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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Jeudi, 9 août 2007

jeudi 9 août 2007

nombre d’entrées : 10

Envoyé le 08/08/07

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31901

Abou Zouhri : Accord secret entre l’autorité, l’occupation et les américains pour frapper le Hamas

Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a mis en garde contre des décisions secrètes prises d’accord entre la direction de l’autorité palestinienne, l’occupation, et les américains, pour frapper le mouvement du Hamas.

Il a déclaré qu’il n’est pas digéré que le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, provoque le monde contre son peuple, et que sa demande de faire occuper Gaza par des forces internationales ainsi que ses appels à fermer les passages en montrant que les Etats-Unis interdissent tous les contacts des pays arabes et européens avec le Hamas.

Abou Zouhri a ajouté que le mouvement doit s’attacher à ses principes et à ses positions nationales afin de faire face aux complots tout en soulignant que le président Abbas a deux choix : le retour à gaza pour reprendre le dialogue ou le retour sur les chars de l’occupation.

Il a affirmé, hier mardi 7/8 lors d’un congrès à l’Est de Khan Younès (au sud de la bande de Gaza) que l’avenir appartient au mouvement du Hamas.

Il a confirmé également la position du mouvement du Hamas envers le dialogue en réaffirmant que les autres choix ne conduisent qu’à l’aventure, et enfin que le président Abbas ne peut pas éviter le Hamas.

Abou Zouhri a assuré que le mouvement du Fatah va payer le prix du soutien de l’occupation au président Abbas pour le renforcer afin de frapper le Hamas, Fatah et le projet de la résistance.

Il a averti avoir prévu qu’il fallait attendre des résultats dangereux des rencontres du président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas avec les dirigeants sionistes.

Enfin, il a montré que les tribunaux choisis par le président Abbas en Cisjordanie ne sont que des tribunaux militaires spéciaux pour arrêter les membres et partisans du Hamas.

Gaza – CPI - 08/08/2007 - 17:33

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7zKEbGM0Ed8v%2b86hodbWIbkpJ%2bIEnGlICa14v89SOYgnIWI7ZN7e6OwlpnQFfpe%2fl7HsswdyJTl2ADq8BHdOpKR%2f95PUUUBOc96DOTQvmzPk%3d

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31902

Deux combattants des brigades d’Al-Qassam abattus par les tirs de l’occupation à l’est de Gaza

Deux résistants des brigades d’Al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas ont été tués ce matin mercredi 08/08/07 par les tirs de l’armée de l’occupation à l’est de la ville de Gaza.
Des sources locales ont déclaré que les deux résistants sont tombés sous le feu des forces spéciales qui se sont infiltrées près du passage d’Al Mintar (Karni).
Elles ont ajouté que ces forces se sont accrochées avec les éléments d’Al Qassam présentes sur les frontières de la ville de Gaza et tué deux d’entre eux.

Gaza – CPI - 08/08/2007 - 09:55

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7UeJH5sUBkEd6iWkX8AujdHXwvrfMgIL6QmVFWFMHx%2bEOhddmua%2bgARgr%2fqXW9MosYQgQpeRrCbXBXAL0j%2b6Pyc2t%2fQE67WF7GX8QEhjqcz0%3d

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31903
(ndlr) Scandaleuse déclaration britannique qui ose affirmer que lezs "réfugiés ont "laissé" leur territoire depuis plus de 60 ans"

L’ambassade de la Grande Bretagne à Beyrouth confirme que les déclarations de Howells au sujet des réfugiés font partie de la politique de Londres

Le représentant de l’ambassade britannique à Beyrouth, William Hopkinson, a affirmé que les déclarations du ministre d’état et responsable du dossier du Proche-Orient au ministère britannique des affaires étrangères, Kim Howells, font partie de la politique du gouvernement britannique envers la question des réfugiés palestiniens en ajoutant que le gouvernement britannique s’oppose à l’implantation des réfugiés palestiniens.

Ces déclarations sont venues lors de la visite de la délégation de l’organisation de Thabet pour la protection des droits des réfugiés palestiniens dont le siège se trouve dans la capitale libanaise, Beyrouth, au représentant britannique, William Hopkinson.

Cette visite est venue après les déclarations de Howells qui a dit que le retour des réfugiés palestiniens est illogique et a appelé à les implanter dans les pays où ils se trouvent en considérant qu’il est devenu difficile de trouver une solution à la question des réfugiés qui ont laissé leurs territoires depuis plus de 60 ans.

De son côté, la délégation de l’organisation de Thabet qui a visité l’ambassade britannique sous la direction de son secrétaire général, Ali Houidi, a exprimé son inquiétude envers ces déclarations qui vont approfondir les différences entre le peuple palestinien et le gouvernement britannique , notamment après que Blair est devenu l’envoyé spécial du Quartet international au Proche-Orient.

L’organisation a rappelé à William Hopkinson les responsabilités de la Grande Bretagne dans la genèse de la situation actuelle en Palestine tout en insistant sur le droit des réfugiés palestiniens au retour à leurs territoires et maisons en Palestine.

Beyrouth – CPI - 07/08/2007 - 14:22

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Cgad%2fzkjhHHgKfkeVP1yXgDmFyKD3MnyNtx4qG60S9nwUBBjHfaWqSJM7xbf5k8cp%2fPdMu0IOyBGacQQBJaISskx%2bO0rr925mlTuZRI%2fgPI%3d

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31904

Le FPLP : Bush et Olmert tentent de profiter de la faiblesse d’Abbas pour imposer des solutions incomplètes

Le front populaire pour la libération de la Palestine a mis en garde le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas contre des concessions qui mettraient la question palestinienne en danger, en l’appelant à revenir à l’entente nationale et de s’attacher aux constantes nationales pour faciliter le dialogue entre tous les palestiniens et réaliser l’unité nationale afin de faire face aux grands défis du peuple palestinien.

En commentant à la rencontre d’Abbas avec Olmert à Ariha, hier lundi 6/8, le front populaire a affirmé qu’il est clair que les deux directions, Américaine et sioniste, essayent de profiter du désaccord interpalestinien et de la faiblesse d’Abbas pour imposer des solutions qui violent les droits nationaux palestiniens.
Le dirigeant de ce front, Jamil Mozher a déclaré lors d’une déclaration dont le centre palestinien d’information a reçu une copie que toutes ces rencontres n’ont pas réussi à lever un seul des centaines de barrages qui divisent la Cisjordanie, et ont prouvé qu’Abbas est incapables de libérer des milliers de captifs ni de démanteler les colonies, ni même arrêter le mur de séparation raciste qui a avalé la moitié des terres palestiniennes.
De plus, le communiqué du front populaire a ajouté que la rencontre prévue l’automne prochain, sous la direction Américaine qui soutient l’état de l’occupation, va aboutir à un accord pour créer un état palestinien dominé par l’état Hébreu et les frontières seront provisoires, en plus des négociations sur la ville sainte d’Al Qods, sur les frontières et la question des réfugiés dans le but de liquider la question palestinienne.

Le front pense que la solution est d’appeler à une conférence internationale, sous l’auspice de l’ONU pour mettre en vigueur les décisions internationales concernant la question palestinienne dont la décision n° 194 qui approuve le droit de retour aux réfugiés palestiniens et affirme la nécessité du retrait complet des territoires palestiniens occupés en 1967 ainsi que le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et l’établissement d’un état indépendant dont sa capitale sera Al Qods. 

Gaza-CPI - 07/08/2007 - 15:36

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7NuoMAKXbPXlrwBb3vP%2fQz1dFH81CjNPPry2PJz4BoVJQKibX%2bPl1ZMqserf2Uh8KsXeEQeL%2bIq0xzYSTSslLgxpmJeGx9YwfbrGxHbaqe8w%3d

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31905

L’armée d’occupation continue à s’attaquer à la population estudiantine

RIGHT TO EDUCATION CAMPAIGN, BIRZEIT UNIVERSITY,
http://right2edu.birzeit.edu/news/article476

Ces 3 derniers jours, 5 étudiants de l’Université de Birzeit ont été arrêtés par l’armée coloniale. La plupart des étudiants appartenaient au Conseil des étudiants de l’Université. Les détenus sont : Eyad Omar Abu Arqub, Fadi Yunis Jaber, Jalal Hosni Abu Khaled, Omar Abdelrazaq Abdellatif (tous membres du Conseil) et Ahmad Mahmoud Hassan.
Les hommes ont été arrêtés la nuit dans leur résidence respective, 3 dans leur logement estudiantin dans le village de Birzeit et 2 dans leur maison familiale en Cisjordanie.

Selon les lois militaires de l’occupation, le fait d’appartenir à une branche estudiantine quelle qu’elle soit ou à un parti politique, est illégal et de ce fait, des milliers d’étudiants courent le risque d’être arrêtés arbitrairement. En réalité, ce pouvoir radical est utilisé par l’armée comme une arme visant à provoquer des tensions politiques parmi les étudiants étant donné qu’elle a tendance à arrêter les membres d’un groupe particulier plus qu’un autre.

« Les étudiants arrêtés qui travaillent pour le conseil des Etudiants se concentraient uniquement à apporter un soutien universitaire local aux étudiants et rien d’autre. En réalité, ces arrestations servent à discréditer et à gêner le travail du Conseil des Etudiants en tant qu’institution et non pas à assurer la sécurité de l’établissement sioniste » dit Fadi Ahmad, le président du Conseil des étudiants.
En fait, ce n’est pas la première fois que le Conseil des étudiants de Birzeit est visé par les forces d’occupation. Depuis 2004, l’armée a arrêté 6 représentants élus du Conseil, dont 3 étaient présidents au moment de leur arrestation.

L’Université de Birzeit a émis une déclaration hier condamnant ces arrestations et demandant la fin de ces agressions et des entraves israéliennes vis-à-vis de l’éducation palestinienne. La « Campagne pour le Droit à l’Education (Right to Education Campaign) » réitère cet appel et déclare qu’il y a actuellement 99 étudiants de Birzeit en détention, parmi lesquels 9 sont détenus indéfiniment selon la loi du Mandat britannique de 1945 de « Détention Administrative » et ce, sans avoir été inculpés.

De plus, la Campagne met en relief le fait que 60% de toutes les arrestations ont été menés depuis 2004 quand le régime sioniste a également empêché tous les étudiants de Gaza d’étudier en Cisjordanie et qu’elle a déporté 4 étudiants de Birzeit à Gaza. Depuis lors, l’armée a intensifié sa pratique consistant à « interviewer » arbitrairement des étudiants sans affiliation politique en les questionnant sur leurs amis et leurs familles et ce, sans raison particulière. Le Conseil des étudiants déclare qu’au moins 30% des 2 200 étudiants vivant dans le village de Birzeit sont exposés à ces « interviews ». La pression psychologique et l’anxiété provoquée par ces « interviews » peuvent être assimilées à un traitement inhumain et dégradant selon la Loi internationale. Les étudiants qui s’opposent à ces interrogatoires sont alors harcelés aux check-points, les permis de travail leur sont refusés et/ou ils peuvent subir des incursions dans leur maison.

Ces formes de harcèlements sont une violation de la Loi humanitaire internationale qui déclare qu’une puissante occupante ne doit pas désorganiser la vie quotidienne de la population occupée (Quatrième Convention de Genève) ; et les arrestations d’étudiants, surtout ceux sous « détention administrative », équivalent à une violation du « Droit à l’éducation » reconnu internationalement et garanti à l’article 26 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme et protégé par de nombreux organismes et conventions des Nations unies tels que l’UNESCO, le Bureau du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits humains et la Convention sur les Droits de l’Enfant.

Autres articles (en anglais) :
Students in Detention : 5 Birzeit students arrested as Israeli army continues to target student population ( 1 August 2007) In The Media : Israel rewrites history textbook (23 July 2007) Education Denied : Fact Sheet : Gaza (25 June 2007) Activism News : R2E Student Committee welcomes UNISON boycott (21 June 2007) In The Media : "We are under siege" (20 June 2007) Our Stories : Birzeit Student Executed in Ramallah (30 May 2007) Urgent Appeals : ’BREAK THE SIEGE’ - help Palestinians continue to study (28 April 2007)
Traduction : Ana Cléja

5 étudiants de Birzeit arrêtés

CCIPPP et RIGHT TO EDUCATION CAMPAIGN, BIRZEIT UNIVERSITY - mardi 7 août 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5338

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31906

La Conférence Méthodiste de Nouvelle Angleterre appelle au désinvestissement

Les Méthodistes concernés par l’occupation sioniste et la Conférence de la Nouvelle Angleterre appellent au désinvestissement.

Relançant le débat brûlant sur la manière dont les Eglises Protestantes devraient définir leur position envers le régime sioniste, la Conférence de la Nouvelle Angleterre de l’Eglise Méthodiste Unie incite communautés et individus à retirer leurs investissements d’une grande variété de sociétés américaines qui, selon les Méthodistes Unis, soutiennent l’occupation de la terre palestinienne par le régime sioniste.
Bien que principalement symbolique, l’initiative est accueillie avec consternation par les chefs de la communauté juive locale, mais donne une nouvel élan au mouvement de désinvestissement qui s’était essoufflé dans d’autres églises protestantes de première importance. On s’attend à ce que l’Eglise Méthodiste Unie, avec ses 8 millions de membres nationaux, débatte du Moyen-Orient à sa Conférence Générale de l’année prochaine ; outre celle de la Nouvelle Angleterre, d’autres conférences de la communauté méthodiste avaient débattu du désinvestissement comme moyen de faire pression sur le régime sioniste.

« Nous essayons de faire prendre conscience aux gens que quelque chose d’injuste se passe dans ces terres occupées et que nous voulons que cela change, » a dit William P. Aldrich, Président du groupe de travail sur le désinvestissement à la Conférence de la Nouvelle Angleterre organisée par la communauté. « Si une personne s’inquiète de ce qui se passe, c’est une manière de garantir qu’ils ne feront pas de l’argent avec cela. »
En 2005, la Conférence de la Nouvelle Angleterre a approuvé une résolution appelant à la création d’un comité chargé de dresser « une liste des compagnies qui soutiennent d’une manière active l’occupation sioniste des territoires palestiniens. »
En juin, après deux ans de recherches et d’une correspondance entretenue avec les compagnies, le comité a publié une liste de 20 compagnies, comprenant notamment Blockbuster, Boeing, General Electric, Raytheon et Volvo, desquelles il recommande le désinvestissement.

Les justifications avancées varient. Le groupe de travail a critiqué Blockbuster pour avoir maintenu ses kiosques de louage de vidéos dans les colonies et Volvo parce que des bulldozers de la compagnie ont été utilisés pour détruire des maisons palestiniennes. Le comité a publié toute sa correspondance avec les sociétés sur Internet à l’URL suivante : www.neumc.org/divest.
Blockbuster a répondu que son contrat d’exploitation des kiosques ne viole pas la loi, et Volvo a indiqué qu’elle ne pouvait contrôler la manière dont ses véhicules sont utilisés après la vente.
Aldrich a déclaré que les résolutions adoptées « n’engageaient personne, » mais que le groupe de travail les avait publiées « afin que quiconque puisse voir et décider s’il est d’accord ou pas avec la conclusion. »

« Vous ne pouvez pas prétendre à la paix tant qu’une collectivité occupe la terre d’une autre collectivité, » a-t-il dit.

Les principales organisations juives critiquent l’action des Méthodistes Unis et disent que ce qui les inquiète dans cette initiative c’est qu’elle puisse donner un regain d’énergie aux partisans du désinvestissement au niveau national. Leur argument est que le désinvestissement n’est pas opportun parce que le régime sioniste ne peut pas traiter avec un gouvernement palestinien associé au terrorisme.

« L’action nous importe peu s’il s’agit encore une fois d’un effort isolé, et, que de notre point de vue nous jugeons erroné, pour marquer ce qu’ils pensent être un progrès en ce qui concerne le conflit au Moyen-Orient, mais si cette action doit déclencher d’autres initiatives communautaires de ce genre, alors oui, elle nous importera, » a déclaré Lawrence D. Lowenthal, directeur exécutif du chapitre du Comité Juif Américain du grand Boston.

La conférence de la Nouvelle Angleterre des Méthodistes Unis a posté sur son site Web des lettres de soutien de divers groupes de Juifs pour la paix. Mais Alan Ronkin, directeur adjoint du Comité de Liaison de la Communauté Juive du grand Boston, a indiqué que ces groupes sont « les éléments anti-israéliens les plus radicaux de la communauté juive. »

L’impact qu’auront les recommandations n’est pas tangible. La Conférence de la Nouvelle Angleterre compte 93.000 membres, dont 43.000 vivent dans le Massachusetts.

Le porte-parole de la Conférence, Alexx Wood, dit : « le groupe de travail est une composante principale de la Conférence, donc ces recommandations sont finales, approuvées par la Conférence de la Nouvelle Angleterre, et constituent un appel à l’action pour tous les Méthodistes Unis et, espérons-le, pour d’autres, tout autant. »
Mais Wood a ajouté : « ceci n’est pas un ordre exécutoire ; les individus sont libres de choisir de se solidariser ou non avec cette action et les moyens d’y parvenir. » Parmi les personnes qui ne soutiennent pas l’action on compte l’Evêque Peter Weaver, membre de la Conférence de la Nouvelle Angleterre.

Weaver a déclaré dans un entretien : « Je pense qu’il y a des périodes où le désinvestissement peut être un outil efficace dans les questions de politique internationale – en clair, le désinvestissement était utile pour traiter avec l’Afrique du Sud – quant à le mettre à exécution dans l’immédiat, je ne suis personnellement pas partisan d’un désinvestissement total pour le moment.

« Je ne m’oppose pas à ce que fait le groupe de travail, mais je crois que nous devons continuer à discuter avec les dirigeants israéliens, aussi bien qu’avec les dirigeants palestiniens, en essayant d’être impartiaux dans notre appel pour la justice, » a-t-il précisé.

Au niveau national, l’Eglise Méthodiste Unie se réclame d’une longue tradition d’utilisation de la pression économique à des fins politiques, à commencer par John Wesley, le fondateur du Méthodisme, qui selon l’église, évitait de boire du thé parce que celui-ci était associé à l’esclavage.

Michael Paulson peut être contacté à : mpaulson@globe.com.
Traduit de l’anglais par M.A. pour la CCIPPP
Methodists concerned with Israeli occupation The Boston Globe, 31 juillet 2007 http://www.boston.com/news/local/massachusetts/articles/2007/07/31/methodists_concerned_with_israeli_occupation/

Par Michael Paulson

CCIPPP et Michael Paulson - mardi 7 août 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5335

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31907

Les check-points sionistes dans les Territoires occupés

D’après une note publiée récemment par la Banque mondiale intitulée Restrictions de mouvements et d’accès en Cisjordanie, le Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) indique que le nombre d’entraves physiques en Cisjordanie a augmenté de 44% et a été porté à 540 dans l’année qui a suivi l’Accord sur les mouvements et accès de novembre 2005. En mars 2007, il était monté à 546.

Selon l’Accord sur les mouvements et accès, le régime sioniste devait « faciliter les déplacements des personnes et des marchandises en Cisjordanie et réduire au minimum les perturbations dans la vie des Palestiniens ». C’était une obligation pour le régime sioniste en tant que puissance occupante. Pourtant, ces check-points (points de contrôle) existent toujours, plus excessifs, plus pesants et minutieux que jamais, rendant la vie incroyablement difficile pour les résidents de Cisjordanie.

Qu’est-ce qu’un check-point ?

Ces « entraves physiques » sont opérationnelles depuis la victoire de l’entité sioniste sur les forces arabes coalisées en 1967. Les check-points sont censés protéger la zone sioniste, cependant ils ne sont pas installés que sur la frontière entre la zone sioniste et la Cisjordanie, la plupart fonctionnent dispersés sur toute la Cisjordanie, isolant les Palestiniens les uns des autres, séparant les communautés et rendant l’entrée des villes et des cités de Cisjordanie presque inaccessible.
Les check-points (hawajez) ne sont pas tous des postes militaires permanents tenus et commandés par des soldats. Sur les 528 check-points recensés en septembre 2006, 83 étaient occupés par du personnel armé sioniste pendant que 445 n’étaient que de simples barrages routiers empêchant les déplacements et consistant en des barrières de métal, des monticules de terre ou des barricades de béton. Il existe aussi les « check-points mobiles », qui sont des barrages temporaires installés au gré des officiers sionistes. Le rapport de la Banque mondiale estime que « les Palestiniens subissent des restrictions sur quelque 41 tronçons de routes en Cisjordanie, couvrant une distance approximative de 700 km ».

Le processus

Quand les Palestiniens se rendent à leur travail ou en reviennent, ils doivent tenir compte du temps qu’il leur faudra pour passer les check-points. Mohammed Assadi, journaliste à Reuters, déclare qu’un déplacement de 60 miles (96,5 km) de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, à Ramallah, peut prendre maintenant jusqu’à 5 heures du fait qu’il faut passer par au moins 4 check-points.

Vouloir passer en voiture les check-points sans une autorisation écrite israélienne peut s’avérer un pari risqué car il peut falloir énormément de temps pour la fouille et l’identification, avec comme résultat attendu de longues files d’attente. Par conséquent, la plupart des Palestiniens choisissent de prendre un car jusqu’au check-point, de le passer à pied et de prendre un autre car de l’autre côté.

Comme les check-points sont devenus quelque peu inévitables, un fil continu dans le tissu de la société palestinienne, ils fournissent aux marchands palestiniens un endroit où ils sont sûrs d’exposer leurs marchandises à une forte concentration de clients palestiniens potentiels. Des milliers de voyageurs journaliers sont en effet obligés de passer chaque jour par les check-points, lesquels offrent ainsi à ces vendeurs de nouveaux emplacements de marché. On vend de tout sur ces stands, des fruits, des légumes, des chaussures, des jouets, des boissons, et mêmes des oiseaux chanteurs.

La partie piétonnière du check-point est abritée du soleil pour apporter quelque soulagement au voyageur palestinien, ce qui est bienvenu car il ne sait combien de temps il lui faudra attendre. Les Palestiniens attendent sur une file jusqu’à ce qu’une lumière passe au vert, ce qui donne l’autorisation d’entrer dans une cage tournante en métal vers un détecteur de métaux. Une fois passé ce détecteur, il leur faut alors répondre à certaines questions et présenter leur carte d’identité spécifique (jordanienne, cisjordanienne, jérusalémite, ou permis de travail, ou passeport pour les étrangers). Si quelqu’un est jugé ne pas posséder les documents suffisants au regard des conditions de son déplacement, il est renvoyé à l’extérieur du check-point, escorté par un soldat.

A un check-point situé à un endroit stratégique important, comme celui de Qalandya qui sépare Ramallah de Jérusalem-Est, il peut y avoir jusqu’à 26 soldats en service. 20 sont des soldats qui supervisent et contrôlent le check-point et les autres sont des appelés. Le quart de million de colons en Cisjordanie n’a pas à passer par les check-points. Ces colons ont libre accès aux routes de contournements qui leur sont réservées et qui relient les colonies de Cisjordanie à la zone sioniste.

Les incidents aux check-points

Les check-points dispersés sur toute la Cisjordanie affectent les Palestiniens et leur mode de vie de nombreuses façons différentes. L’économie en souffre, l’enseignement est dans une situation de déclin dangereuse et les familles se retrouvent divisées, mais tous ces problèmes sont dépassés à tout instant par des plaintes accablantes pour des injustices majeures sur les check-points, à savoir des violations des droits humains.

• Human Rights Watch indique qu’en septembre 2000, trois salariés palestiniens ont dû être hospitalisés après avoir été battus par des soldats selon le quotidien Ha’aretz. Pour s’expliquer, le soldat a eu ces mots : « Nous n’avons rien fait de spécial... tout le monde le fait. »
• Un père palestinien a été giflé et battu au check-point d’Huwara, près de Naplouse, par un soldat, parce que son fils se cramponnait aux vêtements de son père. Il lui a été mis une couverture sur la tête pour que ses cris ne soient pas entendus. Selon certaines sources, le sergent sioniste a déclaré que l’homme avait été frappé parce que « cela est su par tout le monde et ainsi personne ne cherche à nous tromper ».
• Avant le retrait sioniste de Gaza en 2005, une femme soldate sioniste a obligé un Palestinien à boire une bouteille d’un liquide de nettoyage sous la menace de son arme.
• Le Centre international des Médias du Moyen-Orient, (IMEMC) évoque des cas de fouilles à nu sur des femmes comme sur des jeunes filles.
• B’Tselem, une organisation israélienne pour les droits humains signale que depuis le déclanchement de l’Intifada en 2000, 38 personnes sont mortes parce que bloquées ou retardées sur les check-points alors qu’elles se rendaient à l’hôpital.
• Palestine Monitor précise qu’il y a eu 116 décès au total, les personnes ayant été retardées ou empêchées de passer aux check-points. 31 de ces morts sont des bébés mort-nés.
• Le même article montre comment 19 femmes et 29 nouveaux-nés sont morts à des check-points entre septembre 2000 et décembre 2002. Ce genre de traitements inhumains contre la population occupée est complètement opposé à la façon dont devrait se comporter une puissance occupante à l’égard de cette population.
• L’article II du Code de Conduite de 1979 à l’attention des officiers chargés d’appliquer la loi insiste sur leur obligation de « respecter et de protéger la dignité humaine, de respecter et de faire respecter les droits humains de chacun ».
• L’article 55 de la Quatrième Convention de Genève : « L’approvisionnement en vivres et en produits médicaux de la population occupée doit être assuré ».

Effets sur les infrastructures économiques et sociales palestiniennes

Les check-points ont également un effet nuisible sur l’économie, l’enseignement, les relations familiales et la santé en général d’une population au milieu de check-points.

Suite à des « avertissements d’ordre sécuritaire par les échelons supérieurs » des renseignements israéliens, certains check-points ont été aussitôt fermés. B’Tselem indique qu’en 2006, il y a eu 78 jours de fermeture de check-points. Quelque 150 000 travailleurs des Territoires occupés n’ont pas pu se rendre à leur travail à cause de ces fermetures. En outre, en raison des fermetures et des contrôles sécuritaires renforcés, les camions important ou exportant des marchandises vers ou depuis les Territoires occupés sont limités en nombre et contrôlés minutieusement. Pour tous les véhicules utilitaires privés et publics, il faut des permis spéciaux, indépendamment du permis du conducteur. En outre, des rapports du Bureau des statistiques palestinien confirment fréquemment l’évidence de la défaillance et de la dégradation de l’économie palestinienne. Le rapport B’Tselem se concentre sur les propriétaires et les dirigeants d’entreprises dans les Territoires occupés et analyse autant qu’il évalue la productivité salariale, les achats des ressources et les problèmes de transports des marchandises. Toutes les parties du rapport montrent une évolution de plus en plus négative.
Les check-points ne font pas qu’augmenter le temps de parcours des enfants pour l’école, ils les découragent pour longtemps d’y aller. Palestine Monitor souligne que les enfants sont victimes d’insultes, de coups et reçoivent des malédictions par les soldats israéliens.

Conséquences de ces intimidations, de plus en plus d’enfants abandonnent l’école ou remettent à plus tard leur scolarisation.

Ces entraves physiques agissent également comme un outil assez efficace pour empêcher les membres d’une même famille de se voir entre eux. Il n’y a aucun passage entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. Si un individu détient une carte d’identité de Cisjordanie, il lui est interdit de séjourner à Jérusalem, et donc en zone sioniste. Les soldats se réservent aussi le droit de refuser l’entrée à des personnes qui, selon eux, n’auraient pas les documents adéquats pour entrer dans certaines villes de Cisjordanie. A certains check-points, en Cisjordanie, il faut avoir plus d’un certain âge pour passer. Les check-points servent à s’assurer que ce système perfectionné d’entrée et de retour est bien appliqué avec la fiabilité et l’efficacité les plus grandes.

Palestine Monitor rapporte que depuis l’apparition des check-points et des difficultés bien connues pour les passer afin de se rendre aux établissements médicaux, les Palestiniens maintenant font en général très peu de bilans de santé, avec par conséquent moins de vaccinations et de cours prénatals. 14% des femmes en fin de grossesse préfèrent accoucher à leur domicile (contre 8,2% auparavant) plutôt que de prendre des risques pour elles-mêmes ou leur bébés en essayant de passer un check-point qui peut les amener à accoucher d’un mort-né ou à mourir. Auparavant, 95,6% des femmes suivaient des soins post-natals après leur accouchement, aujourd’hui, 82,4% seulement.

Coûts d’exploitation

Ces moyens hautement élaborés et contraignants pour contrôler les pratiques des Palestiniens dans leurs déplacements, répartis par centaines à travers toute la Cisjordanie, ont évidemment un coût. L’efficacité de ces obstacles imposants a un prix, cependant comme les sionistes croient que les check-points concernent la sécurité de leur Etat, ils sont prêts à n’épargner aucune dépense pour les rendre plus sûrement opérationnels et même pour les étendre davantage. Le régime sioniste est bien plus préoccupé à dépenser du temps, de l’argent et des ressources pour défendre son quart de million de colons et ses soldats qui gardent ces check-points en Cisjordanie que pour les retirer progressivement et œuvrer à une solution viable avec deux Etats. Malgré ses promesses rhétoriques dans la presse, il consolide en réalité ses positions au lieu d’engager des mouvements de retrait.
Le Président Bush croit évidemment ce qu’il dit quand il déclare, « le régime sioniste a le droit de se défendre » puisqu’il soutient le régime sioniste sans réserve. Les USA actuellement incluent le régime sioniste dans leur budget national et lui allouent environ 3 milliards de dollars chaque année en subventions et en prêts. Le régime sioniste, il y a à peine plus d’un an, a demandé 450 millions de dollars supplémentaires (à peu près le double de ce que les USA ont promis à l’Autorité palestinienne pour améliorer son infrastructure, ses services de sécurité et en aides humanitaires, tout compris). Cet argent est destiné à « améliorer » l’efficacité des check-points et à payer l’installation de scanners haute technologie et de dispositifs spéciaux de détection d’explosif. L’organisation La Paix Maintenant a revendiqué que l’argent américain soit utilisé pour l’installation de systèmes perfectionnés sur les postes situés sur la Ligne Verte, car l’utiliser pour l’autre côté de la barrière de séparation (laquelle n’est généralement pas sur la Ligne Verte mais à l’intérieur des territoires palestiniens - ndt) serait ne pas respecter la politique US qui « refuse de dépenser les impôts US pour soutenir l’activité coloniale sioniste et perpétuer l’occupation par le régime sioniste de la Cisjordanie ».

(ndlr) La Banque mondiale complice : scandaleux et gravissime !

De façon controversée, au début de cette année, la Banque mondiale a envisagé d’aider le régime sioniste dans le financement de la modernisation des check-points. Bien que la Banque mondiale ne puisse pas aider le régime sioniste en raison de son revenu par habitant trop élevé, elle réfléchit à la façon de s’impliquer pour rendre les check-points plus efficaces, de sorte que davantage de Palestiniens puissent aller travailler et améliorer leur économie. On a même entendu circuler des propos favorables à une initiative visant à inviter les Palestiniens à financer eux-mêmes l’entretien des check-points, prétendant que ce serait à leur avantage.

Droit international et droit relatif aux droits humains pendant une occupation L’article 33 de la Quatrième Convention de Genève stipule que « L’usage par un gouvernement d’occupation de peines collectives ou de mesures d’intimidation contre la population occupée est interdit. ».
En vertu de la loi relative aux droits de l’homme, le gouvernement d’occupation doit assurer la liberté de déplacements, un niveau de vie satisfaisant et une vie aussi normale que possible à la population. En vertu du droit international, l’occupation de la Palestine est illégale, de même que l’implantation de colonies dans les territoires occupés. Human Rights Watch indique qu’en totale opposition à tous ces textes, les check-points étalent « un système de peines collectives et sont une violation flagrante de l’obligation du régime sioniste, en tant que puissance occupante, d’assurer le bien-être à la population sous son contrôle. »

Palestine Monitor considère le système de check-points comme l’outil pour judaïser et consolider l’occupation illégale israélienne, autant que pour humilier les Palestiniens avec des contrôles qui agissent sur eux pour leur rappeler en permanence qu’ils sont occupés. Sources : Note de la Banque mondiale sur les « Restrictions de mouvements et d’accès en Cisjordanie » de mai 2007. International Crisis Group Human Rights Watch Rihgt to enter B’Tselem Reuters La Paix Maintenant Bureau des Statistiques palestinien Palestine Monitor IPCRI (Centre et recherches et d’information Israël/Palestine) 28 juillet 207 – Miftah Traduction : JPP

Miftah

CCIPPP et Miftah - mardi 7 août 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5339

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31908

Des affrontements armés ont eu lieu dans le camp de réfugiés de El Aïn

De violents affrontements entre l’armée d’occupation et les forces de la résistance locale palestinienne ont eu lieu tôt ce mercredi matin dans le camp de réfugiés de Aïn Beït El Ma, situé dans le nord de la Cisjordanie, près de Naplouse.
Des civils locaux ont rapporté que les combattants de la résistance provenaient des brigades Abu Ali Mustafa, l’aile armée du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP), et des brigades Al Qassam, l’aile armée du Hamas. Ils se sont opposés à une importante force sioniste qui tentait d’envahir le camp. De violentes échauffourées s’en sont ensuivies, au cours desquels un engin explosif a été lancé sur l’armée d’occupation.
Les brigades Abu Ali Mustafa et Ez Eddin Al Qassam ont remis un communiqué de presse revendiquant la responsabilité de l’attaque. Ils revendiquent qu’un certain nombre de soldats sionistes ont été blessés lors de cette attaque du camp.
Dans la même déclaration, les deux brigades ont certifié qu’elles continueraient de combattre contre l’occupation et qu’elles défenderaient les droits du peuple palestinien.
Lors d’une opération séparée dans le camp de réfugiés de El Aïn, l’occupation a arrêté un Palestinien. Il a été identifié plus tard comme étant Ibrahim Al Terawi, 20 ans.

PNN 08.08.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1273&Itemid=1

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31909

Quatre Palestiniens arrêtés et deux soldats blessés à Naplouse

Une importante force sioniste a envahit la ville de Naplouse et les camps de réfugiés voisins de Balata et d’Asker ce mercredi matin 08/08/07. Ils ont fouillé des maisons et arrêté quatre Palestiniens. Deux soldats ont été blessés au cours de cette opération.

Des sources locales ont indiqué qu’une invasion avait commencé lorsqu’au moins 20 véhicules militaires ont attaqué la vieille ville de Naplouse et les camps de réfugiés à proximité. Ils ont ouvert le feu au hasard et fouillé et ravagé des maisons.
Pendant la fouille, quatre Palestiniens ont été arrêtés ; parmi eux Abed Ragheb et Samier Alosh.
Les sources de l’armée coloniale ont rapporté que pendant les affrontements avec la résistance locale, deux soldats ont été légèrement blessés.

PNN 08.08.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1275&Itemid=1

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31910

Des colons sionistes attaquent deux mosquées à Hébron

Des colons ont mis le feu à la mosquée Al Kayyal dans la vieille ville de Hébron mardi soir. Les mosquées Al Kayyal et Al Hesba ont été fermées par les autorités coloniales depuis le massacre de la mosquée Al Ibrahimi en 1994, dans le but d’étendre la colonie "Ibraham Abeno" et le quartier juif dans la vieille ville.

Al Sheikh Mohammad Husein, grand Mufti de Jerusalem et des territoires palestiniens et Imam de la mosquée sainte, a condamné les attaques de la mosquée et des résidents de la vieille ville de Hébron par les colons.
 Al Sheikh Mohammad Husein a appelé les organisations internationales à intervenir et à mettre fin à toutes les activités de colonisation. Il a aussi pressé le gouvernement sioniste de réouvrir les mosquées fermées de Palestine.
D’après certaines informations, en début de semaine, des colons avaient attaqué et mis le feu à une mosquée et à deux maisons d’habitation dans le centre-ville.

PNN 08.08.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1274&Itemid=1

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