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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Vendredi, 4 mai 2007

vendredi 4 mai 2007

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Envoyé le 03/05/07

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22201

Les soldats installent une barrière autour des colonies de Cisjordanie, isolant les vergers palestiniens

L’armée coloniale a installé une barrière autour de plusieurs colonies construites illégalement sur des terres palestiniennes annexées qui appartiennent aux habitants du village de Dir Istia, près de la ville de Salfit en Cisjordanie, et a fermé la seule route que les villageois et ceux de plusieurs villages environnants utilisaient habituellement pour accéder à leurs terres.

Cette violation a eu lieu après que les autorités coloniales aient récemment publié un ordre destiné à annexer d’importantes surfaces de terres dans la région.

Le Centre d’Aide Juridique et des Droits de l’Homme de Jérusalem a organisé une conférence mercredi à l’Hôtel de Ville de Dir Istia afin d’évaluer les mesures à prendre pour contrecarrer cette violation.

Jamal Abu Faris, maire de Dir Istia, a déclaré pendant la conférence que la souffrance des habitants augmentait de plus en plus en raison des violations coloniales qui les ont isolés de leurs champs, les obligeant à faire vingt kilomètres de plus pour accéder à leurs terres.

Il a ajouté que même lorsque les habitants empruntaieent cette route plus longue, ils étaient souvent arrêtés par les soldats et interdits d’accéder à leurs terres.

« L’occupation veut que les habitants abandonment leurs terres, » a declare Abu Faris, « Elle veut annexer ce qui reste sans aucune objection. »

En attendant, l’avocat du Centre, Bassam Karaja, a présenté une explication détaillée des mesures juridiques à prendre contre les procédures coloniales, en présentant les documents nécessaires et les mécanismes des dépôts d’appels pour rouvrir les routes et permettre le libre accès de habitants à leurs terres.

Dir Istia a été soumis à des attaques sionites répétées, qui incluent l’annexion de larges bandes de terres. Le village est connu comme l’un des secteurs palestiniens les plus importants pour la production d’olives et d’huile d’olive, et ils possède une forêt naturelle et des sources.

Il existe quatre grandes colonies sionistes autour de Dir Istia qui ont été construites sur des terres annexées illégalement par Israel.

Source : http://www.imemc.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Maisa Abu Ghazala - Salfit – 03-05-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=6720&type=communique≤sujet=Colonies

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22202

Le Ministre de la Défense annule l’interdiction d’entrée dans la Vallée du Jourdain

A partir de début mai, les Palestiniens ne seront plus interdits d’entrer dans la Vallée du Jourdain.
Le bureau du Ministre de la Défense a déclaré qu’il avait été décidé d’autoriser tous les habitants de la Cisjordanie à entrer dans la Vallée du Jourdain qui est sujette à des vérifications de sécurité sur divers points d’inspection.

A partir de début mai, les Palestiniens ne seront plus interdits d’entrer dans la Vallée du Jourdain.

Dans une lettre envoyée à l’Association pour les Droits Civiques, le bureau du Ministre de la Défense a déclaré que, suite au réexamen du besoin de poursuivre les restrictions concernant l’entrée dans le secteur, il a été décidé d’autoriser tous les habitants de la Cisjordanie à entrer dans la Vallée du Jourdain qui est sujette à des vérifications de sécurité sur divers points d’inspection.

La lettre n’explique pas pourquoi les restrictions avaient été imposées.

En février 2006, B’Tselem avait révélé que, ces dernières années, Israel avait limité l’entrée des Palestiniens dans la partie est de la Cisjordanie, sauf pour les Palestiniens enregistrés comme résidants de la vallée, et pour les Palestiniens détenteurs de laissez-passer spéciaux.

Les résultats de B’Tselem ont montré que séparer la région du reste de la Cisjordanie violait gravement les droits de l’homme de nombreux Palestiniens.

Le gouvernement n’avait pas autorisé les restrictions, et le public n’était pas informé de l’existence de cette politique.

La décision d’annuler les restrictions à l’entrée dans la Vallée fait suite à une demande déposée par l’Association pour les Droits Civiques au Ministre de la Défense en décembre 2006.

En dépit de ce changement de politique, les ooints de contrôle à l’entrée de la Vallée du Jourdain szront maintenus.

Source : http://www.btselem.org/  Traduction : MG pour ISM

ISM et Btselem - Vallée du Jourdain - 03-05-2007

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=6721&type=communique≤sujet=Checkpoints

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22203

Emmurés de Palestine

Le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CLJ) de La Haye condamnait le mur qu’Israël construisait en Cisjordanie, soulignait son obligation de le démanteler et de dédommager les Palestiniens lésés...

Un enfer au quotidien
...La CIJ affirmait l’obligation de tous les Etats d’adopter des mesures efficaces afin d’amener Israël à respecter le droit international. Cet avis a été ratifié le 20 juillet 2004 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il n’a été suivi d’aucun effet.
Le mur, qui devait atteindre six cent soixante-dix kilomètres et permettre à Israël de contrôler, vallée du Jourdain comprise, la moitié de la Cisjordanie, a été conçu pour protéger les colonies et fait partie intégrante du plan de colonisation. En isolant totalement Jérusalem-Est et en scindant la Cisjordanie en trois zones distinctes (le nord, jusqu’au sud de Naplouse ; la région de Jérusalem ; le sud de la Cisjordanie), il rend impossible la création d’un Etat palestinien viable et indépendant et encore plus infernale la vie des Palestiniens, séparés de leurs familles, privés de travail, d’accès à leurs champs, aux hôpitaux, aux écoles... à tous les services vitaux et économiques.
Rédacteur en chef au Nouvel Observateur, René Backmann, dans Un mur en Palestine (1), dresse un rigoureux état des lieux des deux côtés du mur. C’est en 2001 que le gouvernement Sharon décidait de mettre à l’étude un projet de barrière infranchissable pour « empêcher l’infiltration des terroristes et interdire l’introduction clandestine d’armes et d’explosifs ». Mais l’idée d’une ligne de séparation entre les deux peuples n’est pas nouvelle et avait été formulée vingt-cinq avant la création de l’Etat d’Israël par Vladimir Zeev Jabotinsky, idéologue de la droite nationaliste.
La séparation a d’abord été expérimentée par l’armée israélienne autour de la bande de Gaza, et la construction du mur, en 2002, s’inscrit dans une continuité. Trois millions de Palestiniens se retrouvent ainsi coincés sur une surface qui ne représente plus que 12% de l’ancienne Palestine. Et ce que le gouvernement israélien appelle « assurer la sécurité » consiste à faire pénétrer le mur si loin dans les territoires occupés qu’il entraîne, selon un document des Nations unies de juillet 2004, l’annexion de 8% à 12% de l’étendue totale de la Cisjordanie.
Qu’est-ce que le mur exactement ? « Une haie composée de rouleaux de barbelés ‘lames de rasoir’ empilés en pyramides sur 2 mètres, suivie d’un fossé anti-véhicule profond de 2,50 mètres et large de 3 à 5 mètres, puis d’une route de patrouille pour l’armée israélienne. De l’autre côté de la route, un grillage de 3 mètres de haut équipé de senseurs électroniques capables de détecter toute intrusion. Puis encore une piste de ‘détection des intrusions’ large de 3 mètres le long de laquelle court une autre route de patrouille et parfois une seconde piste ‘anti-incursions’. Le tout jalonné de tours blindées abritant des observateurs et des pylônes portant des caméras télécommandées et des radars. »
Quelque deux cent quarante mille Palestiniens, explique Backmann, se retrouvent ainsi pris en étau entre l’extérieur du mur et la frontière de 1967, dont vingt mille piégés dans des « zones fermées » où tout est soumis à l’obtention de sévères laissez-passer.
Sylvain Cypel, journaliste au Monde, avait déjà évoqué le mur dans un excellent ouvrage, qui vient d’être réédité en poche, Les Emmurés (2). L’analyse de celui-ci comme dispositif stratégique de la colonisation est corroborée par les Notes sur l’occupation d’Eric Hazan (3) à Naplouse, Kalqilyia, Hébron, qui montrent aussi que le mur sépare surtout les Palestiniens d’autres Palestiniens, disloquant les relations économiques, sociales et familiales, ruinant l’agriculture et le commerce, et multipliant la pauvreté. De ces témoignages recueillis dans la rue, dans des familles, auprès de responsables politiques, entre mai et juin 2006, « période considérée comme calme, où l’on ne tuait guère chaque semaine qu’une demi-douzaine de jeunes gens », l’auteur relève que tous semblent avoir fait leur deuil d’un Etat palestinien indépendant et ne veulent plus entendre parler de simulacre de paix.

1) - Un mur en Palestine, Fayard, Paris, 2006, 308 pages, 20 euros.
2) - Les Emmurés. La société israélienne dans l’impasse, La Découverte, coll. « Poche », Paris, 2006, 462 pages, 13,50 euros. Le livre a obtenu le prix Mahmoud-Hamchari.
3) - Notes sur l’occupation. Naplouse, Kalkilyia, Hébron, La Fabrique, Paris, 2006, 120 pages, 7 euros.

Info-Palestine et Marina Da Silva - Le Monde diplomatique - mai 2007 - jeudi 3 mai 2007

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=1454

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22204

L’armée coloniale envahit plusieurs régions de Cisjordanie et kidnappe 12 civils Palestiniens

Les otages enlvés ont été kidnappés à Bethlehem et à Hébron, dans le sud, de même qu’à Ramallah et à Naplouse dans le centre et le nord.

Cinq d’entre eux étaient des adolescents de la ville de Tulkarem.

Les soldats ont attaqué la ville et le village voisin de Nazlet Issa et fouillé des dizaines de maisons d’habitation. Les soldats ont appréhendé les cinq garçons et les ont emmenés vers un lieur de détention inconnu, ont déclaré des témoins.

Tarik Suliman, 18 ans, et Khalied Al Tahier, 17 ans, étaient parmi les cinq enfants enlevés.

GhassanBannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 mai 2007, 13 : 12

http://www.imemc.org/article/48150

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22205

L’armée d’occupation envahit Bethlehem et enlève un civil

Les forces coloniales ont investi, jeudi 03/05/07 au matin, la ville de Bethlehem et ont enlevé un civil Palestinien

Anwar Al Assa, 39 ans, a été enlevé de son domicile dans le village d’Al Kadier, au sud de Bethlehem, après que les troupes aient attaqué sa maison et l’aient fouillée. Toujours dans ce village, les sionistes ont attaqué, fouillé, et mis à sac les locaux de l’union des avocats.

Plus tôt dans la journée, les troupes sionistes avaient investi Beït Sahour et Beït Jala, à l’est et au sud de Bethlehem.

GhassanBannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 mai 2007, 13 : 04

http://www.imemc.org/article/48149

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22206

Les forces d’occupation envahissent le camp de Balata à Naplouse

L’armée coloniale a envahi le camp de réfugiés de Balata, et enlevé deux civils, jeudi 03/05/07 au matin.

Au cours de leur incursion, les troupes sionistes ont tiré des grenades assourdissantes et des tirs à balles réelles sur les maisons des habitants, ce qui a mis le feu à une maison. Les pompiers de Naplouse et les habitants ont réussi à éteindre l’incendie, ont déclaré les témoins.

GhassanBannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 mai 2007, 16 : 30

http://www.imemc.org/article/48156

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22207

L’armée ouvre le feu sur des fermiers dans la Bande de Gaza

L’armée sioniste stationnée sur la limite entre la Bade de Gaza et la sone sioniste prsè de la ville de Beït Hanoun dans le nord de la Bande de Gaza a ouvert le feu sur des fermiers Palestiniens qui travaillaient leur terre, jeudi 03/05/07 après-midi.

Les sources Palestiniennes ont déclaré que le groupe de fermiers a réussi à s’échappet sans blessures.

GhassanBannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 mai 2007, 16 : 23

http://www.imemc.org/article/48155

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22208

Une femme kidnappée au cours de l’invasion du village de Dora, près de Hébron, par l’armée coloniale

Jeudi 03/05/07 avant l’aube, l’armée d’occupation a investi le village de Dora, près de Hébron, et y a enlevé une femme Palestinienne.

Amani Al Darabi’, 30 ans, a été enlevée dans sa maison après que les soldats l’aient attaquée et fouillée.

Selon sa famille, elle a été emmenée vers une lieu de détention inconnu.

GhassanBannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 mai 2007, 13 : 17

http://www.imemc.org/article/48151

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222209

Des manifesrants pacifiques Palestiniens enlèvent un barrage routier militaire près de Ramallah

Des villageois Palestiniens venus de Rass Karkar et d’Al Ganiah, près de Ramallah, accompagnés par des pacifistes israéliens et internationaux, ont enlevé, jeudi à midi, un barrage routier militaire sur la route principale qui relie ces villages à la ville de Ramallah.

Ce barrage a été installé par l’armée d’occupation il y a sept ans et a coupé les villages de la ville de Ramallah. L’armée a déclaré que ce barrage avait pour but la protection d’une implantation sioniste illégale voisine.
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Les villageois de Rass Karkar et d’Al Ganiah sont allés devant les tribunaux sionistes et ont obtenu gain de cause cintre l’armée ; mais l’armée n’en a pas moins refusé d’ouvrir la route aux Palestiniens, même résidant localement ! Au lieu de cela, l’armée a continué à obliger les gens à utiliser une route qui contourne l’implantation, et par laquelle on met une heure pour rejoindre Ramallah, au lieu de 10 minutes par l’ancienne route.

Les manifestants d’aujourd’hui sont allé jusqu’au barrage et ont essayé de l’enlever. L’armée sionistes est alors ariivé sur les lieux, et a essayé d’arrêter les manifestants pacifiques. Des témoins ont déclaré à IMEMC que l’armée a aussi commencé à provoquer les jeunes Palestiniens, mais les organisateurs ont réussi à maintenir la protestation paisible, et finalement les jeunes gens ont réussi à enlever les blocs de béton du barrage, et les voitures Palestiniennes ont réussi à, passer de nouveau sur la route.

Le commandant sioniste, qui était présent, a déclaré aux journalistes que l’armée allait refermer la route bientôt.

Mohammed, l’un des organisateurs locaux, a déclaré à IMEMC que les gens du village songeaient à reprendre l’action d’aujourd’hui chaque semaine afin de garder la route ouverte.

Parmi les manifestants, il y avait le ministre Palestinien de l’information, Mustafa Al Barghothi, qui a déclaré que l’action d’aujourd’hui était le commencement d’une campagne visant les barrages et points de contrôles militaires illégaux en Cisjordanie.

GhassanBannoura - IMEMC et correspondants – Jeudi 03 mai 2007, 13 : 41

http://www.imemc.org/article/48152

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