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Israël-Palestine

Chronique de l’Occupation

27 août 2007

mercredi 29 août 2007

BREVES DE PALESTINE 

 

« Abbas n’a pas de
procuration populaire pour signer un accord »

 

Abou Zouhri : Le congrès
d’automne est un grand mensonge prenant en cible la question palestinienne

Le mouvement de la résistance islamique Hamas a salué la
position du président égyptien, Mohammed Hosni Moubarak, envers le congrès
international prévu en autonome prochain selon l’appel du président américain
George Bush, en affirmant qu’il représente une position arabe qui comprend que
ce congrès n’offre rien aux Palestiniens.

Abou Zouhri a appelé à adopter ces déclarations en disant
qu’elles témoignent de la clairvoyance arabe en ce qui concerne le congrès qui
va en principe se pencher sur la question palestinienne.

Il a ajouté que son mouvement salue ces déclarations
importantes en appelant à les soutenir afin de refuser la tenue du congrès de
Bush.

Il a souligné que les relations du Hamas avec l’Egypte
sont bonnes et positives, et que le dialogue entre les deux parties est
continuel et exprime la position du Hamas envers les développements dans les
territoires palestiniens.

Abou Zouhri a mis en garde contre la poursuite des préparations à ce congrès,
en déclarant que le Hamas considère que ce congrès est une duperie visant à
escamoter la question palestinienne.

Il a poursuivi qu’il n’est question que de promesses en
échange de la normalisation des relations des pays arabes avec l’état de
l’occupation sioniste et montré que les résultats qu’on peut en attendre
porteront les germes d’une évolution désastreuse de la question palestinienne.

Le
porte-parole du Hamas a appelé toutes les parties véritablement concernées par
la cause palestinienne à garder en mémoire que le président de l’autorité
palestinienne n’a pas de procuration du peuple palestinien pour conclure
des accords avec l’occupation au cours de ce congrès.

Gaza – CPI - 27/08/2007 - 14:09

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Déclarant que l’agression
sioniste vise à affaiblir la volonté des habitants de Gaza, Haniyeh appelle
Abbas à se libérer du contrôle américain et sioniste pour reprendre le dialogue

 

Ismaïl Haniyeh, le premier ministre du gouvernement des
affaires courantes, a appelé, hier dimanche 26/8, le président de l’autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, et son équipe à Ramallah à se libérer du contrôle
de la direction américaine et sioniste pour reprendre le dialogue.

Il a déclaré au cours d’un entretien télévisé : « j’espère qu’Abbas est
son équipe sont prêts au dialogue s’ils se libéreront de la direction
américaine et sioniste. »

Haniyeh a déclaré que la visite du président du bureau politique du Hamas,
Khaled Mechaal au Qatar se situe dans le cadre d’une tournée dans les pays
arabes pour renforcer les relations tout en soulignant que son mouvement
propose des visions pour la solution de l’actuelle crise.

Au sujet des menaces sionistes de lancer une agression de grande ampleur contre
la bande de Gaza, le premier ministre a dit que ces menaces montrent la nature
des projets sionistes qui visent le peuple palestinien et surtout les habitants
de la bande de Gaza en soulignant que l’escalade israélienne a pour but
d’affaiblir leur volonté.

Enfin, Ismaïl Haniyeh, a appelé les côtés arabes,
islamiques et internationaux à aider à arrêter les agressions sionistes
continuelles contre les Palestiniens.

Gaza – CPI - 27/08/2007 - 11:20

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Jérusalem - 26/08/2007 - 17:29

href="http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2BcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2Bi1s70nfVJqma6mLdZDuVy4rqaJDFOiFCPdE36b3ELmk88Gn5DnR2MZ71K5nd9redUOmIQocZkv2rFym%2FZwZMcaJ8n%2FyJ40jjHLLtle9a7bbI7iQ%3D">http://www.palestine-info.co.uk

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Les soldats de
l’occupation tuent un civil Palestinien

Lundi 27/08/07, les soldats de l’occupation ont tiré sur Farid
Abu Daher, 45 ans, dans le centre de la Bande de Gaza, et l’ont tué. Il a été
retrouvé criblé de balles dans la poitrine, selon des sources médicales.

Il semble que les soldats l’aient tué au cours d’un
mouvement des forces camouflées de l’occupation près de la partie nord de la
ligne de démarcation.

Le commandement des forces coloniales a déclaré que leurs
troupes avaient abattu un Palestinien alors qu’il essayait d’installer un engin
explosif près de la ligne de démarcation. Cependant, les sources locales ont
affirmé que la victime n’était pas membre d’un mouvement de résistance armée.

 

GAZA, CPI - 27/08/2007 - 11:25

href="http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2BcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2Bi1s72REVG5Awp5N%2BY5zK%2B87%2FZsjjpn2GD%2FgcPf4N7RerTQFxyuoTqKuxXvL4xRvkMJY6%2Fnt1KNwkyGeMqgTdq3IY%2BeyN%2FKzDmWeGCUoHuYUt6WY%3D">http://www.palestine-info.co.uk/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s72REVG5Awp5N%2bY5zK%2b87%2fZsjjpn2GD%2fgcPf4N7RerTQFxyuoTqKuxXvL4xRvkMJY6%2fnt1KNwkyGeMqgTdq3IY%2beyN%2fKzDmWeGCUoHuYUt6WY%3d

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Bil’in et la prochaine
Intifada

Bien qu’il soit aujourd’hui courant de parler des 40 ans
d’occupation, la vérité est que dès le début de son existence, l’« Etat
d’Israël » s’est fait Etat d’occupation et d’apartheid, et que le système
d’occupation est là, dans toute sa laideur, depuis le jour de la création de
l’entité sioniste. D’emblée l’entité sioniste a nié que le peuple palestinien
fût un peuple, et avec l’aide d’un monstrueux appareil sécuritaire, l’entité
sioniste a tenté d’anéantir le peuple palestinien et de rayer la Palestine de
la carte. Après 60 ans d’occupation, d’oppression et de mesures policières, il
n’est toujours pas possible de libérer le régime de Tel Aviv de la poigne
étouffante de l’appareil sécuritaire. On peut raisonnablement supposer que ce
système de l’occupation ou de la « sécurité » qui suce le sang de
l’entité sioniste et de Palestine depuis maintenant 60 ans, ne dédaignera aucun
des moyens dont il dispose pour combattre tous ceux qui oseraient menacer sa
position inébranlable. Les deux aspects que cet appareil doit conserver pour
survivre, sont le caractère raciste de l’entité sioniste et l’occupation grâce
à laquelle, comme un vampire, il aspire le sang et l’âme des deux peuples.

La réaction violente et disproportionnée des forces de
« sécurité » à l’égard du combat contre le mur de séparation à
Bil’in, un combat caractérisé par la coopération et la non-violence, démontre
qu’elles ont peur d’une résistance sans violence, et qu’elles y voient une
vraie menace pour la poursuite de leur contrôle absolu sur les territoires de
la Palestine. Tout cet appareil de mise en œuvre de l’occupation – depuis les
mouchards et les informateurs, jusqu’aux garde-frontière et à l’armée, en
passant par les collabos et le Shabak [services sionistes de la Sécurité
générale - NdT] – tout cet appareil est nourri de violence. La violence est
l’oxygène qui donne vie à cet appareil inhumain et c’est pourquoi la menace
d’une lutte sans violence lui fait peur. Alors qu’une résistance ayant un
caractère violent le renforce et l’établit solidement, la lutte non-violente
est en mesure de couper cet appareil de sa source d’oxygène et de le subjuguer
une fois pour toutes. Bil’in brandit le drapeau de la lutte non-violente contre
l’occupation et il convient de rappeler l’attachement ferme et tenace des gens
de Bil’in au principe de la non-violence.

Beaucoup de Palestiniens déclarent, avec raison, que les
clés de la paix sont entre les mains de l’entité sioniste. Cependant les
réalités du terrain montrent que l’entité sioniste n’est pas tourné vers la
paix et qu’une autre Intifada est inévitable. Par exemple, pendant que des
milliers de prisonniers palestiniens pourrissent dans les prisons sionistes,
les forces de « sécurité » de l’entité sioniste, sans être
sanctionnées, tuent des Palestiniens innocents, de sans froid et sans
distinction. En outre, le vol des terres et la construction du mur de
séparation se poursuivent avec entrain tandis que de plus en plus de
Palestiniens se retrouvent sans terre ni maison. Il faut espérer que si et
quand commencera la prochaine Intifada, les Israéliens attachés à la paix la
soutiendront afin qu’elle se fasse sur le modèle de la lutte à Bil’in – celui
d’une lutte non-violente menée en commun.

Les buts de la lutte commune doivent être clairs et
inclure l’élimination de la discrimination visant les Palestiniens dans tout
l’espace d’« Israël »-Palestine. Ce serait une grave illusion de
croire qu’il est possible de mettre fin au conflit palestino-sioniste à l’aide
de changements cosmétiques dans le style des accords d’Oslo. Le temps de la
cosmétique est passé, tout comme le temps de deux Etats, et seule une entière
égalité de droits pour les deux peuples dans leur patrie commune aurait le
pouvoir de mettre un terme au conflit. Certains sceptiques diront qu’il faut
être naïf pour tenir pareils propos et d’autres que cette ambition ne se
réalisera jamais, mais la réussite de toute lutte est déterminée par la clarté
de ses objectifs et l’inflexibilité de ses dirigeants et pas par le défaitisme
des sceptiques.

« Occupation » est le nom donné à un régime
d’apartheid imposé par l’entité sioniste dans tout l’espace de la Palestine et
ce nom crée l’impression qu’il s’agit d’une situation temporaire. Mais ce
régime qui opprime le peuple en Palestine et anéantit le peuple en Israël se
maintient depuis maintenant 60 ans. La fin du régime d’occupation constitue un
intérêt vital commun aux Palestiniens et aux sionistes tout à la fois :
elle débarrassera une fois pour toutes les sionistes du joug destructeur qu’est
le contrôle policier établi sur un peuple qui lutte pour ses droits et elle
débarrassera le peuple palestinien du joug d’une vie de prisonnier sur sa
propre terre. Le plus grand obstacle sur la voie menant à la fin de
l’occupation et à la fin du conflit, c’est cet appareil appelé « appareil
sécuritaire » de l’entité sioniste. C’est un ensemble puissant, alimenté
comme on l’a dit par l’occupation et qui, comme un cancer incurable, n’est pas
près de lâcher prise.

Le discours sioniste affirme qu’il est possible de créer
un Etat palestinien à condition que ce soit à côté d’un Etat à majorité juive
couvrant la plus grande partie des territoires de la Palestine. Mais lorsque
les gouvernements sioniste parlent d’un Etat palestinien, ils songent à des
enclos sur le modèle de Gaza et non pas à un Etat palestinien indépendant. Non
seulement la création de ghettos pour emprisonner tout un peuple ne résoudra
pas le conflit mais elle conduira à une catastrophe comme nous l’avons déjà vu
à Gaza. Et si l’on évoque Gaza, il convient de rappeler aussi qu’à côté des
violentes luttes de pouvoir sur lesquelles les médias se sont appesantis,
vivent à Gaza 1,4 million de personnes dont environ la moitié a moins de 18
ans. En d’autres termes, près de 800.000 enfants vivent à Gaza sans protection
face aux assauts des expéditions dévastatrices d’Israël. Si on arrêtait un
moment la violence, il serait peut-être possible de penser aux moyens de
protéger ces enfants et peut-être même leur permettre d’espérer un meilleur
avenir. Mais tant qu’Israël emprisonne des gens sur leur terre, sans
possibilité de mener une vie normale, les enfants de Gaza n’ont aucune raison
d’espérer un avenir meilleur, et il se peut fort bien qu’une autre Intifada, à
condition qu’elle soit non violente, constitue pour eux une issue.

Dans un excellent article publié récemment aux Etats-Unis,
le Dr Mona al-Farra écrit depuis Gaza que ce n’est peut-être pas le bon moment
pour parler d’un Etat unique pour les deux peuples mais que la situation
actuelle à Gaza montre indubitablement que le système des bantoustans isolés
mène à un échec écrasant. La question qui se pose est celle-ci : pourquoi
est-il permis de parler d’égalité des droits partout dans le monde sauf en zone
sioniste et en Palestine ? Dans les circonstances actuelles, il faut un courage
surhumain pour soulever la question que pose le Dr al-Farra – le temps n’est-il
pas venu de se dresser face au système qui alimente la violence et d’entamer un
processus qui mène à sa fin ?

La réponse à cette question est bien évidemment oui. Il faut
lancer une lutte commune, résolue et non violente, une lutte qui sera dure et
douloureuse, une lutte qui paralyse l’occupation et contraigne Israël à y
mettre fin. Il faut, une fois pour toute, libérer les deux peuples du joug du
système maléfique qui les asservit depuis 60 ans déjà et qui leur impose le
joug de l’occupation et de la guerre. « Israéliens » et Palestiniens
doivent suivre ensemble la voie de Bil’in et agir ensemble pour mettre fin au
conflit et à la violence.

* L’auteur, Miko Peled, est un militant israélien de la
paix qui vit aux Etats-Unis. Il est le fils de Matti Peled, le frère de Nourit
Peled-Elhanan, et l’oncle de Smadar Elhanan. Miko Peled et Nader al-Banna, un
Palestinien vivant aujourd’hui en Californie, sont à la tête d’une association
à la mémoire de Smadar Elhanan et Abir Aramin. Ensemble, ils ont organisé une
opération visant à faire venir un millier de fauteuils roulants pour des
enfants en Israël et dans l’Autorité Palestinienne, cinq cents de chaque côté.

12 août 2007

www.kibush.co.il/show_file.asp ?num=21709
Version anglaise : Bil`in and the next Intifada href="http://www.kibush.co.il/show_file.asp?num=21824">www.kibush.co.il/show_file.asp ?num=21824

(Traduction de l’hébreu : Michel Ghys)

 

Miko Peled

CCIPPP et Miko Peled - dimanche 26 août 2007

href="http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5380">http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5380

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Bush pousse à la guerre
entre Tel Aviv et la Syrie !

Des nuages de guerre noircissent le ciel de l’Asie de
l’Ouest et les titres des journaux annoncent une confrontation militaire entre
le régime de Tel Aviv et la Syrie imminente. Ces dernières semaines, en
Galilée, on a pu voir de longs convois de blindés remonter vers le nord, et sur
le plateau du Golan, des divisions de blindés terminent des manœuvres
importantes qui furent abondamment couvertes par les médias locaux et
internationaux.

Qui peut être intéressé par le déclenchement d’une telle
guerre ?

Le président Bashar al-Assad a déclaré à plusieurs reprises
que la Syrie ne voulait pas la guerre et, effectivement, il se dit prêt pour
des négociations de paix immédiates avec le régime de Tel Aviv. Selon des
sources étrangères, des discussions officieuses ont déjà eu lieu il y a
quelques mois. N’importe quel analyste des situations locale et régionale peut
confirmer que la Syrie, qui tente désespérément de se sortir de la liste de
« l’axe du mal » établie par l’administration néo-conservatrice US,
n’a aucun intérêt à prendre l’initiative d’une guerre contre le régime de Tel
Aviv, malgré le fait que l’Etat juif occupe, depuis quatre décennies déjà, le
plateau du Golan syrien.

Les diplomates européens ont fait savoir au gouvernement
sioniste que le président Assad ne préparait pas de guerre et ne voulait pas de
guerre contre le régime de Tel Aviv et, ce qui est intéressant, les estimations
des services de renseignements militaires sionistes viennent confirmer cette
opinion. Le Premier ministre Olmert, n’est pas davantage intéressé par une
guerre, sachant bien que, contrairement au passé, tout Etat arabe possède les
moyens opérationnels de frapper le territoire de la zone sioniste et sa
population. Olmert n’est pas très malin, mais il a assez de mémoire pour se
rappeler des capacités de représailles du Hezbollah d’il y a un an. Et quelle
que soit la puissance du Hezbollah, Damas peut en multiplier les effets par 20,
voire davantage : chaque cité en zone sioniste peut devenir une cible pour
les missiles à moyenne portée syriens si le régime de Tel Aviv se lance dans
une guerre. Si les deux protagonistes semblent particulièrement peu enclins à
une confrontation militaire, pourquoi alors cette guerre parait-elle plus
imminente que jamais ?

Parce qu’il y un troisième élément, lequel a beaucoup de
pouvoir dans notre région, une influence déterminante et un rapport structurel
avec les élites dominantes du régime de Tel Aviv : c’est l’administration
néo-conservatrice de Washington.

Bien qu’une majorité parmi les dirigeants américains
tourne le dos à la stratégie de « guerre préventive mondiale
permanente » (un tournant confirmé par le rapport Baker-Hamilton établi
par une commission indépendante co-présidée par un démocrate et un
républicain), la petite bande de néo-cons qui entourent George W. Bush, et
soutenue par le lobby chrétien fondamentaliste, n’est pas d’accord sur un tel
changement stratégique : la réaction du président US à la suite du rapport
Baker-Hamilton est extrêmement révélatrice : il l’a écarté publiquement,
le prenant à contre-pied en décidant d’envoyer aussitôt d’autres soldats en
Iraq et d’élever la voix contre la Syrie. On peut raisonnablement supposer que
dans les deux dernières années de son administration, Bush aura la possibilité
de mettre en pratique sa philosophie politico-thélogique de la guerre préventive
contre les forces « sataniques » de l’islam.

Pendant des décennies, la superpuissance US n’a jamais eu
une direction aussi offensive, ignorante et fanatique que celle de
l’administration actuelle, dotée d’une vision du monde qui a plus à voir avec des
clichés idéologiques qu’avec des analyses concrètes de la réalité dans le
monde. Dans la philosophie politique super simpliste des néo-cons, on ne trouve
aucune nuance ni contradictions mineures : le monde est divisé en
deux : les bons, c’est-à-dire la civilisation dite judéo-chrétienne,
représentée par la démocratie américaine (avec la plus grande disparité entre
riches et pauvres du monde occidental) et les méchants, c’est-à-dire « les
musulmans », toujours définis comme des fondamentalistes et des terroristes.

Bush parait ignorer qu’il existe des tensions entre
chiites et sunnites, qu’un gouvernement musulman dirige un pays qui compte
parmi les alliés les plus importants de Washington en Europe (la Turquie), et
que l’un des régimes musulmans les plus fondamentalistes est le partenaire clé
pour la stratégie US dans le Golfe arabo-persique (l’Arabie saoudite). Et
encore que la rhétorique de l’administration US reste d’un chauvinisme menaçant
qui globalise à outrance.

Durant les deux années qui lui restent, l’administration
primitive et fondamentaliste pourrait bien devenir dramatique et plonger le
monde dans une pagaille sanglante. Après le fiasco américain en Iraq, la
frontière syro-israélienne pourrait se trouver en première ligne pour une telle
guerre, précisément en raison de la présence des faucons néo-conservateurs au
cœur même des centres de décisions israéliens, lesquels partagent les buts
stratégiques de Bush. Tout d’abord, Ehud Barak, qui est actuellement ministre
de la Défense et l’un des principaux idéologues de la stratégie :
« Ici, nous n’avons pas de partenaire, il n’y aura pas de paix ».
Barak est un dangereux aventurier qui croit que ce qui ne peut être obtenu par
la force militaire peut l’être par plus de force militaire encore, et il prépare
en ce moment l’armée israélienne à une offensive contre la Syrie. Ensuite, il y
a Benjamin Netanyahu, l’archétype des néo-cons sionistes. Il pourrait fort bien
devenir le prochain Premier ministre sioniste, avec les prochaines élections
qui seront, sans aucun doute, anticipées.

Dans l’un des scénarios les plus classiques, le régime de
Tel Aviv sera, une fois encore, l’avant-garde armée dans la guerre de
Washington. N’est-ce pas pour cela que l’administration US vient de voter un
projet de loi allouant 30 milliards de dollars US à affecter au budget
militaire sioniste (et non civil) pour les 10 prochaines années ? Il y a
un an, le régime de Tel Aviv a reçu de l’argent et ne l’a pas utilisé. En dépit
des pressions des néo-cons, Ehud Olmert a préféré se tenir éloigné du Liban
après son fiasco de juillet. Les néo-cons ne permettront pas que cela se
reproduise : comme dans une série mafieuse bon marché d’Hollywood, Dick
Cheney annonce aujourd’hui à Olmert : « Vous avez l’argent,
maintenant, vous faites le boulot, et ne venez pas me casser les pieds avec ce
que cela va coûter à vos gens ! ». Et le peuple va devoir en payer le
prix : selon le contrôleur des finances de l’Etat sioniste, la plupart des
carences qui se sont manifestées lors de la dernière guerre contre le Liban au
sujet de la protection de la population civile n’ont pas été comblées.
Bientôt, des civils de la zone sioniste mourront pour la cause de la croisade
fondamentaliste chrétienne, décidée à la Maison-Blanche.

dimanche 19 août 2007 – href="http://www.alternativenews.org/blogs/michael-warschawski/bush-pushes-for-war-between-israel-and-syria-20070819.html">Alternative
Information Center

Traduction : JPP

 

Michel
Warschawski

CCIPPP et Michel Warschawski - dimanche 26 août 2007

href="http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5375">http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5375

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33807

 

Un enfant en bas âge meurt
au point de contrôle Erez

Des sources médicales palestiniennes de la bande de Gaza
ont rapporté qu’un enfant est mort au point de contrôle d’Erez (Beit Hanoun)
pendant que son père l’amenait pour traitement dans un hôpital en zone
sioniste.

Les sources ont rapporté que l’enfant a été identifié
comme Ibrahim Ali Abu Nahl, 1 an. Il souffrait d’un problème de coeur et son
père souhaitait que son fils soit pris en charge par un hôpital de la zone
sioniste. Contraints d’attendre plusieurs heures au point de contrôle Erez,
l’enfant a succombé bien avant son arrivée à l’hôpital. 

Outre son problème cardiaque, les causes de son décès
seraient le manque d’oxygène, le taux élevé d’humidité et la chaleur très
pesante.

PNN 27.08.07

href="http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1400&Itemid=1">http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1400&Itemid=1

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33808

Homesh : Un juge sioniste
annule la loi sur le Retrait

Un juge sioniste du tribunal pour enfants [ndr : ?] s’est
prononcé sur l’invalidité de la loi concernant le Retrait sioniste de
l’ancienne colonie de Homesh. Cette décision annule toute interdiction
quant à la visite de l’ancienne colonie établie illégalement par le régime
sioniste, de même qu’elle remplace la base juridique selon laquelle de tels
actes peuvent être punis.

La décision du juge David Gadol
intervient suite au jugement prononcé à l’égard d’un jeune sioniste
préalablement arrêté car surpris lors qu’il pénétrait à l’intérieur de
l’ancienne colonie Homesh. Par conséquent, le juge a invalidé la loi qui
interdisait aux colons d’entrée à Homesh, en arguant que cette loi s’est avérée
inutile et désuète. « Le chapitre concernant le Retrait a fait son
temps c’est pourquoi un suspect ne peut désormais plus être jugé sur cette base
(…) Je suis certain que personne ne mettra en doute le fait que le retrait de
la colonie Homesh a eu lieu deux ans en arrière et qu’aujourd’hui il a pris
fin », a déclaré le juge Gadol. 

L’ancienne colonie de Homesh, située au nord de Naplouse, a été récemment le
témoin de nombreuses tentatives illégales de réoccupation du site par les
sioniste, malgré le fait qu’en tant que zone militaire fermée, elle est
interdite aux sionistes comme aux Palestiniens.

PNN 27.08.07

href="http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1401&Itemid=1">http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1401&Itemid=1

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Abbas s’oppose à l’échange
des terres entre l’entité sioniste et le futur état Palestinien

Le Président Palestinien a
déclaré ce week-end qu’il s’oppose avec fermeté à un quelconque échange de
territoires entre l’administration sioniste et le futur état Palestinien. Sa
déclaration intervient suite à un entretien avec le chef du parti israélien
Hadash, MK Mohammed Barakeh.

style='color:black'>Abbas a affirmé qu’il s’opposera fermement à toute
stratégie qui chercherait à échanger des territoires Arabes pour
l’établissement des colonies en Cisjordanie.

style='color:black'> 

Cette déclaration serait la réponse du Président Palestinien
à un article publié par le quotidien Haaretz, qui faisait part du projet
proposé par Shimon Peres. Le plan prévoit que la Palestine reçoit l’équivalent
de la totalité des territoires occupés en 1967, en contrepartie, elle accepte
l’établissement d’un certain nombre de colonies sionistes en Cisjordanie.

PNN 27.08.07

href="http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1402&Itemid=1">http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1402&Itemid=1

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