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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Jeudi, 31 mai 2007

jeudi 31 mai 2007

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Envoyé le 30/05/07

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24902

La situation dégénère

L’entité sioniste frappe sur tous les fronts, refusant toute trêve et défiant une fois de plus la communauté internationale, alors que le Hamas et le Fatah peinent encore à s’entendre.

Une façon dorénavant habituelle d’agir. L’entité sioniste intensifie ses frappes et continue ses raids malgré les quelques appels à la retenue. Trente-huit personnes palestiniennes ont été tuées en l’espace de dix jours. Un bilan lourd qui risque de s’aggraver. L’aviation sioniste a poursuivi en début de semaine ses raids dans la bande de Gaza, notamment contre des cibles des Forces exécutives dépendant du gouvernement palestinien. L’aviation sioniste a également visé le local des gardes assurant la protection de la maison du premier ministre, Ismaïl Haniyeh. Bien plus, le premier ministre sioniste Olmert a averti que les groupes palestiniens armés ne jouiraient d’aucune impunité. « Nous ne sommes tenus par aucun calendrier et nous déciderons où, quand et de quelle façon nous allons opérer, sans céder aux conditions de qui que ce soit », a-t-il ajouté, sans plus de détails.
L’entité sioniste a aussi menacé les Palestiniens de tuer M. Haniyeh au cas où la vie du soldat sioniste enlevé serait en danger.

Ce durcissement de ton est intervenu après le rejet sioniste d’un projet de trêve d’un mois présenté par le président palestinien Mahmoud Abbass qui a proposé un arrêt des tirs de roquettes en échange d’un gel des opérations sionistes dans la bande de Gaza. Mahmoud Abbass avait donné 48 heures à ses interlocuteurs pour répondre à son offre.
Et si les assassinats se poursuivent à Gaza, des arrestations ont eu lieu en Cisjordanie. Un chef des Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa a été arrêté lundi à Jéricho, en Cisjordanie, par l’armée sioniste qui a blessé puis interpellé un deuxième membre de ce groupe armé palestinien.

Le scénario de l’an dernier, lorsque l’armée israélienne avait kidnappé 64 personnalités politiques palestiniennes s’est répété jeudi par l’arrestation d’une trentaine d’hommes politiques du Hamas, dont le ministre de l’Education, Nasreddine Al-Chakr, trois députés, quatre maires de Cisjordanie, outre un grand nombre d’édiles locaux en Cisjordanie et à Gaza.

Dénonçant vivement les arrestations de députés et membre du cabinet d’union, le gouvernement palestinien les a qualifiées « d’enlèvements » comme l’indiquait son porte-parole, le ministre de l’Information, Moustapha Barghouthi, qui a appelé la communauté internationale à « intervenir immédiatement pour mettre fin aux crimes commis par l’occupation dans les territoires palestiniens et imposer des sanctions à Israël, qui viole la loi internationale jour et nuit, au lieu de punir la victime en maintenant le siège (l’embargo contre le gouvernement palestinien à participation islamiste du Hamas) imposé à notre peuple ».
Un appel sans écho

La violence n’engendre que la violence. C’est ainsi que face à l’intransigeance sioniste, le Hamas, principal mouvement islamique palestinien, s’est trouvé obligé de repousser la proposition du président Abbass, arguant que la trêve doit être réciproque et être appliquée simultanément dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
« S’il poursuit ses opérations à Gaza et en Cisjordanie, Israël le payera cher », a prévenu de son côté la branche militaire du mouvement palestinien du Hamas, dans un communiqué.

« Les Israéliens continuent leurs opérations et Ehud Olmert (le Premier ministre israélien) refuse toute trêve, ce n’est pas la résistance qui est coupable dans cette affaire, c’est l’occupation », a ajouté Ayman Taha.
Par ailleurs, certains analystes estiment que plus l’entité sioniste maintient ses attaques, plus le Hamas en profite. « Le Hamas a toujours été un mouvement très uni, mais depuis peu des divisions apparaissent sur la présence dans le gouvernement d’union avec le Fatah et sur la participation aux élections », explique Hani Al-Masri, analyste politique au Centre d’études politiques Badaël de Ramallah, en anticipant une aggravation des divergences au sein du mouvement islamiste. D’où, peut-être, la tentation pour les dirigeants islamistes de jouer la carte de l’escalade militaire avec l’Etat hébreu et de recouvrer ainsi sa popularité, perdue dans les affrontements inter-palestiniens de ces dernières semaines avec les groupes armés du Fatah. « Les frappes à Gaza et les arrestations renforcent le Hamas, bien plus qu’elles ne l’affaiblissent, poursuit Hani Al-Masri. A chaque fois que les Israéliens s’en prennent à ses dirigeants, le mouvement apparaît aux yeux de l’opinion palestinienne comme une victime de l’occupation ».

Même si de cette confrontation Entité sioniste-Hamas c’est ce dernier qui sort gagnant, c’est le peuple palestinien qui en paye le prix. C’est peut-être la raison pour laquelle des responsables des services de sécurité égyptiens ont tenu des discussions avec des représentants de mouvements palestiniens du Fatah et du Hamas, afin de consolider une trêve fragile dans les violences inter-palestiniennes dans la bande de Gaza. Les discussions doivent se poursuivre avec les autres factions, chacune à part et de manière successive, pour évaluer les points de vue de chacune d’elles sur l’arrêt des luttes et la possibilité d’aboutir à une paix globale avec l’entité sioniste.

La bande de Gaza a, en effet, été secouée ces dernières semaines par des affrontements meurtriers entre le Fatah et le Hamas. Durant la dernière vague de violences (11-16 mai), 50 personnes ont été tuées, pour la plupart des membres des forces de sécurité fidèles à M. Abbass et six civils.

Rania Adel
Al Ahram - hebdo - Semaine du 30 mai à 5 juin 2007, numéro 664

CCIPPP et Rania Adel - mercredi 30 mai 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=5103

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24903

La solidarité de Shatila

En entrant dans Shatila, j’entends des haut-parleurs qui appellent à faire des dons pour les déplacés du camp de Nahr al-Bared.

« Aidez-nous à seconder les familles qui accueillent leurs parents de Nahr al-Bared ; tout don sera le bienvenu » proclamait la personne au haut-parleur.
Je me dirige vers l’endroit désigné où ils collectent les dons et j’y vois une femme qui demande si les vêtements faisaient partie des choses utiles. « Ce sont des vieux vêtements, les mêmes que ceux que nous portons, je le jure, je ne fais pas de différence entre ma famille et eux. J’aurais voulu donner de l’argent mais c’est tout ce que j’ai trouvé à la maison » dit-elle. « Merci, Hajjeh, toute aide est la bienvenue » lui répond le travailleur social.
Une autre femme s’approche du lieu de collecte avec un récipient rempli de nourriture : « J’étais en train de les faire cuire quand j’ai entendu l’appel pour des dons, j’ai pensé qu’on pouvait partager ce que j’avais. Je suis désolée si ce n’est pas de la viande, mais les feuilles de vignes sont bonnes en été, elles sont succulentes. » Et elle termine avec les mêmes mots que la femme précédente : « J’espérais avoir de l’argent que j’aurais pu donner, mais voilà ce que j’ai. Dieu vous bénisse, mes enfants ». Elle s’éloigne de la place puis elle revient, et elle propose d’accueillir une ou deux personnes chez elle. « Je n’ai pas de famille à Nahr al-Bared aussi je n’attends personne, s’il y a des gens qui viennent, dites-le pour moi. En été, le matelas est grand, comme on dit - en été, on peut dormir partout. »
Nuhad, un travailleur social de l’organisation Naideh, dit qu’ils ont reçu cent familles à Shatila. La plupart sont accueillies chez des parents ou des gens qui viennent du même village de Palestine. « Jusqu’à maintenant on contrôle la situation, mais comme vous le savez, les résidents de Shatila ne sont pas riches, aussi ils ne peuvent pas vraiment se permettre d’accueillir une famille pour longtemps ; il va falloir les aider. Nous verrons ce qu’il peut être fait. »
Nuhad, comme presque tous ceux à qui j’ai parlé dans le camp, a été très très affecté par des propos tenus par l’une des personnes déplacées, alors qu’il quittait Nahr al-Bared. Apparemment, cette personne voulait qu’on extermine les Palestiniens à coups d’armes chimiques. « Ce serait mieux que cette mort lente que nous avons, mieux que l’incertitude qui nous hante, mieux que d’être déplacés encore et encore, toujours. Nous pourrions nous détendre, et cela ferait que les autres se détendraient aussi. ». Il cite ces mots en pleurant, et tous dans le camp les répètent, pleins de désillusion, de colère, vulnérables dans les conditions insupportables qu’ils vivent en tant que réfugiés.
La solidarité à Shatila n’a rien à voir avec Fateh al-Islam. Personne ne parle d’eux ; personne ne s’est soucié de ce qui se passait entre l’armée libanaise et ce groupe. Après tout, ils ne sont pas Palestiniens et nulle part ils ne sont populaires. Aucun, parmi ceux avec qui j’ai parlé à Shatila, n’a exprimé la moindre sympathie pour le Fateh al-Islam ; tous ont juste montré leur inquiétude et leur colère à la façon dont l’armée libanaise avait bombardé le camp et détruit les maisons des gens.
Nadia dit que d’après son cousin, 70% de son quartier dans le camp ont été totalement détruits. « Peut-être qu’il est entièrement rasé maintenant. » Nadia, comme tous les autres dans le camp, estime que les Palestiniens payent le prix d’un combat qui n’a rien à voir avec eux. Il ne s’agit pas d’un groupe palestinien, ni d’un groupe se battant pour les Palestiniens ou la cause des réfugiés, ils opéraient juste depuis le camp. Quant à la question pourquoi ils étaient là, la plupart des gens ont la même réponse : ils parlaient toujours des conditions insupportables des réfugiés dans le camp, ce qui les a faits sujets à toutes sortes d’interprétations.
Pour Abu Hicham, 70 ans, de Sheikh Daoud à Akka (Palestine) - comme il insistait pour être présenté -, il semble qu’ils frappent deux oiseaux avec une même pierre. Si c’est le gouvernement qui a armé le groupe en premier lieu, le disposant dans l’un des camps palestiniens, pour s’en servir plus tard et laisser entendre que les camps sont des lieux de terrorisme qu’il faut placer sous le contrôle total du gouvernement, peut-être que c’est une étape dans une guerre qu’ils engagent contre nous avant notre normalisation. « Vous savez, ma fille, ils devront en tuer chez nous avant notre asservissement. »
Peut-être Abu Hicham va-t-il trop loin dans son analyse mais ce qui est évident dans les rues de Beyrouth c’est que, contrairement aux réfugiés complètement détachés de Fateh al-Islam, beaucoup de Libanais pensent qu’il s’agit d’un groupe palestinien et qu’il faut faire cesser toute activité armée palestinienne. « Les Palestiniens doivent être traités par le Liban comme l’a fait le roi Hussein de Jordanie. Il faut les emprisonner, nous en avons assez après toute ces années », un sentiment fréquemment exprimé devant les étudiants palestiniens de l’université arabe et qui a presque dégénéré en bagarre l’autre jour. Une phrase que j’ai aussi entendue de nombreux Libanais dans mon quartier, aussi bien que dans les médias.
« Comment tout cela va évoluer, on ne le sait pas clairement. Mais ce qui est clair, c’est que ce n’est pas bon pour nous, ma fille » dit Abu Hicham. « L’avenir est sombre, autant que de voir les Palestiniens être déplacés, toujours et toujours. Combien de Nakbas devrons-nous avoir avant notre retour, qui sait, ma fille, qui sait. »
Si les habitants de Shatila sont pratiquement sûrs de n’avoir aucun lien avec Fateh al-Islam, ils sont pratiquement sûrs aussi que quelque chose les attend, quelque chose qui ne semble pas bon.

Mayssoun Sukarieh
L’auteure est native de Beyrouth, elle écrit depuis le camp de réfugiés de Shatila - [Live from Lebanon - 26 mai 2007 - Electronic Intifada - Traduction : JPP

CCIPPP et Mayssoun Sukarieh - lundi 28 mai 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=5095

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24904

Mauritanie : des partis politiques appellent à rompre avec l’entité sioniste

Des partis politiques et des organisations non gouvernementales mauritaniens ont demandé vendredi au nouveau gouvernement mauritanien de couper les relations diplomatiques avec l’entité sioniste à cause des souffrances que cet établissement inflige au peuple palestinien.

Au cours d’une soirée de solidarité avec le peuple palestinien, vendredi soir à Nouakchott, le député Saleh Ould Hanana, cerveau du coup d’Etat manqué du 8 juin 2003 contre le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, a exprimé la solidarité de l’assistance avec le peuple palestinien en ce moment difficile de son histoire, déplorant au passage le conflit entre le Fatah et le Hamas.
Lui succédant, l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Nouakchott a fait l’historique de la résistance palestinienne et salué la position du peuple mauritanien qui a "toujours apporté le soutien à la cause palestinienne".
D’autre personnalités représentant les formations politiques et la société civile sont intervenus pour témoigner leur solidarité avec le peuple palestinien frère.
La soirée co-organisée par le parti Hatem et l’ONG Ribat (organisation qui lutte contre la percée du sionisme en Mauritanie), a reçu le soutien des partis APP et Sawab et les réformateurs centristes(mouvements des islamistes centristes).
Salah Ould Hannena, président du parti Hatem, avait promis lors de sa campagne pour les présidentielles de mars dernier, de mettre fin à ces relations "initiles" entre Nouakchott et l’entité sioniste, s’il est élu président de la République islamique de Mauritanie.
SOURCE : APA - MOO/od/APA - 26-05-2007

27 mai 2007 - Le Mali en ligne - reçu de M.A.

CCIPPP - lundi 28 mai 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=5096

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24905

Ne vous appropriez pas les oiseaux de Palestine

La Palestine est en train de vivre une crise entre une élite de Palestiniens soutenue par l’Occident et les Palestiniens ordinaires de plus en plus fatigués de leurs difficultés à gagner leur vie.

Pour la commémoration du 60ème anniversaire de l’établissement sioniste, l’an prochain, ce dernier veut choisir un oiseau national comme emblème. Selon les officiels sionistes, « cela rentre dans la culture des nations respectueuses de la nature et c’est un moyen pour identifier un pays. C’est aussi une façon de mettre en avant les questions de l’environnement et de la protection des animaux. »
Le directeur de l’observatoire ornithologique de Jérusalem a proposé que l’opinion sioniste soit partie prenante dans le choix de l’oiseau et qu’elle s’identifie en union avec le pays. Le bulbul, un joyeux oiseau chanteur, commun dans [les réserves naturelles] de Wadi El Bazan, Wadi Al Qilt et Ein Qeenia, et le sunbird de Palestine, un petit oiseau noir pailleté de couleurs chatoyantes répandu dans les régions désertiques, étaient pressentis mais son nom anglais a fait écarter ce dernier, d’après Haaretz.
Tandis que cette discussion sur les oiseaux se lançait chez les sionistes, certains Palestiniens déclanchaient une révolution ici à propos d’un autre oiseau : celui du titre « Parle oiseau, parle encore », un recueil de contes traditionnels palestiniens. L’ordre a été donné de retirer le livre des bibliothèques scolaires par un fonctionnaire du ministère de l’Enseignement palestinien, au motif qu’il contient des insinuations sexuelles et des « expressions honteuses » qui ne doivent pas, selon le décret, être exposées devant des élèves.
Bien que le ministre de l’Enseignement, Naser-Al Deen Al Shaer, ait précisé que le livre pouvait rester entre les mains des enseignants, mais pas des écoliers, une polémique a suscité quelques protestations et des manifestations dans la rue palestinienne et on en a profité pour qualifier le gouvernement de « gouvernement militant radical du Hamas », « hommes des ténèbres », « Talibans de la Palestine ».
Naturellement, ces réactions ont été reprises à grand bruit par les médias dominants occidentaux. Alors que cette presse parle si peu des atrocités quotidiennes commises par l’entité sioniste contre les Palestiniens, soudain, elle s’est alarmée pour des « intellectuels palestiniens en colère, opprimés » et elle s’est s’inquiété de ce que « le Hamas (se servirait) de sa victoire électorale de l’an dernier pour remodeler les territoires palestiniens selon une interprétation radicale de l’Islam. »
Les médias occidentaux n’ont pas été jusqu’à dire cependant que ce n’était pas le premier livre interdit en Palestine. Les livres du défunt Edward Saïd ont été interdits en Palestine par ces mêmes Palestiniens qui s’agitent tant aujourd’hui, et les intellectuels maison étaient restés alors bien silencieux. Ils n’ont pas dit non plus qu’il n’y a qu’en Palestine que les censeurs d’un ministère de l’Enseignement ont à charge la pratique et l’esprit des élèves, des controverses similaires survenant aussi en France et aux Etats-Unis.
Avec toute cette propagande fétide, aucun média international, aucun de ces « intellectuels palestiniens », ni même le gouvernement sur la défensive, n’a prêté la moindre attention aux pauvres bulbul et sunbird, récupérés par l’entité sioniste pour son usage personnel.

CCIPPP et Samah Jabr - mercredi 30 mai 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=5108

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24906

L’armée appréhende six civils dans la région d’Hébron

L’armée d’occupation a envahi les villages d’Al Thahryia et de Beit Omer dans les alentour d’Hébron. Les soldats ont fouillé plusieurs maisons et ont arrêté deux civils

Des sources locales ont identifié ces deux civils : Ahmad Al Showiki de Beit Omer (47 ans) et Lou’ai Qissiah d’Al Thahryia. A la suite de ces événements, le nombre d’arrestation effectuées aujourd’hui par l’armée se monte à 6.
 Mardi matin, des militaires sionistes avaient déjà arrêté deux palestiniens dans le quartier de Yatta à Hébron. D’après les sources locales, les forces d’occupation auraient fouillé plusieurs maisons et emmené Ali Al Shawahen (44 ans) et Mahmoud Amou (40 ans). Encore plus tôt dans la journée, l’occupation avait arrêté Taleb Al Najar (40 ans) et Mohammad Al Herene.
 Dans le même temps, les troupes israéliennes se sont déployées à Hébron, principalement autour de la rue d’Al Salam, ainsi que dans le quartier de l’université. L’armée a fouillé plusieurs maisons dont celle de Samer Kateb et de l’officier palestinien Saed Kamel.
 Dans le village de Saer, à proximité d’Hébron, des affrontement ont eu lieu entre de jeunes Palestiniens et les forces israélienne. Les troupes israéliennes ont fait usage de gaz lacrymogène pour dissiper des manifestants qui leur lançaient des pierres et des débris de verre.

PNN - 29.05.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=925

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24907

Ramallah : l’armée fait feu sur le véhicule du ministre de l’Information

Les sources palestiniennes de Ramallah rapportent que l’armée coloniale a ouvert le feu sur le véhicule du Dr Barghouti, ministre palestinien de l’Information.
L’attaque s’est produite lors de l’invasion de l’armée coloniale dans la rue Rokkib (Ramallah). Commentant l’évènement, le Dr. Barghouti a déclaré qu’il prouve que l’entité sioniste agresse quotidiennement les Palestiniens.
Mardi 29/05/07, les forces secrètes sionistes ont assassiné un officier de la sécurité palestinienne à Ramallah. Au moins sept autres personnes ont été blessées durant l’invasion.
A Jénine (nord de la Cisjordanie) l’armée a assassiné le leader des brigades Abu Ammar, une des ailes armées nouvellement constituées du Fatah.
 Par ailleurs plusieurs personnes ont été blessées ou arrêtées mardi lors de plusieurs invasions militaires dans plusieurs régions de la Cisjordanie.

PNN - 30.05.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=927

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24908

Deux morts ce matin après un bombardement sur Jabaliya

Deux militants des brigades Al Qassam (Hamas) ont été tués après qu’un drone des forces d’occupation ait tiré plusieurs missiles sur la résistance armée de l’est de Jabaliya (nord de la bande de Gaza) mercredi matin 30/05/07.

Les sources médicales ont identifié les corps complètement carbonisés. Il s’agit de Mohamed Hamoudah, 23 ans, et d’Omer Rihan, 25 ans. Sept personnes ont été blessées lors de l’attaque. Les témoins rapportent que l’aviation d’occupation n’a cessé de survoler la bande de Gaza alors que les groupes de la résistance continuaient de tirer des roquettes dans la zone sioniste.
L’aviation coloniale bombarde des sites appartenant au Hamas depuis le 17 mai. Jusqu’à aujourd’hui, ces raids ont tué 52 personnes dont huit enfants. Environ 200 personnes ont été blessées.

PNN - 30.05.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=928

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