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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Vendredi, 26 octobre 2007

vendredi 26 octobre 2007

nombre d’entrées : 10

Envoyé le 25/10/07

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39401

Les boeufs et la charrue
Opinion : Trois choix pour la conférence d’automne, tous conduisent à l’échec

Il est possible de commencer par la fin, mais cela reste une divagation. On ne parle pas nécessairement de la décision de l’organisation d’une conférence de paix entre les Israéliens et les Palestiniens à Annapolis, d’une « rencontre » comme insistent les Américains pour nommer cet évènement. On parle de son rendez-vous. Celui qui s’est obligé à l’organiser en automne se trouvera contraint d’accepter un des trois choix ou tous ensemble. Accepter l’ajournement ou accepter tout bêtement son annulation seront interprétés comme un échec. Et organiser une rencontre non mûrie signifie également l’échec. Se soumettre aux pressions extérieures conduit aussi tout droit vers l’échec. Condoleeza Rice, la patronne de la diplomatie américaine, est tombée dans l’erreur, et a tiré avec elle son patron George Bush, en bénissant un tel calendrier.

Sur son trajet vers Tel-Aviv, Rice a informé les journalistes qu’elle doute de tout calendrier temporel dans le domaine de la diplomatie. Et puis mardi, elle a dit qu’elle se rend compte, à l’instar de tout le monde, que le danger réside dans le fait de donner un rendez-vous avant de commencer à faire ses préparations. Nous devons être prudents devant de telles déductions. Toutefois, comme beaucoup d’autres qui l’avaient précédée, elle trouvera l’échec de tout médiateur arrogant qui suppose bêtement que le conflit palestino-sioniste n’a besoin que d’une diplomate expérimentée et habile pour le résoudre.

Elle a cru qu’elle avait imposé les règles du jeu, en obligeant les deux partis à’accélérer leurs rencontres et à faire avancer les choses. Mais elle s’oblige elle-même et personne d’autre. La force de mettre en échec la conférence se trouve actuellement entre les mains des invités. Ceux-là peuvent pratiquer une pression sur Rice plus que ce qu’elle-même peut leur faire. « Israël » le peut. Les Palestiniens le peuvent. Ainsi que les Saoudiens, les Egyptiens, la Ligue Arabe, les partenaires européens et les Nations Unies. Le parcours ne peut rien faire dans ce bazar moyen-oriental. Il est vraiment difficile de voir Rice s’en sortir avec quelque chose de concret.

La ministre américaine des affaires étrangères, ces dernières années, s’investit intensément dans de petites affaires ; par exemple, elle a mis tous ses efforts pour arriver à un accord concernant les « points de passage » à Gaza, un accord qui n’a jamais été appliqué. Ou alors elle ne se concentre pas dans les affaires essentielles, les plus importantes, comme son acceptation, des plus bizarres, permettant au Hamas de participer aux élections palestiniennes. Dans les deux cas, elle a tordu le bras à « Israël ». Elle a été en erreur dans les deux cas. Certains parmi l’administration, dont elle fait partie, prennent la conférence d’Annapolis comme une nouvelle erreur encore plus grave. Leur peur fondamentale vient de l’idée que l’échec de la conférence a toutes chances de consolider le Hamas parmi les masses du peuple palestinien et ouvrir une fenêtre de Gaza sur la Cisjordanie.

Ehud Olmert, le premier ministre « israélien », n’a pas de raison de faire la tête à Rice. Cependant, il ne trouve pas nécessaire de garder de bonnes relations avec elle. Et tant qu’il est convaincu que Bush ne veut pas changer sa politique, lui aussi ne changera pas. Le présidant américain, en annonçant l’organisation de la conférence d’automne, a dit que la conférence sera la cour de jeu de Rice. Et Rice voit que le soutien du président est fondamental. Elle connaît probablement des choses que les autres ne connaissent pas.

Enfin, notons que si Olmert n’avait pas envoyé Eli Yechaï, chef de Chas, et le ministre de la défense Ehud Barak pour affronter Rice, ce n’était pas pour rien. Il a envoyé une personne de gauche et un autre de droite. Si ces deux personnes ont des visions différentes dans tous les domaines, ce n’est pas le cas concernant leur doute quant à la tentative de Rice. Le deux hommes sont venus à Washington pour renforcer l’opinion selon laquelle la rencontre d’Annapolis a une petite chance de faire réussir les souhaits de Rice. Par contre, des observateurs pessimistes pensent qu’il est nécessaire de repousser cette conférence à un moment plus propice. Les optimistes ne font que suggérer des plans de travail pour la sauver, afin qu’elle ne s’effondre pas. La question qui se pose est la suivante : quel est le prix à payer pour cette erreur par chaque partie ?

[ndp : le prix que paieront les sionistes sera le renforcement du Hamas, qui le premier aura eu le courage de dire que l’empereur était nu. Avec toutes les conséquences que cela comporte, dont la première, dont beaucoup d’entre eux se réjouiront, bien à tort, est que les perspectives de paix seront encore repoussées aux calendes grecques, et qu’il deviendra de plus en plus clair que la solution à deux états n’est tout simplement pas possible alors que l’un des deux est décidé à traiter l’autre comme un esclave. Le prix que paieront les Palestiniens sera une nouvelle couche de discrédit pour l’équipe de Ramallah, et la prolongation de leur servitude coloniale. Le prix que paieront les pays occidentaux sera la perte de ce qu’il leur reste de crédibilité comme états indépendants autorisés à parler des affaires du monde. Nous paierons tous le prix que comporte à juste titre notre lâcheté et notre servilité face à l’impérialisme étasunien]

[ndp : davantage d’articles, bien élevés mais enfin 2 et 2 font 4, sur l’amateurisme de Rice, dans les articles de Rosner dans Haaretz, par exemple http://www.haaretz.com/hasen/spages/916695.html , ou encore
http://www.haaretz.com/hasen/spages/916774.html et bien d’autres]

CPI et Chamwël Rozner – Haarets - 24/10/2007 - 23:29

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7hg7DhYP3JySM29thfIox5%2b6DMXDVFThv5sU6%2bkr1dYTnqh1ViA7YHPOX7ZcYGd3GUkldeY4vS%2bqkZ6ql6am1DX4N7TLOFv7w6O75eldijek%3d

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39402

Le Hamas condamne les déclarations de Sarkozy contre le droit au retour des réfugiés palestiniens

Le mouvement de la résistance islamique Hamas a fermement condamné les déclarations du président français Nicolas Sarkozy qui a refusé le retour des réfugiés palestiniens vers leurs maisons dans les territoires palestiniens occupés en 1948 en appelant à les laisser retourner, seulement, vers l’état de l’autorité palestinienne.
Le porte-parole du mouvement du Hamas Sami Abou Zouhri a dit, aujourd’hui, le mercredi 24/10, dans une déclaration spéciale au Centre Palestinien d’Information, que son mouvement trouve que ces déclarations sont très dangereuses car elles signifient que la France est le premier pays qui annonce officiellement son soutien au refus de la décision internationale de l’ONU concernant le droit au retour des réfugiés palestiniens.
Il a ajouté que le Hamas veut de bonnes relations avec l’occident dont la France, mais de telles déclarations ne servent pas ces relations et montrent le soutien du gouvernement français à l’entité sioniste contre le peuple palestinien et ses droits justes. Il a aussi appelé le président Sarkozy à revenir sur ses déclarations.

[ndp : sans commentaires...]

Gaza – CPI - 24/10/2007 - 19:26

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7WTAB5luV2cvQ60%2fhKUlZTzuFvwhPCMXl1AfBzjKlj8YHKv0%2b8ACs1EmORZPkiHsat6Pi50bevxjmwW6nykgH0q5UGiJa%2bvnlo5nGMQOwygw%3d

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39403

L’occupation tue deux Palestiniens à Beit Lahia

Les forces d’occupation ont tiré plusieurs obus vers la ville de Beit Laha, tuant deux citoyens palestiniens.

Le directeur du département d’urgence au ministre de la santé Dr. Mouawia Hassanine a déclaré que les ambulances ont transporté les corps des deux victimes à l’hôpital de Kamal Adwan, au nord de Gaza.

Il a ajouté que les forces ennemies avaient blessé trois autres citoyens palestiniens.

Gaza – CPI - 24/10/2007 - 19:18

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7C4ed6KNlJudma%2bcLYSDUf18Rsd%2fBAMEi%2fpV3lSmn0OzKT8La7KEbROUN8SWfZVZ3STvNc6OFUaGlonrRIFSYSiD0MCZB3xtOMKBuDEL772k%3d

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Pourquoi Dabeuliou ne ferait-il pas juger les gens par des tribunaux en Iraq ? Ce serait plus sûr

Revers judiciaire pour George W. Bush dans « la guerre contre le terrorisme »

Sylvain CYPEL LE MONDE | 24.10.07 |
La Maison Blanche a enregistré, lundi 22 octobre, un grave revers dans la bataille juridique qu’elle mène pour démanteler des organisations musulmanes américaines soupçonnées de soutenir le terrorisme.

Accusés de « conspiration » et de « financement d’une organisation terroriste » (le Hamas palestinien, en l’occurrence), cinq dirigeants de la Fondation de la Terre sainte (Holy Land Foundation), une association caritative installée au Texas, sont sortis libres du tribunal de Dallas. Parmi eux figure Moufid Abdoulkader, un demi-frère de Khaled Mechaal, le dirigeant du Hamas en exil à Damas que le Mossad, les services secrets israéliens, avait tenté d’assassiner, en 1997, en Jordanie.

Le jury a initialement proposé un non-lieu général pour les 30 à 35 chefs d’accusation qui concernaient, selon les cas, les cinq accusés. Mais, après lecture des attendus par sa présidente, trois des neuf jurés ont exprimé un désaccord sur la relaxe de deux accusés quant à deux chefs d’accusation. Cas rarissime, le jury a siégé de nouveau, à la demande du juge. Mais, ses membres n’ayant pu se mettre d’accord, le juge a relaxé les accusés pour vice de procédure. L’« affaire Holy Land » était apparue si grave que le président George Bush, en décembre 2001, avait lui-même annoncé comme une « nouvelle étape dans la guerre contre le terrorisme » le séquestre des biens et le gel des avoirs de cette association par le FBI et le Trésor américain. Le procureur accusait la fondation d’avoir collecté aux Etats-Unis 12,4 millions de dollars (8,7 millions d’euros) versés à des individus ou des organisations liés au Hamas palestinien, dont l’objectif était de commettre des attentats « à l’étranger et aux Etats-Unis ».

Son principal témoin au procès, qui a commencé le 23 juillet, était un responsable du Shin Beth (service de sécurité intérieure israélien) qui n’a pas décliné son identité. Il a, pour l’essentiel, argué que le Hamas visait à détruire Israël par les armes. Divers experts sont venus assurer que ce parti entend commettre « un génocide » contre les juifs.
La défense a présenté la fondation comme un organisme d’aide aux Palestiniens déshérités. Elle a plaidé que le procureur ne présentait aucune preuve tangible liant les accusés à des actes illégaux spécifiques. Ni les individus, ni les associations ayant perçu de l’argent en Palestine, a-t-elle insisté, n’ont jamais été inculpés pour terrorisme en Israël. Elle a convaincu les jurés de rejeter les 197 chefs d’inculpation, sauf dans trois cas litigieux où ils se sont divisés.

Ce jugement est venu confirmer, avec plus d’éclat vu l’importance de la Holy Land Foundation, deux précédents verdicts où des représentants d’organismes caritatifs musulmans pareillement accusés avaient été relaxés. « Ce gouvernement a échoué à Chicago, en Floride et maintenant à Dallas. Il n’a aucun fait, il n’a que la peur », a déclaré Nihad Awad, directeur du Conseil pour les relations américano-musulmanes.

James Jacks, premier adjoint au ministre de la justice, a annoncé son intention de déposer un nouvel acte d’accusation. Mardi, la plupart des commentateurs judiciaires américains estimaient que le ministère aurait bien du mal à y parvenir, après une telle déconvenue.

Sylvain Cypel Article paru dans l’édition du 25.10.07
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-970586@51-965019,0.html

Sylvain CYPEL

CCIPPP et Sylvain CYPEL - mercredi 24 octobre 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5540

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39405

Plainte de l’OLP contre les entreprises françaises du projet de tramway à Jérusalem

L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) hausse le ton contre les entreprises françaises Alstom et Veolia-Connex impliquées dans la construction du tramway de Jérusalem, dont la légalité est fortement contestée.
Par le biais de la déléguée générale de Palestine en France, Hind Khoury, l’OLP a décidé de s’associer à la demande en annulation de ce chantier déposée au mois de février par l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) devant le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre.
Arguant du fait que le tramway est « hors la loi » parce qu’il relie au centre de la ville sainte trois colonies de Jérusalem-Est que le droit international considère comme illégales, l’AFPS appelle la justice à annuler le contrat signé par les deux sociétés françaises et à leur interdire de poursuivre les travaux désormais bien entamés.
« Ce tramway constituera (...) un facteur d’expansion de la colonisation de Jérusalem-Est par l’Etat d’Israël », affirme le communiqué de l’OLP dont Le Monde a obtenu une copie. Il dénonce un acte « contraire à la Convention de Genève du 12 août 1949 qui interdit (...) à un Etat occupant de transférer une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé ».

LE QUAI D’ORSAY EMBARRASSÉ

Cette intervention de l’OLP rompt avec la prudence manifestée jusque-là par les dirigeants palestiniens. Soucieux de ne pas froisser l’un de leurs plus fidèles soutiens, ceux-ci n’avaient soulevé le sujet avec les autorités françaises qu’en 2005, soit trois ans après l’attribution de l’appel d’offres publics. Depuis cette date, le Quai d’Orsay, embarrassé par cette affaire qui le place en porte-à-faux avec ses propres positions, fait le gros dos.

La version officielle parle d’une « logique commerciale » dans laquelle il est impossible d’intervenir et qui ne modifie en rien la traditionnelle condamnation par la France de la colonisation israélienne. Mais, en privé, les diplomates français semblent beaucoup moins sûrs de leur fait. Du côté des entreprises visées, une gêne similaire est perceptible.

Informé par Le Monde de la démarche de l’OLP, un porte-parole d’Alstom, qui assure la fourniture des rames, s’est contenté de déclarer que « le contrat a été signé avec une société de droit privée » et que « le tracé prévoit de desservir des quartiers palestiniens ».

Pour sa part, le service de communication de Veolia-Connex, en charge de l’exploitation du tramway, n’a pas souhaité réagir. Les experts des deux sociétés se réservent peut-être pour un éventuel procès. Après plusieurs audiences de procédure, le TGI de Nanterre devrait statuer le 29 octobre sur la recevabilité de la demande de l’AFPS.

22 octobre 2007 – Le Monde

Paris, le 22 octobre 2007 COMMUNIQUE DE PRESSE - L’Organisation de Libération de la Palestine (O.L.P.) en sa qualité de représentant légitime et unique du peuple palestinien, et par le biais de sa Déléguée Générale de Palestine en France, vient de décider d’intervenir au procès engagé contre les sociétés ALSTOM et VEOLIA TRANSPORT par l’Association France Palestine Solidarité (A.F.P.S.) devant le Tribunal de Grande Instance de NANTERRE aux fins de demander, avec l’A.F.P.S., l’annulation du contrat passé par les deux sociétés avec le Gouvernement « israélien » pour la construction du tramway dans les territoires occupés, mais également l’interdiction à ces sociétés de poursuivre l’exécution de ce contrat.

En effet, suite à un appel d’offres international lancé par « Israël » en vue de la construction d’une ligne de tramway reliant la ville de Jérusalem-Ouest à des colonies israéliennes de Cisjordanie occupée, le consortium CITY PASS, constitué notamment par les sociétés ALSTOM et VEOLIA TRANSPORT, s’est vu attribuer le marché et c’est ainsi que les deux sociétés se sont vu confier, en 2005, la construction et l’exploitation pendant trente ans du réseau du tramway.

Or, ce tramway constituera, si ce n’est un moyen, pour le moins un facteur d’expansion de la colonisation de Jérusalem-Est par l’Etat d’Israël.

En cela, la convention signée entre le Gouvernement israélien et les sociétés ALSTOM et VEOLIA TRANSPORT est totalement contraire aux dispositions de la convention de Genève du 12 août 1949 qui interdit non seulement à un Etat occupant de transférer une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé, mais également la démolition de tous biens mobiliers ou immobiliers par l’occupant sauf lorsque ces destructions sont rendues absolument nécessaires par des opérations militaires, ce qui n’est bien évidemment pas le cas pour le tramway.

La communauté internationale (notamment les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Européenne, en particulier la France) est – et a toujours été – claire et bien déterminée quant au refus total de la colonisation à l’intérieur des territoires palestiniens occupés depuis 1967 y compris Jérusalem-Est.

Il est important de rappeler à ce stade que la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations unies, et toutes les résolutions ultérieures en la matière, ont considéré la partie Est de la ville de Jérusalem, et plus précisément la vieille ville de Jérusalem comme étant partie intégrante des territoires de la Cisjordanie et de Gaza qu’« Israël » a occupés à l’issue de la guerre de 1967. Les Nations unies n’ont d’ailleurs jamais cessé de contester toute action touchant le statut de la ville de Jérusalem.

« Israël » continue aujourd’hui et après 40 ans d’occupation de défier toutes les lois et résolutions internationales. Tout récemment encore, les mesures annoncées par le gouvernement israélien (construction de 20.000 logements pour les colons dans Jérusalem-Est, le retrait de milliers de cartes d’identité à des Palestiniens de Jérusalem, l’imposition excessive sur les commerces de la ville de Jérusalem-Est, la continuation de la construction du mur, la confiscation de terres palestiniennes à l’est de Jérusalem sans parler des difficultés d’obtention des permis de construction ou de restructuration des anciennes demeures) ont pour effet d’accentuer la coupure nord-sud de la Cisjordanie et d’isoler Jérusalem-Est qui doit être la capitale de l’Etat palestinien.

La construction du tramway et le contrat y afférant s’inscrivent dans cette politique et contribuent à empêcher le peuple palestinien à exercer son droit de disposer de lui-même.

PS : Pour tout renseignement additionnel, contacter : Safwat Tél : 33 1 48 28 66 00 33 6 65 70 09 20 e-mail : del.palestine.press@orange.fr

Benjamin Barthe

CCIPPP et Benjamin Barthe - mardi 23 octobre 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5534

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39406

Les tueurs sionistes en action - I

Une équipe de tueurs sionistes assassinent 2 Palestiniens à Khan Younis

Une « unité spéciale » de l’armée d’occupation a tué, ce matin, jeudi 25/10/07, 2 hommes à Khan Younis, ont déclaré des sources médicales.

Les sources hospitalières ont déclaré qu’Ahmed Tabash et Ayman Fseifes, atteints par plusieurs balles, étaient morts sur le coup.

Des témoins ont déclaré qu’une unité spéciale de tueurs sionistes avait pénétré dans la ville d’Abasan, à l’est de Khan Younès, et assassiné les deux hommes.

KHAN YOUNIS, 25 Octobre, 2007 (WAFA) – 10 : 39

http://www.wafa.ps/english/body.asp?id=10476

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39407

Les troupes d’occupation arrêtent 3 personnes en Cisjordanie

Les forces coloniales ont arrêté, jeudi 25/10/07, trois habitants de Cisjordanie, à Jénine et à Hébron, ont déclaré des témoins.

Ils ont ajouté que les troupes coloniales, appuyées par plus de 18 véhicules, ont donné l’assaut au camp de réfugiés de Jénine et arrêté deux habitants, qu’il ont emmené vers un lieu de détention inconnu.

A Hébron, les soldats ennemis ont donné l’assaut à la ville de Beït Ammer et assiégé la maison d’Ahmed Ekhlil, 26 ans, qu’ils ont emmené ves une destination inconnue.

Jénine, 25 Octobre 25, 2007 (WAFA) - 12 : 49

http://www.wafa.ps/english/body.asp?id=10479

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39408

Les tueurs sionistes en action - II

Un membre du Hamas assassiné lors d’une opération spéciale

Les brigades Al Qassam (Hamas) ont annoncé mardi qu’un de leurs membres a été assassiné lors de l’exécution d’une opération spéciale. Le groupe a identifié la personne tuée, il s’agit de Mohammad Mahamid, 22 ans. Mais aucune autre information concernant sa mort n’a été diffusée.

Toutes les factions palestiniennes ont annoncé en mesure de représailles le bombardement de plusieurs cibles israéliennes situées à côté de la bande de Gaza.

Dans une déclaration à la presse, les groupes armés ont annoncé avoir touché la base militaire israélienne de « Zikkim ».

Par ailleurs, les forces ennemies ont attaqué mardi matin tôt plusieurs zones du nord de Gaza. Des tirs de chars d’assaut ont endommagé plusieurs maisons du quartier Al Attatra (Beit Lahia).

L’armée a aussi démoli au bulldozer plusieurs zones autour de Beit Hanoun. On ignore les raisons de cette attaque.

[bdp : oh, rassurez-vous, eux non plus ne savent pas, au fond, pourquoi il font ça, qui n’a aucun sens, si ce n’est de rendre à chaque fois un peu plus certain leur expulsion, sans doute violente, de cette terre qu’il prétendent voler à ses légitimes habitants]

PNN - 24.10.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1544&Itemid=1

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39409

Urbanisme sioniste : les maisons d’un village bédouin détruites pour la douzième fois

Démolition de maisons par les autorités d’occupation

Pour la douzième fois, les autorités coloniales ont détruit mercredi matin toutes les maisons du village arabe de Taweel Abu Jaroul (Negev). Les autorités ont saisi la totalité des possessionis des habitants avant de les jeter aux ordures.
Des sources locales ont raporté que les policiers ont saisi la carte d’identité de Aqueel Al Talalqa, chef du Conseil communal. Ils se sont également emparés des clés de son véhicule afin de l’empêcher de quitter le village. Ces mesures doivent éviter que Al Talalqa aille demander de l’aide aux autorités.
Al Talalqa a appelé toutes les institutions populaires à intervenir pour les habitants et a insisté sur le fait que les villageois resteront sur leurs terres.
Il a également expliqué aux officiers de police que les habitants entendaient reconstruire leur maison, puisqu’elles ont été construites sur leurs terres. Al Talalqa a dénoncé les plaintes officielles du soi disant « état d’Israël » qui, elles, indiquent que les maisons du village sont construites sur les terres de l’« Etat ».
Al Talalqa a ajouté que les habitants avaient, immédiatement après que les policiers quittent la zone, installé des tentes et des maisons de fortune. Il a de même indiqué que les villageois ne négocieront pas avec le gouvernement colonial tant que celui-ci poursuivra ses actions illégales de démolition.
Le chef du Conseil communal a appelé les organismes des droits de l’homme à fournir des logements aux sans abris du village. 

[ndp : bof, qu’ils soient chez eux, cela n’a pas le même sens que pour les gens civilisés, chez les zarabes]

PNN - 25.10.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1545&Itemid=1

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39410

Sarkozy et Olmert unis ; protestation à Paris

Le Premier ministre sioniste Ehud Olmert et le président français Nicolas Sarkozy ont souligné leur convergence de vues sur le dossier nucléaire iranien, en jugeant lors de leur première rencontre hier à Paris qu’un Iran doté de l’arme atomique n’était pas « acceptable ».

[ndp : depuis quand la France a-t-elle à accepter ou non qu’un pays souverain, qui n’agresse aucun autre pays souverain ni n’agresse son territoire se dote d’une capacité de défense que possède, au niveau opérationnel, eux, un nombre assez conséquent de pays de la planète, y compris bien sûr celui qui n’est même pas un pays et qui depuis qu’il a vu le jour menace et agresse tous les pays de son environnement ? Quant à évoquer la légitimité d’un acceptation sioniste, c’est de l’humour ou de la provocation]

« Le régime sioniste et la France partagent le souhait que le programme nucléaire iranien se fasse dans la plus grande transparence et à des fins pacifiques. Ni pour la France ni pour le régime sioniste il n’est acceptable que l’Iran soit doté de l’arme nucléaire », a déclaré le porte-parole de la présidence française, David Martinon, après un déjeuner de travail des deux dirigeants. M. Olmert a qualifié l’entretien de « très bon » et parlé de « vues identiques » sur de nombreux sujets.

« Je n’aurais pas pu entendre sur le dossier iranien des choses qui auraient pu être plus proches de mes attentes », a-t-il déclaré à la presse. Il a assuré ne pas avoir discuté avec M. Sarkozy d’une frappe militaire contre l’Iran, précisant qu’ils avaient évoqué « un large éventail d’actions qui ne sont pas nécessairement extrêmes ». « Je crois que nous pouvons réussir avec elles », a-t-il dit, dans une allusion à un durcissement des sanctions internationales.

Les deux hommes ont également fait le point sur la possible relance du processus de paix palestino-sioniste dans l’optique de la conférence internationale prévue en novembre aux États-Unis. M. Sarkozy a ensuite accompagné le dirigeant sioniste jusqu’à sa voiture dans la cour du palais de l’Élysée et les deux hommes se sont séparés sur une chaleureuse accolade.

M. Olmert devait se rendre aujourd’hui à Londres pour y rencontrer le Premier ministre Gordon Brown ainsi que son homologue turc Tayyip Erdogan, lui aussi de passage en Grande-Bretagne.
Le dirigeant sioniste a entrepris ce voyage dans le sillage d’une visite éclair à Moscou à l’issue de laquelle il s’est déclaré « encouragé » par les propos du président russe Vladimir Poutine concernant le programme nucléaire iranien. Selon les médias sionistes, M. Olmert devait présenter à ses interlocuteurs français et britanniques des informations collectées par ses services de renseignements sur les progrès de l’Iran en matière nucléaire.

Sur le dossier palestinien, M. Olmert entendait s’expliquer à Paris et Londres sur la décision de son cabinet de considérer comme « entité hostile » la bande de Gaza, contrôlée depuis la mi-juin par le mouvement islamiste Hamas. Il a déjà fait part de son scepticisme quant à la prochaine réunion internationale voulue par Washington. Ces discussions sont supposées jeter les bases d’un État palestinien et doivent porter sur des questions-clefs comme le tracé des frontières, le sort de Jérusalem et celui des réfugiés palestiniens.

Dans ce contexte, le Premier ministre sioniste s’est engagé à soumettre à l’approbation du Parlement le document conjoint devant servir de base à des négociations futures avec les Palestiniens, a indiqué hier le conseiller juridique du gouvernement. « Tout document exprimant un engagement de l’« État d’Israël » sur des questions d’ordre politico-militaire d’importance, que ce soit sous la forme d’un accord ou d’une déclaration commune, sera soumis à l’approbation de la Knesset », a affirmé M. Olmert. M. Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas ont confié à leurs équipes de négociateurs la tâche d’établir un document conjoint devant servir de base à des négociations qui seront lancées dans la foulée de la réunion internationale sur le Proche-Orient prévue d’ici à fin 2007 près de Washington.

De son côté, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré hier qu’il espérait que les négociations de paix sur un futur État palestinien puissent aboutir d’ici à fin 2008. « Nous communiquons et menons un dialogue intense. Nous espérons que nous pourrons tous les deux parvenir à un document acceptable pour toutes les parties, les Palestiniens, les Israéliens et la communauté internationale », a déclaré Abbas.

[ndp : je regrette que l’article ne dise pas un mot, en dehors du titre, des protestations qu’a suscité cette visite. Plein de détails par exemple ici : http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5530 ]

PNN et L’Orient le Jour, Génération Palestine 24.10.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1543&Itemid=1

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