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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche 22 juillet 2007

dimanche 22 juillet 2007

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 22/07/07

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30201

Le déficit de crédibilité de Bush

L’histoire de George Bush, faite de promesses non tenues et d’étreintes fanatiques des politiques expansionnistes de l’entité sioniste, fait que la plupart des Palestiniens qualifie sa dernière proposition de paix de "malhonnête" et "mensongère".

"Seuls des gens crédules pourraient donner à Bush le bénéfice du doute", dit le Hamas, en réaction à l’appel lancé lundi dernier par Bush pour une "rencontre régionale/internationale" pour dessiner les lignes générales de l’établissement d’un possible statut final.

"Le Hamas ne croit pas Bush et n’accorde aucun poids à ses propositions. Nous avons expérimenté l’homme une fois, deux fois, trois fois, et tout ce que nous l’avons entendu proférer, ce sont des mensonges, toujours plus de mensonges", dit le porte-parole du Hamas Yehia Mousa, responsable adjoint du bloc du mouvement au Conseil Législatif.

Moussa a demandé instamment à la "Umma arabe et musulmane" de soutenir les Palestiniens et de ne pas laisser leur cause "à la merci de l’entité sioniste et de l’Amérique". Un second porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, a juré de contrecarrer "cette nouvelle conspiration".

"Nous ferons avorter toutes les conspirations US, tout comme nous avons fait échouer le complot Dayton pour créer un gouvernement de collaboration à Gaza qui aurait été aux ordres de l’entité sioniste ", dit Abu Zuhri, faisant allusion au plan US chapeauté par l’envoyé de Washington dans la région, le Général Keith Dayton, pour donner du pouvoir à l’ancien homme fort de l’Autorité Palestinienne, Mohamed Dahlan, pour renverser le Hamas avec les fonds et les armes américains.

Le Jihad Islamique a également dénoncé les propositions de Bush comme "une nouvelle tromperie".

"Le Jihad Islamique voit cette initiative avec suspicion. On ne peut pas avoir confiance en Bush. Son alliance avec Israël est claire pour tout le monde. Son administration toute entière est complètement servile au lobby juif."

Au contraire, l’Autorité Palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, a accueilli les propositions de Bush avec un optimiste modéré. Le gouvernement de Salam Fayyad, basé à Ramallah, a fait une déclaration accueillant "la proposition du Président Bush d’appel pour un forum international pour examiner le conflit sionisto-palestinien".

La déclaration de l’Autorité Palestinienne a considéré comme positive "l’aide financière promise" par l’Administration Bush, ajoutant que "nous espérons que cette fois, les promesses se transformeront en faits tangibles sur le terrain."

Cette réponse tiède de la part du régime Abbas-Fayyad, qui dépend presque entièrement du soutien américain, suggère que même eux doutent de la sincérité de l’engagement du président US à la création d’un véritable Etat palestinien viable.

Bush, qui a inauguré sa présidence par une croisade contre la "terreur", et qui a sans arrêt essayé de mettre dans le même sac la résistance palestinienne contre le colonialisme sioniste avec sa malheureuse guerre contre la terreur, a systématiquement refusé d’exercer toute pression sur l’entité sioniste. Il a, une fois, critiqué le "mur de séparation", qui, a-t-il dit, serpenté à travers les territoires palestiniens occupé, mais n’a jamais fait un geste pour empêcher l’entité sioniste de voler des bandes de terre palestinienne pour la construction de la barrière. Comme il n’a pas fait un geste pour empêcher l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, bien que leur existence rende impossible tout projet de réalisation d’un état palestinien.

Bush a tué jusqu’au plus petit morceau de confiance que les Palestiniens et les Arabes pouvaient encore avoir envers lui en 2003, lorsqu’il a donné à l’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon des garanties écrites qu’Israël garderait toutes ses principales colonies juives en Cisjordanie, quels que soient les accords de paix avec les Palestiniens. Bush faisait allusion à cette promesse, dans son discours de lundi, lorsqu’il a dit que la réunion régionale qu’il proposait devrait prendre en compte les "réalités existantes" en Cisjordanie.

Le discours de Bush semble avoir été une tentative désespérée, et probablement ultime, pour sauver la feuille de route moribonde qui, en dépit des déclarations diplomatiques qui disent le contraire, est considérée comme morte par les principaux acteurs.

Hanan Ashrawi, porte-parole palestinienne de premier plan, connue pour son optimisme, croit que le dernier discours de Bush est ni plus ni moins qu’une tentative pour améliorer l’image de Washington dans cette partie du monde.

"Ils veulent donner l’impression que les USA ne sont pas seulement calés comme déclencheurs de guerre, mais aussi comme faiseurs de paix. Nous avons appelé à une conférence internationale de paix, et ils nous donnent une rencontre régionale. Nous avons demandé un envoyé spécial pour résoudre le conflit, mais ils nous donne un envoyé (l’ancien premier ministre britannique Tony Blair) pour reconstruire les institutions palestiniennes… alors, voyons ce qui va se passer, attendons de voir", dit Ashrawi à Al-Ahram Weekly.

Un nombre grandissant d’observateurs palestiniens, sionistes et étrangers en viennent à la conclusion que les chances de bâtir un Etat palestinien viable en Cisjordanie s’éclipsent de jour en jour. La création de plus de 200 colonies juives ne laisse aucune place.

Pourtant l’expansion des colonies se poursuit sans relâche, au vu et au su de l’administration Bush et de la communauté internationale toute entière. Ce qui ne signifie pas que l’entité sioniste pousse consciencieusement pour la solution à un Etat, mais qu’il veut juste le plus de terre palestinienne possible, avec la plus petite démographie palestinienne possible.

Le but ultime de l’entité sioniste semble être de forcer les Palestiniens à accepter un "Etat" palestinien sur des enclaves petites et isolées en Cisjordanie. Evidemment, à la lumière des actions israéliennes, c’est ce qu’Israël a en tête, même si les officiels disent qu’ils sont favorables à la création d’un Etat palestinien vivant en paix à côté de l’entité sioniste.

Ce qui n’est pas du tout ce que les Palestiniens ont en tête. Leur Etat occuperait 100% des territoires occupés, avec Jérusalem Est comme capitale. Il y a peu de chance qu’ils négocient leur vision pour un Etat discontinu sans souveraineté ni autorité, quelles que soient les cajoleries prodiguées par la présidence Bush dans les mois qui lui restent.

 Source : Al-Ahram  Traduction : MR pour ISM

ISM et Khaled Amayreh - Palestine – 22-07-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7138&type=analyse

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30202

Comme ça, tout à coup, au milieu des vacances

Contre toute attente, une intense activité diplomatique - ce que dans un passé lointain, on appelait « processus de paix » - s’est mise en branle juste à l’approche des vacances de juillet-août. Rencontres de hauts responsables, libération de prisonniers, gestes à portée économique, déclarations optimistes et plans politiques : tout cela fait naître le sentiment qu’effectivement quelque chose de sérieux se passe. Sinon, des personnalités aussi importantes ne consacreraient pas tant de temps à s’occuper du processus diplomatique, surtout en pleine période des vacances d’été.
Même Tony Blair se lance dans le renforcement des institutions palestiniennes comme base pour l’établissement d’un Etat, bien qu’en attendant, « du fait des prix élevés dans l’immobilier », il n’a pas trouvé d’immeuble pouvant accueillir ses bureaux à Jérusalem. Haim Ramon est un homme pressé : il n’a pas encore eu le temps de chauffer le fauteuil de vice-premier ministre, que le voilà déjà à faire savoir publiquement qu’il a conçu un plan politique, dénommé « convergence light », tout en reconnaissant « que ce projet n’est pas même encore dans les langes ».
De nombreuses explications ont été avancées pour expliquer cette subite flambée d’énergie diplomatique : la nécessité pour George Bush de proposer un plan qui sauve ce qui peut lui rester d’estime dans la région d’ici la fin de son malheureux mandat ; la nécessité pour Ehoud Olmert de présenter une réalisation politique à la veille de la publication du rapport complet de la commission Winograd ; la nécessité de combler l’exigence, qui se fait entendre partout, de « renforcer Abou Mazen » ; le profond besoin de sortir le camp de la paix du désespoir qui s’est attaché à lui et de le doter d’une dose d’optimisme qui lui permette de continuer à croire qu’effectivement la majorité du public sioniste appuie la solution à deux Etats et que l’idéologie du « Grand Israël » a disparu, y compris dans la camp de la droite.
Le processus politique conduit par Olmert et Bush fait office de patère à laquelle accrocher cet optimisme. Le problème, c’est que la réalité n’offre pas de signes montrant qu’elle se plie à la théorie et aux aspirations. La construction sioniste en Cisjordanie se poursuit à un rythme soutenu et le réseau d’infrastructures couvre la région tout entière ; le régime de rupture et d’écrasement de la communauté palestinienne se consolide ; la construction de la clôture se poursuit ; la séparation entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza est en train de prendre les caractéristiques d’une coupure géopolitique qui a tout l’air définitive ; et les chances qu’Abou Mazen parvienne à établir un gouvernement stable en Cisjordanie paraissent bien lointaines.
La possibilité qu’avec la « convergence light » de Ramon et Olmert, on voie bourgeonner un Etat palestinien viable est tout bonnement une supercherie. Ce fossé entre théorie et réalité conduit les Palestiniens à penser que les Israéliens, délibérément ou non, leur « injectent de la morphine pour les paralyser jusqu’à ce qu’eux-mêmes aient mené leur projet à bonne fin », comme disait l’ancien ministre palestinien Ziad Abou Zayyad. De fait, ce qu’on appelle le « processus diplomatique » ainsi que l’optimisme qu’il crée ne sont pas sans avoir un prix. De quel lourd tribu n’a pas déjà été payé, dans un passé proche, le fait d’avoir entretenu des illusions qui ont volé en éclats ? Voyez les accords d’Oslo.
Lorsque les Palestiniens ont vu comment, sous couvert d’Oslo, les colonies avaient doublé et comment un régime d’occupation draconien avait été instauré, leur illusion s’est évanouie en suivant la voie de la violence, brisant l’illusion sioniste qui voulait qu’il fût possible de mettre un terme au conflit pour rien, pour un plat de lentilles. L’actuel processus diplomatique risque bien de répéter le chemin destructeur d’Oslo - forgeant l’illusion d’une avancée, illusion alimentée par un besoin naturel de nourrir un espoir, lequel espoir sera exploité par des cyniques qui croiront qu’il est en leur pouvoir de dicter les règles du jeu et aussi de décider qui en est le perdant.
Ceux qui s’amusent du processus, ceux qui l’exploitent pour aider à l’avancement de leurs objectifs politiques, ceux qui ne peuvent plus s’en passer pour combler leurs désirs, comme ceux qui cherchent à améliorer grâce à lui leur pénible situation sous l’occupation, tous devraient se rappeler qu’il est aisé de faire fleurir des illusions, aisé de s’y abandonner, mais que le prix, tout le monde le paiera, y compris ceux qui se contentent de faire tourner le processus avec de vaines paroles.
Le conflit sionisto-palestinien ne peut endurer une nouvelle illusion qui volerait en éclats et les initiateurs de cette activité diplomatique en pleines vacances de juillet et d’août doivent être conscients de la responsabilité qu’ils prennent.

Du même auteur :
 Gaza : Séparation au barrage d’Erez
 Faire la paix n’a jamais fait partie de la politique d’Israël
 Le sionisme des fossés

Meron Benvenisti - Ha’aretz, le 19 juillet 2007
Version anglaise : Beware of Oslo’s destructive route
Traduit de l’hébreu par Michel Ghys

Info Palestine et Meron Benvenisti - Ha’aretz - dimanche 22 juillet 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2291

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30203

Retour à des priorités plus brutales dans les Etats arabes

Ne voulant pas rester sur la touche dans le débat sur les réformes au Moyen-Orient dans les deux dernières années, les gouvernements arabes se sont affirmés contre les militants et les réformistes de la société civile, entraînant une augmentation significative du nombre des prisonniers d’opinion arabes. Le retour du recours aux solutions de force dans les pratiques politiques de la région et la mise en sourdine des appels de la communauté internationale en faveur de la liberté et des réformes ont aggravé ce mouvement

Les régimes arabes usent de méthodes identiques pour réprimer l’expression critique. Il s’agit par exemple de la promulgation de lois suffisamment vagues et générales pour que leur interprétation et leur application soient laissées à l’arbitrage de l’autorité exécutive.
Ce type de textes se retrouvent dans la plupart des nations arabes où l’expression pacifique d’opinions est criminalisée comme « atteinte à l’ordre public », « menée anticonstitutionnelle » « insulte au président (ou à la famille royale) », « offense à la religion », « propagation de fausses nouvelles pouvant porter atteinte à l’image de la nation », « diffamation du pays aux yeux de l’étranger » et d’autres formulations du même genre. Un ensemble caractérisé par l’absence d’indépendance de la justice, la soumission du ministère public à l’Exécutif, l’extension du domaine de la sécurité nationale et de l’autorité des tribunaux militaires contrôlés par le pouvoir exécutif, concourt à faciliter la répression d’actes souvent classés dans les atteintes à la sécurité de l’Etat.
S’ajoutant aux lois déjà écrites, la situation sécuritaire de l’après 11 Septembre 2001 a facilité l’adoption de lois anti-terroristes où la définition du concept de terrorisme est suffisamment large pour criminaliser toute action politique ou civile pacifiques. Bahrein, le Maroc, Qatar et la Tunisie ont déjà pris de nouvelles lois.
D’autres pays comme l’Egypte et la Syrie ont déjà utilisé des lois d’exception valables pour des décades, qui donnent le feu vert et un domaine d’intervention quasi illimité à l’appareil sécuritaire pour ce qui relève de la détention administrative et la violation des droits constitutionnels. Le gouvernement égyptien ne s’est pas contenté de ces lois d’exception, mais il est allé jusqu’à intégrer des articles anti-terroristes - justifiant ainsi les restrictions aux droits humains et civiques - dans la Constitution, précédent unique dans les traditions constitutionnelles universelles.
Ce durcissement sélectif des lois anciennes et récentes qui criminalisent les critiques envers le gouvernement a conduit à une explosion des arrestations, des procès, et des condamnations à l’emprisonnement pour des délits d’opinions.
La situation la plus sérieuse est sans doute celle de la Syrie où une série d’incarcérations ont été prononcées dans les derniers mois à l’encontre de militants pour les droits humains et civiques. Parmi les plus connus se trouve Kamal al-Labwani condamné à 12 ans de prison pour « complicité dans la préparation de complots menés de l’ étranger visant à attaquer la Syrie » après une rencontre avec des militants des droits de l’homme, des journalistes et des parlementaires en Europe aux Etats- Unis.
La Syrie a également pris des mesures répressives à l’encontre des signataires de la déclaration de Beyrouth et Damas qui appelle à la fin de l’ingérence syrienne au Liban. Les plus notables de ces mesures incluent une condamnation à 5 ans prononcée contre un avocat, Anwar al-Bunni, et à 3 ans infligée à deux militants, Michel Kilo et Mahmoud Issa, pour « tentative de saper le sentiment national » et « incitation à l’arrogance et au sectarisme idéologique ».
Mais la Syrie est loin d’être le seul pays à persécuter ceux qui expriment des vues qui irritent le gouvernement. En Tunisie, le journaliste Muhammad Abdo a été condamné à 3 ans de prison pour avoir « publié des écrits susceptibles de troubler l’ordre public » et « diffamé les autorités judiciaires » parce qu’il avait écrit un article sur la torture dans les prisons tunisiennes.
L’Egypte a fait subir le même traitement à Huweida Taha, une journaliste, pour avoir « publié de fausses informations salissant l’image du pays », à cause de son travail sur la torture ; de même que le bloger Karim Amer et l’éditeur de journaux Ibrahim Issa pour « insultes au président ».
A Barhein, des militants pour les droits de l’homme ont été harcelés sur le plan de la sécurité et du droit, pour avoir « diffamé » la famille royale et le journaliste Osman Mirghani emprisonné pour avoir critiqué le ministre de la justice, grâce à un article du code pénal qui permet au ministère public d’agir et prendre toute les mesures de protection de l’ordre public, article également utilisé pour suspendre une publication ou un journal indépendant.
Les prisonniers d’opinion et les défenseurs des droits humains et civiques dans le monde arabe ont un besoin brûlant de la solidarité et de l’appui de la société civile dans son ensemble.
Les gouvernements engagés par des accords de coopération dans leurs relations avec les gouvernements de la région, l’Union Européenne et les Etats-Unis en particulier, devraient placer la question des prisonniers d’opinion en tête de la liste de leurs priorités.
Ces violations continueront à se multiplier aussi longtemps que les gouvernements de la région manqueront de la volonté politique d’élargir les espaces nécessaires à l’expression de la liberté d’opinion et d’expression, sans laquelle n’existera pas la possibilité d’un développement vraiment démocratique.

14 juillet 2007 - Miftah - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.miftah.org/Display.cfm?D...
Traduction : Anne Ramaré

Info Palestine et Moataz El-Fegiery - Miftah - dimanche 22 juillet 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2293

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30204

Des colons sionistes se préparent à réoccuper une implantation en Cisjordanie

La presse sioniste a fait état, samedi 21/007/07, de ce qu’un groupe sioniste de droite qui se donne le nom de « Homesh d’abord » se prépare à réoccuper, dimanche 22/07, une implantation du nord de la Cisjordanie évacuée en 2005 dans le cadre du plan de désengagement unilatéral.

Ce groupe se préparait à réoccuper l’implantation mardi dernier, mais, en raison du déploiement d’importantes unités de police et de troupes autour de l’implantation, les organisateurs ont déclaré qu’ils remettaient l’opération à dimanche. Leur plan, mardi dernier, était de réoccuper l’implantation puis de construire une synagogue, ensuite de rester sur place et de vivre dans l’implantation.

L’armée sioniste a refusé de donner aux colons la permission d’organiser une manifestation sur le site et déclaré que l’armée et la police arrêterait quiconque essaierait d’atteindre l’emplacement de l’implantation.

L’an passé, le même groupe avait réussi à réoccuper le même emplacement et la police, qui était présente, n’avait pas arrêté les activistes.

Ghassan Bannoura - IMEMC et correspondants – Samedi 21 juillet 2007, 16 : 58

http://www.imemc.org/article/49572

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30205

Le Hamas condamne les rencontres d’Abbas avec les sionistes

Le journal Haaretz a déclaré que le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, va rencontrer la présidente de la Knesset, Dalia Itzik, aujourd’hui dimanche 22/07/07, à Amman.
Le journal a déclaré que la rencontre va discuter le sujet de la libération du soldat israélien, Shalit, ainsi que la proposition du président américain, Bush à un congrès international, l’automne prochain en plus d’autres sujets.
Le journal a ajouté que Itzik va rencontrer aussi le ministre jordanien des affaires étrangères, Abdel Ilah Al-Khatib qui va visiter les territoires palestiniens occupés en 1948, le mercredi prochain, en compagnie de son homologue égyptien, Ahmed Abou Gheith où ils vont rencontrer la présidente de la Knesset sioniste, Dalia Itzik, et les membres de la commission des affaires étrangères et de la sécurité à la Knesset.
Le journal a considéré également que cette rencontre fait partie de la nouvelle politique de la commission des affaires étrangères et de la sécurité au parlement qui a décidé d’ouvrir ses portes à de hauts responsables et personnalités arabes.
En plus, le site Internet du journal Haaretz a ajouté que l’ambassadeur israélien à Amman, Yaakov Ruzin, va participer à cette rencontre entre Itzik et Abbas.
Le mouvement du Hamas a condamné les rencontres du président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avec les responsables de l’occupation, alors qu’il refuse en même temps tout dialogue avec une grande partie des palestiniens dont le Hamas.

Une source responsable au mouvement du Hamas a exprimé, lors d’une déclaration de presse, son étonnement devant cette rencontre qui vise à discuter de la question du soldat sioniste Shalit, en déclarant que le président Abbas ne maîtrise pas les éléments relatifs à la libération du soldat capturé par les mouvements de résistance palestiniens dans la bande de Gaza.
Il a exprimé son espoir que le président Abbas prenne conscience des conséquences dangereuses de ses démarches et de leurs résultats négatifs pour les Palestiniens.

Gaza – CPI - 22/07/2007 - 15:37

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s782UsJ3Xrq%2ftJova1lDqtsbeeH1zt%2f0bSwZSp5%2fjSmwU8EJj86GShvTEMZi2aeCmE%2fBBdennBVjDWP1ce5IWEOnAUMnKe1mL7rpCzVwFJpEA%3d

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30206

Deux membres des brigades d’Al-Qassam abattus lors d’un raid aérien sioniste au nord de la bande de Gaza

Deux résistants palestiniens appartenant aux brigades d’Al-Qassam, la branche militaire du mouvement de la résistance islamique (Hamas) sont tombés, aujourd’hui à l’aube dimanche 22/7, lors d’un raid exécuté par l’aviation militaire sioniste qui a ciblé un groupe de résistants, au nord de la bande de Gaza.
Des sources palestiniennes ont déclaré au correspondant du Centre Palestinien d’Information qu’un avion militaire de l’armée d’occupation a ciblé un groupe de résistants palestiniens des brigades d’Al-Qassam dans la région de la colonie évacuée de Doughit, au nord de la bande de Gaza, en abattant deux résistants qui ont été transportés à l’hôpital, selon des sources palestiniennes locales.

Beit Hanoun – CPI - 22/07/2007 - 14:41

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7dEPmdBFWhf%2btbkGXqGxz25q6Pyzc8qKPtOslNmjCWc2SyyuDtZ7TZPxQhdRxOisbeaFz%2fkrFmttll8GskWG8%2b13I2kD%2fcbnBsdVmU04WC74%3d

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30207

Naplouse : les brigades Nasser Salah Eddine attaquent un détachement sioniste à Naplouse

Les hommes des brigades Nasser Salah Eddine, la branche militaire des Comités de la Résistance Populaire ont exécuté, aujourd’hui à l’aube samedi 21/7, une opération contre une unité des forces d’occupation sur le barrage militaire de Hawara, à Naplouse.

Les brigades ont déclaré dans un communiqué militaire dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie que leurs hommes ont accroché, aujourd’hui à l’aube, les soldats qui se trouvaient sur le barrage militaire de Hawara.
 
Ils ont attaqué également une unité des forces coloniales qui travaillait près de ce barrage.

Les brigades ont affirmé que cette opération affirme leur refus à tous les choix défaitistes ainsi qu’aux aux plans et complots sionistes qui visent à frapper la résistance.

Naplouse – CPI - 21/07/2007 - 16:07

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7LPlz0oWUxwIf2dPtuSw1K%2bVzwjcn38zxzoPdxF0MznEaw%2ftZOumHXpfjCWxCDHzSSlA2HDmoC9ydN0A6ZAh29f3CM14zkHmktNwNLbvLA6w%3d

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30208

Les Brigades Al Quds revendiquent l’explosion d’un char de l’occupation au nord de Gaza

Les Sarayas d’Al Qods (Brigades Al Quds), la branche militaire du mouvement du Jihad Islamique ont revendiqué aujourd’hui à l’aube, dimanche 22/7, la responsabilité d’avoir fait exploser une charge explosive de type "Zilzal 2" de 50kg, contre un char de l’occupation, à l’est de la bande de Gaza.

Les Sarayas ont déclaré que le char visé était positionné dans la région d’Al Chaiema’a ,au nord de la bande de Gaza,en et af firmé qu’il a été touché directement.
Les Sarayas ont fait savoir que cette opération intervient dans le cadre d’une riposte aux crimes continuels de l’occupation contre le peuple palestinien, dans la Cisjordanie et à la bande de Gaza.

Bet Hanoun -CPI - 22/07/2007 - 09:20

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7id%2fGqJ6tMEgyWIW0GXjAtrRqcQCxqxX8dwkBhuHTty4yH%2b39OKtyH7EMSL7WfNlTZM9Uexqhie7Dv3jcEoS%2bcXJdFFjoy%2fbr8UBgIszMefE%3d

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30209

Opération d’incursion des forces d’occupation au camp d’Aïn Beit al Ma

Les brigades d’Abou Ali Moustafa, la branche militaire du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) ont déclaré que les force d’occupation ont envahi, hier vendredi 20/07/07, à l’aube, le camp d’Aïn Beit Al Ma, situé à l’ouest de la ville de Naplouse, en exécutant une vaste campagne de pénétration dans des dizaines de maisons qui appartiennent aux membres et éléments du front populaire dans le camp.
Des témoins oculaires ont dit que les soldats de l’occupation ont pénétré dans les maisons des citoyens après avoir lancé des grenades fumigènes, qui ont recouvert le ciel d’une fumée blanche.
Les brigades ont souligné dans un communiqué militaire dont le centre palestinien d’information a reçu une copie que les forces d’occupation voulaient, dans le cadre de cette opération visant le camp d’Aïn Beit Al Ma, assassiner certains militants appartenant aux brigades d’Abou Ali Moustafa, après leur exécution de plusieurs opérations dont la dernière était la destruction d’un véhicule militaire sioniste au barrage de Hawara en plus du refus des brigades de rendre leurs armes.
Selon le communiqué, les forces d’occupation ont échoué à arrêter tout résistant recherché, mais ont pu arrêter cinq citoyens palestiniens, après avoir prétendu qu’elles ont trouvé des charges explosives et des voitures piégées, à l’intérieur du camp.
Cependant, des sources médicales palestiniennes ont annoncé la blessure de deux citoyens palestiniens durant cette opération d’incursion et qui ont été transportés à l’Hôpital de Rafidia, dans la vile de Naplouse .
Des officiers des services de secours palestiniens ont souligné que les forces de l’occupation ont empêché les ambulances d’arriver à l’endroit des blessés pour les secourir.

Naplouse- CPI - 21/07/2007 - 20:50

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7Km8vD4i6Ex1m4N1zHdysDZr%2f0exswhmrcmet734mubj7j8Btv2kJHLp2K2Qar80n4Cu99P%2b0NmtFCj0s%2fx75VS%2bvRN2cNY4Te0j%2bWIFSs80%3d

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