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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche, 15 juillet 2007

lundi 16 juillet 2007

nombre d’entrées : 10

Envoyé le 15/07/07

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29501

Khater : Abbas va se retrouver complètement isolé du peuple s’il persiste à édicter des décrets illégaux

Sami Khater, qui est un dirigeant de haut rang du Hamas et membre de son bureau politique, a lancé un avertissement concernant les décrets illégaux que le chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas continue à proclamer dans le but de placer toute la légitimité Palestinienne sous son contrôle, et avertissant qu’il allait vite se trouver isolé aussi bien au niveau Palestinien que pour ce qui est du monde arabe et du monde musulman.

Il a également expliqué, dans une interview accordé samedi 14/07/07 au Centre d’Information Palestinien qu’Abbas avait violé la loi fondamentale Palestinienne de plusieurs façons, et pour commencer en dissolvant de gouvernement d’union nationale et la désignation d’un cabinet d’urgence sans l’approbation du Conseil Législatif Palestinien.
En addition à ces mesures illégales, a ajouté Khater, Abbas a essayé de paralyser le corps législatif Palestinien et de transformer le cabinet d’urgence en gouvernement d’affaires courantes, à nouveau sans l’aval du corps législatif, ce qui, a-t-il déclaré, « constitue une nouvelle violation de la loi fondamentale de la part du chef de l’Autorité Palestinienne. »
De plus, Khater a décrit l’invitation adressée par Abbas au conseil central de l’OLP pour qu’il se réunisse afin d’approuver un certain nombre de décrets comme « une nouvelle étape dans la chaîne des actes de trahison de la légitimité Palestinienne exclusivement représentée par le corps législatif régulièrement élu »
Il a clairement accusé Abbas de se tourner vers les institutions de l’OLP chaque fois qu’il lui faut prendre un décret « illégal » bien qu’il sache fort bien qu’il y a longtemps que le conseil central de l’OLP a perdu toute légitimité depuis longtemps.
« Il (Abbas) utilise les institutions de l’OLP pour circonvenir la volonté Palestinienne nationale et populaire », a déclaré Khater, soulignant que les associés d’Abbas ne lui glissaient à l’oreille que ce qui sert leurs intérêts partisans ou personnels, et ceci dans le but d’approfondir me différent inter Palestinien conformément aux voeux des Etats Unis et des sionistes.
Deux experts légaux Palestiniens, le Dr Anis Al-Kasem et le juge Yougin Kataran, qui ont tous deux participé à la rédaction de la loi fondamentale de l’Autorité Palestinienne, ont déclaré que les décrets d’Abbas étaient en contradiction totale avec la constitution Palestinienne.
A partir de là, Khater a souligné que le retour à la table de négociations était le seul moyen de résoudre la crise actuelle qui, a-t-il déclaré avait pour origine, au premier chef, les sanctions économiques injustes imposées au peuple Palestinien.
Les partis politiques Palestiniens comme les pays arabes et musulmans s’efforcent de ramener les mouvements du Fatah et du Hamas à la table de négociations.
« Si Abbas persiste à rejeter le dialogue national qui est devenu un impératif populaire Palestinien, il finira par se retrouver complètement isolé non seulement au niveau Palestinien, mais aussi au niveau arabe et au niveau musulman. », a souligné Khater.
Pour sa part, Fawzi Barhum, le porte parole du Hamas à Gaza, a confirmé les remarques de Khater, déclarant que le gouvernement inconstitutionnel de Salam Fayyad « avait été formé seulement pour les milices affiliées au Fatah et avait été installé à la demande des puissances étrangères en violation de la loi et de la constitution Palestinienne. »
« Ceci est un gouvernement nul et non avenu », a déclaré Barhoum du gouvernement de Fayyad, affirmant que le gouvernement de Fayyad « ne représentait ni la légitimité des électeurs Palestiniens, ni celle du consensus national. »
En revanche, il a clairement défendu l’attitude du Hamas envers ce gouvernement illégal, soulignant que « nous, au Hamas, refusons de reconnaître la valeur de lois et de décrets provenant de ce gouvernement parce qu’ils ne représentent que la volonté étrangère. »

DAMASCUS, CPI - 14/07/2007 - 04:20

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7xmVQR7VBhMkMx7WLPi57Gbw%2f52Lbc3O6NpBKiU3q83nibeb4ZV0HGQrFZLf1MXjhiMo8%2bvoOqsTKRLnQLTYFc32F%2bTbrLDotRYflJIj01gg%3d

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29502

Les troupes d’occupation kidnappent 8 Palestiniens à Naplouse, et la milice d’Abbas en kidnappent 2 à Qalqilyia.

Vendredi 13/07/07 à l’aube, les troupes d’occupation ont mené des opérations militaires dans la ville de Naplouse et dans le camp de réfugiés de Balata, où ils ont kidnappé 8 Palestiniens, alors que les hommes de la milice en kidnappaient 2 à Qalqilyia.

Les sources Palestiniennes ont rapporté qu’une dizaine de véhicules militaires sionistes avant ratissé la ville de Naplouse. LTCOFEMASUCNDMP (Les troupes coloniales ont fouillé et mis à sac un certain nombre de maisons Palestiniennes), prétendant qu’ils recherchaient des personnes « recherchées ».
Les troupes d’invasion ont kidnappé 6 jeunes Palestiniens de la vieille ville et deux autres dans la rue Al Quds près du camp de réfugiés de Balata.
Pendant ce temps, les miliciens du gouvernement de collaboration kidnappaient deux prétendus partisans du Hamas à Qalqilyia, l’un dans un café, l’autre dans sa boutique. Tous deux ont été emmenés au quartier général de la Sécurité pour interrogatoire. Cela porte à 47 le nombre de patriotes kidnappés par les miliciens de la collaboration pour avoir été soupçonnés d’être partisans du Hamas.
[ndt : curieux comme tout ça fait penser à un autre endroit et une autre époque...]

NAPLOUSE, CPI - 13/07/2007 - 13:45

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7AnRxlhZZGRigCsEK3N7A6YgcP2R828lVnO2vYJJTJKJm2m4e5%2fgYxfwvj96jvUknj83KpUAIXRxXJLg64vk%2fn3Ht1cPREF%2bsmB3TQJuMsO0%3d

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29503

Des tireurs des Brigades Qassam touchent des soldats près de l’aéroport de Gaza

Deux soldats sionistes postés au sommet d’une tour de guet près de l’aéroport de Gaza, à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, ont été atteints, samedi 14/07/07, par des tireurs des Brigades Qassam (Hamas), ont déclaré des sources des Brigades.

Les Brigades Qassam ont déclaré que l’attaque constitue un message clair adressé aux troupes d’occupation qu’ils seront, où qu’elles se trouvent, la cible des combattants de la Résistance.

« Nous ne transigerons jamais sur la défense de notre pays contre l’armée d’occupation sioniste, et nous sommes prêts à sacrifier tout ce que nous avons de plus précieux pour cette cause », ont souligné les Brigades Qassam dans un communiqué publié à la suite de cette attaque.
Cette attaque intervient deux jours seulement après que des tireurs des Brigades Qassam ont réussi à blesser dix soldats sionistes à l’est du camp de réfugiés d’Al Buraj, à l’est de la Bande de Gaza, au cours d’une tentative d’incursion avortée des forces d’occupation.
« Nous assurons Barak et le commandant de la région sud de l’armée sioniste que nos combattants pourchasseront et enfermeront leurs troupes dans la Bande de Gaza, et qu’ils ne seront à aucun moment en sécurité dans la Bande », a souligné un porte parole des Brigades Qassam dans le camp de réfugiés.
Jeudi 12/07/07, un certain nombre de soldats sionistes ont été tués ou blessés lorsque environ 25 d’entre eux sont tombés dans une embuscade préparé par les combattants des Brigades Qassam alors qu’ils tentaient de s’introduire dans le camp de réfugiés. l’armée d’occupation a reconnu cette attaque, mais a prétendu que seulement un soldat avait été tué et deux autres blessés.
Des combattants d’un autre mouvement de la Résistance Palestinienne, les Brigades Al Quds du Jihad Islamique, sont crédités du tir sur un soldat sioniste atteint de deux balles dans l’aéroport, et d’en avoir atteint un autre qui se tenait sur le balcon de l’un des bâtiments de l’aéroport.
Les deux organisations armées ont aussi tiré des obus de mortier artisanaux sur les troupes d’occupation près de l’aéroport.
Elles ont déclaré que ces attaques étaient une réponse naturelle aux agressions incessantes des troupes coloniales contre le peuple Palestinien dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie.
Les Brigades Qassam ont aussi déclaré le tir de trois roquettes artisanales sur le point de passage de « Kerem Shalom » aux premières heures de dimanche 15/07/07.
Il y a deux jours, de nombreux soldats de l’armée d’occupation, appuyés par des véhicules blindés et des hélicos Apache, se sont avancés dans l’aéroport, mais le satellite TV Aqsa basé à Gaza a rapporté que les troupes d’invasion se sont retirées dimanche et se sont redéployées au point de passage de « Kerem Shalom » à la « frontière » entre la Bande de Gaza et la zone sioniste de 1948.
En Cisjordanie, les combattants de la Résistance Palestinienne ont réussi l’attaque d’un avant poste des forces d’occupation dans la ville de Jénine aux premières heures de dimanche 15/07/07.
L’armée Burak, une branche des Brigades des Marturs d’Al Aqsa, liée au Fatah, ont revendiqué la responsabilité de cette attaque.
Dimanche également, des sources sionistes ont déclaré qu’un cocktail Molotov a été lancé sur une de leurs patrouilles au sud de Bethlehem, et ont reconnu que la jeep de la patrouille avait été endommagée, mais ont prétendu qu’aucun des soldats n’avait été blessé.

GAZA, CPI - 15/07/2007 - 09:19

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7B%2byYTXG5eAMTVifeQU%2f9Cx1tuJ8hlWpHxfZQMcHhGlAfthjU2FykcBCW215wl0i9uIH2UKT9fxNWVLmK2UO9GNIZwMSOvIUITn0MYVqsOpc%3d

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29504

Mythes du conflit proche-oriental

Une salutaire déconstruction Jean Bricmont Professeur de physique à l’université de Louvain (Belgique) Le Monde Diplomatique Juillet 2007

La version israélienne et américaine du conflit du Proche-Orient, qui irrigue largement nos médias, veut nous faire croire que sa source se situe dans une haine irrationnelle des musulmans contre les juifs ou contre l’Occident. Cette optique a successivement créé plusieurs mythes : la « terre sans peuple pour un peuple sans terre », qui a occulté le nettoyage ethnique de 1948 ; le danger mortel pour l’établissement sioniste que la guerre de 1967 ( 1 ) aurait évité préventivement ; la responsabilité exclusivement arabe de la guerre de 1973 ; le fait que les attaques israéliennes ne seraient jamais que des « ripostes » ; enfin, depuis Oslo, l’accent mis sur un « processus de paix » et sur les « offres généreuses » faites aux Palestiniens par l’« Etat » hébreu.
L’ouvrage de Norman Finkelstein, dont la première édition a paru en anglais en 1995, démonte un à un tous ces mythes ( 2). Il commence par ce qui fut l’objet de sa thèse de doctorat, la réfutation d’un ouvrage d’une certaine Joan Peters, qui faisait écho au mythe du « désert » dans lequel les premiers colons sionistes se seraient installés. Bien que personne n’ait pu sérieusement défendre le livre de Peters, il a été encensé par une bonne partie de l’intelligentsia américaine, ce qui a sans doute contribué à rendre la carrière de Finkelstein particulièrement difficile : à plus de 50 ans, il doit encore se contenter de contrats temporaires ( 3).
Finkelstein inscrit les thèses des partisans du sionisme dans le discours colonialiste. Ce rapprochement risque de choquer. Il n’en demeure pas moins que, de la conquête de l’Ouest américain à la colonisation de l’Algérie ou de la Palestine, le discours de justification des nouveaux venus a toujours été le même : le colon « met en valeur » une terre essentiellement vierge, peuplée de sauvages, contre lesquels il lui faut « se défendre », une fois qu’il les a envahis.
Pour ce qui est des guerres de 1967 et de 1973, Finkelstein montre, en s’appuyant entre autres sur les déclarations des dirigeants sionistes, qu’il ne s’agissait nullement, pour la première, d’une opération militaire d’autodéfense, et que la seconde a résulté du refus sioniste des propositions égyptiennes de règlement pacifique du conflit, à l’époque même de Sadate.
Enfin, Finkelstein démontre que les accords d’Oslo, loin d’être un progrès pour la paix, comme l’a soutenu une bonne partie de l’opinion progressiste occidentale, constituaient en réalité, de la part de l’entité sioniste, une tentative de « bantoustanisation » des territoires occupés.
Le livre de Finkelstein permet d’avoir une vue objective des racines et de l’histoire du conflit sionisto-palestinien, l’un des plus chargés symboliquement de notre temps, et qui demeure porteur de guerres sans fin.
Jean Bricmont
(1) Lire notre dossier « Juin 1967 - Aux origines des crises proche-orientales », Le Monde diplomatique, juin 2007.
(2) Norman Finkelstein, Mythes et réalités du conflit israélo-palestinien (avec une préface de Dominique Vidal), Aden, Bruxelles, 2007, 25 euros, 441 pages (traduit par Serge Deruette et Patrick Gillard).
(3) A la suite d’une campagne liée à ses opinions sur le Proche-Orient, Finkelstein s’est vu refuser sa titularisation début juin 2007.
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/07/BRICMONT/14938

Jean Bricmont, Le Monde Diplomatique

CCIPPP et Jean Bricmont, Le Monde Diplomatique - samedi 14 juillet 2007

http://www.protection-palestine.org/spip.php?article5294

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29505

Un décret présidentiel détruit l’institution judiciaire et militarise la société

Le PCHR (Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme) exprime ses plus grandes inquiétudes à propos du dernier décret présidentiel au sujet de l’ordre judiciaire militaire sous l’état d’urgence,.../ /...qui implique une annulation des droits de l’ordre judiciaire civil palestinien au profit de l’ordre judiciaire militaire.

Le PCHR estime que ce dernier décret, qui est le plus destructeur dans une série de décrets présidentiels publiés dans le contexte de l’état d’urgence, est une prescription pour la destruction de l’autorité juridique et de la vie civile au profit de la militarisation de la société palestinienne, la remise en cause de la constitution, la confiscation des libertés publiques et l’application d’une dictature militaire. 
L’article 1 du décret, qui a été publié le 6 juillet 2007, renforce les pouvoirs de l’ordre judiciaire militaire en incluant les « crimes qui mettent en danger la sûreté publique », incluant :

 1) les crimes contre des fonctionnaires, des employés, des établissements et la propriété de l’autorité nationale palestinienne ;
 2) les crimes contre la sûreté publique et la sécurité publique interne ;
 et
3) les crimes contre des services de sécurité palestiniens et leurs membres.

Ainsi, certaines des prérogatives mêmes de l’ordre judiciaire civil lui sont retirées
Pour défendre cette grave mesure, l’article 3 du décret suspend l’article 2 de la loi fondamentale, qui stipule clairement que les cours martiales sont établies par la loi et que « ces cours n’auront aucun pouvoir au delà des affaires militaires. »
Le paragraphe 1 de l’article 2 du décret prescrit que « l’Attorney General militaire assumera les pouvoirs de l’Attorney General, » et mine ainsi l’autorité du premier magistrat. Pour justifier ceci, l’article 3 du décret suspend le paragraphe 2 de l’article 107 de la loi fondamentale, qui déclare que « l’Attorney General est responsable de l’application de la loi publique au nom du peuple Arabe Palestinien, et la loi détermine les autorités et les fonctions de l’Attorney General. »
Le paragraphe 2 de l’article 2 du décret prescrit que les « cours martiales appliqueront la Loi Révolutionnaire du règlement des tribunaux telle que définie par l’organisation de libération de la Palestine (OLP) par le décret de 1979. » Cependant, cette loi et la loi pénale révolutionnaire de l’OLP sont toutes les deux inconstitutionnelles et ne font pas partie des lois applicables sous la juridiction de l’Autorité Nationale Palestinienne (PNA), et le PCHR les a toujours critiquées.
Ces lois rappellent les cours bien connues de sécurité d’état qui avaient été établies par le président de l’Autorité Nationale Palestinienne en février 1995 puis supprimées par le ministre de la justice en juillet 2003. Le paragraphe 3 de l’article 2 du décret déclare que « tous les membres des forces palestiniennes auront une autorité garantie par la loi », qui transforme chaque fonctionnaire de sécurité « un fonctionnaire d’exécution juridique » dans ce qui est un autre aspect de la militarisation minant la vie civile et privant les autorités « de leurs responsabilités juridiques » [...]. L’article 21 de la loi déclare que « les fonctionnaires disposant de l’autorité d’exécution judiciaire incluront :

 1. Le chef de la police, ses adjoints, ses aides, les chefs de police de districts ;
 2. Les responsables de la police selon leurs secteurs de spécialisation ;
 3. Les capitaines des transports maritimes et aériens ; et
 4. Les fonctionnaires qui disposent des droits juridiques selon la loi.
« L’article 19 de la même loi déclare que les « fonctionnaires placés auprès du premier magistrat superviseront les fonctionnaires juridiques chacun dans leur secteur des spécialisation. » L’article 20 de la même loi prescrit que « l’Attorney General dirigera et surveillera les fonctionnaires juridiques en ce qui concerne leurs responsabilités. »
À la lumière de ce qui précède :

 1) Le PCHR estime que ce décret ouvre largement la voie à la militarisation de la société palestinienne, impose une dictature militaire et détruit la vie et l’ordre judiciaire civils sous le prétexte de l’état d’urgence, à travers :
La privation des autorités de l’ordre judiciaire civil au profit de l’ordre judiciaire militaire ;
La privation des responsabilités du premier magistrat et leur transfert à l’autorité judiciaire militaire ; et
La privation des responsabilités des fonctionnaires de justice au profit de tous les membres des services de sécurité.
 2) Le PCHR est très étonné que le décret s’appuie en préambule sur la loi révolutionnaire de l’OLP de 1979 concernant la loi pénale révolutionnaire, inconstitutionnelle parce non ratifiée par l’Autorité nationale Palestinienne. Le PCHR dénonce également la remise en vigueur de l’ordre militaire N° 555 de 1959, datant de l’occupation égyptienne de la bande de Gaza qui n’est plus appliqué en Egypte.
 3) Le PCHR dénonce fortement l’annulation des lois palestiniennes publiées par le Conseil Législatif Palestinien, qui représente la volonté des Palestiniens, tout en remettant en service des lois obsolètes et des lois inconstitutionnelles.

 4) Le PCHR invite le Président Mahmoud Abbas à reconsidérer et annuler ce décret et tous autres décrets publiés dans le contexte de l’état d’urgence décrété depuis le 14 juin 2007.

 5) Le PCHR rappelle que les dispositions du chapitre 7 de la loi fondamentale n’accordent pas au président des droits absolus sous l’état d’urgence ; elles garantissent au contraire que le chef de l’exécutif n’emploie pas ses pouvoirs arbitrairement et n’attaque pas les autorités législatives et juridiques.

 6) Le PCHR affirme que même dans les situations d’urgence, le président n’a pas l’autorité requise pour suspendre, modifier ou violer aucune disposition de la loi fondamentale qui sert de constitution provisoire à l’Autorité nationale Palestinienne et se situe au-dessus de toutes les lois, desquelles tous les pouvoirs sont définis, y compris ceux du président lui-même. Les pouvoirs que le président s’attribuent pour suspendre des dispositions de la constitution, dont la suspension et la confiscation des responsabilités des autorités législatives et juridiques, constituent une destruction du régime politique palestinien et de ses fondations.

 7) Le PCHR réaffirme que la crise qui affecte l’Autorité Nationale Palestinienne est politique et ni légale ou constitutionnelle, et que la seule manière de résoudre cette crise est par la voie du dialogue politique plutôt que par l’imposition d’un état d’urgence et par la publication de décrets et des prises de mesures qui ne feront qu’aggraver la crise et ne peuvent que miner la cause nationale palestinienne et mener au vide politique.

PNN et Centre Palestinien pour les droits de l’homme 13.07.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1125&Itemid=1

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29506

L’entité sioniste accepte de cesser les poursuites à l’encontre de 178 combattants de la résistance palestinienne

Plusieurs combattants de la résistance palestinienne ont déclaré aux agences de presse palestiniennes durant la journée de samedi 14/07/07 qu’un accord avait été conclu entre les gouvernements palestiniens et sionistes. Il est basé sur l’acceptation par l’armée coloniale de cesser les poursuites visant 178 combattants de la résistance palestinienne des brigades Al Aqsa du Fatah. 

Selon l’agence de presse palestinienne Ma’an News, la liste des combattants inclut Zakaira Zubeidi, chef des brigades Al Aqsa de Cisjordanie, et Kemal Renam, l’un des leaders des brigades. 
Cet accord comprend également la cessation des actions de la résistance envers les cibles sionistes. Les combattants de la résistance doivent ainsi déposer les armes et rejoindre les forces de sécurité palestiniennes en Cisjordanie, toujours selon l’agence Ma’an. De son côté, l’entité sioniste s’engage à accepter les combattants qui désirent coopérer avec les forces de sécurité palestiniennes et qui ne seront pas engagés avec des militants armés durant une période de trois mois [ndr : ???????]. Ces combattants seront donc habilités à quitter la zone A et pourront voyager à l’étranger. 
Selon les accords d’Oslo, la Cisjordanie est divisée en trois parties : les zones A, B et C. La zone A est entièrement sous le contrôle de la Palestine, et comprend les villes de Jénine, Naplouse, Tulkarem, Ramallah, Bethlehem et Qalqiliya. 
Les territoires de la zone B sont supposés être sous le contrôle de la Palestine, mais l’entité sioniste s’y charge des questions de sécurité [ndr : ah bon, et les touristes blindés à Jénine, Naplouse, etc., c’est des chiliens ?]. Israël a le plein contrôle sur les terres et sur les habitants de la zone C, qui couvrent des zones inhabitées, des constructions juives et des installations militaires. Durant l’invasion sioniste de la Cisjordanie en 2002, l’armée d’occupation a saisi tous les territoires, y compris les zones A et B. Sa’eb Erekat, personnalité à la tête de l’équipe de négociation palestinienne, a affirmé samedi que les discussions en matière de sécurité étaient toujours en suspens. Abbas et Olmert se rencontreront lundi, et les questions de sécurité y seront, selon des sources sionistes, évoquées. 

PNN et virginie - 14.07.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=1135&Itemid=1

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29507

Les Brigades Al Aqsa abandonnent la lutte armée contre l’entité sioniste

Le haut responsable des Brigades Al Aqsa (Fatah), Zakaria Zoubeidi, basé à Jénine, a déclaré dimanche 15/07/07 « les militants des brigades Al Aqsa ont signé l’engagement de cesser les attaques contre l’entité sioniste. »

« Les Brigades Al Aqsa ne veulent pas constituer un obstacle à un projet politique qui cherche à résoudre la question Palestinienne », a souligné Zoubeidi

Au cours d’une conversation téléphonique avec Ma’an, Zoubeidi a ajouté que les combattants des brigades dont les noms figurent dans la liste d’amnistie se sont engagés à rester au Quartier Général de la sécurité Palestinienne, en attendant les procédures politiques et administratives qui garantiront leur liberté. [ndt : il me semble que le mot clé, c’est « attendre »]

Les autorités sioniste ont annoncé hier 14/07/07 une amnistie pour 178 membres « recherchés » des Brigades Al Aqsa, affiliées au mouvement du président Abbas.

Jenin – Ma’an – 15 / 07 / 2007 - 10:48

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23949

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29508

La branche armée du Jihad Islamique rejette l’« accord d’amnistie » avec l’entité sioniste, mais accepte un « cessez-le feu »

Les Brigades AlQuds, un groupe armé affilié au Jihad Islamique, a déclaré à Ma’an qu’ils ont rejeté un accord d’amnistie
avec l’entité sioniste impliquant 178 combattants affiliés au Fatah et considérés comme « recherchés » par les autorités sionistes. Ce refus fait suite à la proposition de l’autorité Palestinienne d’inclure des membres des brigades AlQ dans l’accord.

Selon une source des brigades Al Quds qui souhaite rester anonyme, le ministre de l’intérieur (Ramallah) a appelé le responsable du Jihad Islamique en Cisjordanie en lui demandant de proposer les noms de vingt membres des Brigades AlQuds, pour les ajouter à la liste de ceux qui vont être « amnistiés » par l’entité sioniste. Après discussion entre les responsables politiques et militaires, il a été décidé de repousser cette proposition.

La même source a confirmé que le Jihad Islamique serait d’accord pour un cessez le feu « pour autant que les forces d’occupation acceptent de cesser leurs violences contre les Palestiniens et les membres de la résistance » [ndr : écoutez pousser les dents des poules...]

Bethlehem – Ma’an – 15 / 07 / 2007 - 14:28

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23964

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25909

Les Brigades Al – Qassam tirent un barrage de mortier sur le point de passage d’Erez

Les Brigades Al Qassam, l’aile armée du mouvement du Hamas, ont revendiqué, dimanche 15/07/07, la responsabilité du tir de 8 obus de mortier sur la position militaire sioniste du poinr de passage d’Erez dans le nord de la Bande de Gaza.

Gaza – Ma’an – 15 / 07 / 2007 - 14:16

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23962

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25910

Une tribunal militaire sioniste prolonge la détention de la dirigeant de la société de bienfaisance Al Huda

Le tribunal militaire siégeant au centre d’interrogatoires de la Muscobiyeh à Jérusalem a prolongé de 11 jours la période de détention de la Palestinienne Nada al Jaiousi, afin de permettre une enquête plus approfondie contre elle.

La société des prisonniers Nafha a déclaré que « Al Jaiousi, qui dirige la société de bienfaisance féminine AL Huda, est mère de 9 enfants, eta été kidnappée il y a quatre jours de son domicile de la ville de Ramallah. »

La société a ajouté que « Al Jaiousi souffre de conditions de détention inhumaines », et condamne « les attaques continuelles contre les femmes Palestiniennes qui violent toutes les conventions et les accords internationaux. »

La société a fait appel au président Abbas, ainsi qu’aux organisations de Droits de l’Homme, pour obtenir la libération d’Al Jaiousi

Ramallah – Ma’an – 14 / 07 / 2007 - 16:41

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23942

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