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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche, 12 août 2007

dimanche 12 août 2007

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 12/08/07

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32301

Les brigades d’Al-Qassam bombardent plusieurs objectifs sionistes près de la bande de Gaza

Les brigades d’Al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas, ont lancé, au cours des trois derniers jours, plus de 19 roquettes sur plusieurs objectifs ennemis près de la bande de Gaza en riposte aux crimes sionistes continuels contre le peuple palestinien.

Les brigades ont dit dans un communiqué militaire dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie, que ses résistants ont lancé, la nuit dernière 10/08/07, huit obus sur le passage sioniste d’Erez, au nord de la Cisjordanie.

Elles ont également revendiqué leur responsabilité dans le bombardement d’un groupe de chars des forces d’occupation près du passage de Sofa, au sud de la bande de Gaza, avec cinq obus.
Dans le même contexte, les brigades d’Al-Qassam ont lancé, mercredi dernier, six obus sur un poste militaire au nord de la ville de Beit Hanoun, en déclarant que ces opérations prennent place dans le cadre de la riposte de la résistance palestinienne aux crimes continuels contre les Palestiniens.

Gaza – CPI - 11/08/2007 - 12:34

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7wMjh5Z6%2fFbStMRlnwpuThuVew0MMWia5m%2fXooHVzvd0o4xKxbpW6vc6ri6Yzl%2fICCzjZPLlkA0WLTDYuxNsUx3yCvlcc8DW8YdQT%2f%2f2WIV4%3d

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32302

En une semaine, 29 incursions de l’occupation dans l’ensemble de la Cisjordanie

Des dizaines de bâtiments et de maisons civiles ont été investis, au cours des 29 raids menés par les forces de l’occupation dans différentes régions de Cisjordanie.

Pour enfoncer encore plus le clou et pour terroriser les gens et surtout les enfants dans leur sommeil, ces forces pratiquent leur raids au lever du jour. Ces raids sont toujours accompagnés par des tirs dans toutes les directions, selon le Centre palestinien des droits de l’homme.
49 Palestiniens dont un enfant ont été kidnappés par l’occupant. Ainsi, le nombre de Palestiniens enlevés a atteint 1702 personnes depuis le début de l’année, sans compter les dizaines de personnes interpellées durant les manifestations de protestation contre le mur discriminatoire de séparation et contre la politique de sanction collective pratiquée par l’occupation en installant partout des barrages militaires…
Pendant la semaine du 2 au 8 août 2007, dans le camp de réfugiés palestiniens de Beit Al-Ma’, à l’ouest de la ville de Naplouse, les forces d’occupation ont réutilisé la méthode particulièrement barbare d’invasion des maisons en ouvrant, avec des chars et des bulldozers, de grands trous dans leurs murs pour se déplacer d’une maison à une autre. Ainsi, 19 maisons ont été gravement endommagées.

Ramallah – CPI - 10/08/2007 - 13:46

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7zFt0uARPalbK5IUOn8mMOsmuuy2bxN%2fCqPA4VP5bEhfexFSivuyjDCEvBDSGP%2fBEmbGmjwBbj73vfYJvnaBEXGLZkhKGErgGVH6l0UPDiXE%3d

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32303

La famille du jeune homme abattu à Jérusalem affirme qu’il a été tué de sang froid

La famille du jeune Palestinien Ahmed Khatib a accusé la sécurité sioniste de l’avoir tué délibérément, vendredi, à Jérusalem occupée, et a affirmé qu’il ne portait pas d’arme.

Des témoins oculaires ont déclaré que le garde de sécurité sioniste a tiré sur le jeune homme et qu’il a continué à tirer alors même qu’il était à terre, jusqu’à ce qu’il l’ait achevé.
Des photos prises par des caméras fixes dans la Vieille Ville montrent le garde en train d’exécuter le jeune homme de sang froid. Khatib a été accusé d’avoir essayé de dérober le pistolet de l’un des gardes.
Les tirs ont blessé 11 autres piétons dans la foule qui se trouvait à cet endroit après la grande prière du vendredi dans la sainte mosquée Al Aqsa.
Le père de Khatib a déclaré que son fils était allé à la mosquée Al Aqsa pour offrir les prières de l’aube en même temps que des dizaines d’habitants de son village. Il a ajouté qu’il était rentré à la maison avant midi, mais qu’il avait décidé de retourner à Al Aqsa pour y offrir ses prières de vendredi.
Le père a déclaré que Khatib n’avait pas sur lui sa carte d’identité parce qu’il l’avait oubliée à la maison.
La police de l’occupation a refusé de restituer le corps de Khatib pendant plusieurs heures sous prétexte que son identité n’était pas confirmée.
Des sources de la police d’occupation avaient déclaré, vendredi 10/08/07, qu’un Palestinien avait attaqué un garde sioniste, lui avait dérobé son arme, et avait tiré sur lui en le blessant grièvement, dans le quartier chrétien de Jérusalem occupée, ce qui avait provoqué l’intervention d’un second garde qui avait alors ouvert le feu sur le Palestinien, qui avait été tué alors que 8 autres personnes étaient blessées.

NAZARETH, CPI - 12/08/2007 - 10:00

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7FF35UwG4wicdAoVYn0hHh0FmPy5Trz2ab%2fGWJB4cc52O2lpCQSjIqXMWEtvOFqf%2f2LiVtBJJnP00g5Etk7bCHB7CxLQTlewL6J3jc6etRmk%3d

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32304

Rally anti-Mur dans le village de Walaja

Le comité populaire de défense des terres du district de Bethlehem a organisé, vendredi 10/08/07, une manifestation de protestation contre le Mur que construit l’occupation.

La manifestation s’est tenue dans le village, situé au sud de Jérusalem occupée, où les travaux de construction préparatoires se déroulent actuellement auront pour résultat final d’annexer l’essentiel des terres du village.

Khaled Al-Eza, président du comité, a souligné dans un communiqué l’importance de pousser les Palestiniens à s’opposer aux annexions incessantes de leurs terres par le régime sioniste.
Il a appelé le peuple à cultiver ces terres et à y vivre, alors qu’elles sont menacées de confiscation, et en outre à y organiser des activités d’été pour les jeunes, dans le cadre de la campagne contre l’usurpation qui menace.

BETHLEHEM, CPI - 11/08/2007 - 07:26

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7GpsUA5wBW1r%2fMh7TmM%2bXCkH%2fSTHAN3iFBsV1%2fZDHerdIglcxKyIFbPraDYhBCL%2fjtCnRkJRq04JN%2b53XWnpWbuFxoDgVeabGZN8IgKndnec%3d

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32305

Les troupes d’occupation envahissent Qalqilyia et kidnappent le Cheikh Walweel et 6 autres personnes

D’importantes unités des forces coloniales ont attaqué la ville de Qalqilyia dans la nuit de jeudi 09/08/07, menant des raids dans un certain nombre de maisons et kidnappant le Cheikh Reyadh al-Walweel avec 6 autres Palestiniens.

Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant de CPI que plus de 20 véhicules militaires sionistes avaient sillonné les quartiers de Ghayatha, Zeid, et Kafr Saba.
Les troupes, accompagnées d’officiers de renseignements, ont kidnappé le Cheikh Walweel, un des principaux dirigeants du Hamas en Cisjordanie, en même temps que Muhammad Musleh, Bilal Swailem, membre du conseil local du Hamas à Qalqilya, Sheikh Sharif Hanini, Sheikh Jamal Daud, Aseed Nassar, et Muhammad Walweel. Tous ont été emmenés au point de passage nord, qui est sous contrôle sioniste.
Les familles des hommes enlevés ont déclaré au correspondant de CPI qu’un officier de renseignements sioniste a fait des déclarations qui impliquent une collaboration entre les services de renseignements sionistes et les agences de sécurité d’Abbas. Cet officier aurait déclaré : « Nous allons nettoyer Qalqilyia à la place d’Abbas, et nous arrêterons tous ceux que l’AP ne peut pas arrêter. »
Cette campagne d’arrestations coïncide avec l’accroissement du niveau de coordination de sécurité entre la sécurité de l’AP et les forces d’occupation, et avec l’augmentatoin d’arrestations de partisans du Hamas par les forces de sécurité d’Abbas.
Le Hamas a condamné la campagne d’arrestations de Qalqilyia menée par l’occupation sioniste qui « coïncide avec l’inquisition de l’Autorité Palestinienne. »

QALQILYA, CPI - 10/08/2007 - 18:39

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7buAHlJzV6Hbx409yanfRiwZVgQxWjqWbwZT6qjpoElimkZUjiGE9cxt%2fStjnxIJ%2b3sZAVs4nfv%2fle%2bYG3sAl%2fVWhLovIQF0BIXSt3qpyNWg%3d

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32306

At-Tuwani, Palestine : ou la lente extinction d’un peuple... bien vivant

La Tribu du Verbe 10 août 2007
À l’occasion d’un voyage « touristique » en Israël à l’automne 2006, j’ai fait une incursion de quelques jours dans les territoires palestiniens, avec un photographe américain, Stephen Shaner, rencontré à Jérusalem.

À partir de la porte de Damas, juste à la sortie du quartier arabe de Jérusalem, nous prenons un taxi collectif qui nous emmène vers Hébron. De là, nous prendrons encore deux ou trois autres minibus avant d’aboutir, trois heures plus tard (pour un trajet d’environ 45 km), à la toute fin d’une route défoncée, presque impraticable, à At-Tuwani. Village minuscule situé au sud de Hébron, At-Tuwani compte environ 150 Palestiniens. Ils étaient 600 il y a une trentaine d’années, mais depuis le début de l’occupation (en 1967), et surtout depuis la création de la colonie juive « Ma’on » juste à côté (dans les années 80), la vie est devenue très difficile. Ceux qui restent ne peuvent pas partir, trop pauvres, ou sans famille en mesure de les accueillir ailleurs.
Hafez, un ami de Stephen, nous accueille chez lui. Il a grandi dans ce village et est connu comme l’activiste pacifiste des environs. À le voir avec ses enfants – il en a quatre – je sens très vite qu’il n’y a pas une once d’agressivité dans cette âme-là. Difficile pour moi de concevoir un tel calme, une telle douceur...dans un environnement aussi hostile.

Hafez nous offre un thé – très chaud, très sucré. C’est l’automne, il fait froid. Il n’y a ni électricité ni chauffage à At-Tuwani. Ni eau courante. On vit ici comme on vivait il y a cent ans. À quelques mètres de là, les colons juifs qui habitent « Ma’on » vivent dans des habitations modernes, circulent sur des routes parfaitement entretenues, ont l’eau courante, le chauffage, l’électricité. Et des enfants qui s’instruisent. Ici, l’école est fermée depuis des mois. Les enseignants, privés de salaire depuis trop longtemps parce que le Hamas, élu en janvier 2006, n’arrive pas à les payer, ont déclaré la grève. Les cours devraient recommencer dans les prochains jours, mais on ne sait pas encore.
Nous nous assoyons à l’extérieur de la maison, d’où nous pouvons voir tout le village, construit dans un « v » entre deux collines, sur deux versants. Sol aride, route de terre, très peu de verdure, beaucoup de poussière, maisons de pierres, quelques cordes à linge, des enfants qui courent d’une maison à l’autre. Paysage ocre et gris. Le ciel est bas ; les nuages s’approchent, mais il ne pleuvra pas. Une odeur terriblement âcre d’ordures brûlées me prend à la gorge.
La résistance pacifique n’est pas de tout repos à At-Tuwani
Hafez nous parle des habitants de son village, des gens simples, très peu politisés. Qui ne votent pas pour le Hamas ; qui ne votent pas du tout, dans bien des cas. Qui voudraient tout simplement élever leurs enfants, faire brouter leurs moutons et faire pousser leurs oliviers en paix, retrouver la vie tranquille qu’ils menaient avant.

Pourtant, ils vivent avec le harcèlement quotidien et multiforme des colons de « Ma’on », qui décapitent les oliviers des paysans, empoisonnent leurs moutons, agressent les enfants arabes qui se rendent à l’école en leur lançant des roches et d’autres projectiles. Les Palestiniens ne ripostent que très rarement. La raison est simple : eux écopent de peines sévères lorsqu’ils deviennent violents, tandis que les agressions des colons, même graves, demeurent généralement impunies.
Les observateurs internationaux, qui escortent les enfants sur le chemin de l’école pour protéger les enfants, ne sont pas épargnés par les colons extrémistes. C’est d’ailleurs ce qui a attiré l’attention des médias sur At-Tuwani en 2004. Deux observateurs internationaux de Christian Peacemaker Teams (CPT), Kim Lamberty et Christopher Brown, ont été agressés et battus à coups de pieds, de chaînes et de bâtons, par cinq colons de l’avant-poste illégal de « Ma’on », le 29 septembre 2004, tandis qu’ils accompagnaient des enfants palestiniens sur le chemin de l’école. Les écoliers n’ont pas été blessés. Kim Lamberty a eu un bras et un genou fracturés, Christopher Brown a eu des côtés brisées et un poumon perforé . Leurs assaillants n’ont pas été arrêtés.
L’histoire de Hafez
En avril 2006, Hafez a organisé une manifestation pacifique contre un mur que le régime sioniste est en train de construire – il ne s’agit pas du mur de sécurité, mais d’un autre, à l’intérieur du premier – pour protéger une route de contournement à l’usage exclusif des colons. Ce mur oblige certains habitants, coupés de leur terre, à faire un détour de 7 km pour accéder à leurs plantations ou à leurs animaux, tandis que la distance à parcourir à vol d’oiseau est de quelques mètres.
La manifestation est absolument non violente, et les participants, peu nombreux. En arrivant près du mur, Hafez constate que l’armée et la police ont déployé des effectifs monstres. On dit tout de suite aux manifestants de se disperser, de rentrer chez eux. Hafez rebrousse chemin sans protester, il est le premier à quitter les lieux ; pourtant, les militaires se jettent sur lui, le menottent, l’arrêtent. Et le jettent en prison, après l’avoir sévèrement battu. Faussement accusé de voies de fait sur la police, Hafez croupira 13 jours en prison, et devra attendre une semaine avant de voir un médecin, qui lui confirmera qu’on lui a brisé des côtes, sans lui fournir d’anti-douleur. Hafez payera aussi une amende de 8 500 shekels (environ 2 000$) pour sortir de prison. Ce sont les villageois qui ont rassemblé la somme.
La police interdit désormais à Hafez de prendre part à toute manifestation. Il doit se tenir à une distance d’au moins 150 mètres de ce type de rassemblement. Sans quoi la prochaine amende sera de 25 000 shekels (6 400$). Pourtant, Hafez n’a pas abandonné la résistance pacifique. Peu de temps après sa sortie de prison, il a organisé une autre manifestation. Mais il ne contrevient pas aux conditions qu’on lui a imposées : il ne participe pas aux rassemblements. Il observe de loin.
Quand j’ai quitté Hafez, il m’a demandé de raconter son histoire et celle de son village, de faire connaître le sort réservé aux Palestiniens. Le plus important, pour lui, après la prunelle des yeux de ses enfants, c’est ça : que le monde entende, sache. Et réagisse.

Aparté : At-Tuwani – le mariage
Le jour de notre arrivée à At-Tuwani, ô surprise, une grande fête est prévue pour célébrer un mariage qui a eu lieu quelques semaines avant. Nous sommes invités à nous joindre au rassemblement.
Arrivée sur les lieux, je suis vite séparée de mes compagnons, car les hommes et les femmes commencent la fête dans des pièces séparées. Mais je n’ai pas le temps de me sentir seule — ou exclue parce que je suis la seule étrangère non voilée à l’horizon : bientôt happée par plusieurs paires de mains qui m’entraînent vers le centre de la pièce où des femmes chantent et dansent en cercle, je prends part à la ronde, un peu intimidée, mais avec joie. Il fait très chaud très vite. Quel accueil !
Quelques instants plus tard, après avoir montré à tout le monde que je ne sais pas danser, je me retire...Et me retrouve promptement entourée d’une dizaine de fillettes, curieuses, surexcitées, qui me demandent d’où je viens, comment je m’appelle, me touchent, m’escaladent presque, veulent que je les prenne en photo, que je leur parle arabe (désolée, impossible), que je danse encore, que je boive du thé, que je mange des friandises. Puis subitement elles me prennent par la main et m’entraînent à l’extérieur ou les hommes promènent le marié sur leurs épaules en chantant.
L’une d’entre elle sait quelques mots d’anglais ; je ne comprends pas un mot de ce que me disent les autres. Mais je n’oublierai ni leurs sourires, ni la bonté dans leurs regards, ni la qualité de leur accueil.
Quelques sites pertinents

Quelques sites pertinents
Christian Peace Maker Teams www.cpt.org
Operation Dove www.operationdove.org
Alternative Information Centre www.alternativenews.org
B’Tselem, Israeli Information Center for Human Rights in the Occupied Territories www.btselem.org
Stephen Shaner, photographe www.stephenshaner.com
Publié par Anouk Lanouette Turgeon le 10 août 2007 à 08:20 AM
http://www.latribuduverbe.com/archives/2007/08/attuwani_palestine_ou_la_lente_1.html

Anouk Lanouette

CCIPPP et Anouk Lanouette - vendredi 10 août 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5354

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32307

Deux versions de l’histoire

THE LOS ANGELES TIMES EDITORIAL
Dans les classes du troisième niveau en zone sionsite, on enseignera aux Arabes et aux Juifs différentes histoires au sujet de la fondation de la nation.
Quand le ministère de l’éducation du régime sioniste a annoncé que les manuels d’histoire pour les élèves du troisième niveau incluraient désormais une vérité jusqu’ici inavouable - à savoir que la création d’une patrie pour les juifs en 1948 a provoqué l’exil de 700.000 Palestiniens - il semblait qu’il se fût agi d’une démarche éclairée.
« L’histoire est écrite par les vainqueurs, » avait dit Winston Churchill, et pendant les 59 dernières années, les manuels israéliens des écoles primaires ont enseigné seulement la version juive des événements : Les conséquences de la guerre Arabo-sioniste étaient justifiables en raison des racines historiques des juifs en Terre Sainte et de leur besoin d’un refuge permanent pour échapper à la persécution. On ne trouvait nulle part trace de l’exode palestinien de la zone sioniste, appelé la Nakba (catastrophe) par les arabes.
L’apparente ouverture d’esprit du ministère de l’éducation est toutefois trompeuse. Parce que les nouveaux manuels au texte équilibré, ne seront imprimés qu’en arabe et octroyés uniquement aux classe arabes. Les éditions en hébreu de « Vivre ensemble en Israël » ne seront pas modifiées. Quelques fonctionnaires du ministère de l’éducation ont tâché de remanier également les manuels destinés aux juifs mais ils furent évincés par ceux qui déclarèrent que les juifs du troisième niveau ne pouvaient comprendre des interprétations divergentes de l’histoire.
La ministre de l’éducation, Yuli Tamir, dit que les nouveaux manuels aideront les enfants arabes à réconcilier l’histoire qu’ils apprennent à la maison avec l’histoire qu’on leur enseigne à l’école. Mais les enfants juifs, qui risquent peu d’entendre la version palestinienne des événements dans leurs foyers, ont encore plus besoin de cette information que leurs condisciples arabes, lesquels peuvent au moins bénéficier des expériences personnelles de la famille et des amis pour s’instruire. Si le régime sioniste reconnaît le fait de l’exode palestinien, alors il devrait être enseigné à tous les enfants. Au lieu de cela, le ministère cherche à apaiser les Palestiniens sans tenir tête aux conservateurs juifs, tenants de la ligne dure, qui s’opposent à la révision des manuels, même pour les classes arabes.
L’histoire est continuellement mise à jour. Bien qu’écrite d’abord par les vainqueurs, avec le temps les voix des vaincus et des laissés pour compte exigent leur insertion. La Chine et la Corée revendiquent la reconnaissance par le Japon des atrocités commises en temps de guerre ; les natifs Américains, que leur 4.000 ans d’histoire deviennent partie intégrante du récit fondateur de ce pays ; et les femmes, que leurs actions obtiennent autant d’attention que celles des hommes.
Le fait de savoir si la plupart des Palestiniens ont fui leurs maisons volontairement ou par l’effet de la coercition et de la force, s’ils ont un droit au retour, sont des questions qui feront probablement l’objet de palabres jusqu’à la fin des temps. Mais que des milliers aient dû fuir et qu’ils aient subséquemment vécu des décennies dans des camps de réfugiés - les Nations Unies indiquent que leurs descendants ont aujourd’hui porté le nombre des réfugiés à 4 millions - est un fait indiscutable. Pourquoi ne pas enseigner cette vérité ?
En modifiant les manuels d’histoire pour les enfants arabes, le régime sioniste a reconnu l’authenticité de la Nakba. Et si cette information est valide pour les arabes, elle devrait aussi bien être valide pour les juifs.
Traduit de l’anglais par M.A. pour la CCIPPP
The Los Angeles Times, Editorial, Two versions of history, July 27, 2007
http://www.latimes.com/news/opinion/editorials/la-ed-textbook27jul27,1,1744536.story ?ctrack=2&cset=true

THE LOS ANGELES TIMES

CCIPPP et THE LOS ANGELES TIMES - jeudi 9 août 2007.

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5348

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32308

Un membre du Hamas meurt torturé en prison

Le Hamas a annoncé jeudi le décès de l’un de ses membres emprisonné dans un centre de détention palestinien.
L’organisation islamiste a ajouté que Moayyad Bani Odah, 22 ans, avait été sérieusement torturé dans la prison de Jneid au nord de Naplouse en Cisjordanie.
 Celui-ci avait été arrêté par les forces de sécurité du Fatah en juillet 2007.
Le conseil législatif palestinien, dominé par le Hamas, a déclaré que cet acte violait la loi palestinienne et les droits de l’homme. Les arrestations politiques et la torture sont en effet interdites par la loi.
Un commission d’enquête a été formée pour enquêter sur ce décès.

PNN - 12.08.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1310&Itemid=1

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32309

Un militant du Hamas blessé par balles à Rafidia

Un membre du Hamas a été blessé par des tirs à Rafidia près de Naplouse. Le Hamas a accusé des activistes du Fatah d’être à l’origine de l’attaque. L’organisation islamiste a ajouté que les agresseurs, qui ne portaient pas de masque, avaient tiré sur Ala’ Hassouna et l’avaient blessé à la jambe.
 Celui-ci a été conduit à l’hôpital de Naplouse.
Peu après l’attaque, les activistes du Hamas ont bloqué les rues, arrêté le trafic, et tiré des rafales en l’air.
Ala’ Hassouna a été arrêté de nombreuse fois par les forces coloniales. Il avait été relâché à Gaza après deux ans de détention dans une prison sioniste.

PNN - 12.08.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1311&Itemid=1

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