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Chronique de l’occupation

Dimanche, 7 octobre 2007

dimanche 7 octobre 2007

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 06/10/07

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37801

Pourquoi la conférence de l’automne est vouée à l’échec

« Je prétends que la Conférence est simplement un coup de publicité visant à sauver la face de l’administration Bush qui en a bien besoin. »

Une conférence « importante » devrait se tenir à Washington sous les auspices des Etats-Unis cet automne pour promouvoir la paix entre l’établissement sioniste et les Palestiniens. Y participeront : le Quartette pour le Moyen Orient qui comprend l’Union européenne, la Russie, les Etats-Unis d’Amérique et les Nations unies ainsi qu’une foule d’autres pays du Moyen-Orient, notamment Israël, l’Autorité palestinienne et la Syrie.

On sait bien que les principaux acteurs ont leurs propres raisons pour participer à cette conférence, mais ce qui importe est le résultat final. Beaucoup d’observateurs, dont je suis, ont contesté l’utilité d’une telle réunion. Celle-ci n’a pas d’objectifs évidents, pas de buts finals ni de mécanisme de mise en œuvre des décisions. Ce qui est pire est que nous avons une pléthore de signaux contradictoires émanant de Ramallah, de Tel-Aviv et de Washington.

Dans un accès d’humeur inhabituel, le Président palestinien, Mahmoud Abbas, a dit à la presse, il y a deux semaines, que la conférence doit s’attaquer aux questions difficiles du statut final telles que Jérusalem, les frontières définitives, la question des réfugiés et le partage des ressources en eau.

Toutefois, le Premier Ministre, Ehud Olmert, a d’autres idées. Quelques jours plus tard, il a donné l’assurance à son parti, le Kadima, qu’il n’y aura pas d’accords finals. Il a dit « Nous parlerons d’une déclaration de principes, d’intentions et de questions d’intérêt commun ». Sa Ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni, a dit à plusieurs reprises que la conférence devrait se concentrer sur des questions moins difficiles telles que l’édification des institutions et de l’économie palestiniennes, ajoutant « parfois ils n’est pas judicieux d’aborder des questions difficiles et compliquées ».

Le sentiment général parmi les Palestiniens, y compris M. Abbas lui-même, est que le régime sioniste ne veut pas sérieusement la paix.

Helen Cooper du New York Times a dit le 21 septembre qu’Abbas avait oublié toute prudence lors d’une conférence de presse conjointe avec la Secrétaire d’Etat Condoleeza Rice, en déclarant carrément que la conférence doit traiter des questions du statut final qui ont embrouillé les négociateurs depuis 1979. Il a aussi ajouté qu’il n’avait entendu personne annoncer dans un anglais clair que la conférence traiterait des questions clé du statut final.

Citant David Baker, porte-parole du Premier Ministre israélien, Ehud Olmert, le New York Times lui aurait fait dire « M. Olmert est sérieux s’agissant de fournir un apport positif à la conférence [ndp : ah bon, il apporte le gefillte fisch ?] et se félicite de rencontrer des dirigeants arabes modérés ». Pourtant, dans son article du 24 septembre, la même Helen Cooper a écrit dans le New York Times que Condoleeza Rice avait promis que la conférence aborderait les « questions clé » de l’Etat palestinien, un signal à l’adresse des dirigeants arabes, spécialement saoudiens.

Ces messages déroutants et contradictoires créent un malaise et amènent le monde arabe à soupçonner que les sionistes et leurs alliés états-uniens ne sont pas vraiment sérieux en ce qui concerne la paix.

Je prétends que la Conférence est simplement un coup de publicité visant à sauver la face de l’administration Bush qui en a bien besoin. Les échecs en Iraq et en Afghanistan ont laissé le Président vulnérable et pratiquement nu. Il n’est donc pas surprenant qu’il cherche maintenant désespérément à obtenir une espèce de réussite dans les 14 derniers mois de son mandat. Mahmoud Abbas et Ehud Olmert ont tous les deux accepté de venir à sa rescousse et à deux, ils lui fourniront le camouflage nécessaire.

Nous savons tous que l’administration états-unienne est trop faible pour pouvoir exercer une pression valable sur Israël. Le gouvernement de coalition branlant d’Ehud Olmert est trop faible pour faire de réelles concessions aux Palestiniens sans risquer de s’effondrer. [...]

L’histoire a montré que sans un programme clair, des objectifs définis et un calendrier d’exécution rigide de mise en œuvre assorti d’un mécanisme assurant le respect des décisions, les réunions précipitées sont vouées à l’échec. Qui ne se souvient de Madrid, Oslo, Wye River, Camp David, Sharm El Cheikh, Taba and Aqaba (et qu’est-il advenu de la Feuille de route) ? Aucune de ces réunions n’a produit de résultats concrets. Le seul résultat bétonné a été le Mur de séparation.

Je ne retiens pas mon souffle. L’échec de la conférence de l’automne est garanti. Je parie que Mahmoud Abbas sera blâmé pour l’échec de la Conférence « pour avoir exigé trop et trop rapidement ».

29 septembre 2007 - Amin - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.amin.org/look/amin/en.tp...
Traduction : amg

Info-Palestine et Nehad Ismail - Amin – samedi 06 octobre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2843

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37802

Le désaccord subsiste sur le statut final de la Palestine

La rencontre d’hier entre Olmert et Abbas n’a pas débloqué l’essentiel, l’éventuel cadre pour la coexistence des États israélien et palestinien.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, se sont rencontrés hier, officiellement pour tenter d’avancer sur les questions clés du conflit avant une réunion internationale sur le Proche-Orient, prévue en novembre aux États-Unis. Pour preuve de bonne volonté, les équipes de négociateurs israélienne et palestinienne récemment mises en place pour discuter des contours d’un règlement ont participé à la rencontre, qui a duré près de deux heures, à la résidence officielle d’Olmert, à Jérusalem.

Les négociateurs devaient « discuter des questions clés dont le règlement est crucial pour parvenir à la solution de deux États » israélien et palestinien coexistant en paix, selon un responsable israélien. Les principaux dossiers en discussion, et sur lesquels butent les négociations, portent sur les frontières du futur État palestinien, le statut de Jérusalem et des colonies juives, le sort des réfugiés palestiniens et les sources d’eau.

Cet optimisme n’est qu’une façade. On voit mal comment la situation pourrait évoluer. Les positions sont opposées en ce qui concerne aussi bien l’essence que la substance de la déclaration commune qu’ils doivent rédiger. Olmert ne s’en cache pas, il veut quelque chose de vague, alors qu’Abbas cherche un accord-cadre avec un calendrier pour les discussions sur le statut final.

Échaudés par l’échec des accords d’Oslo qui prévoyaient des phases intérimaires, les Palestiniens estiment que, désormais, il convient de définir immédiatement le statut final ce que les Israéliens refusent. Et Ehoud Olmert entend même inclure dans une éventuelle déclaration deux documents : la lettre envoyée par George W. Bush à Ariel Sharon le 14 avril 2004 et la « feuille de route ». La lettre n’est rien moins qu’une invite américaine à ne pas tenir compte des frontières de 1967 à cause « de la concentration de population israélienne » (c’est-à-dire les colonies) en Cisjordanie et à s’accommoder de la réalité sur le terrain La seconde est un plan en trois phases dont la première, qui conditionne les autres, force les Palestiniens à mettre fin au « terrorisme » et à réformer les institutions de l’Autorité alors que les Israéliens doivent seulement démanteler les avant-postes illégaux (et non pas les colonies). Un véritable piège pour Mahmoud Abbas. Devant ces difficultés, on parle maintenant d’un report de la conférence internationale prévue en novembre.

Le quotidien Yediot Aharonot, cite ainsi l’entourage du premier ministre qui estime que les négociations sur la rédaction d’un tel document se poursuivront quelques semaines. Pour sa part, le vice-premier ministre israélien, Haïm Ramon, a vendu la mèche. Il s’est dit « confiant » dans les chances de succès de la réunion internationale. « Les conditions sont bonnes (...) Si nous parvenons à une déclaration commune qui obtienne le soutien de la communauté internationale, y compris des pays arabes modérés comme l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis, nous aurons fait un pas important vers la paix, que la Syrie soit ou non présente », note-t-il. Quelques heures après avoir avoué que l’aviation israélienne a bien survolé la Syrie (selon certains diplomates occidentaux, il s’agirait en réalité d’un survol effectué en compagnie d’appareils américains afin de tester la défense antiaérienne, voire les systèmes radars syriens), ces déclarations en disent long sur les intentions israéliennes aussi bien qu’américaines.

Pierre Barbancey

Du même auteur :
 Jérusalem à travers le mur
 Israël dans un terrible dilemme

Ehoud Barak estime qu’il faut réduire au minimum l’impact de la conférence de Paix

Selon le Maariv, au sein du gouvernement israélien on constate des désaccords quant au contenu de la conférence de paix. Si le vice-premier ministre, Haïm Ramon, élabore un plan prévoyant un retrait important de Cisjordanie et propose de débattre lors de la conférence de l’essentiel des questions qui sont à la base du conflit israélo-palestinien, le ministre de la Défense, Ehud Barak, affirme lui au contraire que cette conférence bénéficie avant tout aux Américains et qu’Israël doit prendre garde à ne pas créer trop d’attente. M. Barak estime qu’il faut réduire au minimum l’impact de la conférence et ne pas s’engager sur des politiques à long terme. [ndp : ben oui, ils ne tiennent pas trop à exposer en fanfare la vérité toute nue, qui est que les sionistes sont, purement et simplement, des salauds de colonialistes au service de l’impérialisme étasunien, et que tout le reste est purement cosmétique]
La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, est elle favorable à la création d’un « horizon diplomatique » pour les Palestiniens par des négociations et des déclarations sur des questions pratiques telles que la mise en place des institutions du futur Etat palestinien ou la coopération dans les domaines de la sécurité, de l’économie et des échanges commerciaux. Elle s’oppose toutefois à des pourparlers sur les questions fondamentales que sont les frontières, Jérusalem et les réfugiés.-
Israël Valley Presse

Pierre Barbancey - L’Humanité, le 4 octobre 2007
Israël Valley - Site officiel de la Chambre de Commerce France-Israël, le 4 octobre 2007

Info-Palestine et Pierre Barbancey - L’Humanité – samedi 06 octobre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2841

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37803

300 travailleurs Palestiniens arrêtés dans la zone sioniste le mois dernier

Haidar Ibrahim, secrétaire général de l’Union des Travailleurs Palestiniens, a déclaré vendredi 05/10/37 que les forces d’occupation avaient arrêté 300 travailleurs Palestiniens en zone sioniste au cours du mois de septembre 2007. Parmi les travailleurs arrêtés se trouvaient 5 femmes.

Les autorités sionistes ont prétendu que les travailleurs arrêtés n’étaient pas en possession de permis d’entrer et de permis de travail et que par conséquent ils n’étaient pas autorisés à travailler en zone sioniste.

Un porte parole militaire a déclaré que les soldats et les policiers avaient mené une campagne d’arrestations de grande ampleur incluant des contrôle inopinés sur des chantiers de construction et d’autres installations à Haïfa, Jaffa, Oum Al Fahim, Nazareth, et d’autres localités.

La plupart des travailleurs arrêtés ont été contraints de payer des amendes élevées, et d’autres ont été emprisonnés pour des durées variables.
Il faut souligner que 50 travailleurs Palestiniens ont été arrêtés au cours de trois derniers jours.
Ibrahim a ajouté qu’au moment même où les dirigeants sionistes prétendent avoir ordonné un adoucissement des restrictions sur les déplacements des habitants, et également d’avoir établi des centaines de nouveaux permis d’entrer et de travailler (en zone sioniste), l’armée augmente le nombre de ses barrages militaires, et interdit à des milliers d’habitants de se déplacer et même de se rendre à la mosquée Al Aqsa à Jérusalem pour les prières, tout particulièrement pendant le saint mois de Ramadhan.
Il a lancé un appel aux groupes de droits de l’homme, au niveau national comme sur le plan international, afin qu’ils interviennent en faisant pression sur le régime de Tel Aviv pour qu’il mette un terme au siège injuste qu’il impose au peuple Palestinien.

IMEMC & correspondants – Vendredi 05 octobre 2007 – 15 : 20

http://www.imemc.org/article/50733

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37804

Abbas : « Nous voulons la paix, mais pas à n’importe quel prix »

Le président Palestinien Mahmoud Abbas a déclaré vendredi 05/10/07 en soirée que les Palestiniens veulent la paix, mais pas à n’importe quel prix, et a développé sa pensée en précisant que tout accord de paix devait comporter la mise en oeuvre des résolutions internationales, et devait comporter l’établissement d’un état Palestinien indépendant ; viable, avec Jérusalem pour capitale.

Cet état, a ajouté Abbas, vivra aux côtés d’un état d’Israël. Ses déclarations ont été faites au cours d’un dîner à Ramallah, vendredi 05/10/07 à la fin d’une journée de jeûne de Ramadhan.

Abbas a ajouté que « Jérusalem est dans le coeur de chaque Palestinien », et que c’est l’espoir que les Palestiniens espèrent réaliser

Il a également déclaré qu’il n’y aura pas d’état Palestinien, quelle que soient ses dimensions, sans Jérusalem pour capitale.

Abbas a dit que la direction Palestinienne poursuit des discussions intensives avec la partie sioniste, et que les commissions mixtes Palestino-sionistes commenceront lundi 08/10/07 les préparatifs nécessaires pour la conférence internationale de novembre sur la paix au Proche Orient.

Il a dit également qu’au moins 36 pays participeront à la conférence, y compris 12 pays Arabes et 3 pays Musulmans, en plus des membres du Conseil de Sécurité, des pays industriels, et d’autres. [ndp : ça ne vous paraît pas très clair ? A moi non plus !]

Abbas a déclaré que la partie Palestinienne est attachée au respect de la légitimité internationale, au plan de paix de la Feuille de Route et de la vision du président étasunien Bush d’une solution à deux états.

« Notre exigence est un état Palestinien indépendant et viable sur la totalité des territoires occupés depuis 1967 », a déclaré Abbas, « cet état vivra en paix avec ’Israël’ ».

Il a encore dit que l’initiative de paix Arabe est devenue une partie du plan de la Feuille de Route, et que la résolution 1515 du Conseil de Sécurité déclare clairement qu’il doit y avoir une solution juste du problème des réfugiés Palestiniens, et que cette solution est basée sur la résolution 194. »

Pendant ce temps, Tayyib Abul-Rahim, secrétaire du président Abbas, a déclaré qu’il n’y aura pas de paix ni de stabilité dans la région sans Jérusalem.

Par ailleurs, le Cheikh Ikrima Sabri, Mufti de Jérusalem, a dit que les musulmans et les chrétiens à Jérusalem sont toujours unis, et qu’ils ont aussi résisté à l’occupation. Il a également déclaré que Jérusalem est dans le coeur et dans l’âme de chaque Palestinien.

L’Archimandrite Attalla Hanna, du patriarcat grec orthodoxe, a déclaré que la paix ne pouvait être basée que sur la justice, et que Jérusalem est un problème central.

Il a encore déclaré que les droits légitimes des Palestiniens doivent être respectés sans concessions.

Rashid Hilal - IMEMC & correspondants – Samedi 06 octobre 2007 – 01 : 26

http://www.imemc.org/article/50734

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37805

Les forces d’occupation investissent le camp de réfugiés d’Al Boureij à Gaza

L’armée coloniale a envahi le camp de réfugiés d’Al Boureij dans la partie centrale de la Bande de Gaza aux premières heures de la matinée de samedi 06/10/07.

Des témoins oculaires ont déclaré que les forces spéciales sionistes ont forcé l’entrée est du camp sous la protection de l’aviation sioniste, et a ouvert le feu au hasard sur les maisons, terrorisant les habitants. Au moment de rédiger ce rapport, il n’a pas été fait état de blessés.

Des témoins oculaires ont encore déclaré qu’un groupe de combattants de la Résistance Palestinienne a engagé les forces ennemies avant que celles-ci se retirent de la zone.

Plus tôt, dans la journée de vendredi 05/10/07, les troupes coloniales avaient assassiné, près du point de passage de « Kissoufim », un jeune Palestinien identifié ultérieurement comme Tarek Abou Jray, 21 ans, du camp de réfugiés de An Nousserat, dans la partie centrale de la Bande de Gaza.

Nisreen Qumsieh - IMEMC & correspondants – Samedi 06 octobre 2007 – 00 : 28

http://www.imemc.org/article/50738

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37806

Qoreï : nous travaillons sur un document commun clair, (et il n’y aura) pas d’état Palestinien sans Jérusalem ni sans la Bande de Gaza

Ahmad Qoreï, ancien premier ministre Palestinien, membre du comité central du Fatah et chef de la délégation Palestinienne aux négociations sur le statut final a déclaré à des journaux Palestiniens que le document sur lequel vont porter les discussions de la semaine prochaine entre les équipes palestiniennes et sionistes formera la base des négociations sur le statut final.

Il a ajouté que le document doit être sérieux et que « si c’est seulement un texte vague, alors il ne sert à rien du tout, mais s’il inclut la base d’une solution, alors c’est ce sur quoi nous travaillons. »

Il a poursuivi en disant que « aussi bien la partie Palestinienne que la partie sioniste et les Etats Unis devraient s’entendre sur une période de temps pour les négociations que les Palestiniens suggèrent de compléter dans les 5 ou 6 mois. » Il a ajouté que « il faut admettre qu’il doit y avoir un calendrier qui précise quand le processus commence et quand il finit, autrement il sera sans fin. »

Qoreï a confirmé que « Toute discussion d’un état Palestinien sans Gaza ou Jérusalem ets une absurdité et une perte de temps. » Il a dit que « l’état comporte Jérusalem et ne sera pas complet sans la Bande de Gaza. » Il a ajouté « Une fois pour toutes, il n’est pas question d’un état sans Gaza. En pratique et en théorie, il n’y a pas d’état sans Gaza et un état n’aurait aucune signification sans Gaza ou sans Jérusalem. »

Il a révélé qu’au cours de la réunion qu’ils ont tenue, le président Mahmoud Abbas et les ministres Arabes des Affaires Etrangères avaient convenu de former une groupe, le « comité de suivi de l’initiative de paix Arabe », qui, en association avec les Palestiniens, suivrait pas à pas les évolutions du processus de négociation, et indiqué que ce comité ne serait pas présent à la table de négociations mais recevrait ses informations de la partie Palestinienne.

Il a également révélé qu’au cours de la rencontre antérieure entre le président étasunien Bush et le président Palestinien Abbas à New York, Bush a déclaré que sa patience était à bout [ndp : sic !] et dit « Je veux que vous sortiez quelques chose de façon que je puisse dire à chacun que ceci constitue ce qui est disponible, êtes-vous d’accord ou non, et comme cela nous parviendrons à un accord d’une manière tout à fait différente de ce qui s’est passé à Camp David »

[ndt : inutile de dire que ce bout de texte ne ne signifie pas grand chose, je le sais. Voici le texte anglais que l’ai sous les yeux : He also revealed that during the meeting the US president George Bush held with president Abbas in New York earlier had used the expression that he is out of patience and said that " I want you to bring out something so that I would say to everyone that this is what is available, do you agree or not so that we will get to agree not as smilar to issues ended up in Camp David. »

Le président Mahmoud Abbas a formé une délégation pour les négociations sur le statut final, dirigée par Ahmad Quria, Yasser Abed Rabo, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP et le Dr Saeb E’riekat, directeur du département des négociations de l’OLP, qui sera le coordinateur de la négociation, en plus du Dr Saadi Al Kournouz, secrétaire général du conseil des ministres comme membres [ndp : re-sic]

Abou Ala’ a indiqué que si les chose étaient claires, alors la conférence de paix déclarerait le commencement des négociations pour parvenir à un accord de paix détaillé, avec des cartes, et portant sur tous les problèmes, dans un délai à spécifier de l’ordre de 5 à 6 mois.

[ndp : « si les choses étaient claires », que faut-il entendre par là ? Car enfin, si elles le sont, il n’y a plus à « négocier », mais à exécuter, ce qui peut en effet prendre quelques semaines, mais ne demande pas de discussions ni de marchandages...Pas vraiment limpide tout ça...]

En réponse à une question concernant l’approche utilisée pour le processus récemment proposé, qui commence par des négociations sur le document conjoint, document utilisé pour démarrer la conférence et ensuite seulement entamer les négociations sur le statut final, Qoreï a déclaré que jusqu’à présent il y a un peu de clarté mais qu’elle est incomplète même pour ceux qui ont proposé la conférence et pour le Quartet. L’agenda de la conférence et le contenu du document d’invitation ne sont pas encore précis. « Vous êtes supposé être informé que vous êtes invité à une conférence pour discuter, approuver, soutenir, donner votre avis sur les problèmes que voici ». Il a ajouté « ainsi, on a parlé d’une réunion, mais en fait c’est maintenant devenu une conférence, avec la participation du Quartet, y compris des Etats Unis, de la Russie, des Nations Unies et des membres permanents du Conseil de Sécurité [ndp : tiens, l’UE n’est plus membre du Quartette...] (...???...) la Chine, la Grande Bretagne, et aussi les 8 géants industriels [ndp : pourquoi donc ?] et le comité de suivi Arabe qui comporte 12 pays en plus du secrétaire général de la Ligue Arabe et de trois pays Islamiques dont la Turquie, la Malaisie, et l’Indonésie, et d’autres pays ».

[ndp : tout cela pue la foutaise à plein nez ! Qu’est-ce-que c’est que ce charabia au niveau du texte, et ce méli-mélo au niveau de la pensée, dont on ne voit que trop qu’elle tente de se faufiler entre l’impératif d’obéir au bwana et à ses chiens, et le désir de faire croire au peuple Palestinien qu’on ne se prépare pas à le trahir sur l’essentiel...]

Qoreï a déclaré que le document qui sera élaboré affirmera les références qui sont la légitimité internationale [ndp : notez bien l’insistance sur le mot « legitimacy » et non « legality »...], l’initiative de paix Arabe, et la vision du président Bush.
Il a ajouté que ce qui distingue ces négociations des précédentes est que l’image est claire. Les précédentes partaient de zéro ], alors que celles-ci démarrent sur des bases claires.[ndp : je n’invente rien !]

[ndp, la seule chose qui soit claire dans tout ça, c’est qu’on est en face d’une nième- tentative pour réduire les Palestiniens au servage ou à l’exil]

Il a ensuite évoqué le voyage du président Abbas et sa participation à l’Assemblée Générale des Nations Unies à laquelle assistaient plus de 60 délégations, et au cours de laquelle le président Abbas a rencontré la majorité de ces délégations [ndp : Nauru, les Iles Caïman, etc.] et discuté de la situation interne en Palestine et des façons d’assurer le succès de la conférence internationale, une question qui a rencontré un intérêt extraordinaire, véritablement sans précédent dans une réunion de ce type, et mettant des espoirs sur elle et des responsabilités sur ses personnalités éminentes qui y participeront. » [ndp : je fais de mon mieux, mais écrire dans une langue raisonnable un texte bâclé traduisant le désarroi d’une pensée au mieux balbutiante : que c’est dur !]

Répondant à une question concernant les discussions sur une solution finale [ndp : tiens, eux aussi ?] en tenant compte du fait que les Palestiniens sont divisés entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza, Qoreï a dit que « nous espérons que nos eforts et nos espoirs se concentreront sur le fait d’être tous réunis sur une plate-forme et un programme capable de réaliser les intérêts de notre peuple pour ce qui est de ses droits nationaux légitimes plutôt que se battre pour obtenir un poste, une responsabilité ou une portion de territoire. »

IMEMC & correspondants – avec PNN – Samedi 06 octobre 2007 – 16 : 05

http://www.imemc.org/article/50751

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37807

La conférence d’automne, un maillon de la chaîne des complots contre le peuple palestinien

La cause palestinienne reste l’affaire de tous les Musulmans, non pas seulement celle du peuple palestinien, confirme Abou Ossama Abdoulmou‘i, le représentant du mouvement du Hamas en Iran.

Dans une conférence de presse donnée dans la capitale iranienne hier, le jeudi 4 octobre 2007, Abou Ossama a attiré l’attention sur les activités du jour mondial d’Al-Quds. Elles donnent à la cause palestinienne sa profondeur arabo-islamique.

Le représentant du Hamas a cependant mis en garde contre le fait que la nombre des complots visant la nation musulmane est en progression remarquable, notamment en Palestine. Le siège étouffant pratiqué contre la bande de Gaza, la fermeture des points de passage, les invasions quotidiennement répétées, les martyres, les blessés en sont les meilleurs témoins.

Quant à la conférence d’automne dans la tenue a été proposée par le président étasunien, elle « ne produira rien de nouveau. Elle constitue tout simplement un maillon de la chaîne des complots menés contre notre peuple palestinien. Beaucoup de conférences, d’initiatives et d’accords avaient été auparavant organisés sans répondre à aucun des souhaits et des droits du peuple palestinien », a-t-il déclaré.

Téhéran – CPI - 05/10/2007 - 10:56

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7tQikdibfqohqKrw8T69Fx%2bkPtuwOuZdZAC7bmyR8Ycr1FR%2bN6XaJfiAm8%2f0hV862DLmo%2fV%2bA7ozMqPzOytNdRGzexC2Yu32eBKbNJJVw%2fNw%3d

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37808

Al-Qadoumi : Les rencontres d’Abbas sont catastrophiques

Le secrétaire du mouvement du Fatah, Farouk Al-Qadoumi, a déclaré que les négociations et les rencontres organisées entre le président de l’autorité palestinienne et le gouvernement de l’occupation sioniste sont catastrophiques. Il a également appelé Abbas à boycotter le congrès d’automne.

Al-Qadoumi a dit dans son discours à "Quds Press" publié le vendredi 5/10 : « Je ne crois pas que les Etats-Unis sont capables de mettre la pression sur l’occupation sioniste, surtout quand Olmert affirme que les questions principales ne sont pas sur la table des négociations ».

De son coté, le leader du Fatah a affirmé son refus du congrès d’automne, en le qualifiant d’inutile et en disant qu’il ne servira pas à donner une solution durable.

De plus, il a effectivement confirmé que le Fatah a une évaluation très posiitive du rôle de la résistance du Hamas sur la scène palestinienne et que ce mouvement sera invité à entrer dans l’OLP avant la fin de cette année.

Al-Quadoumi a aussi averti qu’il est inacceptable que le gouvernement de l’occupation nous oblige avec ses conditions à ne pas laisser entrer le Hamas dans l’OLP.

En ce qui concerne les défis de la résistance, il a terminé son discours en disant que la résistance devra continuer à faire son devoir et il a fortement condamné les mesures prises par le président de l’autorité d’Abbas visant à marginaliser le rôle de la Résistance.

Londres- CPI - 06/10/2007 - 14:52

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7iBTRKqglUGT2D6Z5RW1KwrrYOdeA5pOTvih7OOgAbteIF97l5mcl0QJ6eBYIBkvlbDc%2bSRL65kkjUyf6Zsl3u7wmMHyLr%2bHpwhKADvwvorU%3d

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37809

Les forces d’occupation exécutent des dizaines d’incursions en Cisjordanie

L’armée d’occupation continue à exécuter des dizaines d’incursions dans différentes régions de la Cisjordanie, malgré les contacts entamés entre le président de l’autorité palestinienne Abbas et Olmert.
Selon les derniers nouveaux bilans, 21 invasions de l’occupation ont été menées en une semaine (entre le 21 septembre et le 3 octobre), avec des maisons saccagées au cours des fouilles, des tirs intensifs au hasard en direction des habitants.
Dans son rapport hebdomadaire, le centre palestinien des droits de l’homme a montré que les forces d’occupation ont poursuivi leurs opérations hostiles dans plusieurs régions (villes et villages) de Cisjordanie, causant beaucoup de souffrances parmi les femmes et les enfants palestiniens.

Le centre juridique palestinien a affirmé dans son rapport que le nombre de Palestiniens enlevés au cours de cette année, par les troupes de l’occupation a atteint 2067 dont 25 ont été arrêtés récemment (pendant la semaine mentionnée plus haut).

Damas- CPI - 06/10/2007 - 14:46

http://www.palestine-info.cc/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Ji43u1Xu5GoD38xPxug%2fMZ1Y59EHRSH4xROo5PeY%2bFbUu%2fr4%2fmLCC%2feISk6%2bb1TLEtGnwOMJWcYEkhVleVbplMdNF0%2fx880REhsn2xqg1cQ%3d

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