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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Jeudi, 18 octobre 2007

jeudi 18 octobre 2007

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 18/10/07

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38701

Les Brigades Qassam bloquent une incursion de l’occupation à l’est de Gaza et abattent un soldat sioniste

Les combattants des Brigades Qassam, la branche armée du mouvement du Hamas, ont repoussé, mercredi 17/10/07, une grande unité des troupes coloniales qui essayait de progresser dans la région d’Al Farahine, à l’est de Kahn Younès, dans le sud de la Bande de Gaza. Un soldat ennemi a été tué.

Les unités Palestiniennes confirment la mort au combat de Hazem Jamal Asfour, 21, qui est tombé en héros, alors qu’un autre combattant a été blessé au cours de combats qui ont arrêté l’incursion ennemie dans la région.

Les informations en provenance du champ de bataille confirment qu’un grand nombre de soldats ennemis ont été blessés par les balles des combattants Palestiniens, mais les troupes d’occupation n’ont reconnu que la mort d’un de leurs soldats au cours d’affrontements armés avec des combattants Palestiniens.

Plus tôt, les Brigades Qassam ont publié un communiqué confirmant que leurs combattants ont réussi à lancer 5 obus de mortier artisanaux sur un groupe de soldats ennemis présents dans la région.

En outre, les combattants des Brigades Qassam ont tirés deux projectiles Al Yacine de fabrication locale sur des blindés sionistes qui progressaient dans la zone. Ces tirs ont été suivis pat l’arrivée d’un nombre important de véhicules militaires, sans doute pour évacuer les morts et les blessés. Un hélicoptère sioniste a également été vu, atterrissant et décollant en toute hâte, ce qui suggère que certains des blessés l’étaient peut-être grièvement.

Les sources de sécurité Palestiniennes et les témoins oculaires présents dans la zone ont qualifié d’« acharnés » les affrontements entre les troupes d’invasion et des combattants de la Résistance Palestinienne qui défendaient la région, les deux côtés se faisant face à distance rapprochée.

Par ailleurs, trois combattants de la Résistance Palestinienne, affiliés au mouvement du Jihad Islamique, ont également été blessés dans des heurts précédents avec d’importants détachements des troupes coloniales dans la même région, ont confirmé des sources médicales Palestiniennes.

Avant ces affrontements, les troupes d’occupation ont investi un certain nombre de maisons Palestiniennes dans la région d’Al Farahine, et s’y sont retranchées avant d’être attaquées par les combattants de la Résistance Palestinienne, ont confirmé les habitants de ce secteur.

Ils ont ajouté que l’occupation a appelé d’autres tanks et bulldozers en renfort dans la zone et a entrepris de passer au bulldozer de grandes étendues de surface agricole et de saccager un certain nombre de maisons Palestiniennes.
[ndt : c’est ce qu’ils appellent apporter la civilisation occidentale...]

Environ 15 Palestiniens ont été kidnappés par les troupes ennemies et ont été soumis à interrogatoire avant que les troupes les utilisent comme bouclier humains dans leur retraite vers la zone sioniste, ont encore confirmé les témoins oculaires.
[ndt : l’addition risque d’être salée !]

KHAN YOUNIS, CPI - 17/10/2007 - 07:55

http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7x5a4DtDBFGcmxiE%2bZx1KEgmZ3Z89InJj94OOxUTBluhjO13tuw9KWN8FCPOaO586%2f86jUWrIAxb2j0oirKY%2fCGz5JYMaDGrFA3CKHD9FWPg%3d

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38702

Les brigades d’Al-Qassam : Nous reprendrons bientôt nos frappes et nos attaques contre l’occupation

Les brigades d’Al-Qassam, la branche militaire de la résistance du mouvement islamique Hamas, ont annoncé qu’elles vont poursuivre leurs attaques contre les forces de l’occupation.

Le porte-parole des brigades d’Al-Qassam Abou Obeida a dit lors de sa conférence de presse organisée le mercredi 17/10, dans la région envahie par l’occupation, dans le grand Abassan, à l’est de Khan Younès : « L’occupation ennemie se trompe si elle que nos résistants ne sont pas capables de faire face à ses incursions, et nous allons, bientôt, reprendre notre combat. Nous soulignons aussi que les frappes vont être violentes et douloureuses".
Il a ajouté : « Notre message à l’ennemi est que nous le poursuivrons partout ».

Il a déclaré que les brigades d’Al-Qassam ont prouvé leur capacité contre les forces spéciales de l’occupation qui ont envahi, hier, la région d’Al-Farahine et que l’ennemi serait bien avisé d’en tenir compte.
Il a précisé que les résistants d’Al-Qassam ont eu un accrochage important avec les soldats d’occupation, et qu’un soldat ennemi est mort dans cet affrontement, alors qu’un membre des brigades Al-Qassam, Hazem O’sfor, est tombé en héros.
Le journal hébreu « Haaretz » a également publié que l’armée de l’occupation a reconnu la mort d’un de ses soldats suite au lancement d’une roquette « RPG » par les résistants d’Al-Qassam.
Enfin, il a salué la résistance de toutes les factions palestiniennes, tout en revendiquant la responsabilité des brigades d’Al-Qassam pour la mise à mort du soldat ennemi.

Khan Younès - CPI - 18/10/2007 - 14:15

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7acuU2m%2b7sl9Wsd0WwplZI0AQY0045%2b33ZykfbgoEeb3sAYKzHG7XCrEmqhvOQ5qgKgdkGqCRKjrZZaIxvDnfpeJ2EqGxIY2NyIoOYGEKh%2fY%3d

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38703

Le PMRS se lève parle à l’occasion de la Journée Internationale pour l’Eradication de la Pauvreté

PMRS (Palestinian Medical Relief Society) : http://www.pmrs.ps/last/index.php

Ramallah, 16 octobre 2007- Le PMRS participe à la Campagne internationale « Stand Up and Speak Out » (http://www.standagainstpoverty.org/fr) et marque la Journée internationale pour l’éradication de la pauvreté du 17 octobre en prenant part à une série d’activités à travers toute la Cisjordanie et la Bande de Gaza afin de mettre en relief les questions de pauvreté et d’inégalité.

Le PMRS, en lien avec sa stratégie étendue pour soutenir les groupes marginalisés et pauvres en Palestine, assurera un service médical gratuit jusqu’en fin octobre. Les soins de base et de prévention seront offerts par les cliniques permanentes et mobiles du PMRS dans 136 lieux en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. L’organisation espère ainsi atteindre quelques 16 400 personnes.
[ndp : inutile de faire des rapprochements d’un goût douteux avec la grève des internes en France...]

Une attention spéciale sera apportée aux soins de santé pour les femmes et les enfants et les services fourniront l’approvisionnement en médicaments essentiels et les examens de prévention pour les groupes vulnérables surtout dans les régions qui ont été isolées par la construction du Mur de l’apartheid.

La pauvreté en Palestine se répand et 57% de Palestiniens vivent dans la pauvreté (49% en Cisjordanie et 79% dans la Bande de Gaza). Ces niveaux élevés de pauvreté sont directement liés aux effets empoisonnés de l’occupation continue israélienne sur l’économie palestinienne. La détérioration de la situation économique et politique dans la région depuis septembre 2000 a aussi des conséquences désastreuses sur la situation de la santé en Palestine.

Pour beaucoup de Palestiniens, même les services de santé élémentaires sont devenus inabordables. En Cisjordanie, des dizaines de milliers de Palestiniens n’ont plus accès aux prestataires de services de santé à cause du Mur de l’apartheid et des restrictions paralysantes sur les déplacements, restrictions imposées par l’occupation. Les ambulances sont souvent retardées ou obligées de faire demi-tour aux check-points militaires, provoquant de ce fait des morts qui auraient pu être évités. En même temps, l’étranglement imposé au frontières de Gaza a un impact dévastateur sur les niveaux de pauvreté et de chômage ainsi que sur la santé. L’entrée dans Gaza de médicaments de base et d’équipements médicaux à été restreinte à un minimum totalement inadéquate alors que la possibilité pour les habitants de Gaza de se rendre à l’étranger afin de trouver un traitement indisponible à Gaza et qui pourraient les sauver, a été bloqué.

« Stand Up and Speak Up » est une campagne internationale visant à obliger les gouvernements à respecter leurs engagements vis-à-vis d’une meilleure aide supplémentaire, de l’annulation de la dette, d’une justice commerciale, de l’égalité des sexes et de la responsabilité publique. La participation de PMRS à la campagne découle de sa reconnaissance de l’impact clé des déterminants socio-économiques sur la santé dans le contexte palestinien et de la conviction profonde de l’organisation que chaque femme, homme, jeune et enfant a le droit au plus haut standard de santé accessible qui soit sans aucune discrimination que ce soit économique ou tout autre.

Palestinian Medical relief Society
Al-Bireh PMRS Building P.O. Box 572 Ramallah-Palestine
Tel : +970-2-2969970 Fax : +970-2-2969999 Email : pmrs@pmrs.ps
Traduction : Ana Cléja

Ramallah

CCIPPP - Ramallah - jeudi 18 octobre 2007.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5523

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38704

Gaza totalement fermée aux journalistes israéliens

Là où même Ron Ben Yishai ne va pas
Gideon Lévy Haaretz, 14 octobre 2007
www.haaretz.co.il/hasite/spages/912522.html Version anglaise : Needed in Gaza : Israeli journalists www.haaretz.com/hasen/spages/912413.html

La dernière fois, nous étions allés jusqu’au jardin d’enfants d’Indira Gandhi. Presque un an s’est écoulé depuis. C’est avec nos dévoués chauffeurs de taxi gazaouis, Mounir et Said, que nous nous étions rendus dans ce jardin d’enfants, à la périphérie de Beit Lahiya, afin de pouvoir rapporter comment l’institutrice maternelle, Najwah Khalif, avait été tuée, sous les yeux des petits, par un obus de char qui n’avait raté que de quelques mètres le minibus du jardin d’enfants. Depuis lors, nous n’avons pas pu retourner à Gaza.

Cela fait près d’un an que la Bande de Gaza est totalement fermée aux journalistes israéliens. L’armée israélienne et la Sécurité Générale (Shabak) en ont décidé ainsi parce que circuler à Gaza est dangereux. Un journaliste israélien peut aller en Syrie, en Irak, en Arabie Saoudite, mais pas à Gaza. La Cisjordanie est encore ouverte aux journalistes, là aussi c’est dangereux mais le black-out total est imposé sur Gaza. Seul Roni Daniel peut encore se joindre aux forces militaires et exposer combien elles ont la gâchette facile – comme il l’a fait dans son reportage sur Canal 2, jeudi – puis chanter leurs louanges. Ce lieu qui est si présent à la conscience du public, qui dicte l’ordre du jour sécuritaire et politique, est fermé à la couverture des médias israéliens par les autorités israéliennes.

Celui qui s’attendait à ce qu’une réalité intolérable comme celle-là soulève un tollé, en est pour ses frais. De toute façon, les lecteurs ne veulent pas lire, le gouvernement et l’armée ne veulent pas que l’on sache et les journalistes n’ont pas grande envie de raconter. Ni la Cour suprême, ni l’Association des Journalistes, ni le Conseil de la Presse, ni l’Association pour les Droits du Citoyen (ACRI). Aucun véritable combat en faveur de la liberté d’investigation qui est aussi liberté d’expression, d’information et liberté professionnelle. S’il s’était agi d’une période de temps limitée, on aurait encore pu comprendre, mais là, ce sera jusque quand ? Jusqu’à ce que tous les Palestiniens aient rejoint Kadima ?

Cet obstacle mis à la couverture médiatique depuis presque un an nous amène à abuser gravement de notre fonction. Les médias ne fournissent pas le service qu’ils sont tenus de fournir et pire encore, ils se soumettent servilement aux interdits qui leur sont imposés, tout en brouillant la réalité. Les rares journalistes qui prennent encore la peine de couvrir Gaza abusent régulièrement leurs spectateurs et leurs lecteurs en forgeant l’illusion qu’ils reviennent à l’instant de là-bas. D’accord, les consommateurs ne protestent pas contre l’absence de ce service – même les souscripteurs de « Yes » [seul fournisseur israélien de programmes de télévision par satellite - NdT] restent paisiblement assis – mais les journalistes ?

L’Etat a le droit et le devoir d’éviter à ses citoyens des risques superflus. Mais il n’a aucun droit d’empêcher ceux qui remplissent une fonction cruciale de le faire. Les journalistes qui traversaient auparavant le barrage d’Erez, le faisaient sous leur responsabilité personnelle et professionnelle et en signant un formulaire par lequel ils en faisaient la déclaration. Ron Ben Yishai, parmi les plus courageux sur le terrain, a comparé son récent voyage en Syrie au travail d’un technicien qui grimpe sur des pylônes à haute tension : le travail est dangereux mais essentiel et il ne viendrait à l’idée de personne de l’en empêcher. Ron Ben Yishai peut se rendre à Dir a-Zour mais pas à Dir Al-Balah.

En dehors de la Birmanie, il n’y a pas beaucoup d’endroits fermés comme ceux-là dans le monde. Il est vrai qu’Israël autorise les journalistes étrangers à passer à Gaza, et il est bon qu’il en soit ainsi, mais cela crée une réalité absurde où des médias comme « Haaretz » qui manifestent encore de l’intérêt pour ce qui se passe, font appel à des services étrangers pour pouvoir raconter à leurs lecteurs ce qui se déroule là-bas. Mais on ne peut se satisfaire de cela. Les Israéliens méritent de lire et de voir des reportages journalistiques réalisés par des Israéliens. Le reporter italien ou la reporter suédoise dépêchés à Gaza par « Haaretz » sont des journalistes professionnels mais le lecteur israélien a droit à une couverture israélienne.

Il est difficile de savoir ce qui pousse réellement Israël à fermer Gaza de cette manière. S’agit-il d’une envie, si facile à satisfaire, que Gaza ne soit pas révélé ici ? Si, au contraire, c’est par un souci exagéré de notre sécurité, je renonce à celle-ci – d’après les comptes-rendus de nos confrères étrangers, Gaza est beaucoup plus sûr aujourd’hui qu’il y a un an, quand nous nous y rendions encore. Il n’y a plus de bandes armées dans les rues et le Hamas est même tout disposé à assurer la sécurité de journalistes israéliens. Mais comment saurons-nous si nous n’y sommes pas ?
(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)

Gideon Lévy

CCIPPP et Gideon Lévy - jeudi 18 octobre 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5521

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38705

GAZA : parlement européen

Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous l’intervention d’Hélène Flautre hier en séance plénière du Parlement européen lors d’un débat sur la situation humanitaire à Gaza. Vous pouvez également retrouver à cette adresse http://www.europarl.europa.eu/eplive/public/freetext_page_direct/20061020FTX11892-2101/default_fr.htm# le débat en intégralité en vidéo d’ici quelques jours.
Suite à ce débat, une résolution que vous trouverez en pièce jointe a été votée.

Cordialement
Bureau d’Hélène Flautre
"Alors que les points de passage de la bande de Gaza sont fermés et contrôlés par l’armée israélienne, alors que tous les jours des incursions meurtrières y sont menées, alors que le nombre de colons dans le territoire occupé ne cesse de croître, alors qu’en violation du droit international la construction du mur et le quadrillage sécuritaire se poursuivent, il se trouve encore dans cette enceinte, ici même dans notre parlement européen, des personnes pour nier le statut de puissance occupante d’Israël ! On croît rêver ! Israël est une puissance occupante et à ce titre a des obligations en vertu des Conventions de Genève. Israël ne peut en aucun cas avoir recours aux punitions collectives. Nous serions bien avisés de nous assurer qu’Israël respecte ces obligations au lieu d’envoyer des signaux catastrophiques comme nous l’avons fait en suspendant le financement de l’approvisionnement en carburant de la centrale électrique à Gaza.

Les larmes de crocodiles versées sur les divisions inter palestiniennes sont bien malvenues après que l’UE ait été incapable de soutenir les efforts d’Abbas pour coopter l’aile pragmatique du Hamas. Qu’est ce qu’on pourrait encore imaginer de pire ? Jouer Ramallah contre Gaza ? Désigner les "bons" palestiniens et les aider à éliminer les "mauvais" ? Qui peut croire à une solution durable sans que soient garanties l’unité politique et territoriale de la Palestine ? Qui peut croire que la paix pour les Israéliens et les palestiniens se construira par une politique qui de fait pousse à la radicalisation des populations ?

La situation humanitaire à Gaza viole tous les standards de la dignité humaine ! Il faut obtenir et dans les plus brefs délais la levée du blocus de la bande de Gaza ! Il faut donc exercer sur Israël les pressions adéquates, cette question ne peut plus être tabou ! Je demande au Conseil et à la Commission quelles sont les mesures que vous comptez entreprendre afin de favoriser la levée du blocus et contraindre Israël à respecter ses obligations et engagements ? Je demande ce que vous comptez entreprendre pour qu’Israël renonce, à un mois de la conférence internationale, à son projet de couper en deux la Cisjordanie en reliant Jéricho à Jérusalem Est ?"

Hélène Flautre - Présidente de la Sous-Commission des Droits de l’Homme Parlement européen : rue Wiertz, bureau 8G130, 1047 Bruxelles – Tél. +32 2 28 47 364 –helene.flautre@europarl.europa.eu Permanence : 10, rue de Justice, 62000 Arras - Tél. +33 3 21 71 29 79 – hflautre@nordnet.fr www.flautre.net

Commission des droits de l’Homme

CCIPPP et Commission des droits de l’Homme - samedi 13 octobre 2007.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5508

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38706

L’occupation tue un habitant et en blesse 5 autres à Khan Younès

Les forces d’occupation ont tué, mercredi 17/10/07, un Palestinien, et elles en ont tué 5 autres, dans la Bande de Gaza aux environs de la ville d’Abasan, selon des sources médicales.

Ces sources ont ajouté que les soldats ennemis ont donné l’assaut à la ville d’Abasan, à proximité de Khan Younès, en ouvrant le feu sur les passants. C’est ainsi qu’ils ont tué Hazem Asfour, 21 ans, et blessé cinq autres personnes.

En même temps, les troupes coloniales ont investi une maisons où elles ont établi un poste militaire. Au moins 13 personnes ont été arrêtées et emmenées vers une destination inconnue.

Les bulldozers sionistes ont ensuite ravagé une vaste étendue de terres arables, principalement plantées d’oliviers.

[ndt : comme ils n’osent quand même pas encore gazer et crématorer les gens, ils se vengent sur la terre. Ce que cela traduit me lève le coeur]

RAMALLAH - Khan YOUNES, 17 Octobre 2007 (WAFA) - 16:46

http://www.wafa.ps/english/body.asp?id=10429

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38707

Le président : « Un document clair et définitif est nécessaire pour la réunion prochaine »

Le président Mahmoud Abbas a reçu, mercredi 17/10/07, à son QG de Ramallah, la secrétaire d’état étasunienne Rice.

Le président a déclaré aux reporters qu’après une seconde série de discussions avec Rice, la chose la plus importante est de parvenir à un document clair et définitif pour nous aider à entreprendre les négociations

Le président a également informé Rice des agressions sionistes continuelles, alors que les services de sécurité font tous leurs efforts pour préserver la stabilité dans le territoire Palestinien, et a ajouté que ces actes, de même que la politique de vols de terres et d’excavations mal venues ont notamment pour résultat de s’opposer aux efforts pour parvenir à un document au contenu substantiel permettant de se rendre à la réunion.

« Nous avons déclaré à la secrétaire Rice que nous n’avons pas beaucoup de temps, et que nous devons mettre à profit chaque minute qui passe » a déclaré le président.

RAMALLAH, 17 Octobre 2007, (WAFA) - 23:04

http://www.wafa.ps/english/body.asp?id=10430

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38708

La France va accueillir une conférence des donateurs pour les Territoires palestiniens

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a annoncé mercredi que Paris allait accueillir à la fin de l’année une conférence des donateurs pour les Territoires palestiniens.

L’ancien Premier britannique Tony Blair, envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, ONU, Russie), et la Norvège co-présideront la conférence avec la France.

Aucune date n’a encore été fixée, mais M. Kouchner a précisé que la réunion se tiendrait deux semaines environ après une conférence sur la paix au Proche-Orient qui doit se dérouler à Annapolis, dans le Maryland aux Etats-Unis, en novembre ou décembre.

« Cette conférence a pour but de mobiliser les donateurs dans la continuité de la conférence à Annapolis qui se tiendra à peu près 15 jours auparavant », « d’établir la continuité entre ces deux conférences et de fournir un soutien financier, un soutien réel, administratif concret après la réunion aux Etats-Unis », a précisé à la presse M. Kouchner, aux côtés de Tony Blair et du chef de la diplomatie norvégienne, Jonas Gahr Stoere, dont le pays préside le comité de liaison ad-hoc.

« Nous allons commencer la préparation très particulière de cette conférence et nous aurons autour de Tony Blair la semaine prochaine à Jérusalem » une ’réunion’ qui « nous permettra de lancer des invitations », a précisé le ministre français des Affaires étrangères.

« Ce qui se passe à Annapolis est évidemment la première étape, le lancement de ce grand espoir, mais aussitôt après, il faut passer a l’action, et nous y veillerons », a-t-il ajouté.

« C’est un moment d’espoir pour ce processus, mais il y a beaucoup de travail à faire », a pour sa part déclaré Tony Blair. « Nous avons besoin d’un accord fort pour la conférence d’Annapolis aux Etats-Unis ». AP

[ndp : dur, dur, pour votre dévoué marin-pêcheur ! Quand on trouve, au fond de son filet, ou au bout de sa palangre, un machin visqueux, informe et nauséabond, on en fait quoi ? On le balance, après avoir demandé à la mer qu’elle vous pardonne de la salir encore.

Je n’ai pu cependant me résoudre à vous priver du morceau d’anthologie qui précède. Le type à l’âme de larbin qui se prétend successeur de Maurice Couve de Murville est tout content, cela n’a rien d’étonnant, de faire la plonge après le tour de passe-passe qu’ils essaient d’organiser aux Etats Unis.

Après que toutes les précautions aient été prises pour que la France, décidément absente de ses propres frontières depuis quelques temps, reste silencieuse pour ce qui est des aspects mineurs du problème de la Palestine, comme les droits de l’homme, le droit des gens, le droit international, les résolutions de l’ONU, ou même la simple politique de bon sens, on peut prévoir que les même ficelles seront, comme il est naturel, tirées auprès des mêmes marionnettes pour nous mettre au tout premier rang de ceux qui auront l’honneur de se cotiser pour faire un petit chèque censé dédommager les Palestinien du vol de leur pays. Vous vous souvenez tous de la réplique adressée par Marcel Herrand/Lacenaire à Pierre Renoir/Jéricho(sic !) dans Les Enfants du Paradis " Marchand d’amis, marchand d’amis, avez-vous des amis à vendre ?" J’allais oublier : la scène se passe au...Rouge-Gorge. Ca ne s’invente pas !]

PNN et AP - 18.10.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1531&Itemid=1

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38709

Deux blessés lors d’incursions sionistes

Les sources de sécurité de Hébron rapportent que l’armée d’occupation a envahi le camp de réfugiés Al Arub mercredi matin. Un homme a été blessé. Jamil Khamis, 30 ans, a été blessé par une patrouille sioniste qui avait pénétré dans le camp. Il a été emmené à l’hôpital.
Par ailleurs un soldat a blessé mardi soir un Palestinien de la ville d’Anabta (nord de Tulkarem) lors d’une invasion. Les témoins affirment que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur un groupe de jeunes gens. Abnas Abu Asal, 16 ans, a été légèrement blessé et emmené à l’hôpital.

PNN - 17.10.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1528&Itemid=1

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