Mairie de Paris

dimanche 28 octobre 2007

Nous sommes en ce moment à l’intérieur du Parc de Bercy dans le 12ème arrondissement de Paris.

Et ce que vous voyez devant vous, cette installation au milieu du parc, a été mise en place la semaine dernière, vendredi 19 octobre, à l’initiative de la Mairie de Paris et en particulier de son Maire Bertrand Delanoé qui est venu l’inaugurer, avec la députée de la circonscription Sandrine Mazetier (elle aussi du PS), ainsi que le CRIF. Ehud Olmert, le premier ministre israélien, accueilli récemment par Sarkozy auquel il a demandé de l’aider dans ses projets d’attaque de l’Iran, est venu lui aussi ici saluer ces photos.

De quoi s’agit-il ? Que peut-on lire sur cette espèce de monument dressé au milieu du parc ? A coté du sigle de la Mairie de Paris, il y a en gros caractères « Paris se mobilise pour »

Et en dessous trois noms et la photo de trois hommes souriant, habillés en civil.

Et sous leurs photos, la mention « retenu depuis telle date ».

Qui sont ces hommes ? Des otages français ? Des civils comme Ingrid Bettencourt ? Tout le laisse croire et c’est là une monstrueuse escroquerie.

Car ces hommes sont des soldats, des soldats d’une armée d’occupation, l’armée israélienne, faits prisonniers alors qu’ils occupaient des territoires qui ne sont pas les leurs, en l’occurrence Gaza et le Liban. Ce sont les hommes d’une armée qui commet des crimes de guerre, bombarde des populations civiles, et qui n’hésite pas à tirer sur des personnes sans défense.

Ici, parmi nous, un journaliste français, a été grièvement blessé par ces soldats israéliens en 2000 à Ramallah, c’est-à-dire dans les territoires palestiniens alors qu’il faisait son métier de reporter. Et tout prouve qu’il s’agit d’un acte délibéré, dont il n’a toujours pas obtenu réparation.

Nous élevons donc une protestation officielle contre cette affirmation mensongère : NON ! Paris ne se mobilise pas et ne veut pas se mobiliser pour soutenir cette armée d’occupation qui essaie de semer le chaos et la mort dans une grande partie du monde : en Palestine, au Liban, en Irak et qui veut maintenant attaquer la population iranienne.

Par contre, à Paris et ailleurs, nous nous mobilisons pour la libération des 11 000 prisonniers politiques palestiniens, parmi lesquels des centaines de femmes et d’enfants.

Il y a notamment parmi eux 45 parlementaires palestiniens démocratiquement élus et kidnappés par Israel il y a plus d’un an, qui sont détenus en otages dans les prisons israéliennes, sans que notre gouvernement, ni Monsieur Delanoé n’élèvent la moindre protestation.

Voici la liste des 45 noms de ces députés. Qu’attendent leur collègues députés français pour demander leur libération ? Nous avons envoyé des observateurs français, européens, internationaux s’assurer du déroulement parfaitement démocratique des élections législatives de janvier 2006, qui ont amené ces Palestiniens (montrer la liste) au Parlement.

Qu’attendons-nous pour exiger leur libération comme celle de tous les autres otages palestiniens raflés, torturés, emprisonnés par Israël parce qu’ils disent non à l’occupation de leur territoire.

Comment la France qui se veut un modèle de démocratie, la France qui fait lire à tous les lycéens le lettre d’un jeune homme qui est mort en résistant à l’occupation, peut-elle continuer à soutenir l’occupation israélienne qui dure depuis des décennies avec son cortège d’atrocités, d’expulsions et d’annexions ?

Nous exigeons le retrait par ceux qui l’ont installé en catimini, comme des voleurs, au sein de la Mairie de Paris et de celle du 12ème arrondissement, et avec l’argent des contribuables, avec notre argent, de cet ignoble symbole de l’occupation qui ne dit pas son nom.

Ces trois hommes, s’ils avaient refusé de servir une armée de colonisation et d’occupation, en en envahissant en permanence des territoires qui ne lui appartient pas, eh bien ils ne seraient pas tombés dans les mains de la résistance, et ils ne seraient pas prisonniers de guerre. S’ils avaient pris pour modèles leurs courageux compatriotes, ceux qu’on appelle les refuzniks, comme Yoni Ben Artzi et d’autres, ils auraient en plus représenté l’honneur de leur pays, et nous serions heureux de saluer aujourd’hui leur portrait dans ce parc.

ARMEE D’ISRAEL, ARMEE CRIMINELLE !

LI-BE-REZ LES PRI-SO-NNIERS PALES-TINIENS !

NON NON NON ! A L’OCCUPATION !

HALTE AU MASSACRE DES PALESTINIENS :