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Chronique de l’occupation (2ème de ce jour)

Mercredi, 27 juin 2007

mercredi 27 juin 2007

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 26/06/07

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27601

Palestine : Accumulation d’erreurs stratégiques et politiques

Comment sortir du chaos ?

« Les événements de ces dernières semaines n’étaient pas des combats limités exclusivement à la sphère palestinienne. Replacés dans un contexte régional, on a, en simplifiant, d’un côté, les Frères musulmans qui entendent bien montrer qu’ils sont capables de gouverner la région et, de l’autre, les Américains et leurs alliés au Proche-Orient qui sont décidés à tout faire pour les empêcher de réussir.
Dans les territoires palestiniens, la situation actuelle est bien sûr le résultat d’une accumulation d’erreurs stratégiques et politiques. Que ce soit les accords d’Oslo avec l’entité sioniste ou bien récemment l’accord inter-palestinien de la Mecque qui a donné naissance au gouvernement d’union national, les clauses n’ont jamais été assez précises, assez claires. Et comme on le sait, le diable est dans les détails. Le manque de clarté des accords d’Oslo nous laisse aujourd’hui incertain sur ce que le régime sioniste va nous rendre réellement. Le manque de précisions dans l’accord de la Mecque n’a pas permis de résoudre le conflit interne entre le Fatah et le Hamas. Et notamment en ce qui concerne une question clé : le contrôle des forces de sécurité.
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale a sans surprise jeté l’éponge très vite car il n’arrivait pas à se faire obéir. L’accumulation de toutes ces erreurs a créé une accumulation de colère générale. Dès son élection le Hamas a été isolé, et s’est senti acculé. Je pense que, jusqu’à un certain point, le président Abbas a tenté d’aider le Hamas, élu démocratiquement, au nom de l’intérêt national. Mais le pouvoir financier et sécuritaire n’a pas réellement été donné à ce mouvement et l’anarchie sécuritaire a donc continué. Or les questions sécuritaires sont bien entendu une question cruciale. Car il n’y a pas de reprise économique possible sans stabilité sécuritaire.
À cela s’est ajouté l’embargo économique occidental. Mais je pense que le Hamas a commis une erreur en prenant ainsi par la force le contrôle de la bande de Gaza. Ou qu’ils sont tombés dans un piège. Et ils ont commis pendant cette période des actes inacceptables sur le plan des droits de l’homme. Ces erreurs risquent par ailleurs de nous coûter cher à l’extérieur, où certains auront beau jeu de dire que nous sommes « incapables » de nous gouverner.
Nous avons pu jouir de nos droits démocratiques jusqu’à un certain point ces dernières années, notamment par l’organisation des élections législatives qui ont porté le Hamas au pouvoir. Mais ce processus démocratique vient d’être gelé. Ceci en raison de ce qui s’est passé à Gaza et des décisions prises par le président Abbas dans le cadre de l’état d’urgence. Je crains une réelle paralysie de nos organes démocratiques à court et même moyen terme.
Il est donc difficile de voir comment nous allons nous sortir de cette situation. Les deux mouvements, le Fatah et le Hamas, ont commis de graves erreurs qui ont accentué les problèmes déjà existants. De leur côté Israël et les États-Unis affichent aujourd’hui leur soutien pour le président Abbas, et l’argent est censé couler à flot. Ils insistent à nouveau sur la nécessité de dialoguer avec ce qu’ils appellent les « Palestiniens modérés ».
À chaque fois que nous entendons ce genre de slogans, nous devenons suspicieux, car entendre un Américain ou un sioniste parler de « soutien aux modérés », cela veut généralement dire qu’on va nous demander de faire encore plus de concessions que nous en avons déjà faites. Mais nous sommes arrivés au bout des concessions possibles. Il n’y a pas un seul Palestinien aujourd’hui qui est prêt à accepter moins qu’un État palestinien dans les frontières d’avant la guerre de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, et à concéder moins que les résolutions des Nations unies concernant le droit au retour des réfugiés. »

Khader Khader est journaliste palestinien au Centre d’informations de Jérusalem (JMCC). Propos recueillis par Valérie Féron.

Info-Palestine et Khader Khader - L’Humanité – mardi 26 juin 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2004

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27602

Le chef de guerre du Hamas révèle ses plans pour instaurer la paix dans Gaza

Au plus fort des 10 jours de combat dans la ville de Gaza, le commandant des militants du Hamas faisant le siège du quartier de l’Autorité Palestinienne a reçu un appel de son alter-ego du Fatah resté coincé à l’intérieur. « Il a demandé si nous allions envahir et prendre le bâtiment, » a dit Abu Obieda, le premier commandant militaire du Hamas pour la bande de Gaza. « Il a ajouté que si nous entrions dans son bâtiment, il se tuerait. »

« Abu Obieda l’a prié de ne pas commettre un tel péché, » s’exclame alors Abu Khalid, un de ses lieutenants. « Il lui a promis que lui et tous ses hommes auraient la vie sauve s’ils se rendaient. Et finalement ils se sont rendus. Et tous sont encore vivants et libres à leur domicile. »
Les responsables du Fatah dans Gaza ont confirmé cette histoire mais en demandant que le commandant ne soit pas nommé par peur de la honte.
Dans une entrevue exceptionnelle, Abu Obieda - qui ne doit pas être confondu avec la personne du même nom qui assure les fonctions de porte-parole du Hamas - a accepté de rencontrer l’Observer pour parler du conflit qui a fait de nombreux morts dans Gaza au cours des dernières semaines. Abu Obieda commande les brigades d’Izzidine Qassam, l’élite et la branche militaire du Hamas, et passe toujours très peu de temps au même endroit par crainte d’être assassiné par les sionistes.
Nous nous sommes réunis dans un bureau dans un des nombreux bâtiments autrefois occupés par les services de sécurité inféodés au Fatah et maintenant aux mains de la Force Exécutive du Hamas qui assure aujourd’hui le rôle de la police et gère la sécurité publique. [...]
A notre arrivée, les combattants des brigades Qassam ont gardé mon téléphone portable et mon équipement électronique mais n’ont mis aucune condition quant au contenu de l’entrevue. « Les hommes du Fatah que nous avons combattus ne sont pas mes ennemis, » a dit d’emblée Abu Obieda. « Ce sont des soldats comme n’importe lequel d’entre nous ici dans cette pièce. Les ordres qu’ils ont dû suivre sont venus d’en dehors de Gaza : de Ramallah, des sionistes, d’Amérique. Je ne déteste pas les hommes du Fatah ; ce sont nos frères. »
Au sermon du vendredi dans une mosquée de la ville de Gaza, le premier ministre Ismail Haniyeh a réclamé des discussions entre le Hamas et le Fatah pour résoudre les divisions, une suggestion qui a été jusqu’ici rejetée par le président du Fatah, Mahmoud Abbas, qui a dénoncé les militants du Hamas comme étant des terroristes.
« Nous pardonnons à n’importe quel membre du Fatah qui voudra revenir et nous aider à améliorer la vie dans Gaza, » a-t-il dit. « Mais « l’Alafu » [le concept islamique du pardon] peut être accordé une seule fois. S’ils ne cessent pas leurs activités, alors il n’y aura aucune pitié. »
Abu Obieda voit ce combat comme un échec pour les Palestiniens des deux bords. « Nous ne sommes pas heureux, » dit-il. « Je ne suis pas fier d’avoir défaits et tué des hommes du Fatah. C’est une honte pour tous les Palestiniens parce que nous nous aimons. »
Le problème, explique-t-il, c’était des services de sécurité corrompus et menés par un chef du Fatah, Mohamed Dahlan, qui avait mené des attaques, des arrestations et des exécutions à plusieurs reprises contre des membres du Hamas ces dix dernières années. Malgré la formation en février d’un gouvernement d’unité nationale entre les deux mouvements, Abu Obieda savait que la guerre entre les deux camps se produirait. Il a commencé à s’y préparer alors même que les dirigeants essayaient de négocier la paix.
Il dit aussi que le régime sioniste « nous a amenés à ce point, mais nous ne sommes pas prêts à le refaire. Notre peuple a besoin d’aide ; ils ont besoin de travail, d’argent et d’une police. Ils n’ont pas besoin de se combattre entre frères. »
Malgré ses mois de préparation pour une telle guerre, Abu Obieda a été étonné par la rapidité de la victoire : « Je m’attendais à ce que cela prenne un mois. C’était ce pour quoi nous nous étions préparés et entraînés. Mais dès le début, tous les commandants du Fatah se sont enfuis de leurs quartiers dans des ambulances et sont partis en Egypte. Ils ont laissé leurs hommes exposés à la mort. Qui peut faire une chose pareille ? »
Lors d’un combat pour un complexe de sécurité - où ses hommes ont ensuite trouvé des armes, des munitions et de la nourriture qui permettrait de soutenir un siège de trois mois - il a écouté sur une radio des combattants du Fatah postés sur des toits voisins implorant leurs commandants pour avoir des munitions qui ne sont jamais arrivées. « Ils étaient tous déjà partis, » explique Abu Obieda. « Les combattants du Fatah sont braves mais est-ce que vous combattriez pour un commandant qui vous laisse tout seul face à la mort ? »
Il a confirmé que quelques responsables du Fatah ayant des liens avec Dahlan avaient été arrêtés et étaient soumis à une enquête. Il a exigé que tous soient libérés mais a admis que quelques exécutions sommaires se sont produites durant le combat et hors de tout contrôle.
« Le Hamas ne fait pas cela, mais pendant la bataille quelques hommes qui étaient très détestés pour avoir massacré des partisans du Hamas ont été exécutés par les membres des familles de leurs victimes. Nous avons mis un coup d’arrêt à cela, parce que c’est une erreur. Maintenant n’importe quel chef du Fatah peut rentrer en sécurité chez lui. »
Au sermon du vendredi dans une mosquée de la ville de Gaza, le premier ministre Ismail Haniyeh a demandé des discussions entre le Hamas et le Fatah pour résoudre les divisions, une suggestion qui a été jusqu’ici rejetée par le président du Fatah, Mahmoud Abbas qui a dénoncé les militants du Hamas comme étant des terroristes.
« Nous pardonnons à n’importe quel membre du Fatah qui veut revenir et nous aider à améliorer la vie dans Gaza, » a-t-il dit. « Mais « l’Alafu » [le concept islamique du pardon] peut être accordé une seule fois. S’ils ne cessent pas leurs activités, alors il n’y aura aucune pitié. »
Il a admis que « l’Alafu » ne s’appliquera pas à Mohamed Dahlan, actuellement en Cisjordanie. « Il ne pourra jamais revenir ici. Chacun au Hamas est prêt pour un retour de Dahlan, et les partisans de Dahlan qui feront quoi que ce soit seront mis au pas par la force. »
Tandis que la Force Exécutive du Hamas - les troupes paramilitaires dans les rues et en uniforme bleu - mènent la plupart des opérations de maintien de l’ordre et de sécurité, Abu Obieda et ses brigades Qassam ont d’autres objectifs prioritaires. « Nous avons beaucoup de violence clanique dans Gaza et nous nous activons pour que des familles cessent de se disputer à propos de faits passés, » dit-il. « Mais nous travaillons aussi très dur pour la libération d’Alan Johnston, le journaliste de la BBC. »
Johnston, qui est détenu depuis plus de 100 jours par un groupe connu sous le nom d’ « armée de l’Islam », se trouve lui-même imbriqué dans une situation inextricable. Le groupe se compose de membres de la famille Dogmosh, qui a une inimitié faite de sang avec le Hamas. Les combattants de la Force Exécutive et des brigades Qassam encerclent le secteur de la ville contrôlé par la famille et les négociations se poursuivent.
Mais Abu Obieda fait savoir que la BBC a limité ses choix possibles. « Je peux libérer Alan Johnston en l’espace de deux heures si mes hommes entrent et le prennent par la force, » explique-t-il. « Mais plusieurs fois, la BBC m’a appelé en me demandant de ne pas attaquer et de laisser les discussions continuer. Donc nous négocierons parce que nous voulons qu’aucun mal ne soit fait à cet homme. »
L’autre question qui domine est la résistance face à Israël. Le Hamas a demandé à tous les groupes militants de stopper les tirs de fusée vers la zone sioniste, avec un certain succès pour l’instant.
« Tirer des fusées vers la zone occupée n’est pas un objectif du Hamas ; ce n’est pas une vraie cible, » dit-il. « Mais quand l’entité sioniste nous attaque, c’est notre seul moyen de riposter. Nous ne souhaitons pas tuer des gens en zone sioniste avec ces fusées, mais c’est une réplique nécessaire. »
Abu Obieda dit avoir été personnellement en pourparler avec le Jihad Islamique, un groupe militant qui tire la plupart des fusées. Et, typiquement, il fait la liaison entre la violence inter-palestinienne et la question d’un cessez-le-feu avec les sionistes. « Nous comprenons tous que nous devons attendre jusqu’à être provoqués. Peut-être une semaine, peut-être un mois, mais c’est sûr que cette provocation viendra. Mais pour l’instant nous devons stabiliser l’économie, assurer la sécurité pour le peuple de Gaza et les étrangers qui souhaitent venir ici ainsi que résoudre les problèmes avec les familles [clans]. Nous ne pourrons rien avant que nous en ayons terminé avec cela. »
S’accordant un moment de répit dans le bureau décoré d’un ancien chef de la sécurité, il nous montre une plaque. Il traduit grossièrement : « celui qui se repose sur cette chaise ne possède pas la chaise. Seul le bureau possède la chaise. »
« Je garde cette place ici. Car bien que je sois maintenant au poste de commande, cette place ne m’appartient pas, elle appartient au peuple de Gaza, » conclut-il.

24 juin 2007 - The Observer - Vous pouvez consulter cet article à : http://observer.guardian.co.uk:80/w...
[Traduction : Claude Zurbach - Info-palestine.net]

Info-Palestine et Mitchell Prothero - The Observer – lundi 25 juin 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2008

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27603

Adversaires à Gaza, ils partagent une chambre à l’hôpital du Caire

« Vous voyez, Ahmad et moi partageons ma même chambre de cet hôpital, où nous sommes traités pour des blessures reçues au cours des combats internes à Gaza. Je suis un partisan du Hamas, et lui du Fatah, » déclare Ibrahim, blessé par plusieurs balles.

Ahmad, le partisan du Fatah, qui était avec le personnel de la sécurité préventive dans le quartier d’al-Tuffah dans le centre ville de Gaza, approuve de son regard triste.

« Quelle faute mon fils a-t-il commis pour se retrouver dans une telle situation ? Que Dieu punisse ceux qui lui ont fait tant de mal ! » déclare un homme âgé, le père d’Ahmad.

Il se trouve qu’à la fois Ibrahim, du camp de réfugiés de Maghazi dans le centre de la Bande.de.Gaza et Ahmad, du quartier al Tuffah, sont soignés dans le même hôpital égyptien et même dans la même chambre.

A Gaza, ils auraient pu se rencontrer, ou même parler entre eux, mais au Caire ils ont l’air contents de partager cette chambre, chacun traitant l’autre comme s’ils étaient des amis et par des ennemis.

Ceci pose une question : qu’est ce que c’est que cette haine et ces désaccords brûlants entre le Fatah et le Hamas, alors que les victimes des combats semblent des frères, partageant la même souffrance et le même destin ?

Ce sont à coup sûr des frères, et rien d’autre. Ils ont été autrefois côte à côte, dans la dignité de leur combat contre l’ennemi commun. En tous cas des hommes comme eux ne peuvent en aucun cas être véritablement ennemis.

Ibrahim (le partisan du Hamas) se trouve avoir marché à proximité de la maison du président Palestinien à Gaza lorsqu’un groupe de partisans du Fatah l’a arrêté et a commencé à lui tirer dessus, provoquant une forte hémorragie.

Son état était trop grave pour qu’il puisse être soigné dans les hôpitaux de Gaza, mal équipés, et il a été transféré dans un hôpital du Caire, comme beaucoup de Palestiniens en détresse qui ont été soigné dans la cité Egyptienne au cours des années passées.

C’est donc la barbe d’Ibrahim, qui suggère des sympathies pour le Hamas, qui l’a amené à un état critique. Il paie cher pour cette barbe – un prix qui ne pouvait être payé qu’à Gaza.

L’autre victime, Ahmad, du Fatah, a été roué de coup par des hommes liés au Hamas pour un péché majeur : celui d’appartenir à un corps de sécurité (tout à fait officiel) appelé « sécurité préventive », qui a été accusé par le Hamas d’être impliqué dans une tentative de déstabilisation de Gaza.

Il faut remercier l’Egypte d’avoir soigné ces deux Palestiniens et bien d’autres encore, pour travailler à réunir les membres du Hamas et du Fatah, ce que les politiciens semblent avoir bien du mal à réussir.

En attendant, maudites soient ces luttes intestines qui laissent la jeunesse Palestinienne, qui est le trésor de la Palestine, handicapée et traumatisée. Honte aux mains Palestiniennes qui sapent le travail des services publics Palestiniens de santé, d’éducation, et les autres, et au diable ceux qui trouvent des raisons de violence dans une barbe ou une affiliation.

Au lieu de se battre entre elles et d’infliger tant de souffrance aux Palestiniens, les forces Palestiniennes devraient se concentrer sur le développement de notre système de santé qui a contraint tant de Palestiniens comme moi à se rendre à l’étranger pour un scanner ou une opération chirurgicale.

Il y a presque trois semaines, les partisans du Fatah et du Hamas ont repris leurs combats à Gaza, ce qui a fait beaucoup de morts et a laissé Gaza sous le contrôle exclusif des forces du Hamas, alors que la Cisjordanie est maintenant sous le contrôle du Fatah.

Bien entendu, Gaza est toujours assiégé par la communauté internationale, qui a reje té le gouvernement du Hamas issu des élections législatives de janvier 2006, et Dieu seul sait ce que l’avenir a en réserve pour le peuple Palestinien...

Rami Almeghari - IMEMC - Le Caire – Mardi 26 juin 2007, 12 : 10
http://www.imemc.org/article/49175

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27604

Barghouthi : « Le régime sioniste veut affaiblir tous les mouvements Palestiniens »

Le Dr Mustapha Barghouthi, ministre de l’information du gouvernement dissous, a déclaré mardi 26/06/07 que le régime sioniste ne cherche pas à renforcer un mouvement Palestinien par rapport aux autres, mais s’efforce d’affaiblir tous les mouvements Palestiniens, et de créer des cantons isolés dans les territoires Palestiniens.

Au cours d’une conférence à Ramallah, le Dr Barghouthi a déclaré qu’Olmert veut créer deux ghettos Palestiniens : un dans la Bande de Gaza et l’autre en Cisjordanie.

Le Dr Barghouthi a ajouté que les déclarations faites lundi par Olmert au cours du sommet de Charm El Cheikh en Egypte étaient loin de comporter quoi que ce soit qui porte sur les points essentiels, comme la question de Jérusalem, les réfugiés, les implantations, les frontières, et les autres sujets importants, et se sont en revanche tournées vers un horizon politique absent.

Le Dr Barghouthi a déclaré qu’Olmert n’a pas le droit de soumettre la restitution des taxes Palestiniennes à l’absence de membres du Hamas dans le gouvernement, et a ajouté que l’entité sioniste n’a pas le droit de retenir le revenu des taxes Palestiniennes.

Le Dr Barghouthi a également ridiculisé les déclarations d’Olmert concernant la possibilité de libérer 250 détenus, membres su mouvement d Fatah, et a rappelé qu’il y a au moins 11 000 détenus emprisonnés par l’entité sioniste.

Pour ce qui est de la situation interne de la Palestine, Barghouthi a condamné toute action militaire menée par un mouvement Palestinien contre un autre, a rejeté toutes les attaques visant le peuple, les sites religieux, et les institutions charitables et a appelé à des réformes dans tous les services de sécurité Palestiniens.

Il a ajouté que les Palestiniens devaient former un gouvernement de transition qui aurait pour responsabilité la réforme des services de sécurité, la réforme des ministères et des institutions gouvernementales, en plus d’organiser des élections anticipées.

Rashid Hilal - IMEMC - Le Caire – Mardi 26 juin 2007, 21 : 29
http://www.imemc.org/article/49183

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27605

L’armée d’occupation kidnappe 6 Palestiniens en différents points de Cisjordanie

L’armée coloniale a envahi plusieurs villes de Cisjordanie et kidnappé au moins 6 Palestiniens, aux premières heures de la journée de mardi 26/06/07.

Des sources Palestiniennes ont rapporté que les troupes ont attaqué des maisons Palestiniennes à Bethlehem, Hébron, Ramallah, et Naplouse, ajoutanat que six hommes avaient été kidnappés et emmenés vers des destinations inconnues.

Palestine-Info, un site d’informations lié au Hamas, a déclaré que les six hommes étaient des militants du Hamas et du Jihad Islamique.

La semaine dernière, l’armée d’occupation a mené au moins 32 opérations d’invasion dans des communautés Palestiniennes en Cisjordanie.

Au cours de ces opérations, les troupes sionistes ont abattu 2 combattants de la Résistance Palestinienne et kidnappé 50 civils Palestiniens.

Le nombre de Palestiniens kidnappés par la colonisation en Cisjordanie depuis le début de l’année est maintenant de
1 408.

Ghassan Bannoura - IMEMC et correspondants – Mardi 26 juin 2007, 11 : 38
http://www.imemc.org/article/49172

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27606

Un Palestinien abattu par une frappe aérienne sioniste dans la Bande de Gaza

Les frappes aériennes sionistes ont frappé la ville de Gaza aux premières heures de mardi 26/06/07, tuant un homme.

Les mutilations du corps de la victime ont empêché les équipes médicales de l’identifier, mais il s’est finalement avéré qu’il s’agissait de Husam Harb, 32 ans, membre du Jihad Islamique.

Des témoins oculaires ont rapporté que des appareils sionistes ont tiré une roquette sur la voiture de ce militant alors qu’il circulait dans le nord de la ville de Gaza.

Auparavant, dans la soirée de Lundi, des vedettes sionistes ont ouvert le feu sur des embarcations de pêcheurs à Beit Lahia, au nord de la ville de Gaza. Des témoins ont rapporté que les vedettes sionistes ont tiré plusieurs obus sur les pêcheurs alors que ceux-ci étaient en pêche.

Dans une opération séparée, toujours lundi en soirée, l’armée coloniale a tiré sur des maisons dans la ville de Beit Hanoun. Des témoins oculaires ont rapporté que les chars de l’occupation ont ouvert de leu sur des maisons situées dans la partie nord de la ville, provoquant d’importants dégâts matériels.

Nisreen Qumsieh - IMEMC News – Mardi 26 juin 2007, 11 : 23
http://www.imemc.org/article/49169

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27607

Les autorités d’occupation démolissent deux villages au Neguev

Des sources palestiniennes au Neguev occupé, situé au sud des territoires palestiniens occupés en 1948, ont déclaré que les autorités d’occupation ont commencé, lundi matin 25/6, une vaste opération de démolition des maisons des Palestiniens dans les villages d’Atir et d’Oum Al-Haïran au Neguev occupé.
Les sources ont ajouté que de grandes unités de l’armée d’occupation comportant plus de dix mille éléments de la sécurité ont encerclé les deux villages en les déclarant région militaire fermée.
L’occupant a installé plusieurs barrages militaires aux alentours des deux villages et empêché tous les habitants de sortir ou d’entrer dans les deux villages, notamment les hommes qui partaient à leurs lieux de travail, dès les premières heures du matin.
Les mêmes sources ont souligné que les bulldozers de l’occupation ont détruit les maisons des deux villages au milieu des cris des femmes et des enfants.
Les occupants ont détruit des dizaines de maisons palestiniennes dans ces deux villages.
Les forces d’occupation ont confisqué les contenus des maisons détruites en les transportant par des camions vers une direction inconnue.
Les forces d’occupation se sont également emparées de centaines de têtes de bétail qui ont été transportés vers une direction inconnue.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes ont enlevé jusqu’aux ruines des maisons détruites pour effacer l’existence des deux villages et cacher leurs crimes contre les Palestiniens au Neguev occupé. (ndr : vienne le jour où ils seront balayés à leur tour !)
 
Elles ont également souligné que la police de l’occupation a arrêté le président du conseil régional des villages non reconnus par l’occupation au Neguev occupé, Hussein al-Rafaï’a, qui se trouvait dans le village d’Atir et qui s’est opposé aux opérations de démolition. Il a été emmené vers un centre d’interrogation.
Les autorités de l’occupation prétendent que les habitants des deux villages ont occupé ces terres qui appartiennent aux autorités occupantes et qu’ils ont construit des maisons sans avoir d’autorisations.
(ndt : ils ont également respiré de l’air et marché sur cette terre, la leur depuis tant de siècles, sans autorisation ! Il faudra bien qu’un jour ils reprennent possession de leur pays, avec ou sans autorisation...)

Al-Nasséra – CPI - 25/06/2007 - 18:16

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7BUb9QZDlvUZ94%2fchKBi6uqLTUtsutsm3cP7HeIjviIsRKlz5%2b60gPNO0JXsAKZnh3ZTO8ZCnK6j6e%2fU1CzHaVdvORC3y7Xa5rgX6TiuIZAY%3d

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27608

Abbas n’est qu’une illusion et les sbires de Dahlan une milice corrompue et sans force

George Bush et Ehud Olmert se trouvent dans une position critique lorsqu’ils offrent leur total appui à une épave nommée Mahmoud Abbas.
Et en réalité et face à tout ce qui a été dit, à Washington, dans des conférences de presse, aucune opportunité ne s’ouvre devant l’Entité sioniste pour réaliser des négociations autour d’une solution définitive. Des négociations pour une solution partielle ne sont en fait pas possible, encore moins pour une solution définitive.
La victoire du Hamas à Gaza et l’établissement d’un gouvernement modéré à Ramallah [en Cisjordanie] ne divisent pas la région en deux parties, le Hamas-sistan à Gaza et le Fatah-land en Cisjordanie. Ce n’est qu’une nouvelle illusion dans le panier des illusions israéliennes. En fait, les Israéliens continuent à croire en la nécessité de l’existence d’un leader arabe [palestinien]. Une fois, il s’appelait Yasser Arafat. Et maintenant, il s’appelle Abou Mazen. Un tel chef doit accepter de signer avec nous un accord qui laissera tomber le droit au retour et reconnaîtra Israël comme étant un Etat juif et sioniste. Toutefois, ce ne sont pas seulement les Palestiniens de la Cisjordanie et de la bande de Gaza qui ne reconnaissent pas "Israël", avec une identité juive et sioniste, mais également les citoyens arabes de l’Etat ; avec des documents à l’appui.
Quant au gouvernement d’urgence qui vient de donner le serment d’allégeance, il est aussi une illusion, même si les Etats Unis et "Israël" l’ont soutenu. A Ramallah, il n’existe pas un vrai gouvernement. Nous savons que le Hamas a obtenu dans les dernières élections 4 sièges contre un seul pour le Fatah. A Naplouse, 4 pour le Hamas et 2 pour le Fatah. 9 sièges pour le Hamas et zéro pour le Fatah dans la ville d’Al-Khalil. Dans la ville d’Al-Quds, 4 pour le Hamas et 2 pour le Fatah. Et dans les autre villes de la Cisjordanie, le Hamas a pris 30 sièges contre 12 seulement pour le Fatah.
Faisant ce compte, le nouveau gouvernement n’est guère représentatif des Palestiniens, il ne symbolise que des illusions israéliennes, et probablement américaines et européennes. L’armée israélienne ne pourra empêcher l’effondrement de la force du Fatah. Et sans un brin doute, tout effort dans ce domaine est sans effet.
Au cours des dernières années, l’expérience a prouvé que les alliés [palestiniens], tel que Mohammed Dahlan, ne sont que des personnes arrogantes, corrompues et sans aucune force réelle. Du plus, elles ne sont des vraies alliées d’"Israël". Contre elles, le Hamas prendra le dessus, en tout cas. Tel-Aviv doit se préparer pour une telle opportunité, en tirant la leçon de ce qui s’est passé récemment. En fait, les adeptes de Dahlan, tous bords confondus, deviennent un fardeau, totalement inutiles dans l’actuel affrontement.
Les partisans d’Abou Mazen ont perdu le combat, non parce que les combattants du Hamas sont plus forts ou plus résistants qu’eux, ou mieux entraînés, mais tout simplement parce que la majorité des habitants de la bande de Gaza le soutient, un soutien idéologique et religieux contenant le principe d’éliminer l’Entité sioniste. Les dernières élections l’ont prouvé. Et en Cisjordanie, la majorité y croit aussi. Les analystes et les politiciens parlent d’un Etat du Fatah. Pourtant, les dernières élections dans les zones A et B ont confirmé la mainmise du Hamas. Par ailleurs, les derniers évènements n’ont fait que renforcer le soutien populaire donné à l’organisation [du Hamas], quand bien même de nombreux pays du monde sont contre lui.
En résumé, Tel-Aviv pourra probablement, en étant une force d’occupation, empêcher quelques scènes, et devra le faire. Toutefois, elle ne pourra rien faire pour ne voir le Fatah disparaître. Il faut arrêter de cacher la réalité : Abou Mazen n’est plus qu’une illusion, irrécupérable.

Yesraël Harël – Le journal hébreu Haartis - 26/06/2007 - 21:50

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s72WUNgva08Q2AB2siXJFGy4EEXT1B2jBwrESx1EHtgxPY21MSclXN%2b7se6lBMNOQQT%2fBh0kxjCkVSRd%2frwdOPE45gMhAWcHTo%2fhSOXGDbepY%3d

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