Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Chronique de l’occupation (2ème édition du jour)

Nouvelles du jour (2ème édition )

Chronique de l’occupation (2ème édition du jour)

Dimanche, 21 octobre 2007

dimanche 21 octobre 2007

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 21/10/07

********************

39001

Les forces d’occupation envahissent Beït Jala

L’armée coloniale a donné l’assaut à Beït Jala, à Bethlehem, dans la matinée de dimanche 21/10/07

Les forces ennemies ont saccagé 5 maisons dans la région dite des Tunnels et relevé les numéros des cartes d’identité et les plaques d’immatriculation des voitures de quatre familles.

La zone « des Tunnels » est très proche du Mur et on s’attend à ce qu’elle soit annexée par la municipalité de Jérusalem.

Bethlehem – Ma’an – 21 / 10 / 2007 - 10:27

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=25936

********************

39002

Une unité sioniste qui pénétrait dans le nord de Gaza contrainte à se retirer par les combattants du Fatah

Les Brigades Al Aqsa du mouvement du Fatah ont rapporté, dimanche 21/10/07, que ses combattants ont accroché une unité ennemie camouflée, qui avait pénétré d’une centaine de mètres dans le nord de la Bande de Gaza.

Les brigades ont publié un communiqué déclarant que « de violents combats ont éclaté entre des hommes des Brigades Al Aqsa et l’unité d’invasion camouflée [...] La force ennemie s’est retirée et des avions de combat ont survolé la zone, obligeant les combattants à se retirer pour éviter d’éventuelles frappes aériennes. »

[ndt : il faut bien finir par poser la question : comment se fait-il que le Fatah soutienne le gouvernement-larbin de Ramallah alors que sa branche armée se comporte avec honneur en prenant par les armes ?]

Gaza – Ma’an – 21 / 10 / 2007 - 10:40

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=25938

********************

39003

Un soldat sioniste blessé au cours d’affrontements avec la Résistance Palestinienne à Naplouse

Les Brigades Abou Ali Mustafa (FPLP) et les Brigades Al Qassam (Hamas) ont revendiqué, dimanche 21/10/07 au matin, la responsabilité d’avoir blessé un soldat des forces d’invasion dans le camp de réfugiés d’El Aïn dans la ville de Naplouse.

Les Brigades Abou Ali Mustafa ont déclaré qu’un groupe de combattants s’est opposé à une troupe sioniste dans une rue du camp de réfugiés.

La Résistance a rapporté que les troupes d’invasion utilisaient des grenades et d’autre dispositifs explosifs.

Les affrontements ont fait un blessé parmi les soldats de l’entité hostile. Les combattants Palestiniens n’ont pas été atteints.

[ndt : ce qui est important, bien sûr, c’est que la résistance ne soit pas cantonnée à Gaza , mais étende la lutte à l’ensemble des territoires Palestiniens.]

Naplouse – Ma’an – 21 / 10 / 2007 - 10:17

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=25935

********************

39004

Harcèlement perpétuel à Sarra, un village près de Naplouse

Le village de Sarra se trouve l’ouest de Naplouse, près des villages de Tel, Jit et Qusin. Entre Naplouse et Sarra, le voyage serait inférieur à 10 minutes en voiture si les forces d’occupation n’avaient pas classé la route « Zone Militaire Fermée. »

En conséquence, les villageois doivent faire un détour, en passant, via Tel, par les routes sinueuses de montagne, ce qui ajoute 35 à 40 minutes au voyage.

Fin août 2007, les villageois se sont réunis avec les militants israéliens et internationaux pour enlever les blocs de béton qui bloquent l’entrée sur la route militaire fermée, une route qui est pourtant qualifiée de route palestinienne. L’enlèvement des blocs a été rapidement suivi de leur remplacement, avec l’ajout d’un amas de terre par-dessus.

Sarra est depuis longtemps un village terrorisé pour plusieurs raisons :
• sa proximité de la route, qui est l’une des principales entrées dans Naplouse lorsque les forces d’occupation l’envahissent ;
• sa proximité de la colonie illégale de « Qedumin » et de la base militaire voisine ;
• et récemment, sa remise en cause des zones fermées et du harcèlement imposés de façon arbitraire par les forces d’occupation.

Au cours des trois dernières semaines, Sarra a été presque chaque nuit envahi par les forces d’occupation qui sont venues généralement le soir pour harceler les villageois.

Le 18 octobre, entre 18 et 20 heures, deux véhicules militaires des forces d’occupation avec environ 6 soldats chacun, sont entrés par un chemin de terre menant à la route fermée par l’armée. Les soldats ont circulé dans le village à la poursuite des enfants et des adultes.

Des soldats ont renversé une casserole remplie d’huile de friture bouillante sur un propriétaire de restaurant, qui n’a pas pu reculer suffisamment et a eu les jambes brûlées.

Un autre propriétaire de magasin témoigne que des soldats sont entrés et lui ont volé des bonbons et du coca-cola.

Un étudiant en maîtrise de l’Université de Najah a été pourchassé dans une rue par des soldats qui lui jetaient des pierres. Les soldats ont également attaqué et poussé à terre un gosse de 10 ans.

Des soldats ont tiré au moins deux balles sur les conduites d’eau d’une maison, laissant des marques importantes dans le béton.

Pendant ce temps, les forces d’occupation n’ont pas annoncé l’imposition du couvre-feu, n’ont pas fait état d’un ordre militaire officiel mais ils sont rester pendant deux heures à imposer aux villageois leur campagne d’intimidation.

Deux semaines plus tôt, dans une autre invasion de harcèlement des forces d’occupation, les soldats avaient tiré sans raison sur la voiture d’un villageois, dégonflé les pneus, criblé la carrosserie d’impacts de balles et brisé le pare-brise.

Il ya trois semaines, les soldats des forces d’occupation étaient entrés dans le village en tirant des bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène sur les habitants.

Le village est entouré d’oliveraies et de terres agricoles, dont une grande partie est inaccessible en raison d’ordres de l’armée et des zones militaires fermées.

Le Bureau de Coordination du District (DCO) a donné, cette année, une permission pour la cueillette des olives sur les terres séparées du village d’une durée de seulement 3 jours alors qu’il faudrait près de 2 semaines pour faire le travail.

Les villageois qui entretiennent les arbres et les champs situés le long de la route militaire fermée menant à Naplouse sont régulièrement interrompus et harcelés par des soldats des forces d’occupation qui menacent les villageois et leur ordonnent de quitter leurs terres.

Le village de Jit est situé à environ à 2 km de Sarra, mais en réalité il est à 30 km.

Au lieu d’être autorisés à circuler sur la route militaire fermée ou même sur les terres palestiniennes le long de la route, les habitants de Sarra doivent aller à Naplouse, en passant par le checkpoint de Beit Iba, et revenir dans la direction d’où ils viennent le long d’une route parallèle, ce qui représente un détour d’une heure.

Jit, en plus d’être situé en face de la colonie illégale de « Qedumin » se trouve la route menant à Ramallah et à Tulkarem, une raison supplémentaire à l’interdiction d’accès à la route, est une réalité pénible pour les Palestiniens de la région.

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM - Naplouse – 21-10-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7644&type=temoignage

********************

39005

Les militants des Droits de l’Homme protestent contre le Mur d’Apartheid à Oum Salamouna

Le vendredi 19 octobre, environ 100 militants des droits de l’homme venant de différents horizons ont convergé à Oum Salamouna en Cisjordanie pour protester contre la construction du Mur de séparation.

Des internationaux, des Palestiniens et des Israéliens contre l’Occupation et la construction du mur d’Apartheid, se sont tous réunis ce matin pour exprimer leur mécontentement au sujet de la construction du Mur dans cette région.

Plus de 60% des terres appartenant à des agriculteurs palestiniens seront confisquées et rendues inacessibles par une barrière de béton.

Beaucoup d’ONG et de groupes des droits de l’homme de tous horizons et de tous âges et de toutes confessions se sont donnés la main en signe de solidarité avec les Palestiniens pour protester pacifiquement contre le mur.

La manifestation a été étroitement surveillé par un important contingent des Forces d’Occupation Israéliennes (FOI), ainsi que par la police de l’occupation.

Les manifestants ont dû faire preuve de sang-froid quand certains soldats ont tenté de faire montre de leur autorité en les bousculant et en les poussant ainsi que les journalistes présents. Personne n’a été blessé et la protestation s’est poursuivie pacifiquement et sans autre incident.

« Donc, aujourd’hui, nous sommes ici pour manifester contre le mur, pour leur dire et au monde entier que c’est l’occupation et qu’ici, nous souffrons du mur, du Mur de Séparation qui vole notre terre. J’espère qu’un jour nous réussirons, que nous récupérerons notre terre avec ces actions non violentes et vous reconnaîtrez aujourd’hui à quel point les soldats sont violents, et je ne sais pas quelle est l’utilité de la violence. Nous sommes ici dans une manifestation pacifique. Comme vous le voyez, nous avons des amis israéliens, nous avons des amis internationaux, et nous, les Palestiniens disons ici : DEMOLISSEZ LE MUR. Le mur montre clairement que les sionistes sont contre la paix, car la paix et la confiance ne sont pas installés grâce à des barrières et au vol des terres », a déclaré un Palestinien.

Le Mur qui est en construction traversera les terres de nombreux palestiniens locaux, les isolant de leurs champs et du monde extérieur. Le régime sioniste prétend que le mur est construit comme une mesure de sécurité pour protéger ses citoyens. Mais en fin de compte, il a pour but de protéger la colonie juive illégale d’« Efrat ».

Le mur a été déclaré illégal par la Cour Internationale de Justice et beaucoup de gens l’appellent "Le Mur d’Apartheid."

Un groupe de soutien israélien estime que 39% des terres utilisées par les colonies juives en Cisjordanie sont des propriétés privées palestiniennes, ce qui constitue, selon cette organisation, une violation du droit international.

[ndp : non, désolé, pas 39%, mais bien 100%, car ce n’est seulement ce qui figure sur quelque cadastre, mais c’est la totalité de la terre de Palestine, et au strict minimum la partie de la Palestine délimitée par la ligne verte, qui en totalité, appartient au peuple Palestinien]

Voir la vidéo de la manifestation

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM - Oum Salamouna - 21-10-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7645&type=temoignage≤sujet=Non%20Violence

********************

39006

Planter les graines de l’indépendance

« Nous avons lancé notre modeste projet pour aider ces femmes de la campagne qui ont des familles à nourrir dans des conditions économiques très dures », dit Yassmin Moor, une jeune palestino-étasunienne qui s’occupe du projet de jardins familiaux à Rafah.

Le projet, qui fait partie du programme basé aux Etats-Unis « Sauver Gaza », est destiné aux femmes pauvres des zones rurales et reculées de la Bande de Gaza.

Dans la partie la plus éloignée à l’est de Rafah, un endroit appelé Kherbet al-Adas, un bâtiment de service public pour le développement rural a été consacré à la formation de 20 palestiniennes représentant 20 familles différentes.

Des poulets et des plants sont quelques-uns des produits fournis par Sauver Gaza aux participantes, dans le but que ces femmes créent leurs propres jardins familiaux et deviennent indépendantes des « produits et marchandises contrôlés par l’entité hostile ».

« Maintenant, nous espérons qu’avec ces jardins, les femmes pourront avoir leurs propres légumes, mais aussi en vendre à leurs voisins ; elles pourront également bâtir des relations communautaires qui leur donneront une indépendance durable, et elles n’auront plus à compter sur les sionistes », dit Yassmin.

Le projet est destiné en priorité aux familles pauvres, ou aux femmes seules, veuves ou divorcées.

Sara Zo’rob, veuve de 45 ans et mère de trois enfants, a déclaré à Electronic Intifada que cette entreprise, bien que nouvelle pour eux, l’aidera à garantir les besoins de base, car elle a toujours dû faire appel à l’aide des autorités locales ou à l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, l’UNRWA.

« Ce projet est vraiment formidable et je remercie l’association de développement et Sauver Gaza, car ils nous offrent une chance unique qui nous aideront à devenir indépendants », dit Sara.

Le projet veille à ce que les femmes palestiniennes locales, qui subissent les terribles conditions de quatre décennies d’occupation sioniste à Gaza, soient actives en prenant part à la formation.

Ahlam al-Shaer, présidente de l’Association de développent des femmes rurales, croit que le projet Sauver Gaza est un espace pour que ces femmes apprennent des choses nouvelles, étant donné le manque de formation et de programmes d’aide depuis que l’entité hostile a mis en place un embargo économique sur la zone côtière après que le gouvernement Hamas ait été élu en janvier 2006.

Actuellement, 81% des Gazans vivent en dessous du seuil de pauvreté et plus de la moitié de la population dépend de l’aide étrangère pour des produits de base comme la farine, le riz et le sucre.

La plupart des Gazans ont des origines rurales et ils portent en eux le désir de s’occuper de la terre, depuis que leurs familles la travaillaient dans la Palestine Historique.

Après la dépossession de la Palestine Historique à cause de la création de l’« Etat » sioniste, la force de travail de Gaza a été subordonnée à l’économie sioniste.

Sauver Gaza a pour but de renouer les Palestiniens à leurs racines et permettre à ces femmes de s’élever au dessus de l’occupation économique.

Source : http://electronicintifada.net/  Traduction : MR pour ISM

ISM et Rami Almeghari - Gaza - 18-10-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7631&type=temoignage≤sujet=Actions

********************

39007

Rice a obtenu le soutien de la Jordanie à la réunion de paix de novembre

La secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, a obtenu jeudi à Londres le soutien du roi Abdallah II de Jordanie à la réunion internationale de paix prévue fin novembre aux Etats-Unis.

« Abdallah II a trouvé que les efforts de Mme Rice pendant sa tournée dans la région étaient encourageants », a indiqué le palais royal jordanien dans un communiqué publié à Londres, à l’issue d’un déjeuner de travail entre le chef de la diplomatie américaine et le souverain jordanien.

Ces efforts « reflètent l’engagement de l’administration américaine à parvenir à un accord de paix qui réponde à l’aspiration des Palestiniens de créer leur Etat indépendant », a précisé le palais royal.

« Mme Rice et le roi Abdallah ont eu une bonne discussion sur le travail qu’il reste à faire avant la réunion internationale », a confirmé le porte-parole du département d’Etat, Sean McCormack. « Tous deux veulent s’assurer que la réunion est productive et qu’elle donne une impulsion à l’objectif d’une solution à deux Etats ».

Avant son arrivée en début d’après-midi dans la capitale britannique, Mme Rice s’était dite « encouragée » par les discussions qu’elle vient d’avoir au Proche-Orient pour préparer la réunion internationale de paix prévue fin novembre aux Etats-Unis, malgré les « tensions » encore évidentes entre Israéliens et Palestiniens.

L’administration américaine souhaite réduire les attentes de l’opinion publique dans le monde arabe au sujet de la conférence de novembre, à la demande des Palestiniens et leurs voisins arabes qui redoutent par dessus tout un échec de la conférence, craignant qu’il alimente la montée en puissance des islamistes dans leurs pays respectifs.

Des élections législatives sont notamment prévues en novembre en Jordanie, un pays qui abrite une très importante communauté palestinienne.

« Le roi a dit à la secrétaire d’Etat que les peuples de la région espéraient que la réunion représente un tournant dans l’histoire du conflit, en abordant directement les problèmes centraux », souligne le communiqué du palais royal jordanien.

« La région ne pourra pas supporter davantage d’instabilité et les peuples de la région aspirent à des progrès réels et tangibles sur le terrain », précise-t-il.

Abdallah II « presse ’Israël’ de faire preuve de davantage de flexibilité et de s’abstenir de toute mesure susceptible d’aggraver la tension », indique le communiqué.

Selon un haut responsable du département d’Etat, les Etats-Unis vont maintenir la pression sur les parties avant la réunion prévue à Annapolis (Maryland), à une quarantaine de kilomètres de Washington.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Stephen Hadley, se rendra la semaine prochaine à Jérusalem pour tenter à son tour de rapprocher les positions des Israéliens et des Palestiniens, et Mme Rice elle-même reviendra dans la région fin octobre, au moment d’une réunion des voisins de l’Irak prévue à Istanbul, selon un autre haut responsable américain ayant requis l’anonymat.

Dans l’avion la transportant à Londres, Mme Rice a cependant indiqué que les parties n’avaient pas commencé à rédiger le document commun qu’elles cherchent à élaborer avant cette conférence, pour qu’il serve de base à des négociations formelles.

Elle s’est opposée à la demande palestinienne de mentionner dans ce document des sujets précis comme le « droit au retour » des réfugiés palestiniens, les frontières de 1967 ou le statut de Jérusalem.

« Même si le document est important pour signaler des intentions, l’idée qu’il doit être (...) très spécifique sur tous les sujets n’est pas ce qu’ils recherchent », a-t-elle affirmé.

[ndp : ah, on va enfin savoir s’il en a, et ses copains avec. Ils ont bien répété qu’un document portant sur les fameux points spécifiques était indispensable pour traverser l’Atlantique. Alors, messieurs de l’Hôtel du Parc, on fait quoi ?]

Source : http://fr.news.yahoo.com/

ISM et AFP - Proche Orient - 19-10-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7634&type=communique≤sujet=Initiatives%20de%20Paix

********************

39008

BTselem : La colonie dans le quartier ar-Ras à Hébron

Le 19 mars 2007, une nouvelle colonie a été établie au coeur du quartier palestinien d’Ar-Ras. Depuis, les mois se sont écoulés et, en dépit de la décision d’évacuer la colonie par le Ministre de la Défense de l’époque, la colonie s’est agrandie. Récemment, la colonie a été reliée au réseau d’électricité et des constructions et des travaux de rénovation ont lieu sur le site.

Depuis l’installation de cette colonie, les préjudices causés aux habitants palestiniens ont augmenté et ils souffrent encore plus de la violation de leurs droits fondamentaux. Les Palestiniens souffrent des colons et des forces de sécurité chargées de la protection de la colonie.

Des chercheurs de B’Tselem et de l’Association pour les Droits Civiques ont constaté que la création de la colonie et de l’échec de son évacuation, ont entraîné les problèmes suivants :

• Des mauvais traitements et de la violence commis par les colons de la nouvelle colonie, effectués sous les yeux des membres des forces de sécurité

• Des mauvais traitements et de la violence commis par les forces de sécurité postés dans ou à proximité de la colonie ;

• Une augmentation des interdictions à la circulation imposée par les forces de sécurité

Impossibilité d’imposer le respect de la loi aux colons violents

Au cours des six premiers mois après l’établissement de la nouvelle colonie, B’Tselem et l’ACRI ont documenté des dizaines de cas dans lesquels des colons ont attaqué les Palestiniens du secteur.

Les attaques incluent des passages à tabac, le blocage du passage, la destruction des biens, le jet de pierres et d’oeufs, le jet d’ordures, de bouteilles en verre, des bouteilles remplies d’urine, uriner depuis la structure de la colonie sur la rue, des crachats, des menaces et des injures.

Exemples :

Les colons attaquent quotidiennement les habitants du quartier palestinien, en plein jour et devant les nombreux soldats et policiers qui protègent la colonie. L’armée a installé une position sur le toit de la colonie et un checkpoint dans la rue voisine, donc il est impossible qu’une attaque se produise dans ce secteur sans être vue des forces de sécurité

Mais, comme c’est le cas dans les quartiers du centre ville d’Hébron où ont été installées des colonies, les soldats et les policiers qui sont témoins d’attaques ne prennent pas suffisamment de mesures pour mettre fin à ces attaques et pour faire respecter la loi. Parfois, ils ne font rien.

Dans de nombreux cas, les Palestiniens qui ont cherché l’aide des forces de sécurité sur le lieu d’une attaque ont été informés que leur seul devoir était de protéger les colons.

Source : http://www.btselem.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Btselem - Hébron - 19-10-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7638&type=communique≤sujet=Colonies

********************