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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Samedi, 2 juin 2007

samedi 2 juin 2007

nombre d’entrées : 8

Envoyé le 02/06/07

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25201

4 Blessés hier à Bil ’in

Depuis 28 mois, les Palestiniens du village de Bil’in en Cisjordanie manifestent avec des militants israéliens et internationaux pour protester contre la confiscation de leurs terres et la construction du Mur d’Apartheid.

Aujourd’hui 01/05/07, les forces d’occupation avaient installé devant le Mur un barrage de barbelés pour empêcher les manifestants d’atteindre le Mur.

Alors que les manifestants franchissaient les barbelés, les soldats de l’occupation ont commencé à tirer du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes.

Les soldats ont kidnappé immédiatement Mohammad Khatib, du Comité Populaire Contre le Mur et les Colonies. Alors que de plus en plus de pacifistes arrivaient sur les lieux, les soldats ont commencé à devenir de plus en plus agressifs et à pousser et frapper aussi bien les journalistes que les manifestants.

Un soldat a donné à Iyad, de Bil’in, un coup de pied à l’aine. Iyad est tombé à terre de douleur. Les soldats l’ont entouré pour empêcher les autres manifestants de l’aider, jusqu’à ce qu’un autre soldat prenne des boîtes métalliques de gaz lacrymogène et les jette sur Iyad alors qu’il était étendu sur le sol.

Martinez, un militant américain, a déclaré : "Ils ont jeté des lacrymogènes sur les jambes d’Iyad. Même les soldats au-dessus d’Iyad ont été pris de malaises et ont dû s’écarter. Trois autres militants sont intervenus et ont aidé Iyad et l’ont emmené en lieu sûr."

Les soldats ont continué à tirer du gaz lacrymogène jusqu’à ce que les manifestants battent un retraite dans une oliveraie.

Alors que les manifestants rentraient au village, les soldats ont commencé à tirer des grenades lacrymogènes et des balles acier/caoutchouc sur les manifestants.

Christian, un cameraman Grec-Chilien a été touché simultanément par deux balles, une dans à la tempe et une dans la jambe gauche.

Christian a déclaré à l’ISM : "Je suis sûr qu’ils m’ont visé et tiré dessus délibérément. Ils se tenaient à environ 25 mètres. Je suis tombé et je suis resté sans connaissance pendant quelques secondes"

Les secouristes palestiniens ont évacué Christian sur un brancard pour soigner ses blessures.

Issa Mahmoud et Ibrahim Bornat, deux autres militants palestiniens, ont également été blessés par des balles acier/caoutchouc : Issa a été blessé à la jambe et Ibrahim à la main.

Après s’être regroupés, les manifestants se sont rendus vers un autre site proche du Mur. Les soldats se sont concentrés sur ce petit groupe de manifestants, et ils ont commencé à tirer des lacrymogènes et des balles acier/caoutchouc dans leur direction.

Une drenade lacrymogène s’est enflammée. Le feu s’est développé rapidement à environ 150 mètres d’une oliveraie. Les militants ont tenté d’éteindre le feu avec des branches d’arbres, mais n’ont pu empêcher la destruction d’une dizaine de dunums d’oliviers.

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM - Bilin - 02-06-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=6897&type=temoignage≤sujet=Non%20Violence

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25202

Contre le Mur à Bethléem

Vers 10h30, des manifestants palestiniens, internationaux et israéliens se sont retrouvés à Oum Salamona pour participer à une manifestation contre le Mur et accéder aux terrains aujourd’hui inaccessibles en raison de la construction du Mur d’Apartheid.

Puis vers 13h, les manifestants se sont rendus à Artas pour manifester contre la destruction de la terre et des vergers palestiniens pour le tracé du Mur d’Annexion et le futur réseau d’eaux usées de la colonie illégale d’Efrat située à proximité.

Oum Salamouna

Près d’une centaine de manifestants ont marché en direction du Mur pour tenter de passer sur le terrain appartenant à un fermier local, Hasan.

Lorsque les manifestants sont arrivés sur la portion de terrain la plus éloignée, une vingtaine de soldats qui attendaient ont empêché le groupe de passer sur un chemin de terre qui sépare le terrain de la colonie.

Seul, Hasan a été autorisé à passer pour s’occuper de ses arbres.

Les manifestants ont montré aux soldats qu’ils venaient pour protester de façon non-violente contre la confiscation de la terre et le mur et l’armée a répondu sans agression mais les soldats les ont empêché de passer sur le terrain d’Hasan.

La manifestation a été considérée comme un succès parce que les Palestiniens ont pû accéder au terrain qui était inaccessible depuis de nombreux mois.

Artas

Une cinquantaine de manifestants étaient présents, dont des hommes, des femmes, et des enfants.

Les manifestants ont marché du village d’Artas jusqu’au site où la terre a été détruite et où un énorme fossé à été creusé.

Il y avait une trentaine de soldats basés principalement au sommet de la colline où le mur doit être construit mais certains soldats rôdaient dans le secteur.

Alors que les manifestants atteignaient le fossé, ils ont commencé à combler le fossé avec de la terre et des rochers. Un arbre qui avait été déraciné a été également retrouvé à proximité et en tant que geste symbolique, l’arbre a été amené près du fossé où les manifestants l’ont replanté.

Tout au long de la manifestation, les soldats ont maintenu leur présence à distance et la manifestation s’est déroulée sans agression.

Au bout d’une heure et demi, les manifestants ont quitté les lieux.

Source : http://www.palsolidarity.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM - Bethléem – 02-06-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=6898&type=temoignage≤sujet=Non%20Violence

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25203

Des roquettes inutiles ?

Hasan Abu Nimah est l’ancien représentant permanent de la Jordanie aux Nations Unies. Première parution de cet article dans The Jordan Times. 

Si les Palestiniens cessaient les tirs parce que leurs roquettes manquent de précision et d’efficacité, seraient-ils légitimés à s’en servir si, ou quand, ils arriveront à surmonter ces imperfections ? Et est-ce donc l’efficacité impeccable de l’armement sioniste qui justifie la poursuite de son utilisation contre les civils palestiniens ? Est-ce là le nouvel étalonnage de la légalité et de la justice ?

Le massacre sioniste sur Gaza doit cesser. Et si ce sont les "roquettes inutiles" palestiniennes qui ont provoqué, ou continuent de provoquer, les représailles "défensives" sionistes, alors les tirs des roquettes sur la zone sioniste doivent cesser eux aussi.

Dans cette dernière phase de la guerre, les Palestiniens ont, comme d’habitude, énormément souffert, avec près de 50 morts et des centaines de blessés, pour la plupart des civils. Les dommages aux biens ont été, eux aussi, terribles.

Du côté sioniste, cependant, seule une femme a été tuée à Sdérot, après plus de 200 attaques par roquettes. Ceci témoigne à l’évidence de l’inefficacité des roquettes artisanales, souvent tournées en ridicule par quelques factions palestiniennes qui les appellent les "pétards", et que le président de l’Autorité Palestinienne qualifie régulièrement, lorsqu’il y fait référence, de "roquettes inutiles".

Il est évident que « la quatrième plus importante armée du monde » a de meilleurs missiles guidés au laser, de meilleurs systèmes de tir de haute précision, et des avions de combat F-16 pour attaquer, bien à l’abri dans les cieux, des Palestiniens sans défense dans leurs voitures ou dans leurs maisons pendant leur sommeil. Et ceci explique en partie la disparité de l’efficacité de l’outil et du résultat.

Mais, avec cette équation si clairement évidente, pourquoi les Palestiniens choisissent-ils des provocations qui conduisent à de tels désastres ? Pourquoi continuent-ils à se conduire d’une manière qui ne fait que renforcer la conviction générale que tout ce que l’entité sioniste leur fait est la réponse légitime à leur harcèlement ?

Voilà une bonne question, et on peut compter un nombre infini d’autres questions tout aussi valides. Pourtant, cette ligne de logique est défectueuse du début à la fin. Rien n’est plus éloigné de la vérité que cette perception.

Les roquettes palestiniennes sont peut-être inutiles, comparées aux capacités militaires sionistes tellement supérieures, mais elles causent toujours des dommages et de la panique, comme les pierres avant elles. Elles peuvent aussi être améliorées et devenir mortelles, sinon pourquoi les représailles sionistes seraient-elles aussi intenses et violentes ? La vie de même une seule victime des 200 attaques par roquettes, d’un autre côté, a également de la valeur, bien que la violence continue et le meurtre de masse sur tellement de scènes de guerre dans la région ont fini par ébranler le sens et la valeur de la vie humaine.

Mais ceci non plus n’est pas le point essentiel : si les Palestiniens cessaient les tirs parce que leurs roquettes manquent de précision et d’efficacité, seraient-ils légitimés à s’en servir si, ou quand, ils arriveront à surmonter ces imperfections ? Et est-ce donc l’efficacité impeccable de l’armement sioniste qui justifie la poursuite de son utilisation contre les civils palestiniens ? Est-ce là le nouvel étalonnage de la légalité et de la justice ?

Cette insistance sur les roquettes palestiniennes comme étant la seule raison de la violence est fausse et trompeuse, et elle peut en particulier tromper lorsqu’elle est si souvent répétée par le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas.

ISM et Hasan Abu Nimah - Palestine – 01-06-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=6896&type=analyse≤sujet=R%E9sistances

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25204

« Israël » 2007 : pire que l’apartheid

Mon voyage récent en Palestine à travers la Cisjordanie et la Bande de Gaza ressemblait à un de ces voyages surréalistes, me plongeant à nouveau dans le même sentiment d’urgence que je ressentais durant l’apartheid en Afrique du Sud.
Le fait de devoir passer par des myriades de check-points (plus de 500 en Cisjordanie) vous glace. Ces check-points sont contrôlés par des soldats lourdement armés, jeunes mais sinistres, qui surveillent, très tendus, chaque mouvement, leurs doigts sur la gâchette. Heureusement pour moi, le fait de voyager dans une voiture de l’ambassade sud-africaine avec des documents officiels et une escorte, les délais ont été brefs.
Passant rapidement le long de files de Palestiniens à pied ou en taxis me faisait penser à ces queues silencieuses et déprimantes devant les bureaux de pass de l’Afrique du Sud d’antan. (Loi sur les laissez-passer (Pass Law Act) de 1952 faisant obligation aux Noirs de plus de 16 ans d’avoir sur eux un laissez-passer, en l’occurrence un document ressemblant à un passeport qui stipulait s’ils avaient l’autorisation du gouvernement d’être dans certains endroits). Un trajet pour aller d’une ville de Cisjordanie à une autre qui pouvait alors prendre 20 minutes en voiture demande maintenant sept heures aux Palestiniens, accompagnées de multiples humiliations provoquées par les soldats adolescents.
Mon amie la militante de la paix, Terry Boullata, a pratiquement abandonné son métier d’enseignante. Le Mur monstrueux de l’apartheid coupe sa maison de Jérusalem Est de son école qui était autrefois juste de l’autre côté de la rue. Le trajet lui prend maintenant une heure pour l’atteindre. Mais elle est toutefois dans une meilleure situation que les fermiers de Qalqilya dont la ville agricole autrefois prospère est aujourd’hui totalement clôturée par le Mur et économiquement détruite. Il n’y a qu’un portail d’entrée. La clé est aux mains des soldats de l’occupation. Et souvent ils ne sont même pas là pour laisser entrer ou sortir les personnes.
Bethlehem est également entièrement clôturée par le Mur avec deux portails d’entrée. Les sionistes ont ajouté l’insulte à l’humiliation en plâtrant les entrées de posters pittoresques géants pour souhaiter la bienvenue aux touristes dans le lieu de naissance du Christ.
La « Barrière de Sécurité » nommée ainsi par les sionistes, vise à écraser l’esprit humain tout autant qu’à enfermer les Palestiniens dans des ghettos. Comme un reptile, elle se transforme et coupe à travers les terres agricoles en tant que barrière d’acier et de fer avec ses tours de garde, ses ravins, des routes de patrouille et ses systèmes d’alarme. Elle va mesurer 700 km de long et avec son hauteur de 8 à 9mètres, elle éclipse le Mur de Berlin.
Le but de la Barrière devient clair dans l’espace ouvert. Sa route coupe d’énormes étendues de champs de Cisjordanie pour les intégrer aux colonies illégales juives (dont certaines sont de véritables villes) et pour annexer de plus en plus de territoires palestiniens.
Les sionistes prétendent que le but de ce Mur est de simplement empêcher les terroristes d’entrer (dans le pays). Si c’était le cas, disent les Palestiniens, alors pourquoi ne l’ont-ils pas construit sur la Ligne frontalière de 1967 ? On ne peut qu’être d’accord avec l’observation du Ministre auprès du bureau du Président de l’Afrique du Sud, Essop Pahad qui a déclaré : « C’est devenu tout à fait clair que le Mur et les check-points sont principalement là pour la sécurité, la commodité et le confort des colons ».
La Cisjordanie qui représentait auparavant 22% de la Palestine historique, a été rétrécie à environ 10 à 12% d’espace de vie pour ses habitants et est divisée en plusieurs fragments dont la Vallée fertile du Jourdain qui est actuellement réservée pour les colons juifs et les forces de défense sionistes. Comme la Bande de Gaza, la Cisjordanie est en fait une prison hermétiquement scellée. C’est choquant de découvrir que certaines routes sont barrées aux Palestiniens mais réservées aux colons juifs. J’essaye en vain de me souvenir de quelque chose d’aussi obscène dans l’Afrique du Sud de l’apartheid.
Gaza montre une image désolée d’un paysage de pauvreté, et de structures sinistres bombardées. Très mal à propos, nous avons pu donner une réception pour « Freedom Day » d’Afrique du Sud (« Journée de la Liberté » qui célèbre les premières élections démocratiques postapartheid tenues le 27 avril 1994 quand Nelson Mandela a été élu président) dans un restaurant surplombant le splendide port et la plage.
Des bruits de tirs résonnent dans les rues, interrompant brièvement notre événement tandis que des milices ou d’autres célèbrent les nouvelles provenant de l’hôpital du rétablissement d’un camarade blessé. Des bateaux de pêche désœuvrés dansent en longues lignes dans le port car les temps sont durs. Ils sont confinés par les sionistes à 3 km de la côte et la pêche est par conséquent improductive. Mais, d’une manière ou d’une autre, un bon festin est servi aux invités dans la meilleure tradition palestinienne.
Nous quittons en passant par l’aéroport de Tel Aviv et l’officiel sioniste saisit mon accent : « Vous êtes sud-africain ? » demande-t-il avec son accent Gauteng (une province d’Afrique du Sud) immanquable. Le jeune homme a quitté Benoni comme enfant en 1985. « C’est comment Israël ? » je demande. « C’est un endroit complètement dément » dit-il en riant. « Je pars bientôt pour l’Australie ».
« Aux antipodes ? » je pense. J’étais juste comme ça, comme Alice (au pays des merveilles), dans un monde surréaliste bien pire que l’apartheid. Je serai en Irlande du Nord dans quelques heures, invité à la prestation de serment du partage gouvernemental de Stormont entre Ian Paisley et Martin McGuinness.
Même PW Botha ou Ariel Sharon étaient aussi extrémistes qu’Ian Paisley à sa grande époque. L’Irlande était sous la botte des la Grande Bretagne depuis 800 ans. L’apartheid colonial sud-africain a duré 350 ans. Le projet colonial sioniste survient dans les années 1880. La classe dirigeante sioniste, corrompue et sans vision, ne peut plus diriger comme dans le temps. Les Palestiniens n’acceptent plus d’être opprimés. Ce dont on a besoin c’est d’une unité palestinienne derrière leur gouvernement nationale élu démocratiquement, renforcé par les luttes populaires des Palestiniens et des Israéliens progressistes, soutenus par une solidarité internationale.
La position déclarée de l’Afrique du Sud est claire. Une reconnaissance immédiate du gouvernement d’unité nationale, la levée des sanctions économiques et du blocus des territoires palestiniens, la fin de l’occupation militaire de 40 ans et la reprise des négociations en vue d’une solution de deux états.
Pour terminer, l’invitation faite au premier ministre Ismail Haniyeh comme dirigeant d’un gouvernement d’unité nationale a été accueillie favorablement par le président Mahmoud Abbas et sera prise en considération par notre gouvernement sud-africain.
Comme on dit en arabe : « Inch Allah »
*Ronnie Kasrils est le Ministre des Services de Renseignements d’Afrique du Sud. Kasrils a épousé passionnément la cause du peuple palestinien pour la justice et une auto-détermination nationale et il pense que c’est la seule façon pour assurer la paix et la sécurité entre le peuple israélien et palestinien. Il croit qu’en tant que sud africain d’origine juive il a une obligation morale de dénoncer la politique inacceptable d’Israël et il a fondé un groupe de solidarité sud africain appelé « Not in my Name » (Pas en mon Nom). Il a écrit de nombreux articles et lettres sur cette question et avait rencontré en février 2004 le président Yasser Arafat.

1° juin 2007 - The Guardian - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.mg.co.za/articlePage.asp...
Traduction : Ana Cléja

Info-Palestine et Ronnie Kasrils - The Guardian – vendredi 02 juin 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=1724

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25205

Deux enfants de 12 ans délibérément abattus par les forces coloniales

Deux enfants ont été tués près de l’ancienne implantation de Dagit, dans le nord de la Bande de Gaza. Il s’agit de Ahmad Abu Zubeida et de Zaher Al-Majdalawi, tous deux âgés de 12 ans.

Les témoins oculaires ont raconté que les enfants étaient entrain de récupérer des morceaux de matériaux de construction et des bouts de métal lorsque les valeureuses troupes d’occupation, positionnées près de la frontière de la zone sioniste, ony ouvert le feu sur eux.

Les Palestiniens, qui vivent dans une situation d’extrême dénuemrnt due au siège que leur impose la force coloniale en dépit de u droit des gens, en sont réduits à fouiller les sites des anciennes implantations sionistes ; évacuées il y a deux ans, dans le cadre du « plan de désengagement de Gaza », et complètement démolies alors par l’armée sioniste. Les ruines sont souvent proches des bases de l’occupation et il est donc risqué pour les Palestiniens de s’y rendre.

En raison de la situation économique désespérée de la Bande de Gaza, qui est complètement fermée depuis l’élection démocratique du Hamas en janvier 2006, les Palestiniens qui vivent à Gaza sont contraints de prendre des risques pour survivre.

Les enfants assassinés aujourd’hui étaient san doute en train de rassembler des bouts de métal pour les vendre et acheter de quoi manger à leurs familles.

Le commandement colonial a précédemment annoncé sa politique de « tirer pour tuer » appliquée aux zones voisines de la frontière et des implantations abandonnées. Dans une déclaration à ce sujet, un général de l’armée coloniale a déclaré « Tout ce sui bouge dans ces zones, même si c’est un enfant de trois ans, doit être tué. »

(Ndt : ce genre de déclaration me rappelle ce qui se faisait aux environs de Cracovie il y a 65 ans...Qui a inventé la loi du talion, déjà ?)

Saëd Bannoura - IMEMC News – Vendredi 01 juin 2007, 19 : 25

http://www.imemc.org/article/48721

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25206

Barghouti se félicite de la décision de la Norvège de reprendre l’aide à la Palestine

Le Dr Mustafa Barghouthi, ministre Palestinien de l’Information, s’est félicité, vendredi 01/06/07, de la décision de la Norvège de reprendre son aide directe au peuple de Palestine.

Barghouyi, qui est le porte parole du gouvernement Palestinien, a déclaré que la reprise de l’aide directe au peuple Palestinien aidera à briser l’embargo imposé par les Etats Unis ; l’Union Européenne et l’entité sioniste contre le gouvernement Palestinien depuis mars 2006.

Il a appelé l’UE à suivre l’exemple de la Norvègeet de reprendre leur aide à la Palestine pour mettre un terme au blocus.

Barghouti a ajouté que le gouvernement Palestinien représente 96% des Palestiniens, puisque c’est un gouvernement de coalition composé de tous les bloc parlementaires.

Le ministre Palestinien a également appelé l’Union Européenne à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle restitue l’argent des taxes dû au peuple Palestinien et qui est retenu par l’entité sioniste depuis mars 2006, qui se monte à environ 850 millions de dollars.

Le blocus économique a provoqué de graves dégâts à l’économie Palestinienne en raison de l’impossibilité pour le gouvernement de payer les salaires de ses employés de manière régulière depuis mars 2006. Seuls des paiements partiels ont été effectués, et même ceux-l) ont été rares et sporadiques au cours des 15 derniers mois.

IMEMC News – Vendredi 01 juin 2007, 17 : 32

http://www.imemc.org/article/48720

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25207

Les attaques sur Naplouse laissent la Vieille Ville en lambeaux

Des sources de Naplouse ont rapporté que les attaques menées vendredi 01/06/07 sur le quartier de la vieille ville ont laissé beaucoup d’habitants sans eau ni électricité et causé des centaines de milliers de dollars de dégâts dans les boutiques, les maisons, et l’environnement.

Dans le cadre de ses raids d’avant l’aube de vendredi 01/06, l’armée coloniale a fait sauter des blocs de béton narrant l’entrée de la Vieille Ville de Naplouse ; et coupé les réseaux d’eau, d’électricté, et d’évacuation des eaux usées, endommageant au passage des maisons d’habitation et des locaux commerciaux.

Trois membres du gouvernement Palestinien ont visité plus tard ce quartier pour examiner les dégâts, estimées entre 100 et 150 000 dollars.

Le ministre Palestinien de l’information, le Dr Mustafa Barghouthi, a jugé que la situation à Naplouse était celle d’une « guerre totale » et a accusé l’administration de l’occupation coloniale d’ « étrangler la ville avec des barrières. »

Naplouse est victime de nombreux raids et incursions de l’armée coloniale. En février, la ville a vu l’armée.coloniale lancer la soi disant « opération chaleur d’hiver », au cours de laquelle l’armée a ouvert le feu sur des civils, arrêté environ 150 personnes et a été filmée en train d’utiliser des enfants comme boucliers humains.

John Smith - IMEMC News – Samedi 02 juin 2007, 11 : 51

http://www.imemc.org/article/48725

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25208

Un nouveau syndicat britannique envisage de boycotter l’entité sioniste.

UNISON, le syndicat des officiels des services publics du Royaume Uni, a laissé entendre qu’il examinerait une proposition de boycott de l’entité sioniste.

UNISON ; le second syndicat du Royaume Uni avec environ 1,5 million de membres, a indiqué que si la proposition était adoptée, elle donnerait instruction à es membres de rompre les liens économiques et culturels avec l’entité sioniste, alors que l’organisation elle-même donnerait ordre aux gérants de ses fonds de pension de s’abstenir d’invesrie dans des compagnies sionistes. UNISON a aussi déclaré qu’elle encouragrait d’aitres confédérations britanniques à se joindre à elle.

Un boycott de UNISON pourrait avoir un impact important, car la confédération dispose d’un pouvoir économique considérable en raison du nombre de ses adhérents.

La perspective d’un boycott mené par UNISON suscite des craintes sérieuses auprès d’organisations similaires de l’entité sioniste. Le président de la fédération Histadrouth, Ofer Eini, a qualifié cette possibilité de « dangereuse, car elle est de nature à atteindre beaucoup de travailleurs et d’employeurs »

Le boycott sera étudié lors de la conférence annuelle de UNISON qui se tiendra le 19 juin prochain.

John Smith - IMEMC News – Samedi 02 juin 2007, 12 : 19

http://www.imemc.org/article/48726

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