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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Dimanche, 8 juillet 2007

dimanche 8 juillet 2007

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Envoyé le 08/07/07

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28801

Les forces d’occupation empêchent les fermiers d’utiliser leurs terres à Tulkarem

Des bulldozers de l’établissement sioniste ont fermé, samedi 07/07/07, les routes qui conduisent aux secteurs agricoles proches de la ville de Deir Al Ghosoun, au nord de Tulkarem. Les bulldozers ont mos en place des barrières de terre, ce qui empêche les habitants Palestiniens de cultiver leurs terres.

Le chef du conseil municipal de Deir Al Ghosoun, Abdulkarim Ghanim, a déclaré que « ces dernières mesures décidées par l’occupation sioniste va faire monter la tension dans le village.. »

Ghanim a souligné que le but de ces barrières de terre est « de renforcer le siège imposé au village et de s’emparer de toujours plus de terre Palestinienne. »

Tulkarem – Ma’an – 07 / 07 / 2007 - 12:42

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23716

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28802

Trois projectiles artisanaux tirés sur le passage de Sufa

L’unité Ayman Judah des brigades AlAqsa (Fatah), avec les Comités de la Résistance Populaire, ont revendiqué la responsabilité d’une attaque lancée contre la présence militaire sioniste au passage de Sufa, tôt dans la matinée de samedi 07/07/07.

Dans un communiqué commun publié par les brigades, ils déclarent qu’ils ont lancé trois projectiles artisanaux sur le point de passage, et que l’opération constitue « une riposte aux arrestations, assassinats et attaques de toue sorte dont les Palestiniens sont victimes dans les territoires occupés. »

Gaza - Ma’an – 07 / 07 / 2007 - 13:12

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23717

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28803

Des colons mettent le feu aux récoltes des Palestiniens

Des colons de l’implantation « Enav », samedi 07/07/07, ont mis le feu aux cultures des Palestiniens dans le village de Ramin, près de Tulkarem.

Selon un représentant de la coordinatin générale, Sadiq Salih, le feu a détruit 150 dunums (15 ha) de récoltes.

Les terres incendiées sont utilisée pour des cultures de blé et des vergers d’oliviers, d’amandiers, et de figuiers dans la zone appelée Wadi Al-A’raj, à l’ouest de Ramin.

[ndt : ces salopards savent-ils qu’en France, il n’y a pas si longtemps, mettre le feu à des récoltes était un crime passible de la peine de mort ?]

Tulkarem – Ma’an – 07 / 07 / 2007 - 18:35

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23730

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28804

Les combattants du Jihad Islamique tirent sur l’infanterie coloniale dans le centre de Gaza

Les brigades AlQuds, l’aile militaire du mouvement du Jihad Islamique, a annoncé samedi 07/07 07 que ses combattants avaient ouverte le feu, de manière prolongée, sur l’infanterie de l’occupation à l’est de Deir al Balah, dans le centre de la Bande de Gaza.

Les brigades ont déclaré qu’elles ont directement atteint leurs cibles, et qu’on a vu des véhicules se rassembler et des hélicoptères sionistes faire des navettes après l’attaque.

Gaza – Ma’an – 07 / 07 / 2007 - 18:50

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23732

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28805

Barghouthi blâme le comportement de l’établissement sioniste devant le problème des Palestiniens bloqués au point de passage de Rafah

Le Dr Mustapha Barghouthi, membre du CLP et secrétaire général de l’Initiative Nationale Palestinienne, a déclaré samedi 07/07/07 que le refus de l’entité sioniste de laisser 6 000 Palestiniens bloqués au point de passage de Rafah regagner Gaza mettait leurs vies en danger.

Barghouthi avait déclaré, dans un précédent communiqué, que « 28 Palestinien étaient décédés à ce point de passage depuis le 01/06/07 et que le monde reste silencieux sur les actes des sionistes, qui ont transformé la Bande de Gaza en centre de détention en plein air. »

Il a ajouté qu’un grand nombre de Palestiniens bloqués à cet endroit ont un besoin urgent de soins médicaux.

Barghouthi a encore déclaré que même les morts ne sont pas à l’abri de la punition décidée par les sionistes, car le retour à Gaza leur est refusé et ils sont retenus dans des morgues égyptiennes.

Ramallah – Ma’an – 07 / 07 / 2007 - 20:18

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23733

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28806

L’armée d’occupation envahit Ramallah et arrête un responsable du Jihad Islamique

Les forces coloniales ont arrêté, samedi soir 07/07/07, un militant du Jihad Islamique à Ramallah après avoir envahi la ville.

Des sources locales de la ville ont déclaré que l’homme arrêté n’a pas été identifié et qu’il a été emmené vers une destination inconnue.

Des sources sionistes ont confirmé que leur armée avait arrêté un militant du Jihad Islamique au cours d’une opération à
Ramallah. Ils n’ont pas fourni d’autres détails.

Ramallah - Ma’an - 08 / 07 / 2007 - 09:04

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23737

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28807

Les groupes militaires Palestiniens tirent des missiles et des grenades sur des cibles sionistes et des points de passage proches de la Bande de Gaza

Les Brigades An Nasser Salah Addin (Comités de la Résistance Populaire) ont revendiqué la responsabilité du lancement, dimanche 08/07/07 au matin, d’une grenade à fusil sur in poste militaire de l’occupation au point de passage de « Kerem Shalom » au sud de la Bande de Gaza. Ils ont déclaré que la grenade a été lancée sur la tour rouge du poste.

Dans un communiqué, les brigades ont déclaré que la grenade avait atteint sa cible et que les combattants des brigades se sont accrochés avec les troupes coloniales pendant plus de dix minutes après le tir de la grenade.

Par ailleurs, les brigades Al Quds du Jihad Islamique ont déclaré avoir tiré 4 projectiles sur la ville sioniste de Sderot et un autre sur la ville d’Ashkelon, dans le sud de la zone sioniste.

Les brigades ont déclaré dans un communiqué que les autorités sionistes avaient reconnu qu’un projectile était tombé près du « Sapir College » dans le centre de Sderot.

Gaza - Ma’an - 08 / 07 / 2007 - 09:09

http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=23738

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28808

L’Occupation au quotidien : Checkpoints, Famine, etc..

Aujourd’hui, la situation épouvantable des Palestiniens est occultée par les différends entre les deux partis politiques rivaux : le Hamas et le Fatah.

Or, les Palestiniens de la rue n’en ont que faire : Malgré les annonces retentissantes des énormes sommes versées par l’Occident à Mahmoud Abbas et à son Autorité Palestinienne, aucun Palestinien n’a été payé depuis des mois en dehors des membres de la police et de l’armée.

Les Palestiniens sont en grande majorité très en colère contre Abbas, Dahlan, Qorei et j’en passe.

Selon eux, ces cadres du Fatah se remplissent les poches et leurs comptes en banque alors que la population crève de faim.

Dans le camp de réfugiés d’Askar à Naplouse, j’ai vu des gosses pleurer parce qu’ils n’avaient rien à manger et malgré cela, leur père continue son travail dans une ONG palestinienne où il est au service de ses compatriotes qui ont tous des histoires terribles à raconter.

Le plus honteux, c’est de voir les membres de la police et de l’armée palestinienne, fortement armés, parader devant les quartiers généraux de l’Autorité Palestinienne et, dès qu’ils reçoivent un coup de fil de l’armée d’occupation les prévenant d’une prochaine invasion, se réfugier à l’abri dans leurs casernes et laisser l’armée sioniste envahir les villes, villages et camps de réfugiés où elle arrête ou tue chaque jour des civils sans défense.

Mais, cela fait partie de ces honteux Accords d’Oslo. En effet, selon les termes de ces Accords, l’établissement sioniste se réserve le droit de pénétrer dans l’ensemble des Territoires pour "raison de sécurité" mais est-ce qu’il respecte ses obligations ?

Les membres de la résistance restent seuls à défendre leur territoire comme à Jénine ou à Naplouse alors que l’armée des collaborateurs se terre dans ses quartiers.

Comment la France peut-elle soutenir ce gouvernement de collabos et saluer la mémoire de nos véritables résistants comme Jean Moulin, Honoré d’Estienne d’Orves ou Gabriel Péri ?

La France aurait-elle oublié sa propre histoire ? La résistance à l’occupation !

Presqu’aucun Palestinien n’est autorisé à quitter sa ville ou son village. Et ne pas respecter cette interdiction, c’est prendre le risque de tomber sur un checkpoint temporaire et s’y faire arrêter.

Au retour d’Hébron, un Palestinien a été sorti du bus par des soldats de l’occupation au checkpoint de Bet Jalla et emmené de force au checkpoint de Bethléem pour subir un contrôle d’identité renforcé afin de pouvoir se rendre à Jérusalem.

Et si le contrôle n’est pas concluant, il sera emmené dans un centre de détention pour subir un interrogatoire et ensuite il sera incarcéré sans même connaître le chef d’accusation ou sans même être jugé (l’incarcération peut durer 3 mois, 6 mois et jusqu’à 7 ans).

Nous avons donc décidé de nous rendre à cet infâme checkpoint de Bethléem (nommé Checkpoint 300) dont tout le monde nous avait raconté tant d’horreurs.

Ce checkpoint est situé juste à la sortie de Bethléem, en prolongation du Mur qui longe les dernières maisons de la ville.
C’est une énorme forteresse et pour y pénétrer, il faut emprunter un long couloir grillagé d’une trentaine de mètres. Puis il faut franchir un tourniquet et ensuite déambuler dans une série de couloirs.

Vous arrivez à un nouveau tourniquet dont le fonctionnement est actionné à distance par des jeunes soldats sionistes.

Lorsque le voyant passe au vert, vous pouvez avancer et là, vous avez accès à un portique de détection des métaux et à un tapis roulant équipé d’un scanner où vous déposez vos sacs, ceintures, chaussures, etc.

Sur la droite, dans un bureau un peu sombre, deux soldats sionistes installés bien à l’abri derrière des vitres blindées vous beuglent les ordres d’avancer ou de montrer vos papiers.

Lorsque nous sommes passés ce jour-là, une jeune soldate âgée de 18/20 ans était assise sur les genoux d’une jeune soldat à peu près du même âge, et ils étaient plutôt occupés à se bécotter qu’à nous contrôler, le M16 sur les genoux.

Ensuite, vous reprenez une série de couloirs d’où vous pouvez lire un énorme message de paix rédigé en hébreu, arabe et anglais placé sur le mur extérieur de la forteresse haut de 8 mètres. Lorsque vous lisez ce message, vous êtes dans un No Man’s Land situé au cœur de la forteresse et vous êtes envahis par un sentiment de crainte et vous n’avez qu’une envie, trouver la sortie.

Vous apercevez une immense porte où il est inscrit "EXIT" et vous vous y précipitez : Malheureusement, c’est un faux espoir. Impossible de sortir par cette issue. Il faut donc faire demi-tour et reprendre une voie bordée de barres métalliques et franchir un nouveau portail.

Là, vous arrivez dans une pièce où se tiennent deux soldats. L’un est installé derrière son ordinateur dans un petit bureau fermé avec vitre blindée d’où il nous parle par haut-parleur.

L’autre est posté le long de la file d’attente, le M16 à la main.

A nouveau, il faut repasser sous un portail détecteur de métaux, déposer son sac, ses chaussures, sa ceinture et tout le reste sur un tapis roulant équipé d’un scanner.

Les Palestiniens doivent remettre leur carte d’identité électronique au soldat derrière l’ordinateur qui la passe dans une machine puis ils doivent placer leur main droite sous un scanner qui en effectue un balayage pour un contrôle complémentaire.

Lorsque toutes ces épreuves sont passées avec succès, il faut encore franchir un tourniquet puis un couloir avant de se retrouver à l’air libre.

C’est vraiment un checkpoint très traumatisant. Les Palestiniens l’évitent le plus possible en faisant le détour par le checkpoint de Bet Jalla et, bien sûr, ils n’y emmènent pas les enfants mais il y a toujours le risque d’être interpellés à Beit Jalla et forcés de s’y rendre accompagné de 2 autres soldats sionistes.

Tout cela, c’est soi-disant pour la sécurité.

Pourtant, sur les routes de Cisjordanie, nous avons croisé de nombreuses voitures ou bus de colons ou même des colons faisant du stop ou attendant les bus sionistes et ce en toute sécurité ;

ISM - Bethléem – 08-07-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7059&type=temoignage≤sujet=Checkpoints

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28809

28 Palestiniens meurent au passage de Rafah

Le directeur du Département des Ambulances et des Urgences du Ministère de la Santé palestinien, le Dr Mu’awiya Hassanein, a annoncé samedi le décès de 28 Palestiniens qui étaient bloqués au passage de Rafah, entre l’Egypte et la Bande de Gaza, depuis le 1er juin.

Le Dr Hassanein a indiqué que le Ministère palestinien de la Santé avait pu faire entrer les cadavres dans la Bande de Gaza, par le passage de Kerem Shalom, en coordination avec les services d’ambulances égyptiens.

Tous les défunts étaient des Palestiniens qui s’étaient rendus en Egypte pour se faire soigner. Ils sont morts en raison du manque de soins médicaux fournis aux environ 4.000 Palestiniens qui attendent de rentrer dans la Bande de Gaza au passage.

Les cadavres étaient maintenus dans des morgues en Egypte, avant de pouvoir les transférer dans la Bande de Gaza

Hassanein a déclaré que la fermeture continue du passage était extrêmement dangereuse, en particulier parce que 20% des Palestiniens bloqués souffrent des problèmes de santé chroniques.

Parmi les personnes décédés se trouvent des femmes, des enfants et des personnes âgées.

Il y a également des femmes enceintes qui attendent au passage.

Hassanein a remercié les services d’ambulance égyptiens qui ont facilité le passage des cadavres et ont offert des services humanitaires.

Les familles des Palestiniens bloqués ne peuvent pas aider ; elles ont organisé des manifestations et des rassemblements pour réclamer l’ouverture des passages. Les Palestiniens bloqués ont également envoyé des appels depuis leurs téléphones portables aux chaines de télévisions.

Le Hamas a organisé samedi un rassemblement pour demander la réouverture du passage de Rafah.

Une jeune palestinienne, Amal Habib, a déclaré à Ma’an News que 17 membres de sa famille étaient échoués au passage de Rafah.

Source : http://www.maannews.net/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Ma’an - Gaza - 08-07-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7060&type=communique≤sujet=Checkpoints

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28810

De plus en plus d’objecteurs de conscience druzes en dépit des menaces sionistes

En dépit de menaces répétées et de véritables punitions contre les objecteurs arabes druzes en Israël, de plus en plus de jeunes druzes refusent d’accomplir leur service militaire dans l’armée sioniste et confirment leur appartenance à la nationalité arabe et au peuple palestinien.

Les jeunes refusent de faire partie d’une armée qui occupe les territoires palestiniens et arabes, et de prendre part aux assassinats et attaques menés par cette armée.

Walid Ja’far, l’un des refuzniks druzes, dit que la jeunesse ne veut pas avoir de rapports à cette armée "qui tue et conduit des attaques terroristes contre le peuple palestinien dans les territoires occupés" et ajoute qu’il a été arrêté et emprisonné deux fois pour avoir refusé le service militaire.

"Même si je passe toute ma vie en prison, je ne serai pas un soldat qui pointe son fusil contre son propre peuple", dit Ja’far. "Nous faisons partie de la nation palestinienne ; nous ne ferons pas partie de la machine meurtrière de l’armée."

Un rapport préparé et diffusé par le Mouvement Druze Libre, l’un des mouvements contre le service militaire obligatoire, a expliqué avoir tenu plusieurs réunions avec des Druzes dans le pays et en Jordanie, et ont pris la décision de ne pas faire partie de l’armée sioniste.

Le rapport a aussi révélé que le nombre de jeunes hommes druzes de 18 à 25 ans qui refusent de faire leur service militaire est en augmentation, et qu’actuellement, 40 hommes sont emprisonnés par l’établissement sioniste pour ce refus.

Sami Mhanna, membre du Mouvement Druze Libre, a dit que l’entité sioniste a toujours essayé de séparer les Druzes des Arabes et des Palestiniens, d’isoler le secteur druze du reste des Arabes, et de donner l’impression que les Druzes soutiennent l’établissement sioniste et ses politiques.

Saquer Naffa’, 19 ans, a passé 80 jours en prison pour refus de faire son service. Il dit qu’il a commencé à recevoir des dossiers à remplir pour s’y inscrire dès la 1ère.

En dernière d’études secondaires, il a reçu l’ordre de recrutement mais il a refusé ; il est allé au poste de police (sioniste) où il a déclaré qu’il ne rentrerait pas dans l’armée et qu’il ne ferait pas partie d’une armée qui occupe sa propre nation.

Il a ajouté qu’il était arabe, qu’il ne combattrait pas des Arabes et ne ferait pas partie d’une armée qui occupe la Palestine et tue le peuple.

L’un des officiers a essayé de le faire revenir sur sa décision : "Les Druzes ne sont pas arabes, et ils doivent servir l’entité sioniste".

Naffa’ dit que son emprisonnement a consolidé sa détermination à rejeter le service militaire et qu’ils sont maintenant plus de 50 jeunes druzes à refuser le service militaire.

Il ajoute que s’il est vrai que le nombre de jeunes Druzes qui refusent le service militaire est relativement faible, de plus en plus nombreux sont ceux qui prennent conscience de cette question.

Suleiman Daghmash a passé 4 ans en prison pour objection de conscience et maintenant, ses deux fils Faleh et Najd sont aussi objecteurs, et Najd a passé 3 mois en prison.

Daghmash, un membre important du Mouvement Druze, dit que "c’est un crime d’obliger une personne à tuer son propre peuple" et ajoute que ceci est considéré comme "une conspiration sioniste contre les Druzes".

Plusieurs groupes druzes travaillent activement contre le service militaire obligatoire et organisent des événements pour renforcer les racines culturelles et historiques de la nation druze.

L’avocat Sa’id Naffa’, l’un des principaux militants de cette mouvance, pense que le service obligatoire doit être abrogé, en particulier parce qu’il oblige une nation à combattre son propre peuple.

Source : IMEMC  Traduction : MR pour ISM

ISM et IMEMC - Israel - 07-07-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7051&type=communique≤sujet=R%E9sistances

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