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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mardi, 21 août 2007

mardi 21 août 2007

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 20/08/07

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33101

Les soldats maltraitent un malade en chemin vers l’hôpital pour une opération chirurgicale

Des sources Palestiniennes ont rapporté, samedi 18/08/07, qu’un malade venant de Jénine a été agressé et maltraité par des soldats stationnés au barrage militaire d’Al Hamra près de Tubas, alors qu’il se rendait à l’hôpital de Ramallah pour y subir une opération chirurgicale.

Les sources ont déclaré que le malade, Nasser Jamal, était en possession des rapports médicaux qui établissaient son état de santé et montraient qu’il devait être opéré de l’estomac, mais les soldats l’ont obligé à sortir de voiture et l’ont fait attendre en même temps que des dizaines d’habitants bloqués là pendant plusieurs heures.

« Je ne pouvais plus le supporter, j’avais atrocement mal à la tête, j’avais la nausée, et le conducteur est allé voir les soldats et leur a dit que j’étais malade et que je ne pouvais plus attendre, » a déclaré Jamal, « alors les soldats ont demandé à me voir. »

« Je me suis rendu auprès d’eux, pensant qu’ils allaient me laisser passer, je leur ai montré mon dossier médical et le rendez-vous avec le chirurgien, » raconte Jamal, « mais un des soldats a dit que je leur mentais, et que tous les Palestiniens étaient des menteurs qui se munissent de documents médicaux pour passer et monter des attaques. »

Le soldat a alors demandé à un autre de venir, et lorsque le second est arrivé, il a demandé à Jamal où il avait mal.

Jamal a alors montré son estomac. Le soldat l’a frappé à cet endroit avec son arme, et Jamal est tombé à terre pendant que les soldats commençaient à se moquer de lui, et toute la troupe, y compris un soldat qui se prétendait médecin, a commencé à l’insulter.
« Cela en leur a pas suffi, » raconte Jamal, « ils ont commencer à me donnner des coups de poing et des coups de pieds, en me disant que c’était le meilleur traitement que je pouvais recevoir. »
Cette barbarie immonde a duré une demi-heure, après quoi les soldats ont dit au conducteur d’emmener Jamal sans laisser passer aucun des deux.
Jamal est revenu à Jénine souffrant de saignements à l’estomac en plus de sa maladie initiale.

IMEMC News – Samedi 18 août 2007, 02 : 08

http://www.imemc.org/article/49967

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33102

Haniyya demande des élections anticipées au Conseil National Palestinien

Ismail Haniyya, le premier ministre Palestinien du gouvernement qui a été dissous par le président Abbas, mais qui reste en fonctions dans la Bande de Gaza, a déclaré samedi 18/08/07 que le Hamas reconnaît la légitimité d’Abbas comme président et a appelé à la tenue d’élections anticipées au Conseil National Palestinien.

Les déclarations de Haniyya ont été faites au cours d’une interview avec les correspondants de plusieurs media à Gaza.

Haniyya a déclaré que, si son gouvernement reconnaît Abbas en tant que président de l’Autorité Nationale Palestinienne, il ne reconnaît pas ses décrets qui, selon Haniyya, violent la Constitution.

Il a réitéré la position du Hamas en rejetant les appels d’Abbas à la tenue d’élections présidentielles et législatives anticipées afin de résoudre la crise actuelle.
Haniyya a encore déclaré qu’il en croit pas qu’Abbas tiendra ces élections en Cisjordanie seulement, et déclaré que la tenue de ces élections exige deux conditions, un consensus nationale et une base constitutionnelle, « mais aucune des deux n’est remplie pour le moment, » a-t-il ajouté.
Il a déclaré que le Hamas ne proclamerait pas l’établissement d’un état Palestinien à Gaza sans la Cisjordanie et que le Hamas n’acceptera pas un état qui ne comporte pas la totalité du territoire Palestinien.
Evoquant les négociations avec le régime sioniste, Haniyya a déclaré que dans la phase actuelle, il n’y aurait pas de discussions avec le régime sioniste, et que personne n’avait actuellement de mandat pour cela.
« Toute discussion avec le régime sioniste comporterait, dans la phase actuelle, l’abandon du droit au retour des réfugiés Palestiniens, et l’abandon de nos constantes nationales, » a déclaré Haniyya. « Nous n’autoriserons personne à faire cela. »
Il a démenti des rapports indiquant que son gouvernement mènerait des discussions secrètes avec le régime sioniste, mais a déclaré que les ministres de son gouvernement « n’avaient aucun problème pour rencontrer des ministres du gouvernement sioniste si cela pouvait faciliter la vie quotidienne des habitants Palestiniens. »
Haniyya a encore condamné la direction de Ramallah et déclaré qu’il se précipitent dans des discussions avec le régime sioniste alors que le gouvernement sioniste veut imposer son propre agenda.
Répondant à une question concernant la présence d’Al Qaïda dans la Bande de Gaza, Haniyya a déclaré qu’il n’y a pas d’Al Qaïda à Gaza, et que jamais le Hamas ne soutiendrait le réseau Al Qaïda.
Il a dit que de tels rapports étaient faux et les a qualifiés d’actes de propagande et de calomnie contre la Bande de Gaza destinés à permettre au régime sioniste de poursuivre son offensive militaire et de se préparer à une invasion à grande échelle de la Bande de Gaza.

IMEMC News – Dimanche 19 août 2007, 01 : 35

http://www.imemc.org/article/49966

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33103

Un nouveau groupe de 110 Palestiniens affiliés au Fatah enlevé de la liste sioniste de « personnes recherchées »

Tard dans la soirée de vendredi 17/08/07, l’Autorité Palestinienne a reçu une liste de 110 Palestiniens affiliés au Fatah qui allaient être enlevés de la liste des « recherchés » tenue par l’armée d’occupation.

Ce groupe s’ajoute aux plus de deux cents personnes qui ont été ôtées de la liste il y a deux semaines. Les autorités sionistes s’efforcent d’affaiblir l’influence du parti du Hamas en faisant des concessions aux Palestiniens liés au parti du Fateh du président Mahmoud Abbas.

Malgré tout, les dirigeants de la branche armée du Fateh, les Brigades des martyrs d’Al Aqsa de sont pas complètemement satisfaites de cet accord. Nasser Al Kharraz, porte parole de ces brigades, a déclaré « Nous rejetons toujours la distinction qu lait le régime sioniste entre les groupes armés. Nous voulons que ces listes contiennent tous les hommes recherchés, de tous les partis sans exception. »

Et, selon Akram Al Rjoub, directeur des Services de Sécurité Préventive [ndt : ah ! le joli nom !] à Naplouse, affilié au Fateh, « La liste ne contient pas les noms de certains des principaux dirigeants des groupes. Nous travaillerons avec l’administration sioniste jusqu’à ce qu’ils remplissent leur obligations au titre des accords qui ont été conclu. Le problème des listes de Palestiniens « recherchés » restera ouvert jusqu’à ce qu’il soit complètement résolu. »

La liste discutée ici est la troisième publiée par l’administration sionsite. La première contenait 38 noms et la seconde 178.

[ndt : si on compte bien, ça fait au total 326. Soit une centaine environ par semaine. Avec des réserves de 11 000, sans compter les nouveaux admis, la pénurie est encore loin]

Saëd Bannoura - IMEMC News – Dimanche 19 août 2007, 01 : 27

http://www.imemc.org/article/49965

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33104

L’armée d’occupation envahit Naplouse et deux de ses camps de réfugiés

Des sources Palestiniennes de la ville de Naplouse ont rapporté dimanche à l’aube que des troupes de l’occupation, appuyées par des blindés, avaient envahi la ville ainsi que ses camps de réfugiés de Balata et d’El Aïn, et échangé des coups de feu avec les combattants de la Résistance Palestinienne.

Ces sources ont déclaré que les combattants des Brigades Abou Ali Mustapha, la branche armée du FPLP, et les Brigades Al Qassam, la branche armée du Hamas, avaient échangé des tirs avec les forces d’invasion dan le camp de réfugiés d’El Aïn, et avaient lancé des engins explosifs sur les ennemis.

Le Brigades Al Qassam ont déclaré que ses combattants sont parvenu à blesser deux soldats sionistes, mais l’armée coloniale a démenti qu’il y aoit eu des blessés parmi ses soldats.

Par ailleurs, des témoins oculaires on rapporté que les soldats ont fiat irruption dans plusieurs maisons et les avaient fouillés « more sionica », c’est à dire en faisant sauter à l’explosif les murs qui séparent les maisons et en utilisant les trous ainsi faits pour passer d’une maison à l’autre. [ndt : en voilà une idée qu’elle est bonne, pour s’amuser avec les Murs. Sûr qu’ils auront un jour ou l’autre des élèves très doués !]

Dans un incident séparé, les combattants de la Résistance , selon des sources militaires ont lancé des « grenades improvisées »sur les unités qui envahissaient le camp de réfugiés de Balata dans la nuit de samedi à dimanche. Il n’y aurait malheureusement pas eu de victimes.

Saëd Bannoura - IMEMC News – Dimanche 19 août 2007, 10 : 16

http://www.imemc.org/article/49969

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33105

L’armée coloniale blesse trois Palestiniens dans le sud de la Bande de Gaza

L’armée ennemie, dimanche matin 19/08/07, a tiré sur trois Palestiniens, déclarés combattants de la résistance, qui ont été blessés, au sud de Gaza.

Des sources médicales à Kahn Younis ont confirmé que les trois blessés ont été évacués sur l’hôpital européen, au sud de la ville.

Des témoins ont confirmé qu’un groupes de combattants de la résistance avait affronté, plus tôt dans la journée, une unité ennemie qui progressait dans cette région. Cette force comportait des dizaines de chars et d’autres blindés, ont dit les habitants.

Mardi dernier 14/08/07, les chars sionistes avaient envahi la ville d’Abbassan au sud de Gaza, en tuant 7 Palestiniens, dont une femme âgée, et en arrêtant environ 100 autres

Le régime sioniste s’est « désengagé » de Gaza en septembre 2005, mais en laissant le passage de la frontière avec l’Egypte et les points de franchissement de la ligne de démarcation, tout comme l’espace maritime et aérien, sous le contrôle de l’armée d’occupation

Rami Almeghari - IMEMC News – Samedi 18 août 2007, 20 : 56

http://www.imemc.org/article/49971

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33106

D’un leader du Fatah : Rapprochement avec le Hamas avant le Ramadan

Un leader de haut rang du Fatah a prédit qu’un « rapprochement » avec le Hamas sera atteint avant le mois béni des musulmans de Ramadan qui commence le 13 ou le 14 septembre.

L’officiel, basé à Ramallah, qui a demandé l’anonymat « en raison de la sensibilité du sujet », a dit qu’il croyait que le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas était en train de reconsidérer sa précédente position exagérée vis-à-vis du Hamas.

Abbas a déclaré à maintes reprises qu’il ne parlerait pas avec le Hamas jusqu’à ce que « les bellicistes reviennent au statu quo ante » qui précédait les événements de mi-juin dans la bande de Gaza et qu’ils présentent leurs excuses au peuple palestinien.

« Je pense qu’Abbas a remarqué que dire "Non" à tous les efforts de médiation arabes et étrangers est contreproductif, que cela mène à sa défaite et que c’est inapproprié pour les intérêts nationaux palestiniens », a dit l’officiel qui occupait un poste ministériel dans les gouvernements palestiniens de l’époque d’Oslo.

« Vous voyez, la grande majorité des Palestiniens veulent un accord entre le Fatah et le Hamas dès que possible. Personne n’est à l’aise avec cette situation anormale et déprimante, et il y a certains signes que plusieurs Palestiniens sont en train de blâmer Abbas et le Fatah pour l’impasse actuelle en raison de leur refus de s’asseoir avec le Hamas et de mettre fin à la crise. »

Interrogé pour savoir s’il pensait que le régime sioniste allait en fin de compter empêcher Abbas de renouer des liens avec le Hamas, l’officiel a dit qu’il allait certainement essayer de faire de son mieux pour « garder Abbas dans le cercle américano-sioniste ».

« Bien sûr, ils font des efforts, ils utilisent la carotte et le bâton, pour le garder dans le cercle américano-sioniste. Cependant, il est assez clair que le président est en train de réaliser que le régime sioniste n’est pas vraiment sincère concernant la paix et que la conférence régionale à venir ne sera qu’une autre illusion. »

« Il a donc peur que le fait de mettre tous ses œufs dans le panier américano-sioniste tout en éloignant le Hamas et en exacerbant davantage le désaccord national ne sera pas de bonne augure, ni pour lui personnellement, ni pour le Fatah, et certainement pas pour la cause nationale. »

L’officiel du Fatah a dit que le rapprochement avec le Hamas ne serait pas facile des points de vue psychologique et politique.

« Psychologiquement, il y a des cicatrices pour lesquels le traitement prendra quelques temps, et politiquement, il y a plusieurs leaders du Fatah qui défendent une position intransigeante vis-à-vis du Hamas. »

« Mais Abbas n’est pas à l’aise avec ces extrémistes et il pense qu’adopter leur ligne de pensée pourrait réellement faire exploser les urnes. Vous savez, la majorité des Palestiniens n’aiment pas l’extrémisme dans quelque direction que ce soit. »

Mercredi, Abbas a montré quelques signaux conciliants à l’égard du Hamas, en disant qu’il essayait de réunir Gaza et la Cisjordanie et en appelant le groupe de la résistance à « retourner à l’unité nationale ».
« La rupture qui a eu lieu en conséquence du coup du Hamas est temporaire et sera retirée. Le peuple palestinien est opposé à cette séparation car il veut un état palestinien uni et indépendant. »

« Nous continuerons aussi à soutenir notre peuple dans la bande de Gaza, car c’est notre responsabilité », a dit Abbas lors d’une conférence de presse à Ramallah, suite à une rencontre avec le ministre japonais des affaires étrangères Taro Aso.
Les remarques d’Abbas ont attiré des réactions positives du Hamas. Un porte-parole islamique à Gaza a décrit les remarques de « bienvenues et positives ».

Le porte-parole a invité Abbas à venir dans la bande de Gaza pour des discussions de réconciliation afin de « donner à notre peuple une confiance et un espoir pour un avenir meilleur ».

De plus, des sources proches du Hamas à Gaza ont dit qu’il était probable qu’Ismaïl Haniyeh, le premier ministre du gouvernement dirigé par le Hamas basé à Gaza, donne un discours dans les quelques jours à venir dans lequel il « tendrait ses mains à Abbas pour une réconciliation et une unité ».

Comme prévu, les déclarations d’Abbas ont attiré des réactions dures du gouvernement sioniste qui a averti que des discussions entre le Fatah et le Hamas vers le rétablissement de l’unité nationale palestinienne seraient considérées comme une « ligne rouge ».
Le journal sioniste de droite Jerusalem Post a cité jeudi un officiel sioniste anonyme en disant qu’une réconciliation entre le Fatah et le Hamas « mènerait à une rupture dans le processus diplomatique avec l’autorité palestinienne refondée ».

Selon des sources palestiniennes et arabes, plusieurs états arabes et la Russie ont fait de grands efforts pour convaincre Abbas de reprendre les discussions avec le Hamas. Des diplomates russes ont averti Abbas que si le désaccord actuel avec le Hamas restait non-résolu, les Palestiniens iraient à la conférence régionale à venir parrainée par les Etats-Unis dans un « état effroyable de faiblesse ».

De Khalid Amayreh en Cisjordanie - 19/08/2007 - 00:47

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7rTh0Vg73MAlppmNjIxAY7Ez0XHVf9FNcpvEsoRYRMeJ9v8ASiZL5juZ1RtS8fdaak3Kv28bIW3UQkVDRATYP1Wm%2bYmWeHXlJKSfNUIRqHtE%3d

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33107

Naplouse : Résistance et détermination malgré la souffrance

A Naplouse, au nord de la Cisjordanie, plus de 300 mille citoyens palestiniens vivent sous le blocus des barrages de l’occupation qui, en outre, poursuit ses incursions incessantes dans la ville.

Les régions frontalières de la ville de Naplouse sont le camp d’El Aïn à l’ouest, le camp de Balata à l’Est, alors que les checkpoints et les barrages sionistes l’encerclent du nord et du sud.

La ville de Naplouse est la seule porte de plusieurs villages où se trouvent les hôpitaux, les centres médicaux, les branches des ministères et des sociétés officielles.

Incursions destructrices

Les forces de l’occupation prennent pour cible la ville de Naplouse lors de leurs incursions et campagnes continuelles en paralysant tous les niveaux de la vie et surtout en fermant les écoles, universités et boutiques commerciales.

La ville s’est retrouvée exposée à plus de cent invasions depuis le début de l’Intifada en 2000, la transformant en une grande prison à cause du blocus. Les forces occupantes l’encerclent de toutes ses entrées en frappant la vie quotidienne des citoyens. On note que les forces d’occupation font de grands dommages durant toute opération d’invasion et surtout dans la vieille ville pleine d’antiquités.

Résistante forte

Les soldats ennemis et leurs blindés se heurtent, au cours de toutes leurs opérations contre la ville de Naplouse, aux coups de plus en plus audacieux et déteminés des résistants palestiniens qui ont tué récemment plus de dix soldats lors de leurs accrochages avec ces forces.

Des sources sionistes n’ont pu cacher que huit soldats avaient été blessés durant une des dernières incursions.

Les sources de l’armée d’occupation disent que leurs forces vont intensifier les opérations militaires contre la ville de Naplouse sous prétexte de poursuivre des recherchés.

Grands dommages économiques

A cause des campagnes et attaques continuelles des forces d’occupation contre la ville de Naplouse, on a enregistré de grandes pertes dans le budget annuel de la ville, qui atteignent plus de 50 millions de dollars, selon des sources bien informées dans la municipalité.

La ville de Naplouse est la grande ville palestinienne en Cisjordanie et la plus sinistrée sur tous les niveaux à cause de la politique de l’occupation sioniste.

Les forces occupantes ont installé sept points de contrôle sur les entrées principales de la ville et des dizaines de barrages militaires afin d’empêcher le mouvement des citoyens ou des marchandises, la transformant en une grande prison.

Cette fermeture a renforcé le phénomène de l’expatriation à l’extérieur de la ville de Naplouse.

Le blocus imposé contre la ville a frappé tous les aspects de la vie du citoyen palestinien tout en approfondissant la crise à laquelle la ville est exposée.

Anarchie sécuritaire

L’anarchie sécuritaire est apparue dans la ville de Naplouse comme une conséquence des pressions intenses que subissent la société, la culture et la civilisation palestiniennes dans la ville.

Cette anarchie coïncide avec un plan de l’occupation qui vise à frapper la volonté du peuple palestinien et sa civilisation, sa culture et sa résistance à travers les attaques contre cette ville (Naplouse) parce qu’on la considère comme étant la mère de la résistance.

Les incursions sionistes répétées ont également frappé la scène culturelle et la civilisation, ainsi que les mosquées, les églises et les autres lieux saints.

Naplouse… l’histoire de la résistance

Le rassemblement des organisations de la société civile qui comporte 40 associations dans la ville de Naplouse a publié un rapport montrant que la ville de Naplouse a fait une grande partie des sacrifices de la Cisjordanie durant l’Intifada d’Al-Aqsa pendant lequel le nombre de ses martyrs est arrivé à plus de 600, ce qui représente 28% des martyrs palestiniens en Cisjordanie au moment où le pourcentage des blessés était de 29% des blessés de la Cisjordanie.

Au sujet des captifs de la ville de Naplouse, le rapport déclare que les forces d’occupation détiennent plus de 1505 captifs de Naplouse, représentant 17% des captifs palestiniens.

Ces nombres laissent dans l’ombre beaucoup de détails des souffrances des habitants et résistants de Naplouse, mais cette ville héroïque reste toujours résistante.
Naplouse – CPI - 19/08/2007 - 20:28

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7v0l2bUbUIxDkU73i5dX%2f8BZnPKLn%2fevS6P81ITagWShSAlfrJmVUGtdWoI%2bP0DHZLdLkr5aITDvoVyKu96uddOqG%2fFQaRQDkL1yMacLHuxc%3d

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33108

Les brigades d’Al Qods bombardent la colonie de Sdérot

La branche militaire du mouvement du djihad islamique (les Sarayas d’Al Qods) a revendiqué la responsabilité d’avoir bombardé hier soir, dimanche 19/8 la colonie israélienne de « Sdérot » dans les territoires occupés en 1948.

Les Sarayas ont affirmé dans leur communiqué militaire dont le centre palestinien d’information a reçu une copie que cette opération vient dans le cadre de la riposte aux crimes continuels de l’occupation

Gaza- CPI - 20/08/2007 - 10:00

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Wo2X7%2bJkcBNxBoXrlM59BcQh3iqYfJ4XwC1HN9Biu4%2bMfvp2xLgdq0hmcBjHFfl3%2fkVRLP%2bOW5CjlAB4rIwMRrZSeQdQhmdETWFFWVoTFAc%3d

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33109

Presque tous les crimes de guerre concernent le régime sioniste

La seconde guerre du Liban, un an plus tard
Jonathan Cook, le 16 août 2007

Cette semaine marque la première année de la fin des hostilités, ce qu’on appelle maintenant officiellement dans le régime sioniste, la Seconde Guerre du Liban. Un mois de combats – la plupart du temps des bombardements aériens sionistes sur le Liban, avec, en réplique, des lancements de roquettes par la milice chiite du Hezbollah sur le nord de la zone sioniste – combats qui se sont soldés par plus de 1 000 civils libanais tués ainsi qu’un petit nombre de combattants du Hezbollah non déterminé, et par 119 soldats et 43 civils israéliens tués. Quand le régime sioniste et les Etats-Unis se sont rendu compte que le Hezbollah ne pouvait pas être neutralisé par les bombardements, ils ont poussé les Nations unies à adopter une résolution, la 1701. Celle-ci autorise un accroissement des effectifs de la force internationale de maintien de la paix au Sud Liban – la FINUL - pour maintenir le Hezbollah sous contrôle et tenter de désarmer ses quelques milliers de combattants.

Mais de nombreux développements significatifs depuis la guerre sont passés inaperçus, dont plusieurs qui ont remis sérieusement en cause la version du régime sioniste sur ce qui s’est passé l’été dernier. Cela vaut le coup de revenir dessus rien que pour cette seule raison.

La guerre a commencé le 12 juillet par une vague de raids aériens lancée par le régime sioniste sur le Liban après la mort de trois soldats tués par le Hezbollah et la capture de deux autres à la frontière nord. (Cinq soldats ont encore été tués quand leur tank a sauté sur une mine après avoir pénétré au Liban dans une poursuite acharnée.)

Le Hezbollah avait prévenu depuis longtemps qu’il s’emparerait de soldats s’il en avait l’occasion, afin de pousser le régime sioniste à un échange de prisonniers. Le régime sioniste garde en détention une poignée de prisonniers libanais depuis qu’il a quitté le Sud Liban, en 2000, après une occupation de deux décennies.

Le Premier ministre sioniste, Ehud Olmert, sérieusement mis en cause dans l’échec de l’armée à mater le Hezbollah, a désigné la Commission Winograd pour enquêter sur ce qui n’a pas marché. Jusqu’ici, Winograd a tardé à révéler les échecs militaires et politiques du pays et à expliquer comment les erreurs avaient été commises et qui les avait commises. Olmert est toujours au pouvoir aujourd’hui, bien qu’immensément impopulaire. Pendant ce temps, tout indique que le régime sioniste a « tiré les leçons » de la dernière guerre et qu’il est en train de programmer une autre série d’attaques contre le Hezbollah. Le nouveau ministre de la Défense, Ehud Barak, responsable du retrait en 2000, a mis la priorité sur le développement des systèmes anti-missile, tel que le « dôme de fer » (Iron Dome), pour neutraliser la menace des roquettes du Hezbollah, en prenant sur les 30 milliards $US de l’aide militaire américaine récemment annoncée. Les médias israéliens ont eu à commencer à réécrire l’histoire de l’été dernier. Le week-end dernier, un éditorial du journal libéral Ha’aretz est allé jusqu’à reconnaître que cette guerre avait été « engagée par le régime sioniste contre un groupe de guérilla relativement restreint ». Les partisans du régime sioniste, dont des défenseurs très en vue comme Alan Dershowitz aux USA qui prétend que le régime sioniste n’avait pas d’autre choix que de bombarder le Liban, ont dû s’en tortiller dans leurs fauteuils. Il y a plusieurs raisons pour que Ha’aretz en soit arrivé à cette nouvelle appréciation.

Des articles récents ont révélé que l’un des principaux fondements de la résistance persistante du Hezbollah – à savoir que le régime sioniste n’a pas quitté complètement le territoire libanais en 2000 – est actuellement admis par les Nations unies. Le mois dernier, leurs cartographes ont tranquillement reconnu que le Liban était en droit de revendiquer sa souveraineté sur ce petit territoire fertile connu sous le nom de Fermes de Shebaa toujours occupé par le régime sioniste. Celui-ci argue que le territoire est syrien et qu’il sera rendu lors de futures négociations de paix avec Damas alors que la Syrie est elle-même d’accord avec la position du Liban. L’aveu des Nations unies a été la plupart du temps ignoré par les médias internationaux. L’une des principales allégations du régime sioniste durant la guerre était qu’il avait fait tout son possible pour protéger les civils libanais des bombardements aériens. Le nombre des victimes laisse penser le contraire, et de plus en plus, cela aussi devient une évidence.

Un aspect choquant de la guerre a été le lancement par le régime sioniste d’au moins un million de bombes à sous munitions, d’anciennes munitions fournies par les USA avec un taux d’échec aussi élevé que 50%, et ce, dans les derniers jours des combats. Les sous munitions - des bombes minuscules, en réalité des petites mines terrestres - ont été laissées jonchant le sol du Sud Liban après que le cessez-le-feu ait été négocié avec l’ONU. On indique que jusqu’ici 30 civils ont été tués et qu’au moins 180 ont été blessés. Les commandants sionistes ont reconnu le largage de 1,2 millions de ces petites bombes, alors que les Nations unies portent ce nombre à près de 3 millions.

A l’époque, on a pensé que le régime sioniste avait profité d’une brève occasion, avant la fin de la guerre, pour rendre le Sud Liban inhabitable – c’est le cœur de la population chiite du pays et de sa milice, le Hezbollah – et d’empêcher le retour de centaines de milliers de chiites qui avaient fui la campagne israélienne de bombardements.

L’emploi par le régime sioniste des bombes à sous munitions a été qualifié de crime de guerre par les organisations des Droits de l’homme. Selon les règles fixées par le chef d’état-major sioniste d’alors, Dan Halutz, les bombes devaient être employées uniquement sur des terrains découverts et non peuplés – bien qu’avec un pourcentage d’échecs si élevé, cela n’aurait guère empêché les victimes civiles par la suite.
Après la guerre, l’armée a ordonné une enquête, principalement pour calmer Washington qui était préoccupé par le fait notoire qu’il avait fourni les munitions. Les résultats qui auraient dû être publiés depuis plusieurs mois ne sont toujours pas rendus publics. Le retard n’est pas surprenant. Un premier rapport de l’armée, divulgué aux médias israéliens, a révélé que les bombes à sous munitions avaient été lancées sur les centres de population libanais, en flagrante violation de la loi internationale. L’ordre avait apparemment été donné par le chef du commandement Nord de l’époque, Udi Adam. Une enquête du Département d’Etat US est arrivée à la même conclusion.

Un autre argument par lequel le régime sioniste espérait pouvoir justifier le grand nombre de tués parmi les civils libanais durant la guerre était que les combattants du Hezbollah se cachaient régulièrement parmi la population civile du Sud Liban pour lancer leurs roquettes. Les organisations des droits de l’homme n’ont pu apporter sur ce point que de maigres preuves, mais un officiel de haut rang des Nations unies, Jan Egeland, est venu à leur secours en accusant le Hezbollah de « s’être mélangé lâchement ».

Il existe toujours de fortes raisons de suspecter l’argument sioniste d’être fallacieux. Le Hezbollah a fait de gros efforts pour développer un système élaboré de tunnels et d’abris souterrains en secteur rural - sur lequel le régime sioniste était très peu informé - où il a caché ses roquettes et d’où ses combattants partaient attaquer les soldats israéliens alors que ceux-ci tentaient de lancer leur invasion terrestre. Aussi, le bon sens nous conduit à penser que les combattants du Hezbollah ne devaient guère avoir envie de mettre en danger leurs familles, lesquelles vivaient dans les villages du Sud Liban, en tirant des roquettes au milieu d’elles.

Aujourd’hui, les manchettes des journaux présentent des articles de sources militaires israéliennes qui mettent sérieusement en doute les accusations du régime sioniste. Depuis la fin de la guerre, le Hezbollah a apparemment repositionné la plupart de ses roquettes pour les dissimuler aux soldats de l’ONU qui ont effectué de vastes recherches dans le Sud Liban pour désarmer le Hezbollah, en application des dispositions de la résolution 1701. Selon la FINUL, quelque 33 de ces abris souterrains, soit plus de 90%, auraient été localisés, des armes du Hezbollah y auraient été découvertes, notamment des roquettes et des lance-roquettes, détruites. Les médias sionistes ont remarqué que l’armée sioniste appelait ces sites des « réserves naturelles » ; de la même manière, les Nations unies n’ont jamais dit qu’elles avaient trouvé des abris du Hezbollah en zone urbaine. S’appuyant sur des sources militaires, Ha’aretz publiait le mois dernier : « La plupart des roquettes tirées sur la zone sioniste durant la guerre de l’année dernière l’ont été à partir de « réserves naturelles ». Bref, même le régime sioniste ne prétend plus que les tirs de roquettes du Hezbollah se faisaient au milieu des civils.

Selon un rapport des Nations unies, le Hezbollah a retiré ses roquettes des abris souterrains et a abandonné ses rampes de lancement du secteur rural. La plupart des roquettes, croit le rapporteur, ont été déplacées au nord de la rivière Litani, à distance des contrôleurs des Nations unies. Mais certaines, d’après l’armée sioniste, auraient été installées dans les villages chiites voisins pour les dissimuler aux Nations unies.

Par suite, comme signalé par Ha’aretz, les commandants sionistes ont averti le Liban que lors des prochaines hostilités, l’armée « n’hésiterait pas à bombarder – et même à anéantir – des secteurs urbains une fois avoir donné aux civils libanais l’occasion de partir. » On ne voit pas clairement la différence avec la politique sioniste appliquée pendant la guerre. Quand le Hezbollah était basé dans ses « réserves naturelles » les civils libanais ont toujours été bombardés dans leurs villes et villages.
Si les nouvelles affirmations de l’armée sioniste sont vraies (contrairement aux précédentes), il faut donc condamner le déplacement par le Hezbollah de certaines de ses roquettes dans des villages. Mais alors que ce ne soit pas par le régime sioniste, dont l’armée viole le droit international en cachant son armement dans les secteurs civils à une bien plus grande échelle. Placé au premier rang pour bien observer les combats du côté israélien de la frontière, l’année dernière, j’ai pu remarquer à plusieurs occasions que le régime sioniste avait construit beaucoup de ses installations militaires permanentes, notamment des usines d’armements et des camps militaires, et positionné des pièces d’artillerie, tout près – et dans certains cas, à l’intérieur – des communautés civiles dans le nord de la zone sioniste.

Nombre de ces communautés sont des communautés arabes : les citoyens arabes constituent environ la moitié de la population de Galilée. Installer les bases militaires près de ces communautés était un acte particulièrement désinvolte de l’armée alors que les villes et les villages arabes manquaient d’abris publics et que les systèmes d’alerte pour les raids aériens étaient pour les communautés juives. 18 des 43 civils sionistes tués étaient arabes – une proportion qui a surpris beaucoup de Juifs sionistes qui pensaient que le Hezbollah ne tirerait pas sur des communautés arabes.

Dans de nombreux cas, il n’est toujours pas possible de préciser où les roquettes du Hezbollah ont atterri, parce que la censure militaire sioniste a empêché tout débat qui permettrait de localiser le site militaire. Durant la guerre, le régime sioniste s’est servi de cela avantageusement : par exemple, on a fait largement savoir qu’une roquette du Hezbollah était tombée près d’un hôpital, mais les journalistes n’ont jamais précisé qu’un vaste camp militaire était installé tout près. Et si l’attaque avait vraiment touché le camp, elle aurait été présentée dans les mêmes termes.

Il semble probable que le Hezbollah, qui au début de l’année avait fait survoler la zone sioniste par des drones espion – avions sans pilote – pareillement aux missions de reconnaissance aérienne par le régime sioniste, savait où se trouvaient beaucoup de ces bases militaires. La question est : est-ce que le Hezbollah tentait de les atteindre ou – comme la plupart des observateurs l’ont prétendu à la suite de la direction israélienne – était-il en fait plus intéressé à tuer des civils ? On ne pourra jamais y répondre complètement, car nous ne pouvons pas connaître les intentions du Hezbollah – contrairement aux conséquences de ses actes –, pas plus que nous pouvons discerner celles du régime sioniste pendant la guerre. Human Rights Watch, cependant, a argué que les roquettes rudimentaires du Hezbollah manquaient de précision et qu’à chaque fois qu’elles étaient lancées sur la zone sioniste, elles étaient de fait dirigées sur des civils. Le Hezbollah était par conséquent coupable de crimes de guerre par le seul usage de ces roquettes, quelle que soit l’intention du groupe auteur du tir. Autrement dit, selon cette interprétation du droit international, seul le régime sioniste a le droit de lancer des missiles et de larguer des bombes du fait que son matériel militaire est plus sophistiqué – et, bien sûr, plus meurtrier. Néanmoins, de nouveaux éléments laissent fortement penser, que le Hezbollah ait le droit de se servir de ses roquettes ou non, qu’il a souvent essayé de toucher des cibles militaires, même s’il les a rarement atteintes. L’association arabe pour les Droits de l’homme de Nazareth a rédigé un rapport sur les tirs de roquettes du Hezbollah sur les communautés arabes dans le nord depuis l’été dernier.

Il n’est pas certain qu’elle puisse un jour publier ses conclusions en raison de la loi relative à la censure militaire. Mais ses informations actuellement disponibles sont très intéressantes à consulter. L’association a fait des recherches dans les communautés arabes du nord touchées par les roquettes du Hezbollah, et souvent à plusieurs reprises, et elle a conclu que dans chaque cas, il y avait au moins une base militaire ou une batterie d’artillerie installée tout près, dans quelques cas à l’intérieur même, de la communauté. Parfois, il y avait plusieurs de ces sites militaires.

Cela ne prouve pas que le Hezbollah a voulu seulement toucher des bases militaires, naturellement. Mais il est précisé que dans certains cas il le voulait réellement, même s’il manquait des moyens techniques pour en être sûr. Cela semble indiquer aussi que, en termes de droit international, le Hezbollah s’est comporté non pas pire, mais probablement bien mieux, que le régime sioniste pendant la guerre.

Les éléments à ce jour indiquent que le régime sioniste :

 a donné au Hezbollah des raisons légitimes d’attaquer à la frontière en refusant de se retirer des Fermes de Shebaa, territoire libanais, en 2000 ;

 a pris l’initiative d’une guerre d’agression, refusant d’engager des négociations sur un échange de prisonniers comme proposé par le Hezbollah ;

 commis un grave crime de guerre en utilisant intentionnellement des bombes à sous munitions contre les civils du Sud Liban ;

 frappé à plusieurs reprises les communautés libanaises, tuant de nombreux civils, bien qu’il soit prouvé que des combattants du Hezbollah n’y étaient pas présents ;

 exposé ses propres civils, spécialement les civils arabes, à un grand danger en faisant de leurs communautés des cibles offertes aux attaques du Hezbollah et en ne les protégeant pas. Il est clair que pendant la Seconde Guerre du Liban, le régime sioniste a commis les crimes de guerre les plus graves.
Counterpunch
Tradution : JPP

Jonathan Cook

CCIPPP et Jonathan Cook - dimanche 19 août 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5372

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