Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Chronique de l’occupation

Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

vendredi 14 septembre 2007

nombre d’entrées : 11

Envoyé le 13/09/07

********************

35501

Abbas exprime ses doutes relatifs au « sommet de la paix » parrainé par les Etats-Unis

Le président Palestinien Mahmoud Abbas est préoccupé par l’ambiguité qui enveloppe les plans relatifs au sommet international pour la paix qui se prépare à l’initiative des Etats-Unis, écrit jeudi 13/09/07 le journal, basé à Londres, Al Hayat.

Abbas a déclaré que rien jusqu’ici n’est clair à propos de ce sommet, « appelé parfois une réunion et parfois une conférence. Nous avons été informés que ce sommet se tiendrait en novembre, mais on ne nous en a toujours pas communiqué la date exacte et nous ne savons toujours pas qui participera à ce sommet. Plus grave encore, nous ne connaissons pas le contenu de cette réunion pas plus que les résultats attendus s’il doit y en avoir. »

La réunion proposée, tant vantée par les officiels Etasuniens et Européens, est supposée se réunir à Washington, aux Etats-Unis, à une date encore indéterminée.

Abbas a déclaré qu’il n’a toujours pas une idée claire des points particuliers sur lesquels ce sommet doit porter après des réunions avec les premiers ministres de Grande Bretagne, de France, et du Portugal, en plus de l’envoyé spécial du Quartette pour le Proche Orient, Anthony Blair.

Scepticisme généralisé

Les remarques d’Abbas font suite à un concert d’appréciations sceptiques sur la conférence en provenance des états Arabes.

Mercredi 12/09/07, le prince Saoud al-Faisal, ministre des Affaires Etrangères Séoudien, a déclaré que ces entretiens seront inutiles s’ils ne portent pas sur les « problèmes centraux », et ne fixent pas un calendrier pour la mise en oeuvre de tout accord conclu. Il a déclaré que la participation Séoudienne à la conférence paraissait à ce jour incertaine.

Le président Egyptien Hosni Moubarrak a déclaré dimanche que le sommet est condamné à l’échec en l’absence d’un agenda spécifique

Abbas dément le contenu de la « fuite » appelée « déclaration de prinipes en 8 points »

Parlant jeudi 13/09/07 en Jordanie, Abbas a par ailleurs démenti le rapport publié dans la presse concernant une « déclaration de principes en huit points » issue de la réunion tenue lundi 10/09 entre lui-même et le premier ministre Ehud Olmert.

« Nous n’avons parlé que de la constitution d’un comité mixte chargé de traiter tous les problèmes importants sur lesquels nous devons nous mettre d’accord à cette étape. », a déclaré Abbas.

Bethlehem – Ma’an – 13 / 09 / 2007 - 14:14

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=25312

********************

35502

Rice en tournée en Palestine la semaine prochaine

Le Secrétaire d’Etat des Etats Unis, Condoleezza Rice, a l’intention de se rendre en Palestine et en zone sioniste la semaine prochaine dans le but de faire avancer les préparatifs pour la conférence de la paix prévue cet automne.

Selon le Département D’Etat étasunien, Rice se rendra à Jérusalem et à Ramallah entre le 18 et le 20 septembre. Elle a prévu de rencontrer des officiels sionistes et Palestiniens « dans le but de continuer les discussions sur l’avancement du développement d’un horizon politique [ndt : wouah ! quel charabia ! ça signifie, au juste, quoi ?] et la solution à deux états, » selon le porte parole du Département d’Etat Sean McCormack, qui a été cité dans de nombreux rapports de presse. [ndt : vous n’y comprenez à peu près rien, moi non plus, sinon bien sûr qu’il s’agit de faire plier les Palestiniens sous une avalanche de verbiage pompeux et fumeux, comme l’entourage de Bush excelle à en produire. Ah, la novlangue, ça impressionne toujours. De là à convaincre...]

McCormack a déclaré que Rice « veut construire à partir de certains des progrès que les deux parties elles -mêmes ont réalisés récemment au cours de leurs discussions », se rapportant aux réunions entre le président Palestinien Mahmoud Abbas et et le premier ministre sioniste Ehud Olmert. [ndt : traduit, par votre traducteur dévoué, de jargon en français : on prend ce qui nous arrange, et pour le reste, la corbeille à papiers suffira. Ca sent -mauvais- l’arnaque à des lieues à la ronde : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à vous est négociable. La base de la diplomatie sioniste, comme on sait.]

Lors de la toute dernière réunion entre Abbas et Olmert, lundi 10/09/07,les deux parties ont annoncé qu’elles avaient constitué des équipes de négociation en préparation de la conférence de l’automne. Une fuite en provenance d’une source sioniste comportant la proposition d’une « déclaration de principes », comportant les plans détaillés [ndt : justement pas, les « détails » restent à discuter...] d’un état Palestinien avec les frontières d’avant 1967est parvenu à Ma’an mardi 11/09/07, mais les deux parties ont démenti s’être mis d’accord sur un tel document.

Bethlehem – Ma’an – 13 / 09 / 2007 - 10:19

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=25305

********************

35503

Les Comités de la Résistance Populaire annoncent une campagne de Ramadan

L’aile militaire des Comités de la Résistance Populaire, les brigades An Nasser Salah Addin , ont annoncé, jeudi 13/09/07, le lancement d’un campagne armée contre l’entité sioniste pendant le mois sacré de Ramadan, qui a commencé mercredi soir.

Ils ont baptisé cette campagne « Messages de Mort ». Les Brigades ont l’intention de tirer un nombre plus élevé de projectiles artisanaux sur des cibles sionistes.

Elles ont déclaré dans un communiqué que jeudi 13/09/07 elles ont tiré quatre obus de mortier dur le poste militaire sioniste de « Nahal Oz », un projectile sur l’installation militaire « Zakim », un projectile sur la vile sioniste d’Ashkelon, et un autre sur Sdérot.

Bethlehem – Ma’an – 13 / 09 / 2007 - 10:42

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=25306

********************

35504

Un héritage déraciné

Universellement considéré comme le symbole de la paix, l’olivier est devenu un objet de violence.

Depuis plus de quarante ans, le régime sioniste a déraciné plus de un million d’oliviers et des centaines de milliers d’arbres fruitiers en Palestine provoquant des conséquences économiques et écologiques terribles pour le peuple palestinien.

Cette destruction délibérée a menacé la culture, le patrimoine et l’identité palestiniennes au point que l’olivier est devenu le symbole de la ténacité palestinienne ; cela grâce à son enracinement et son aptitude à survivre sur une terre où l’eau est perpétuellement rare.
Depuis des siècles, les paysans palestiniens ont tiré leur subsistance de la culture de l’olivier et de la production d’huile d’olive ; 80 pour cent des terres cultivées en Cisjordanie et Gaza sont plantées d’oliviers. Dans la seule Cisjordanie, quelque 100 000 familles dépendent de la vente d’olives. Aujourd’hui, la récolte d’olives fournit aux fermiers palestiniens entre 12 et 50 pour cent de leur revenu annuel ; à mesure que la crise économique s’aggrave la récolte couvre une partie de plus en plus essentielle de leurs moyens de subsistance.
En dépit des épreuves, ce sont les festivités et les traditions accompagnant les semaines de la récolte qui ont perpétué la cohésion des communautés palestiniennes et qui prouvent que la terre leur appartient et qu’aucune occupation ne peut effacer ce lien à moins de détruire la société palestinienne elle-même.
C’est précisément ce que fait le régime sioniste en recourant à la force brute et à des moyens beaucoup plus insidieux. Invoquant une vieille loi de l’époque ottomane, le régime sioniste revendique comme biens domaniaux les terres qui ont été « abandonnées » et laissées en jachère pendant quatre ans : ces terres sont habituellement attribuées à des colons sionistes. Bien sûr, les terres n’ont pas été volontairement abandonnées.
La politique d’enfermement sioniste impose des restrictions draconiennes aux mouvements des fermiers palestiniens empêchant ceux-ci d’atteindre leurs terres agricoles, de les entretenir et de moissonner leurs récoltes. Il leur faut non seulement des permis pour se déplacer, dans leur propre pays, mais ils sont obligés d’emprunter des déviations à pied ou à dos d’âne parce 70 pour cent des itinéraires de rechange - ceux qui sont reliés à des routes principales ou de contournement - ont été fermés par l’armée sioniste au moyen de blocs de béton ou de fossés.
De plus, maintenant, le mur construit pour des « raisons de sécurité » sépare à jamais les familles palestiniennes de leurs terres ; il y a toutefois des barrières qui autorisent l’accès à certaines heures, mais c’est rare. Les soldats de l’occupation, au gré de leur fantaisie, viennent- ou non - les ouvrir pour que les paysans puissent accéder à leurs champs. Il s’ensuit qu’il est difficile aux Palestiniens, voire impossible, d’entretenir leurs champs de façon suivie. D’où, l’argument de « l’abandon » utilisé par l’entité sioniste pour justifier le vol de terres.
Depuis 1967, les militaires et les colons illégaux ont détruit plus de un million d’oliviers sous prétexte que les lanceurs de pierres et les hommes armés se cachent dans les oliveraies pour attaquer les colons. L’argument est spécieux car ces arbres se trouvent au sein des territoires palestiniens où ne devrait se trouver de toute façon aucun colon ou soldat sioniste. Toutefois, le régime sioniste est résolu à s’approprier jusqu’aux derniers lambeaux de terre laissés aux Palestiniens .Il se voile donc la face devant les méthodes de terreur utilisées par les colons autant que par les soldats pour éloigner les fermiers de leurs champs même si cela suppose leur destruction.
Les paysans vivent sous la menace constante d’être tabassés, de se faire tirer dessus, de voir leur eau contaminée (eau déjà rare car 85 pour cent des ressources en eau renouvelables vont aux colons et à l’entité sioniste), leurs champs d’oliviers incendiés ou déracinés.
A plus grande échelle, l’armée coloniale amène des bulldozers pour déraciner les arbres sur le chemin du mur de « sécurité » aux endroits où ils gênent l’infrastructure nécessaire au service des colonies illégales. Certains de ces arbres menacés ont 700 à 1000 ans d’âge et continuent à produire des olives. Ces arbres précieux sont remplacés par des routes, des égouts, des conduites d’eau et d’électricité, des réseaux de télécommunications, des casernes, des terrains de manoeuvre, des parcs industriels et des usines, tous ouvrages qui détruisent l’environnement à grande échelle.
Si le régime sioniste arrive à ses fins, ni les arbres, ni les Palestiniens qui les ont soignés ne survivront au barbare nettoyage ethnique et environnemental de la Palestine. L’ironie veut que le déracinement des oliviers est contraire au principe halakhique judaïque évoqué par la Tora qui dit « Même si tu es en guerre avec une ville...tu ne dois pas détruire ses arbres » (Deutéronome 20 :19). Sous prétexte de « sauver » la terre que Dieu lui aurait donnée, et les arbres qu’il est censé préserver, le régime sioniste continue à exproprier les terres palestiniennes par la violence. Chaque arbre déraciné est remplacé par une dalle de béton pour le mur et pour les colonies juives illégales.
Le paysage est modifié au point d’en être méconnaissable ; il cesse d’être le lieu sacro-saint qui pendant longtemps a donné à l’entité sioniste le fallacieux prétexte biblique pour déposséder les Palestiniens des terres qui les nourrissaient depuis des temps immémoriaux.
La douleur déchirante des Palestiniens pour la perte de leur terre ravagée ne s’exprime pas en statistiques. Seuls ceux qui ont souffert des mêmes cruelles violations ou ceux qui cherchent à protéger et à préserver le délicat équilibre de l’environnement mondial peuvent comprendre ce que cela signifie pour un peuple. Bien que le droit international soit du côté palestinien, il est sans effet car aucun gouvernement dans le monde, même pas les Nations unies, n’est disposé à faire pression sur le régime sioniste pour qu’il cesse d’infliger une punition collective à la population palestinienne. Aujourd’hui, des campagnes sont menées dans le monde pour mettre fin au déracinement des arbres en Palestine et pour que l’on replante ceux qui ont déjà été arrachés.
Chaque année, quand la récolte des olives approche, des volontaires internationaux se joignent aux Palestiniens pour les protéger des actes de violence perpétrés par les colons et les soldats qui veulent arrêter la cueillette. Ces magnifiques actes de solidarité aident à guérir la terre, mais ils ne peuvent pas guérir la douleur de ceux qui doivent assister à l’arrachage de leurs oliviers séculaires, à la profanation de leur terre et de leur patrimoine millénaire. Une réalité aussi navrante a fait dire au poète palestinien Mahmoud Darwish : « si les oliviers connaissaient les mains qui les ont plantés, leur huile se changerait en larmes... ».

Sonja Karkar est la fondatrice et la présidente de « Women for Palestine » à Melbourne, Australie : www.womenforpalestine.com

De la même auteure :
 Blackout sur Gaza : l’Union Européenne complice d’Israël
 Qui donc sauvera la Palestine ?
 Entendez-vous les cris de Gaza ?

Info-Palestine et Sonja Karkar - The Electronic Intifada – jeudi 13 septembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2672

********************

35505

Les colonies à Hébron rendent la vie impossible aux Palestiniens

HEBRON - La politique appliquée par le régime sioniste au centre-ville d’Hébron a incité des milliers de Palestiniens à partir et quelque 1 829 commerces ont été fermés depuis 1994, selon un rapport publié conjointement par B’Tselem et l’Association pour les droits civils, deux organisations israéliennes de défense des droits humains.

Intitulé Ghost Town [Ville fantôme], ce rapport, qui reflète l’opinion des deux associations sur ce qui est advenu du centre-ville autrefois animé d’Hébron, porte sur la vie des Palestiniens dans la ville divisée.
« La politique ... a de graves conséquences pour des milliers de Palestiniens ; elle viole leur droit à la vie, à la liberté, à la sécurité de la personne, à la libre circulation, à la santé et à la propriété, entre autres », peut-on lire dans le rapport.
« Les restrictions sur la circulation et le commerce dans la ville d’Hébron sont le “strict minimum” nécessaire pour assurer la protection des soldats de la force de « défense » sioniste et des résidents de la communauté juive d’Hébron », a déclaré l’armée sioniste, en réponse à Ghost Town.
Conformément à un accord conclu en 1997 entre l’Organisation de libération de la Palestine et les autorités israéliennes, Hébron a été divisé en deux sections. H1, qui représente environ 80 pour cent de la ville, a été placée sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, tandis que le gouvernement sioniste a conservé le contrôle d’H2, qui englobe une bonne partie de la zone commerciale ainsi que les colonies sionistes, considérées comme illégales selon le droit international.
D’après une femme palestinienne citée dans Ghost Town, la violence et le sentiment d’isolation, ainsi que les restrictions de circulation, ont forcé sa famille, contre son gré, à partir s’installer à H1.
« Nous avions peur et avions le sentiment d’être en danger. C’était impossible pour nous de continuer à vivre dans [notre] appartement », a expliqué Na’imah Ahmed, ajoutant que la plupart de ses voisins avaient fait de même.
Le rapport d’OCHA
L’économie dans la section H2, où vivent 35 000 Palestiniens et seulement 800 colons, a été presque totalement détruite. Dans la vieille ville d’H2, selon un nouveau rapport, publié le 30 août par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), huit Palestiniens adultes sur 10 sont sans emploi et quelque 75 pour cent vivent en-deçà du seuil de pauvreté.

Dans cette zone, les revenus mensuels moyens par foyer s’élèvent à environ 160 dollars tandis que la moyenne, en Cisjordanie, est de 405 dollars, selon les statistiques communiquées par l’Autorité palestinienne et présentées dans le rapport d’OCHA, intitulé The Humanitarian Impact of Israeli Infrastructure in the West Bank [Les Conséquences humanitaires des infrastructures israéliennes en Cisjordanie].
Le Comité international de la Croix-Rouge distribue des colis contenant des denrées alimentaires de base à quelque 1 750 familles d’H2, pour tenter d’améliorer leur terrible situation.
Restrictions imposées aux Palestiniens
A l’exception de Jérusalem, dont l’est a été illégalement annexé en 1967, Hébron est la seule ville palestinienne au cœur de laquelle se trouvent des colonies (dans son rapport, OCHA évoque « l’insertion de colons au cœur d’une ville palestinienne densément peuplée »).
Pour assurer la sécurité des 800 colons qui y vivent, l’armée sioniste a imposé de plus fermes restrictions aux 35 000 Palestiniens qui résident à H2. 115 000 autres Palestiniens vivent à H1, ce qui fait d’Hébron la deuxième plus grande ville de Cisjordanie et sans doute la plus instable.
Bon nombre des restrictions les plus fermes ont été imposées après le meurtre de 29 croyants palestiniens par un colon, en 1994. L’armée israélienne a réagi en limitant la circulation des Palestiniens à H2. Ces restrictions ont été intensifiées au début du soulèvement palestinien - ou Intifada - en septembre 2000. A l’époque, dans la ville, des groupes de militants palestiniens visaient les soldats et les colons sionistes.
Dans de vastes sections d’H2, les Palestiniens n’ont pas le droit de conduire. Dans d’autres zones, ils ne peuvent pas ouvrir de boutiques. Dans certains cas, comme à Shuhada Street, une des principales voies publiques, et sur les routes alentours, les Palestiniens n’ont essentiellement pas le droit de circuler, de quelque manière que ce soit, et les devantures fermées des boutiques de la rue sont tout ce qui reste d’un quartier autrefois animé.
Les restrictions de circulation ont également des conséquences directes sur la santé des populations. Selon certains Palestiniens, la circulation des ambulances doit être organisée à l’avance, ce qui est impossible en cas d’urgence.
« A deux heures du matin, ma femme, qui était enceinte, a commencé à saigner abondamment. Nous avons dû nous rendre à pied à l’hôpital public d’Aliyah, situé à environ cinq cent mètres », a raconté Taysir Aby ’Ayeshe. Elle a perdu le bébé.
Violence
« Ici, les colons sont violents en permanence », a rapporté Hashem al-Azzeh, un Palestinien de H2, qui jouit du statut officiel de réfugié. Sa famille et lui-même ont été agressés à plusieurs reprises, a-t-il raconté.
Selon Ghost Town, la police et les soldats sionistes interviennent rarement pour interrompre les violences commises à l’encontre des Palestiniens, et les colons coupables de violences sont rarement traduits en justice.

L’armée a installé des postes militaires dans une vingtaine d’immeubles palestiniens, investissant parfois l’immeuble entier. Leur filet camouflage est visible sur les toits de nombreuses habitations.
En outre, il arrive de temps en temps que des responsables de la sécurité sioniste soient eux aussi impliqués dans des violences perpétrées à l’encontre de Palestiniens.
« L’hiver dernier, un soldat qui se trouvait sur le toit s’est mis à rire de manière hystérique et à me jeter du sable et des pierres alors que je me tenais devant ma maison », a rapporté Bahija Sharabati à B’tselem en 2006. Elle a également dit avoir été victime de maltraitances, infligées par des colons.
« Nous avons déposé des dizaines de plaintes auprès de la police israélienne, mais rien n’a changé », a ajouté Mme Sharabati, mère de six enfants.
D’autres résidents ont également déclaré avoir essuyé les tirs des colons.
Après avoir été victimes de harcèlement répété de la part des colons, les Abou ’Aisha, qui vivent à H2, ont construit une cage autour de leur maison. Au moins, en vivant derrière un solide grillage métallique, ils n’ont pas à s’inquiéter de voir leurs fenêtres brisées.
La police sioniste a préféré clore dans la plupart des cas l’examen des violences sans effectuer, au préalable, d’enquête en bonne et due forme. Bien souvent, selon la police, les victimes présumées ne déposent pas de plainte, c’est pourquoi il est difficile de donner suite aux différentes affaires.

A propos d’Hébron :
 La tactique d’Hébron
 Les colons de Hébron : la honte ordinaire
 Violences des colo

10 septembre 2007 - IRIN - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.irinnews.org/fr/ReportFr...

Info-Palestine et IRIN – jeudi 13 septembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2668

********************

35506

Voilà à quoi ressemblent les modérés en Israël

Haim Ramon [Vice-Premier ministre] a fait un retour fracassant. En rénovateur de la langue hébraïque, il a forgé l’expression « oxygène infrastructurel » ; Israël doit porter atteinte à l’oxygène infrastructurel de Gaza. Fidèle à ses propositions pour la guerre du Liban : « Il est permis de tout détruire », le voilà maintenant père de la doctrine de la coupure de l’électricité, du fioul et de l’eau à destination de Gaza. Ramon est très fier de son programme : « C’est la première fois que le gouvernement discute de propositions de ce genre », a-t-il dit. L’aspect juridique est à ses yeux chimérique, il n’y a pas de différence entre le Hamas et Al-Qaeda. Qu’arrivera-t-il si couper l’eau et l’électricité à Gaza se révèle vain ? « Tant que nous n’aurons pas essayé, nous ne pourrons pas savoir », a répondu le ministre à son intervieweur. Autrement dit, il s’agit d’une expérience sur des êtres humains. Ramon est, comme on sait, un représentant d’un parti centriste [Kadima] au sein duquel il passe pour être parmi les modérés.

La Ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, est également une modérée. Elle soutient elle aussi la doctrine de Ramon. Elle dit qu’ « il n’est pas possible que la vie à Gaza continue à être normale ». La vie à Gaza passe pour « normale » aux yeux de la ministre modérée - il semble qu’elle n’ait pas la moindre idée de la manière dont la vie s’y déroule - et l’arrêt des approvisionnements amènera la fin des Qassam. Les affamés, les assoiffés et les étranglés exerceront une pression et hop ! Fini les Qassam !
Ces idées délirantes suscitent chez nous moins de débat que les propositions d’imposer le port du casque aux cyclistes. Tout se déroule dans la plus parfaite bienséance : l’un propose de couper le courant, un autre l’arrêt des fournitures de cigarettes et de parfums, personne ne manifeste son opposition, personne n’élève la voix - il ne reste plus qu’à entendre la position des conseillers juridiques, décider et exécuter. Avigdor Lieberman, Shaul Mofaz et Avi Dichter sont devenus inutiles : les modérés font le travail. Le discours israélien se fait intolérable. Ce qui est terrible, c’est qu’il ne s’agit plus des propositions de marginaux illuminés mais du centre. Comment dit la Droite, encore ? « Il n’y a pas de Palestiniens modérés ». Mais alors, il n’y a pas d’Israéliens modérés. Chez nous, le Centre est une extrême droite sous déguisement.
Or voilà que par un hasard diabolique, au moment même où cette incitation à perpétrer des crimes de guerre relève la tête, est publié le rapport de Human Rights Watch, une organisation américaine réputée, établissant la présence de preuves que des officiers de l’armée israélienne étaient responsables de crimes de guerre au cours de la guerre du Liban et qu’Israël a gravement violé le droit international en tuant sans discrimination des centaines de civils. Les propositions de Ramon et Livni préparent le rapport à venir. Lorsque le projet de Ramon aura été exécuté, on verra se renforcer les appels au boycott d’Israël et les appels à juger les responsables du prochain crime.
Il n’y a pas lieu de se lancer dans des arguties juridiques : porter délibérément atteinte à une population civile est un crime de guerre, et les 40 ans d’occupation de Gaza n’ont pas pris fin mais ont seulement changé de forme. Mais la voie suivie par Ramon n’est pas seulement contraire au droit et à la morale, elle est en outre vaine. Combien de temps encore continuerons-nous à croire que frapper une population la rend plus modérée ? 40 ans d’une expérience amère n’ont-ils pas suffi pour nous apprendre que c’est l’inverse est vrai ?
Une question encore : le sort de Gilad Shalit nous est-il plus cher que celui des enfants de Sderot ? Pourquoi est-il permis de mener des négociations avec le Hamas à propos de Shalit tandis que l’option de semblables négociations sur un cessez-le-feu avec le Hamas - seule voie permettant d’assurer la paix des enfants de Sderot - est considérée comme une hérésie ? Les parents à Sderot auraient dû être les premiers à appeler le gouvernement à parvenir à un cessez-le-feu, plutôt que d’exciter encore l’armée israélienne à attaquer Gaza pour réaliser les propositions démentes de Ramon.
Il vaut la peine de rappeler un instant la dernière coupure de courant à s’être produite chez nous. En juin 2006, la compagnie d’électricité a décidé de couper le courant durant quelques heures, quelques heures seulement. Quel émoi ! Les centrales téléphoniques avaient sauté à cause des appels à l’aide de ceux qui étaient bloqués dans des ascenseurs ; un habitant d’Ofakim qui était relié à un appareil d’assistance respiratoire avait été hospitalisé dans un état grave. Livni et Ramon sont-ils prêts à se représenter la portée d’une coupure de l’ « oxygène infrastructurel » pendant des jours et des semaines ?
Seraient-ils prêts à en prendre la responsabilité, quand le monde s’exprimera et peut-être même agira ? Dans les prisons de La Haye se trouvent déjà des hommes d’état condamnés.
[ndt : combien sont-ils ? une infime minorité, semble-t-il !]

Info-Palestine et Gideon Lévy - Ha’aretz – mercredi 12 septembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2658

********************

35507

Une famille de Lakeland (Floride) séparée par les lois israéliennes

Les vacances d’été de cette famille de Lakeland n’étaient pas supposées se terminer de cette façon pour Steve et Wedad Yacoub.
La famille a été séparée le 18 août dans l’aéroport de Ben Gurion alors qu’ils essayaient de retourner chez eux après avoir rendu visite à leur famille en Palestine.
En dépit du fait que les Yacoub sont naturalisés citoyens des USA et que tous leurs enfants soient nés aux Etats-Unis, les officiels sionistes leur ont dit que pour Israël, ils étaient considérés comme des citoyens palestiniens. [ndr : excellent exemple de ce que c’est qu’une conception raciste du droit. Mais, à supposer que ces gamins doivent être considérés comme citoyens Palestiniens, de quel droit les guignols (sinistres) de l’occupation peuvent-ils leur interdire de voyager ?]
De ce fait ils n’ont pas permis à Wedad Yacoub et à ses 10 enfants de monter dans l’avion.
Wedad a été obligée de choisir entre rester en Palestine avec ses enfants ou de retourner avec les trois plus jeunes, laissant les autres derrière elle.
« Je les ai supplié. Je pleurais et les enfants pleuraient. J’étais très en colère » a raconté Wedad.
Finalement, après avoir trouvé un arrangement pour que les enfants plus âgés soient récupérés par de la famille tout en espérant qu’ils pourraient suivre dans quelques jours, elle s’est envolée avec ses plus jeunes enfants âgés de 10, 5 et 3 ans.
Les autres enfants âgés de 11 à 22 ans, ont été ramenés dans la maison de leur grand’mère à Ramallah, lieu où ils sont restés bloqués dans un enchevêtrement bureaucratique et politique. Le département d’état des USA a dit à la famille qu’il ne pouvait pas faire grand-chose.[ndr : c’est évidemment beaucoup plus difficile que de menacer l’Iran de vitrification...]
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Tampa (Floride), les officiels du « Conseil pour les Relations Américano/Islamiques », un groupe pour les droits civiques, a dit que les Yacoub n’avaient que deux options : continuer à faire pression sur les officiels du gouvernement américain pour qu’ils persuadent Israël de laisser partir les enfants ou de les renvoyer chez eux en passant par Amman (Jordanie), un processus très long et coûteux.
Ahmed Bedier, le directeur du « Council’s Tampa chapter », a dit qu’il avait à nouveau réservé des places pour les enfants aujourd’hui à l’aéroport Ben Gurion, mais c’est justement là qu’ils n’ont pas eu la permission de retourner et la famille n’a pas beaucoup d’espoir qu’ils obtiennent cette permission.
« Ils détestent tellement tout cela. Ils pleurent tous les jours au téléphone en disant « je veux rentrer » dit Wedad Yacoub....
La famille Yacoub est bien connue à North Lakeland. ...Les enfants sont bien intégrés et appréciés par leurs écoles respectives...
Steve Yacoub a un magasin de quartier à Lakeland ; Il est né en Palestine mais est citoyen américain depuis 30 ans.
« Pour tout le monde ici, il est américain. Sa peau est peut-être différente mais il est comme tout le monde » dit son ami Jorge...
Comme chaque été depuis 4 ans, la famille Yacoub est partie en juin en Palestine pour rendre visite à la famille. Ils ont été admis à entrer en Palestine en passant par la zone sioniste avec un visa de 3 mois raconte Wedad. Cette année, la visite incluait des mariages. Les frères jumeaux, Ibrahim et Yacoub (22 ans) se sont mariés en juillet à Ramallah.
Une allusion à des problèmes à venir s’est fait sentir quand Steve Yacoub, qui voyageait séparément, a vu son entrée en zone sioniste refusée. Il a été obligé de retourner aux USA et d’entrer en Palestine en passant par la Jordanie.
La fille aînée, Palestine Yacoub, qui est enceinte, a aussi été refoulée et a décidé de ne pas faire le voyage.
Le 18 août, alors que la famille essayait de rentrer chez elle, des officiels de la sécurité sioniste ont dit aux enfants que le fait que leur père était d’origine palestinienne leur interdisait de voyager en tant que citoyens américains, raconte Wedad Yacoub.
Une nouvelle loi adoptée par Israël en mars, loi déclarant que les citoyens d’autres pays qui sont d’origine palestinienne pouvaient être déclarés en tant que résidents palestiniens et qu’ils seraient obligés de quitter le pays en passant par la Jordanie et ce, même s’ils ont en leur possession un billet d’avion aller-retour et, comme dans le cas de la famille Yacoub, des passeports américains. Pour les Yacoub cela veut dire une attente de 18 heures au check-point frontalier, la perte de leurs billets de retour et d’avoir à acheter de nouveaux billets d’avion coutant environ 16.000 $.
Bedier du Conseil des Relations américano/islamiques raconte qu’il a été dit à la famille que le problème pouvait être résolu s’ils signaient un document renonçant à leur origine palestinienne et à toute intention future de devenir des citoyens palestiniens. [ndr : un peu de chantage, et tout s’arrange. Salauds]
Les Yacoub ont tout de suite contacté des officiels du département d’état des USA, qui, tout en compatissant à leur problème, ont répondu à la famille que tout cela était une question de politique du régime sioniste.
Bedier dit que son organisation a envoyé le 29 août une lettre à la secrétaire d’état Rice, pour lui demander qu’elle intervienne.
« Notre organisation a reçu de plus en plus de plaintes cet été de personnes qui voyagent en Cisjordanie et qui sont traités de façon injuste par les autorités sionistes, soit à leur entrée soit à leur sortie du pays.... Nous estimons que ces traitements sont inacceptables, qu’aucun citoyen américain ne devrait subir cette sorte d’humiliation. Le comportement « deux poids, deux mesures » nous déconcerte » dit-il. [ndr : il est naïf ou quoi, le gars ?]
Ariel Roman, le directeur des affaires de media pour le consulat général « israélien » de Miami, dit que son bureau attendait des informations du gouvernement sioniste, mais les bureaux étaient fermés pour la nuit.
Keith Rupp (porte-parole des membres républicains du Congrès américain, Adam Putnam et R -Bartow), qui s’est occupé de la famille Yacoub, a dit mercredi que, selon les informations du département d’état, les sionistes s’accrochaient à leur politique qu’ils attribuent à « l’accroissement de la violence » dans les territoires palestiniens.
« Nous ne savons pas très bien comment ils sont arrivés à cette décision...Notre but est que la famille américaine soit réunifiée » dit-il.
Rupp dit que le département d’état a mis une note aux voyageurs sur son site web au sujet de cette nouvelle politique. Puis en juillet il a émis un avertissement mais les Yacoub disent qu’ils n’étaient pas au courant que les règles avaient changé et qu’ils n’avaient jamais rencontré de difficultés lors de leurs voyages précédents en Palestine.
Les Yacoub disent qu’ils ne vont pas attendre indéfiniment le retour de leurs enfants.
« Je ne peux plus attendre, j’ai besoin que mes enfants reviennent » dit Steve Yacoub. « Ils ratent l’école, ils ratent tout ».

6 septembre 2007 - The Ledger.com - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.theledger.com/article/20...
Traduction de l’anglais : Ana Cléja

Info-Palestine et Sarah Stegall - Ledger.com – jeudi 13 septembre 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2671

********************

35508

A Naplouse, les forces d’occupation enlèvent 4 Palestiniens, dont une femme

Les forces coloniales ont envahi la ville de Naplouse et enlevé 4 Palestiniens aux premières heures de mercredi 12/09/07 [ndt : attention, ne confondez pas ! hier nous vous avons parlé successivement de l’opération de mardi matin et de celle, toujours mardi 11, où deux vieux Palestiniens ont été blessés par le mur de leur maison qui leur tombait dessus, là il s’agit de la séance de mercredi 12. Je sais, tout le monde finit par se tromper, eux aussi d’ailleurs, ils continuent à croire qu’ils sont chez eux, et que leurs enfant un jour habiteront cette terre...]

Des sources de sécurité ont rapporté que les forces ennemies, appuyées par des véhicules militaires, avaient envahi la zone en venant de plusieurs directions à 2 heures du matin, sous un feu nourri dans toutes les directions.

Les mêmes sources ont rapporté que ces forces ont circulé à travers le camp de réfugiés de Balata, en enjoignant par haut parleur aux habitants de sortir , en mettant les maisons à sac et confisquant les biens des gens [ndt : ça devient plus que lassant, devraient renouveler les paroles]. Ces sources ont déclaré que les soldats ont kidnappé 4 Palestiniens, au nombre desquels une jeune femme pas encore identifiée.

Les autres Palestiniens enlevés ont été plus tard identifiés comme Ahmad Al Bitawe, 27 ans, Bassam Al Bastamy, 24 ans, Ayman Kharma, 32 ans. Tous les quatre ont été emmenés vers une destination inconnue.

Nisreen Qumsieh - IMEMC & correspondants – Mercredi 12 septembre 2007 – 09 : 48

http://www.imemc.org/article/50380

********************

35509

Le village de Dier Al Hatabn persécuté par les colons sionistes

Le village de Dier Al Hatab est situé à 4 km à l’est de Naplouse. Il a une population d’environ 2 500 habitants, et est célèbre pour ses oliviers. La région possède une source connue et un site archéologique appelé Tal Al Fukar. L’implantation sioniste d’« Allon Moreh », bâtie près du village, a transformé la vie de ses habitants en un enfer quotidien, avec la nécessité de survivre à une pollution pestilentielle, et intentionnelle, de l’eau.

Abed Al Karim Husein, qui dirige le Conseil Municipal, rapporte que le conseil a éét choqué d’apprendre que les colons d’« Allon Moreh » avaient volé l’esu de la source locale et s’en servaient pour faire prendre des bains aux habitants de l’implantation illégale, bien que le propriétaire Palestinien de la terre possédât des documents prouvant sa qualité de propriétaire des terres concernées.

Le quotidien « Yediot Ahranot » a révélé qu’un certain nombre de colons sionistes avaient détourné l’écoulement des eaux usées d’une piscine construite pour les enfants de Dier Al Hatab, transférant l’eau polluée vers le village

D’autres détails de ce sabotage délibéré ont été donnés par des observateurs et journalistes sionistes, qui ont déclaré que les enfants des colons urinaient et jetaient les ordures dans l’eau du village.

En raison de la pollution de la ressource naturelle, les habitants du village sont maintenant contraints d’acheter leur eau en zone sioniste, une dépense qu’ils peuvent à peine se permettre.

Les habitants du village ont fait appel à des organes de presse sionistes et internationaux pour mettre en lumière leur épreuve quotidienne, ce que ces derniers, jusqu’ici, n’ont pas jugé opportun de faire.

Amin Abou Warda - IMEMC & correspondants – Mercredi 12 septembre 2007 – 11 : 00

http://www.imemc.org/article/50382

********************

35510

14 civils Palestiniens kidnappés lorsque l’armée d’occupation attaque la ville de Hébron et les villages voisins

L’armée coloniale a attaqué la ville de Hébron et les villages voisins de Tafouha et de Tarqumia, aux premières heures mercredi matin 12/09/07, en kidnappant 14 civils Palestiniens.

Les troupes ont donné l’assaut à plusieurs maisons, les ont fouillées et bien entendu mises à sac, avant de kidnappé plusieurs habitants.

Des sources locales ont déclaré que parmi les personnes kidnappées, se trouvaient Mahier Izrikat, 38 ans, un leader du Fatah dans le village de Tahouha, Ramadan Izrikat, 25 ans, Mohamed Al Atrash, Bilal Zugher, et Lou’I Fisal.

Les habitants ont déclaré que les soldats sionistes avaient délibérément saccagé les biens des gens au cours de leurs fouilles.

Ghassan Bannoura - IMEMC & correspondants – Mercredi 12 septembre 2007 – 12 : 15

http://www.imemc.org/article/50385

********************

35511

Les forces coloniales kidnappent 3 Palestiniens à Hébron

Les troupes d’occupation ont enlevé trois Palestiniens dans la ville de Hébron aux premières heures de la matinée de jeudi 13/09/07 au cours de plusieurs opérations séparées. [ndt : vous voyez, c’est comme à Naplouse, ils y prennent goût, et ils ne peuvent pas s’empêcher de revenir le lendemain, maintenant].

Le bureau de Hébron de la Société des Prisonniers a rapporté que les soldats ont fait irruption dans les maisons, et ont confisqués des biens. L’armée prétend qu’ils cherchaient des « matériels illégaux » [ndt : quand on sait qu’ils ont tué un gamin parce qu’il avait un canif pour couper ses pommes, on se dit que la liste des « matériels interdits » a toutes chances d’être aussi longue que la liste des raisons de mettre les sionistes à la porte de la Palestine]

Des sources de sécurité ont rapporté que les Palestiniens enlevés, ultérieurement identifiés comme Moustafa Al Qawasmi, Ibrahim Amer et Adnan Abou Turky, ont été transférés vers des centre de détention non précisés.

Nisreen Qumsieh - IMEMC & correspondants – Jeudi 13 septembre 2007 – 13 : 20

http://www.imemc.org/article/50390

********************