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Nouvelles du jour
Chronique de l’occupation
Jeudi, 26 juillet 2007
jeudi 26 juillet 2007
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Envoyé le 26/07/07
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30601
Mohammed Dahlan démissionne de son poste de conseiller à la sécurité nationale suite à la défaite du Fatah à Gaza
L’ancien homme fort de Gaza, Mohammed Dahlan, a démissionné jeudi de son poste de conseiller à la sécurité nationale auprès du président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, un mois et demi après que ses hommes aient été battus par leurs rivaux du Hamas dans la Bande de Gaza.
Dans une déclaration envoyée aux journalistes, Dahlan a cité des raisons de santé, mais des responsables du gouvernement palestinien ont déclaré qu’il avait été invité à démissionner par Abbas après qu’un comité gouvernemental ait conclu que Dahlan portait une grande partie la responsabilité de la défaite humiliante du Fatah par le Hamas mi-juin.
Les responsables se sont exprimés sous condition d’anonymat parce qu’ils n’étaient pas autorisés à révéler à la presse des informations sur cette démission.
"En raison de mes longues absences et de mes problèmes de santé, j’espère que vous acceptez la fin de ma mission en tant que conseiller à la sécurité nationale. Je resterai toujours un soldat loyal derrière vous", a écrit Dahlan à Abbas, selon la déclaration
Dahlan a été largement blâmé pour le surprenant effondrement du Fatah après cinq jours de combat à Gaza.
Abbas a déjà écarté plus d’une dizaine d’autres responsables du Fatah ternis par la défaite.
Après la victoire du Hamas, Dahlan a justifié la pauvre performance de ses hommes en disant qu’ils étaient épuisés et détruits après des années de violence Israelo-Palestinienne.
Mais beaucoup de loyalistes du Fatah ont déclaré qu’ils se sentaient trahis par Dahlan, qui était souvent à l’étranger, pour n’avoir pas mené personnellement la bataille contre le Hamas
(eh oui, vous avez bien lu : contre le Hamas ! ndlr)
Source : http://www.haaretz.com/ Traduction : MG pour ISM
ISM et Avi Issacharoff - Gaza - 26-07-2007
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7159&type=communique≤sujet=R%E9formes
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30602
Le porte-parole du Conseil Législatif presse l’Egypte et la communauté internationale de rouvrir le passage de Rafah, à la frontière de la Bande de Gaza
Le Dr. Ahmad Bahar, porte-parole temporaire du Conseil Législatif Palestinien (CLP), a déclaré mercredi que la souffrance des Palestiniens bloqués au passage de Rafah sur la frontière entre l’Egypte et Gaza doit se terminer.
Il a insisté en disant : « la patience de notre peuple ne durera pas longtemps ; la communauté internationale en particulier ne fait rien pour cette crise humanitaire. »
Bahar a invité le Président égyptien Husni Mubarak à aider les Palestiniens à rentrer dans leurs familles. Il a déclaré que le problème au passage était devenu « une situation humanitaire tragique qui doit se terminer et être résolue. »
Bahar a ajouté que « l’Egypte s’est toujours tenue aux côtés des Palestiniens et nous invitons l’Egypte à assumer ses responsabilités historiques et à faire de son mieux pour résoudre le problème. »
Lors d’une conférence de presse à Rafah, Bahar a déclaré : « Nous sommes venus au passage afin de dire au monde entier de mettre fin à ce siège injuste et de rouvrir le passage devant les malades, les personnes âgées, les femmes et les enfants, de sorte qu’ils puissent rentrer chez eux. »
Il a mentionné que le Président de l’Autorité Palestinienne, Abbas, avait été également prié de mettre fin à la situation difficile des Palestiniens échoués, et invité à ne pas relier leur crise à la politique palestinienne interne.
Bahar a précisé que tous les Palestiniens refusent comme alternative d’avoir à passer par le passage de Kerem Shalom contrôlé par les sionistes : « Nous avons toujours réclamé que le passage soit un passage entre les Égyptiens et les Palestiniens, qui devrait être contrôlé par une administration Égypto-Palestinienne. »
La conférence de presse faisait partie d’une marche au passage de Rafah pour montrer de la solidarité avec les Palestiniens bloqués.
La foule portait des pancartes et des banderoles condamnant la fermeture. Une importante délégation des membres du CLP d’autres officiels participait à la marche.
Source : http://www.maannews.net/ Traduction : MG pour ISM
ISM et Maan News - Gaza - 26-07-2007
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7156&type=communique
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30603
Palestine : rupture consommée ?
Le duel engagé entre le Fatah et le Hamas est loin d’arriver à son terme. Les dissensions politiques se traduisent désormais par une séparation de facto sur le terrain entre les régions sous l’influence du Fatah et celles sous l’emprise des islamistes.
Le bras de fer se poursuit entre le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, soutenu par les instances suprêmes de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), et le mouvement islamiste du Hamas, avec lequel il a rompu tout contact depuis la domination par la force des armes de ce mouvement sur l’ensemble de la bande de Gaza, le 15 juin.
Déterminé à confirmer cette rupture, le mouvement islamiste a annoncé la création d’un « comité juridique » spécial pour administrer la justice dans la bande de Gaza. « Nous avons constitué un comité juridique pour pallier la paralysie du système judiciaire », a annoncé Islam Shahwan, porte-parole de la Force exécutive du Hamas, chargée de la police à Gaza depuis le coup de force de la mi-juin.
Ce comité sera dirigé par le commandant Amin Nowfal et comprendra le chef de l’administration pénitentiaire à Gaza, Abou Al-Abed Hamid, a-t-il précisé. Selon lui, la création de ce comité a été rendue nécessaire du fait de la « consigne donnée par le président de la Cour suprême de stopper le travail du Parquet et des juges » après la prise de contrôle du Hamas. « Chaque jour, nous recevons entre 50 et 60 plaintes » restées sans suite du fait de la paralysie des tribunaux, a assuré Islam Shahwan. Il a souligné que le comité se chargerait de toutes les questions en litige.
C’est la première fois que le Hamas prend une telle mesure, qui lui permet d’étendre son contrôle sur le système judiciaire. Cette procédure a été dénoncée par le ministre de la Justice de l’Autorité palestinienne, Ali Khachan, qui l’a jugée illégale et qui a assuré que la justice devait « rester indépendante ». Le directeur du centre Al-Dhamir de défense des droits de l’homme à Gaza, Khalil Abu-Shammaleh, a lui aussi fait part de son opposition. Il a affirmé que la mise en place d’une telle mesure serait un « sévère recul » et a demandé aux juges de reprendre leur travail au plus tôt.
Le gouvernement Fayyad piétine
Mais au moment où le Hamas s’emploie à confirmer sa légitimité, le premier ministre palestinien Salam Fayyad a dû renoncer dimanche à soumettre son gouvernement à un vote de confiance au Conseil législatif (Parlement), ses partisans ayant décidé de boycotter la séance. « Je voulais présenter mon gouvernement au Parlement, comme le requiert la loi, mais apparemment l’institution a failli à son devoir constitutionnel », a déclaré Fayyad, évoquant la défection des députés.
Grands vainqueurs des élections législatives de janvier 2006, les partisans de Haniyeh rejettent le cabinet de crise nommé par Abbas en juin et mettent en avant leur légitimité à gouverner, acquise dans les urnes. Le Hamas a déjà empêché à plusieurs reprises le gouvernement Fayyad de poser la question de confiance au Conseil législatif mais cette fois-ci, ce sont les partisans du Fatah et d’autres partis favorables à Abbas qui ont décidé de boycotter la séance, en signe de protestation et de lassitude.
Un des chefs du Hamas, Ahmed Bahar, a accusé dimanche le président de violer la loi fondamentale palestinienne, rappelant que Haniyeh demeurait le premier ministre légitime et que, selon la législation, Abbas devait remplacer Fayyad dans un délai de deux semaines.
En revanche, le ministre de l’Information, Ryad Al-Maliki, a pris la défense de son chef de gouvernement en rejetant la faute sur le Hamas, expliquant que son boycott systématique des sessions parlementaires censées introniser le cabinet Fayyad était la source de ces problèmes constitutionnels.
Les constitutionnalistes, qui ont inspiré les principes de la loi fondamentale palestinienne, ont estimé il y a plusieurs semaines que Abbas avait dépassé le cadre légal de son action en nommant Fayyad dans l’urgence. Ils ont insisté sur le fait que le nouveau cabinet devait absolument obtenir la confiance du Conseil législatif pour devenir légitime.
Soucieux de sortir de cette impasse politique, Abbas a annoncé l’organisation d’élections législatives et présidentielle anticipées, une initiative aussitôt décriée par le Hamas. Aucun calendrier n’a pour le moment été fixé et ces élections ne devraient pas se tenir avant un an, ont dit cette semaine des proches du président.
A l’issue d’une réunion de deux jours à Ramallah, les 115 membres du Comité Central de l’Organisation de Libération de la Palestine (CCOLP) ont décidé à l’unanimité de soutenir le projet d’élections anticipées du président Abbass, qui prévoit également un passage au mode de scrutin proportionnel. Par ailleurs, le CCOLP a décidé la prochaine tenue d’une réunion du Conseil national palestinien, le Parlement de l’OLP, qui compte environ 500 membres de Cisjordanie, de la bande de Gaza et de la diaspora palestinienne. La date de cette réunion doit être également fixée par Mahmoud Abbas.
Or, les islamistes du Hamas sont loin d’admettre le projet d’élections anticipées de Mahmoud Abbas. « Les élections anticipées sont une tentative de contourner la volonté du peuple palestinien et cette tentative est vouée à l’échec. Elle échouera. Nous, le peuple palestinien, la ferons échouer », a déclaré, lors d’une conférence de presse à Gaza, l’un des principaux chefs du mouvement islamiste, Mahmoud Zahar. « Le peuple palestinien, dont le Hamas fait partie, n’acceptera pas des élections anticipées destinées à satisfaire l’Amérique. Nous sommes à 100 % sûrs que ces élections seront truquées », a-t-il ajouté.
En outre, M. Zahar n’a pas manqué d’accuser Mahmoud Abbas de comploter avec Israël. « Il complote avec l’ennemi pour faire assassiner les chefs du Hamas en affirmant que ceux-ci creusent leur propre tombe. Il existe un plan israélien pour pénétrer dans la bande de Gaza avec l’accord d’Abou-Mazen ». Selon lui, « Abbas a perdu toute crédibilité en tant que président du peuple palestinien ». D’ailleurs, ce dernier refuse de dialoguer avec le Hamas « alors qu’il salue Ehud Olmert avec accolades et baisers ».
Notons que le mouvement islamiste est suffisamment fort à Gaza pour y prévenir tout scrutin qui n’aurait pas son aval. A Gaza, Sami Abou-Zouhri, porte-parole du Hamas, a prédit que Abbass « ne serait pas en mesure d’organiser un quelconque scrutin sur le terrain sans un accord national » et estimé que les décrets-lois pris par Abbas pour convoquer les électeurs aux urnes ne « seraient que des chiffons de papier ».
25 juillet 2007 - Al Ahrma Hebdo - Vous pouvez consulter cet article à :
http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahra...
Info Palestine et Rania Adel - Al Ahram Hebdo - mercredi 25 juillet 2007
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2315
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30604
« La bande de Gaza est dans un état économique et humanitaire dramatique »
Karen Koning AbuZayd, commissaire générale de l’Office de secours et de travaux des Nations-Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a exposé au Caire, la semaine dernière, les besoins urgents des Palestiniens de la bande de Gaza après la prise de contrôle par le Hamas, et les obstacles à l’accomplissement de sa mission.
Al-Ahram Hebdo : Vous venez de rencontrer le secrétaire général de la Ligue arabe et le chef de la diplomatie égyptienne pour demander une aide aux Palestiniens dans la bande de Gaza. Quels sont exactement les besoins ?
Karen Koning AbuZayd : Nous leur avons expliqué la situation très difficile des Palestiniens qui subissent un blocus israélien depuis le coup de force du Hamas, le 15 juin dernier. L’UNRWA a lancé à l’occasion un appel à une aide urgente à la bande de Gaza. Nous avons besoin de 8 millions de dollars pour répondre aux besoins essentiels des réfugiés, notamment alimentaires, et 9 millions de dollars pour restaurer les habitations endommagées par la violence.
Nous avons défini des projets d’urgence d’un montant de 30 millions de dollars, la moitié de la somme sera consacrée à des projets de création d’emplois pour les Palestiniens, alors que l’autre moitié sera destinée aux programmes d’aide financière et de restauration. L’UNRWA s’occupe des travaux de reconstruction des camps de réfugiés dans la bande de Gaza, y compris la reconstruction des écoles, des centres de la communauté, des installations sanitaires, ainsi que des installations médicales. Pourtant, en raison de la fermeture de la bande de Gaza par l’entité sioniste et des pénuries qui en résultent pour les matières premières, l’agence a annoncé, le 9 juillet, la suspension de ses projets de construction à Gaza. Les projets de construction en cours, qui représentent 93 millions de dollars, comprennent notamment la réparation d’abris pour 16 000 réfugiés.
Al-Ahram Hebdo : Le directeur de l’UNRWA dans la bande de Gaza, John Ging, a averti que la fermeture par l’entité sioniste des points de passage pourrait augmenter les souffrances des Palestiniens et mener à une catastrophe humanitaire. Quelle est l’action de l’UNRWA dans ce territoire après le blocus imposé par l’Etat hébreu ?
Karen Koning AbuZayd : Nos services continuent normalement, dans les écoles et les hôpitaux, mais les travaux de réfection d’écoles ou de reconstruction de quartiers résidentiels sont suspendus, faute de matériaux de construction. Nous avons engagé des contacts avec les autorités israéliennes afin de trouver une solution à cette situation, et nous avons un espoir de les convaincre non seulement d’ouvrir les points de passage de la bande de Gaza pour laisser entrer les matières premières et les produits alimentaires, mais aussi de laisser sortir les exportations palestiniennes. L’économie de la bande de Gaza est dans un état dramatique. Rien que le mois dernier, 3 000 petits projets ont été obligés de fermer leurs portes, mettant au chômage plusieurs milliers de personnes. Cette dégradation économique a accru le chômage dans la bande de Gaza, qui atteint aujourd’hui 36 % de la force de travail, alors que le taux de ceux vivant en dessous du seuil de pauvreté est de 90 %. Ces derniers dépendent essentiellement de l’aide humanitaire internationale. L’UNRWA et le PAM (Programme Alimentaire Mondial) offrent de la farine, de l’huile, du lait et du sucre à plus d’un million de Palestiniens à Gaza. Les dernières violences à Gaza et la fermeture de ce territoire par Israël ont produit une situation humanitaire dramatique. Les mesures de boycott imposées par l’entité sioniste à la bande de Gaza depuis un an et demi a augmenté la demande des Palestiniens sur les services de l’UNRWA, notamment dans le secteur de la santé. Cette demande va croissant.
Le seul moyen de sortir de la crise actuelle à Gaza est d’aider les Palestiniens à vendre leurs produits à l’étranger. Environ un million de vêtements dans la bande de Gaza attendent d’être exportés vers l’entité sioniste. Une grande quantité de fruits et légumes devraient être exportés vers d’autres pays.
D’un autre côté, il ne faut pas oublier que l’attention portée par la communauté internationale pendant les 18 derniers mois aux évolutions dans la bande de Gaza a escamoté les développements négatifs en Cisjordanie, notamment l’expansion des colonies de peuplement juif et la multiplication des barrages routiers et des points de passage, rendant plus difficile la liberté de mouvement des Palestiniens et l’activité économique. L’entité sioniste impose des restrictions importantes à l’entrée des Palestiniens à Jérusalem, ce qui réduit l’accès des réfugiés aux services de l’UNRWA. Ces mesures poussent plusieurs Palestiniens, qui ont les moyens, à partir. Plusieurs autres préparent, ou rêvent, de partir.
Al-Ahram Hebdo : Quels sont les autres obstacles dressés par les autorités sionistes dans les territoires palestiniens ?
Karen Koning AbuZayd : Le blocus et les procédures administratives imposés par l’entité sioniste nous handicapent dans notre travail. L’Etat hébreu nous impose aussi de faire passer nos importations par les ports sionistes, ce qui retarde et rend plus chères nos importations. En Cisjordanie, les restrictions au droit de circulation nous handicapent aussi dans notre travail.
Al-Ahram Hebdo : Quelle est l’action de l’UNRWA pour venir en aide aux réfugiés palestiniens qui ont fui ou subissent les affrontements armés entre l’armée et l’organisation islamiste du Fatah al-islam, dans le camp de Nahr Al-Bared, au nord-Liban ?
Karen Koning AbuZayd : 30 000 réfugiés palestiniens ont fui les combats de Nahr Al-Bared vers d’autres camps de réfugiés, notamment celui de Badawi. Nous avons lancé un appel à une aide d’urgence de 12,7 millions de dollars et la communauté internationale a été prompte à répondre à cet appel. Nous apportons aux réfugiés l’aide nécessaire, qui nous a coûté jusqu’ici quelque 12 millions de dollars. Dans une phase ultérieure, et après la fin des combats, l’UNRWA compte reconstruire le camp de Nahr Al-Bared. Mais avant, il faut effectuer un travail de déminage.
Al-Ahram Hebdo : Qu’en est-il des milliers de Palestiniens bloqués à la frontière entre l’Egypte et la Palestine, près du point de passage de Rafah ?
Karen Koning AbuZayd : Il nous est difficile d’aider ces Palestiniens. Notre responsabilité se limite aux Palestiniens dans les territoires occupés, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, ainsi qu’en Jordanie, en Syrie et au Liban. La question des Palestiniens dans d’autres pays, en Egypte ou ailleurs, relève du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR). Mais nous déployons nos efforts, en coordination avec le HCR, auprès des autorités concernées pour ouvrir tous les points de passage.
Al-Ahram Hebdo : L’UNRWA souffre d’une crise financière, qui affecte sa mission envers les réfugiés palestiniens. Comment entendez-vous régler ce problème ?
Karen Koning AbuZayd : Je n’aime pas l’appeler crise. Notre budget de cette année, qui se monte à 500 millions de dollars, souffre d’un déficit de 100 millions, soit 20 %. Une somme importante qui se répercute d’une façon négative sur notre mission qui comporte, entre autres, les travaux de reconstruction des camps de réfugiés dans la bande de Gaza, y compris la reconstruction des écoles, des centres de la communauté, des installations sanitaires, ainsi que des installations médicales. Les pays arabes se sont engagés il y a plusieurs années à offrir une aide à hauteur de 7,8 % de leurs budgets annuels aux réfugiés palestiniens, mais ils n’ont pas tenu leurs promesses puisque les aides accordées n’atteignent que 400 millions de dollars, soit 3 % seulement du budget de l’UNRWA. Nous demandons donc aux pays arabes, notamment aux riches Etats du Golfe, d’augmenter leurs assistances et de revenir au niveau de leur contribution des années 1980, qui se situait aux alentours de 8 % du budget de l’UNRWA. La poursuite de l’état actuel des choses se traduit par une détérioration constante de nos services dans les différents domaines de l’emploi, de l’éducation, de la santé, etc.
La contribution au budget de l’UNRWA est facultative pour les Etats. Une trentaine de pays y participent, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne, qui fournissent 90 % du budget. Viennent ensuite le Japon, le Canada, la Norvège et d’autres pays européens qui offrent entre 5 et 6 %, et les pays arabes (3 %).
Outre notre budget annuel, nous lançons chaque année, depuis 6 ans, un appel à une assistance urgente pour les réfugiés palestiniens. Cette année, nous avons demandé 240 millions de dollars. Nous n’en avons reçu que 100 millions. Le problème est que la communauté ne contribue d’habitude que lorsque la situation se détériore dramatiquement ou lorsqu’il y a une avancée significative dans le processus de paix. Mais en temps normal, les contributions sont très insuffisantes .
Propos recueillis par Hicham Mourad
5 juillet 2007 - Al Ahram Hebdo - Vous pouvez consulter cet article à :
http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahra...
Info Palestine et Karen Koning Abu Zayd - Al Ahram - jeudi 26 juillet 2007
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2320
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30605
Des soldats de l’armée d’occupation frappent un jeune palestinien jusqu’à la mort
Un jeune palestinien est tombé en martyr, aujourd’hui jeudi 26/7, après qu’il a été battu jusqu’à la mort par des soldats sionistes, près de la ville de Bethlehem.
Des sources de l’armée de occupation ont prétendu que le jeune palestinien, Jihad Khalil Al-Cha’ar (20 ans) a tenté, aujourd’hui jeudi 26/7, dans la matinée, de poignarder un soldat sioniste, sans toutefois le blesser, près du village de Takou dans la ville de Bethléem, et ont indiqué que le jeune palestinien a été battu à mort par un autre soldat.
On souligne que les forces d’occupation lancent de vastes campagnes d’incursion et d’enlèvement dans plusieurs régions de la Cisjordanie et ont arrêtant plus de 100 Palestiniens, au cours des derniers jours seulement.
Il est à noter que les soldats sionistes ont battu à mort, pendant les derniers mois, plusieurs palestiniens sous prétexte qu’ils ont tenté de poignarder des soldats.
Dans le même contexte, des éléments d’une force spéciale sioniste, portant des vêtements arabes, ont gravement blessé, aujourd’hui 26/7, un citoyen palestinien du village d’Al-Dhahiria, au sud de la ville d’Al Khalil et qui se trouvait au lieu de son travail.
Bethléem – CPI - 26/07/2007 - 13:44
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30606
Lors de sa participation à un sit-in à Artas, le député Al-Barghouthi appelle à faire face aux campagnes coloniales
Le Dr. Moustafa Al-Barghouthi, secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne, député au Conseil National Législatif, a participé à un sit-in organisé sur les terres du village « Artas »et dans la vallée de Rahal pour protester contre les tentatives des colons sionistes qui ont décidé de construire une nouvelle colonie dans la région.
Al-Barghouthi a affirmé qu’on doit faire s’opposer à ces expansions coloniales et qu’il est du devoir des organisations palestiniennes qui défendent es terres de lutter contre le colonialisme et faire face à ces tentatives.
Il a déclaré que les pratiques des autorités d’occupation contredisent les annonces qu’elles font aux mass médias au sujet de la colonisation et de la construction du mur d’apartheid.
Il a ajouté que le gouvernement sioniste cherche à imposer la politique du fait accompli sur le terrain à travers la confiscation des plus grandes surfaces possibles des terres palestiniennes pour limiter l’état palestinien avant tout dialogue sur une solution finale et des frontière, en rendant irréalisable l’idée d’un état palestinien indépendant après sa transformation en régions séparées (cantons).
Al-Barghouthi a atttiré l’attention sur des informations publiées par le journal hébreu Haaretz au sujet de la proposition d’une initiative pour la création d’un état palestinien sans trouver des solution finales à plusieurs questions importantes comme la situation d’Al-Qods et le retour des réfugiés tout en affirmant que le gouvernement sioniste n’est pas sérieux et qu’il ne cherche pas la paix dans la région.
Il a appelé également à soutenir la résistance des habitants de la région d’Artas et de la vallée de Rahal ainsi que toutes les autres régions de Bethléem pour faire face aux tentatives sionistes de construction de nouvelles colonies avec l’appui des importantes forces de l’occupation qui se trouvent dans la région.
De leur côté les habitants de la région ont affirmé qu’ils vont poursuivre leur lutte malgré toutes les tentatives sionistes qui prétendent que ces terres ne leurs appartiennent pas.
Bethlehem – CPI - 26/07/2007 - 13:20
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Un combattant des brigades d’Al-Qassam tombe lors d’un accrochage avec les forces d’occupation à l’est de Khan Younès
Un combattant des brigades d’Al-Qassam, la branche militaire du mouvement de la résistance islamique (Hamas) est tombé au combat, ce matin jeudi 26/7, lors d’un affrontement avec les forces d’occupation qui ont envahi la région d’Al-Fakhari, à l’est de Khan Younès (au sud de la bande de Gaza).
Des sources du mouvement du Hamas ont déclaré au Centre Palestinien d’Information que Charif Hussein Baris (35 ans) a été la cible d’un de char sioniste.
Les sources ont ajouté que les brigades d’Al-Qassam et toutes les autres unités de la résistance ont fait face aux forces d’occupation qui ont envahi la région malgré le survol de la région par l’aviation militaire sioniste.
Des unités de l’armée d’occupation ont envahi, aujourd’hui à l’aube jeudi 26/7, la région et ont pénétré dans plusieurs maisons en les transformant à des postes militaires avant d’arrêter cinq citoyens palestiniens.
De leur côté, les brigades des Saraya d’Al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique ont annoncé que leurs hommes ont pu ouvrir le feu sur des soldats sionistes et tirer un obus sur un bulldozer militaire.
Khan younès – CPI - 26/07/2007 - 11:43
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30608
Londres considère illogique le droit au retour des réfugiés palestiniens
Le ministre d’état britannique chargé des affaires du Proche-Orient a déclaré que le droit des réfugiés palestiniens au retour à leurs territoires occupés en 1948, est illogique.
Il a dit en défendant son opinion que ces lieux sont devenus une partie de l’état de l’occupation sioniste après 60 ans d’expatriation des palestiniens depuis leur exil hors des territoires palestiniens en soulignant que cette question est difficile en raison de sa relation avec l’identité nationale.
Il a ajouté dans une déclaration de presse dans la capitale jordanienne, Amman, qu’on doit trouver des solutions justes aux réfugiés, mais il est difficile de réaliser ces solutions à cause des principes qui affirment que l’homme doit vivre une bonne vie partout en insistant de les installer dans les pays où ils vivent.
Il a montré que la Jordanie est l’un des pays qui possède une grande connaissance avec la question des réfugiés et une grande expérience en recevant beaucoup de réfugiés venant de plusieurs pays voisins en ajoutant qu’on doit modifier les anciennes idées, buts et espoirs de plusieurs questions dont la celle des réfugiés.
Il a encore déclaré : « logiquement, les réfugiés qui ont laissé leurs pays dans les années 20 et 30 ne pourront jamais retourner et qu’on doit trouver une solution pour les installer hors des territoires palestiniens » [ndr : Ah, comme il a raison. Il va sûrement souligner aussi que « des gens qui brandissent la prétention fumeuse d’avoir laissé leurs pays dans les années 70 -après JC !- ne pourront jamais retourner »...]
Le ministre a déclaré que le gouvernement britannique ne croit pas que cette question est sans solution car tous les problèmes ont des solutions. [ndr : en voilà une très simple : que les nouveaux venus prennent le bateau vers ce grand pays qui les aime tant, du côté de l’ouest...]
On note que l’UNRWA enregistre plus de 4.2 millions réfugiés palestiniens dont 1.8 millions en Jordanie.
Amman – CPI - 25/07/2007 - 15:22
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30609
Les forces d’occupation envahissent Naplouse et pénétrent dans plusieurs maisons
Les forces de l’occupation ont envahi, aujourd’hui à l’aube, jeudi 26/7, la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie en causant beaucoup de dégâts, notamment dans les régions est de la ville.
Des sources locales bien informées ont affirmé que ces forces ont pénétré dans le boulevard d’Al Qods et les alentours du camp de réfugiés de Balata, à l’est de Naplouse, où elles ont lancé une vaste opération de fouille et de recherche dans plusieurs maisons, dont elles ont ravagé l’intérieur et le contenu.
Ces sources ont affirmé que les assaillants n’ont enlevé aucun citoyen et se sont retirées de cette région, dès les premières heures de ce jour.
Naplouse – CPI - 26/07/2007 - 14:18
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30610
Les forces d’occupation enlèvent quatre habitants à Al Khalil
Les forces d’occupation ont enlevé, aujourd’hui jeudi 26/7, quatre Palestiniens, dans la ville d’Al Khalil, au sud de la Cisjordanie, lors d’opérations d’incursion et de recherche dans plusieurs quartiers de la ville.
Des sources locales ont rapporté que de grandes unités de l’armée coloniale ont pénétré dans différentes maisons en arrêtant quatre citoyens Palestiniens.
Al Khalil - CPI - 26/07/2007 - 14:03
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La Résistance contraint l’occupant à se retirer de Johr Al Dick après que sept chars aient été endommagés
Les forces d’occupation se sont retirées, au cours de la nuit de mercredi 26/07/07, de la région de Johr Al Dick, à l’est de Gaza, après une incursion qui a duré plusieurs heures.
Des témoins oculaires ont rapporté que les forces d’occupation ont dévasté de grandes surfaces des terres appartenant à des citoyens, et ont arrêté plusieurs jeunes avant le retrait total de leurs chars.
D’une autre part, les mouvements de la Résistance Palestinienne ont annoncé qu’elles ont fait face aux forces occupantes en endommageant sept chars à l’aide d’obus de mortier.
Des sources proches des brigades d’Al Qassam ont affirmé que de violents accrochages se sont déroulés entre les résistants et les forces occupantes, au cours desquels les chars ont ouvert le feu de façon intensive.
Gaza - CPI - 26/07/2007 - 11:27
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