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Chronique de l’occupation

Mardi, 25 septembre 2007

mardi 25 septembre 2007

nombre d’entrées : 7

Envoyé le 24/09/07

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Les pères fondateurs d’Israël, pionniers du terrorisme

Quelques faits rarement mentionnés sur les relations entre le sionisme et le terrorisme moderne.

1. Le premier détournement d’avion par Israël en 1954, contre un avion civil syrien.

2. Grenades dans les cafés : utilisées pour la première fois par les sionistes contre des Palestiniens à Jérusalem, le 17 mars 1937.

3. Bombes à retardement dans des marchés bondés : utilisées la première fois par les sionistes contre les Palestiniens à Haïfa, le 6 juillet 1938.

4. Faire sauter un bateau avec des passagers civils à bord : pour la première fois par les sionistes à Haïfa le 25 novembre 1940. Les sionistes n’ont pas hésité à faire exploser leur propre peuple pour protester contre la politique britannique de restriction de l’immigration juive en Palestine. Le navire, Patria, transportait 1.700 immigrants juifs.

5. Assassinats d’officiels gouvernementaux : perpétrés la première fois par les sionistes contre les britanniques au Caire, lorsque, le 6 novembre 1944, Lord Moyne a été assassiné par le Gang Stern.
Yitzhak Shamir, membre de l’Irgoun et plus tard chef du Gang Stern puis premier ministre d’Israël, était derrière le projet.

6. Utilisation d’otages comme moyen de pression sur un gouvernement : la première fois par les sionistes contre les britanniques à Tel Aviv, le 18 juin 1946.

7. Faire sauter des bureaux gouvernementaux avec des employés et des visiteurs civils : la première fois par les sionistes contre les Britanniques, à Jérusalem, le 22 juillet 1946. 91 Britanniques furent tués et 46 blessés à l’Hôtel King David.

Menachim Begin, cerveau et acteur de l’attaque et plus tard premier ministre d’Israël, a admis que le massacre avait été coordonné et réalisé selon les instructions du gang sioniste Haganah.

8. Valises piégées : utilisées la première fois par les sionistes contre l’ambassade britannique, à Rome, le 13 octobre 1946.

9. Voitures piégées dans des endroits fréquentés par des civils : utilisées la première fois par les sionistes contre les Britanniques à Sarafand (à l’est de Jaffa) le 5 décembre 1946.

10. Coups contre des otages : la première fois par les sionistes contre les Britanniques à Tel Aviv, Netanya et Rishon, le 29 décembre 1946.

11. Lettres piégées envoyées à des politiciens ; la première fois par les sionistes contre les Britanniques lorsque 20 lettres piégées sont envoyées d’Italie à Londres, entre le 4 et le 6 juin 1947.

12. Meurtre d’otages comme représailles d’actions gouvernementales : la première fois par les sionistes contre les Britanniques dans la région de Netanya, le 29 juillet 1947.

13. Colis piégés : la première fois par les sionistes contre les Britanniques à Londres le 3 septembre 1947.

14. Le massacre de Qibya, au nord ouest de Jérusalem, a été perpétré par l’Unité 101, sous le commandement d’Ariel Sharon, le mercredi 14 octobre 1953. L’attaque fut le crime le plus sanglant et le plus brutal commis par les sionistes depuis l’infâme massacre de Deir Yassin. 42 maisons, ainsi qu’une école et une mosquée, ont été dynamitées sur leurs habitants. 75 femmes, hommes et enfants ont été tués.

Source : Redress  Traduction : MR pour ISM

[ndt : le chroniqueur oublie – entre autres- l’assassinat du comte Folke Bernadotte le 17/09/48 à Jérusalem ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Folke_Bernadotte ), l’attaque du USS Liberty ( 34 marins tués et plus de 170 blessés) le 08/06/67 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Incident_du_USS_Liberty ), le bombardement du réacteur OSIRAK le 07/06/81 (http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Opera ), etc.]

ISM et Sam Kabbani - Israel - 24-09-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7487&type=analyse≤sujet=Sionisme

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36603

Retour aux accords de la Mecque ?

L’autorité palestinienne (AP) prévient qu’elle cherchera à se réconcilier avec le Hamas si la prochaine conférence de Washington, tenue sous les auspices des Etats-Unis, n’ouvre pas la voie vers la fin d’une occupation de la Cisjordanie, de la Bande de Gaza et de Jérusalem Est, occupation qui dure depuis quarante ans.

Suite à la prise du pouvoir par le Hamas dans la Bande de Gaza à la mi-juin, le Président de l’AP, Mahmoud Abbas, a renvoyé le gouvernement d’unité nationale dirigé par le Hamas présidé par Ismail Haniyeh ; il a ensuite nommé un gouvernement de facto à Ramallah dirigé par Salam Fayyad, ancien ministre palestinien des finances agréé par les Etats-Unis. Son désaccord avec le Hamas a valu à l’AP la levée de sanctions financières et politiques draconiennes, mais il a encore affaibli la position palestinienne vis-à-vis du régime sioniste.

Cette semaine, Abbas a manifesté sa contrariété face au refus catégorique du camp sioniste d’arriver à un accord avec l’AP concernant les questions essentielles au cœur de la détresse palestinienne.

Parmi ces questions on citera : la fin de l’occupation, le tracé des frontières entre un futur Etat palestinien en Cisjordanie et Israël proprement dit, Jérusalem et le droit au retour pour cinq millions de réfugiés palestiniens selon un chiffre estimatif.

Nimr Hammad, proche conseiller d’Abbas, aurait déclaré que le président de l’AP n’assisterait pas à la conférence de paix supposée en novembre à moins que Tel Aviv n’accepte d’arriver à un règlement final. « Si Olmert dit qu’il y aura simplement une déclaration, il ne vaut pas la peine d’aller à la réunion de Washington » aurait dit Hammad.

Un autre confident proche d’Abbas a lancé la même mise en garde. « Nous n’irons pas simplement pour le plaisir (d’aller à la conférence) » a-t-il dit, poursuivant : « Nous pouvons nous passer du sommet, mais au cas où il se tiendrait effectivement, son échec serait dangereux pour toute la région. C’est la raison pour laquelle, nous ne devons pas participer à une telle conférence ».

Dimanche, le Premier Ministre Ehud Olmert s’est efforcé de calmer les craintes concernant d’éventuelles anticipations de progrès à la conférence. Il a dit aux membres de son parti, le Kadima, qu’il n’y aura pas d’accord sur un statut final entre le régime sioniste et les Palestiniens à cette occasion. « Il n’est pas question d’un accord détaillé, mais plutôt d’une déclaration commune d’intentions », a-t-il dit.

Selon le commentateur politique palestinien, Hani Al-Masri, une déclaration d’intentions serait « un euphémisme pour échec. Ce serait le moyen d’éviter les questions-clés qui définissent le conflit avec le régime sioniste. Et ce serait un fiasco retentissant pour les Palestiniens », a confié Al-Masri à Al-Ahram Weekly.

Il n’est cependant pas certain que le régime d’Abbas, quasi totalement dépendant de l’appui politique et financier de l’Occident, spécialement de celui des Etats-Unis, sera en mesure de tenir tête à la Secrétaire d’Etat, Condoleezza Rice qui présidera la conférence.

Rice est arrivée en Palestine mardi pour évaluer le succès des réunions bihebdomadaires tenues entre Abbas et Olmert ; selon les observateurs, tant palestiniens que sionistes, ces réunions n’ont pas donné grand-chose en ce qui concerne les questions importantes.

En outre, on ne sait pas très bien si les menaces de boycotter la conférence et de renouer le « dialogue » avec le Hamas sont sérieuses ou traduisent simplement le découragement d’Abbas. Celui-ci a de plus en plus l’impression que Tel Aviv ne veut pas vraiment arriver à une paix juste et durable permettant aux Palestiniens de se débarrasser de l’occupation militaire sioniste.

« Dans l’entourage immédiat d’Abbas, beaucoup de gens croient que si les sionistes et les étasuniens ne tiennent pas leurs promesses, la direction palestinienne pourra passer outre tout engagement vis-à-vis du Hamas », dit Al-Masri. [ndt : ce qui est très plausible en effet, car ces gens sont tellement sûrs d’eux, comme ceux que Jupiter veut perdre...]

« Il est ironique que l’échec de la conférence soit une bonne nouvelle pour l’unité nationale palestinienne et vice-versa. En d’autres termes, les Palestiniens auraient à choisir entre la réussite d’une conférence quels que soient sans résultats réels, et la restauration d’un semblant d’unité nationale ».

La semaine dernière, Abbas s’est rendu en Arabie saoudite où il a rencontré le roi Abdullah. En privé, le leadership saoudien avait blâmé le Fatah pour l’effondrement de l’Accord de La Mecque passé entre le Fatah et le Hamas le 8 février. Abbas aurait été invité après une conversation téléphonique entre Haniyeh, Premier Ministre du gouvernement Hamas basé à Gaza, et le Prince royal Sultan.

Au cours de cette conversation, le dirigeant du Hamas a dit au dirigeant saoudien que le Hamas était disposé et était prêt à faire tout qu’il fallait pour restaurer l’unité nationale palestinienne conformément à l’accord de La Mecque. Abbas a réaffirmé son engagement et celui du Fatah par rapport à l’accord de La Mecque, précisant que c’était la seule base permettant de résoudre le désaccord avec le Hamas.

Il est intéressant de relever que les officiels saoudiens ont, eux aussi, prévenu qu’ils n’assisteraient pas à la prochaine conférence de paix si des décisions importantes n’y étaient pas prises. « Si à cette conférence, les participants ne discutent pas de questions sérieuses dans le but de résoudre le conflit, ne fixent pas l’initiative arabe comme objectif-clé, n’établissent pas un ordre du jour détaillant convenablement les problèmes et n’obligent pas l’entité sioniste à se retirer des territoires occupés, la conférence échouera et s’enlisera dans de longues négociations », a dit cette semaine le Ministre des affaires étrangères, Saoud Al-Faisal.

Faisal a aussi rappelé que son pays maintient son engagement tant vis-à-vis du Hamas que du Fatah. Il aurait dit : « Les dispositions des accords de La Mecque sont claires et concertées. Tout désir de réconciliation doit se référer aux termes des accords et les mettre en application ».

Le fait que le Fatah et le Hamas continuent à adhérer à l’accord de La Mecque devrait faciliter les efforts saoudiens visant à rapprocher les deux parties en litige. Toutefois, il n’est pas certain qu’Abbas veuille vraiment se réconcilier avec le Hamas. Pour le dirigeant palestinien, une telle réconciliation, surtout à ce stade, représenterait un risque et non un atout spécialement dans ses relations avec les étasuniens et les sionistes.

Tant le régime de Tel Aviv que le gouvernement de Washington ont prévenu Abbas que la reprise d’un partenariat avec le Hamas ne serait pas acceptable. [ndt : un président digne de porter ce titre décide par lui-même de ce qui est acceptable ou non]

Toutefois, en menaçant de boycotter la conférence de Washington, Abbas veut peut-être, au moins en partie, inciter la direction sioniste à le prendre plus au sérieux ; dans ce sens, le régime sioniste pourrait peut-être lui faire une « certaine concession » qu’il pourrait présenter à son peuple comme une réalisation valable et qui isolerait le Hamas encore davantage. [ndt : si tout ce qu’ils trouvent, c’est de libérer une soixantaine de prisonniers alors qu’ils en font plus de 500 en un mois...]

Le Hamas aussi se trouve aussi dans une situation vraiment difficile du fait du blocus hermétique, blocus politique, financier et économique, imposé par les sionistes à la Bande de Gaza depuis que le groupe islamique a arraché des mains du Fatah le contrôle du territoire côtier il y a trois mois. Selon Ahmed Youssef, assistant principal de Haniyeh, le leadership de Gaza envisage « une série de mesures et de gestes qui faciliteraient la réconciliation nationale ». Youssef a dit à Al Ahram que Haniyeh déclarerait que son gouvernement veut rendre au Fatah l’ancien siège de ses forces de sécurité à Gaza dont le Hamas s’est emparé vers la mi-juin.

Dimanche, Haniyeh a téléphoné au roi du Bahreïn et à l’émir du Koweït leur demandant leurs bons offices pour mettre fin au désaccord entre Palestiniens. En outre, un membre Hamas du Parlement a laissé entendre à Al Ahram que « le Hamas fera le premier pas pour des raisons psychologiques et qu’ensuite la balle serait dans le camp du Fatah ».

Hatem Qafisha, un des rares législateurs affiliés au Hamas qui n’a pas été incarcéré par le régime d’occupation, a aussi révélé qu’Abbas a demandé à un ancien ministre de cabinet indépendant d’établir des contacts avec le Hamas.

Du même auteur :
 Palestine : un état policier sans état
 De minables politiciens faisant de grandes ombres
 Abbas joue gros !

21 septembre 2007 - Al Ahram Weekly - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2007/863...
Traduction de l’anglais : amg/mcc

Info-Palestine et Khalid Amayreh - Al Ahram - dimanche 23 septembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2743

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36604

Une nation morale

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Surmonter le racisme

Le racisme est, parmi beaucoup d’autres choses, commode. Il fournit des réponses simplifiées, précises et prêtes à servir aux questions complexes. Les racistes viennent de tous les horizons possibles ; leur motivation et les causes à l’origine de leurs visions méprisables des autres peuvent différer, mais les effets de ces vues sur le monde sont de façon prévisible identiques : la discrimination raciale, l’oppression sociale et politique, la persécution religieuse et la guerre.

La définition textuelle du racisme concerne seulement la race, mais dans la pratique le racisme est une conséquence de la pensée de groupe par laquelle un groupe de personnes décide de s’identifier en tant que collectif et commence à définir son rapport avec d’autres collectifs --- ou les autres en général --- avec une idée de suprématie. Une fois associée à la domination économique et/ou politique, la suprématie se traduit en diverses formes d’assujettissement et de cruauté.

L’adulation de l’individu/collectif et le dénigrement de l’autre est une pratique remontant à l’antiquité, aussi vieille que la civilisation humaine elle-même. Elle est éternelle pour la simple raison qu’elle a toujours servi d’instrument politique et économique et restera probablement efficace aussi longtemps que la recherche du pouvoir politique et matériel déterminera notre comportement.

Il faut également mettre en évidence que le besoin de cette désignation négative d’un groupe n’est pas toujours aussi marquée que le « noir » et le « blanc ». Par exemple, les européens de l’est, économiquement défavorisés et cherchant (et se mettant en compétition pour) un emploi en Europe de l’ouest sont eux-mêmes mis en bas de l’échelle dans le même groupe et sont sujets à toutes sortes de classifications. Tout aussi commode est la mauvaise représentation caricaturale des « Arabes » dans les médias, cette représentation servant des intérêts politiques et économiques précis.

Ironiquement, une forme extrême de racisme existe également dans divers pays arabes où les ouvriers étrangers se trouvent catalogués dans une hiérarchie basée sur le pays d’origine. Les européens et les américains occidentaux sont au sommet de l’échelle et sont aisément supportés, alors que les asiatiques du sud-est sont souvent tout en bas de cette échelle. Un ingénieur indien très qualifié, par exemple, peut se retrouver beaucoup moins bien payé qu’un français avec relativement peu d’expérience.

Dans certains pays comme l’Afrique du Sud le racisme a provoqué des dégâts dans la société pour des générations. Il se manifeste dans le refus de certains individus de s’identifier avec leurs cultures héréditaires d’origine parce que l’on craint qu’une telle affinité ne contredise le fait que l’on soit « complètement » citoyen Sud-Africain — un droit pour lequel les Sud-Africains ont mené un combat des plus difficiles.

En Malaisie, qui affiche une harmonie sociale remarquable comparée à certains de ses voisins, la classification raciale est toujours trop réelle. En dépit des efforts louables du gouvernement pour mettre en valeur le modèle national malaisien tout en mettant en avant avec précaution les sous-groupes malais, chinois ou indien, des membres de ces groupes sont circonspects quant à leur représentation statistique dans la société malaisienne. Certains réagissent en parlant de leur nombre par rapport aux autres groupes, alors que d’autres soulignent inlassablement les types de discrimination qu’ils subissent sous la domination de ceux qui sont avantagés politiquement et économiquement.

Tandis que le racisme est universellement identifié, peu d’individus admettraient leurs propres penchants racistes. Ces individus pourraient aussi se tromper eux-mêmes en considérant le racisme comme un phénomène purement occidental. Alors que le modèle occidental du racisme, influencé par le colonialisme du 18e siècle, est unique à bien des égards, des préjugés de groupe basés sur la classe, la race et la religion sont partagés de façon presque équivalente entre toutes les nations.

Le racisme de ceux qui disposent de la puissance politique, militaire et économique est souvent violent et nuisible, mais il est important de se rappeler que l’opprimé peut être juste comme il peut être également raciste. Une lectrice arabe de Londres m’a envoyé un courrier électronique demandant que je m’explique sur ma collaboration à divers projets avec des auteurs juifs bien connus. « Soit vous êtes naïf, soit vous vous vendez, » a-t-elle écrit. Cela ne lui importait nullement que ces auteurs soient anti-sionistes et aient été pendant beaucoup d’années sur la ligne du front de la lutte pour les droits des Palestiniens. Elle ne pouvait pas se libérer tout simplement d’une croyance raciste profondément enracinée selon laquelle « on ne peut faire confiance à des Juifs. »

Naturellement, ce n’est pas une prédisposition propre aux Arabes, mais une prédisposition générale ; les conflits et les guerres prolongés tendent à valider et amplifier des préjudices déjà anciens. Bien que le système d’éducation israélien ait produit des générations d’étudiants saturés d’images excessivement malhonnêtes des Arabes et des Palestiniens, les rapports entre Arabes et Juifs n’ont pas toujours été négatifs.

Pendant des siècles, les deux groupes ont vécu en harmonie ; certains des meilleurs poètes arabes des périodes passées étaient Juifs et certains des textes juifs les plus lumineux ont été écrits à l’origine en arabe. Malheureusement, les conflit et la guerre ont d’une certaine manière éliminé de tels faits ; le racisme en Israël est si intense à présent que peu nombreux sont ceux qui osent relever le défi d’utiliser le terme « juif arabe ».

Même lorsqu’il n’est pas question de race, la plupart des personnes semblent se laisser aller facilement à de plus grandes adhésions tribales qui divisent le monde en « nous » et « eux », souvent en utilisant des termes en négatif et faisant référence à la religion. Le « non » devient très utile ici : « non-Musulman », « non-Juif », « non-Chrétien », et ainsi de suite. De telles négations ne sont jamais bien intentionnées et produisent toujours des effets négatifs. Des termes moins frappants tels que « non-démocratique » (peut-être un équivalent néo-colonial à « non-civilisé » ?) peuvent être pareillement lourd d’implications et dangereux, et sont souvent employés pour favoriser et justifier la guerre.

Il reste à dire qu’un vrai combat contre le racisme et les divers autres comportements préjudiciables exigent d’accepter d’abord sa responsabilité personnelle dans la formation de sa propre société, et ceci inclut le racisme qui existe en nous-mêmes. Martin Luther King a refusé « d’accepter la vision selon laquelle l’humanité est si tragiquement liée au racisme et à la guerre que le jour lumineux de la paix et de la fraternité pourrait ne jamais devenir une réalité ». Nous aussi nous devons sans compromis rejeter un tel pessimisme si nous souhaitons réellement la paix, l’harmonie et l’égalité à la place de la guerre, de la discorde sociale et de l’injustice.

(*) Ramzy Baroud est l’auteur de « The Second palestinian Intifada : A Chronicle of a People’s Struggle » et rédacteur en chef de PalestineChronicle.com »
Site Internet :
www.ramzybaroud.net

Du même auteur :
 Ben Laden, le retour !
 La lutte entre Shiites : pas vraiment une bonne nouvelle pour les Etats-Unis !
 Arabes et Musulmans aux Etats-Unis : la recherche d’une identité commune
 Les dividendes de l’opportunisme

21 septembre 2007 - Communiqué par l’auteur - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2007/863...
Traduction : Claude Zurbach

Info-Palestine et Ramzy Baroud - lundi 24 septembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2751

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36606

Quatre enfants Palestiniens blessés par les restes d’une opération sioniste à Gaza

Quatre enfants Palestiniens ont été blessés vendredi soir par l’explosion d’un engin inconnu. On pense que le dispositif était un reste d’une opération militaire de l’occupation à Beït Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza.

Le Dr Mou’weya Hansnien, directeur général des urgences au ministère de la Santé, a identifié les enfants comme Shadi Zidan, 10 ans, Mohammad Isam, 14 ans, Mohammad Abou Halima, 15 ans, et Nasser Adel, 16 ans, ajoutant que les blessures de l’un d’eux étaient critiques.

On pense que l’engin a explosé lorsque les enfants ont essayé de le démonter.

Nisreen Qumsieh - IMEMC & correspondants – Samedi 22 septembre 2007 – 10 : 13

http://www.imemc.org/article/50551

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36607

Le Dr Mustapha Barghouthi déclare : « Il n’y a pas de partenaire pour la paix en Israël »

Dans une conférence qui s’est tenue dans la ville de Ramallah, le Dr Mustapha Barghouthi, membre du Conseil Législatif Palestinien, secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne, a déclaré que le régime sioniste poursuit ses attaques contre le peuple Palestinien et n’est pas intéressé par la possibilité d’être un partenaire sérieux pour la paix.

Le Dr Barghouti a déclaré que le fait de déclarer la Bande de Gaza « entité hostile » est une étape très dangereuse qui pourrait conduire à une poursuite de l’escalade, et a ajouté que de telles mesures auront un effet négatif sur la prochaine conférence pour la paix.

Il a ajouté qu’alors que le monde parle de la possibilité d’un débouché politique, le régime sioniste impose unilatéralement sa propre version du résultat de tous pourparlers de paix.

Le Dr Barghouthi a déclaré que l’administra d’occupation empêche les fidèles musulmans d’atteindre la mosquée Al Aqsa à Jérusalem, une mesure qui fait partie de l’ensemble des mesures de l’occupation pour isoler Jérusalem des zones Palestiniennes qui l’entourent, dans une tentative pour imposer la position sioniste qui rejette la discussion du statut de Jérusalem dans les discussions de paix finales.
Il a également déclaré que les mesures sévères actuelles et le nombre croissant de barrages routiers en sont pas dues aux fêtes juives comme le prétend le régime sioniste, mais relèvent de la politique de l’occupation visant à isoler Jérusalem de l’environnement Palestinien qui l’entoure.
Le Dr Barghouthi a souligné qu’alors que l’administration d’occupation avait déclaré qu’elle laisserait les personnes âgées et les femmes atteindre la mosquée Al Aqsa à Jérusalem, des milliers de fidèles ont été empêchés d’entrer à Jérusalem vendredi 21/09/07 et ont été détenus sur des barrages routiers autour de Jérusalem.
Il a ajouté qu’il avait personnellement été détenu alors qu’avec un groupe de Palestiniens il essayait d’entrer à Jérusalem afin d’atteindre la mosquée Al Aqsa, mais que les soldats l’ont mis en état d’arrestation avec un quarantaine de personnes pendant plusieurs heures et l’ont empêché d’entrer dans la ville sainte.
Egalement, des centaines d’habitants ont été empêchés d’entrer à Jérusalem en essayant d’atteindre la mosquée Al Aqsa pour les prières du vendredi, et lorsqu’ils ont décidé de prier à côté du barrage routier, les soldats ont tiré des rafales à balles réelles, à balles acier caoutchouc, et ont lancé des grenades lacrymogènes [ndt : vous serez une nation de prêtres...] ; une femme a été blessée par une balle réelle à la tête alors qu’elle était debout avec sa fille de trois ans.

Parlant de la récente décision de considérer la Bande de Gaza comme une entité ennemie, le Dr Barghouti a déclaré que le gouvernement Palestinien et l’OLP devraient se tourner vers le Conseil de Sécurité et demander une résolution s’opposant à la décision du régime de Tel Aviv, notamment en raison du fait que cette décision a, entre autres, six conséquences particulièrement graves :
1. L’exécution d’une attaque militaire massive sur la Bande.de.Gaza
2. L’imposition d’un siège sur une zone qui est déjà au bord de l’agonie économique et de la ruine
3. Cette décision constitue une punition collective pour plus d’un million et demie de Palestiniens qui vivent dans la Bande de Gaza
4. Cette décision est une tentative pour isoler totalement la Bande de Gaza de la Cisjordanie
5. Cette décision est une tentative pour empêcher tout résultat positif de la conférence de paix prévue à l’automne
6. Cette décision est une tentative pour empêcher la création d’un état Palestinien contigu, et donc de créer des cantons isolés

Le Dr Barghouthi a également déclaré que le régime sioniste avait intensifié ses attaques contre les territoires Palestiniens et mené 20 opérations d’incursion la semaine dernière, ainsi que tué, parmi bien d’autres, un habitant paralysé qui se tenait dans sa maison sur son fauteuil roulant.

Il a déclaré qu’entre le 16 juin et le 20 septembre, soit à peine plus de trois mois, l’armée d’occupation avait tué 121 Palestiniens, 29 en Cisjordanie et 92 dans la Bande de Gaza, dont 7 enfants.

Pendant la même période, les soldats ont blessé 385 Palestiniens, dont 221 dans la Bande de Gaza, parmi lesquels 59 enfants.

Le Dr Barghouti a déclaré que 970 enfants avaient été tués par l’armée depuis le commencement de l’Intifada Al Aqsa en septembre 2000.

Parlant des annonces de l’administration d’occupation sur la facilitation des déplacements des habitants en Cisjordanie, le nombre de barrages routiers est passé de 543 à 572, et, pendant que les prisons sionistes relâchaient 255 détenus, l’armée kidnappait 420 Palestiniens.

Il a aussi déclaré que l’entité sioniste n’avait fourni aucune garantie pour ce qui est de l’arrêt de ses attaques, non plus que sur le développement et l’extension des implantations.

Le Dr Barghouthi a déclaré que les Palestiniens doivent poursuivre leur résistance non violente, encourager la ténacité et l’unité, et agir au niveau international pour rassembler des soutiens internationaux.

IMEMC & correspondants – Samedi 22 septembre 2007 – 22 : 59

http://www.imemc.org/article/50559

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36608

L’armée d’occupation envahit l’est de Rafah, démolit des maisons et enlève 45 habitants

Des sources locales à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, ont informé IMEMC que les troupes sionistes, appuyées par des véhicules blindés et des jeeps, ont envahi une zone à l’est de Rafah, dans la partie sud de la Bande de Gaza, dans la soirée de samedi 22/09/07.

L’offensive se poursuit au moment d’écrire cette dépêche, et plusieurs maisons ont déjà été détruites par les bulldozers militaires alors que 45 habitants ont été kidnappés.

Plusieurs groupes de résistance ont échangé des coups de feu avec les forces d’invasion.

IMEMC & correspondants – Samedi 22 septembre 2007 – 23 : 10

http://www.imemc.org/article/50560

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36609

Les bulldozers de l’armée d’occupation sioniste détruisent des terres agricoles à Rafah

Les bulldozers de l’armée coloniale, protégés par des chars, ont pénétré de plusieurs centaines de mètres, dimanche 23/09/07, dans le village de Shuka, à l’est de la ville de Rafah (Bande de Gaza).

Des témoins ont déclaré que les bulldozers avaient, délibérément, retourné les terres cultivées de Samir al-Masri, ce qui prive une cinquantaine de travailleurs agricoles de revenus.

Un membre de la famille Al Masri a ajouté que les bulldozers avaient aussi endommagé un certain nombre de serres, après l’attaque sur les terres.

Au même moment, des rapports non confirmés disent qu’une unité spéciale camouflée de l’occupation a ravagé, tard dans la nuit de samedi 22/09/07, le point de passage de Sufa, au sud-est de Rafah.

Le rapport ajoute qu’environ 40 Palestiniens ont été fait prisonniers au cours de l’attaque d’hier.

Rami Almeghari - IMEMC & correspondants – Dimanche 23 septembre 2007 – 12 : 31

http://www.imemc.org/article/50566

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