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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Samedi 28 avril 2007

samedi 28 avril 2007

ombre d’entrées : 8

Envoyé le 27/04/07

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21601

62 Palestiniens tués, 260 blessés et 1164 kidnappés durant l’accalmie !

Le mouvement du Hamas a dénombré 62 assassinats perpétrés par les sionistes contre les Palestiniens depuis la déclaration de l’« accalmie », le 26 novembre 2006.
Dans un rapport dont le Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, le mouvement de la résistance islamique Hamas confirme que l’occupation israélienne continue à commettre ses crimes quotidiens contre le peuple Palestinien désarmé. Elle a tué 62 Palestiniens dont une femme, treize enfants et un captif de la prison d’Al-Naqab.
Que de morts et de blessés !
Le Hamas ajoute que les agressions perpétuelles commises durant les cinq mois qui viennent de s’écouler ont laissé 259 blessés dont 4 femmes, 79 enfants et 3 photographes de presse. Durant la même période, 1164 Palestiniens ont été kidnappés dont 96 enfants, 17 pêcheurs sur les plages de la bande de Gaza, et le député du conseil législatif palestinien Hatem Qaficha.
Le rapport du Hamas a aussi inventorié 598 opérations d’invasion pratiquées contre des villes et des camps de la Cisjordanie et des frontières de la bande de Gaza. 30 maisons civiles, 7 établissements commerciaux et agricoles ont aussi été détruits. 42,9 hectares de terre ont été aussi confisqués.
Le rapport note que les forces de l’occupation israélienne ont envahi les sièges des radios Al-Siraj et Al-Horia (la Liberté), dans la ville d’Al-Khalil. Les soldats de l’occupation ont aussi laissé s’échapper un chien policier pour qu’il morde une femme dans la ville de Naplouse. Dans la même période, la construction du mur discriminatoire de séparation n’a guère cessé.

Gaza – CPI - 27/04/2007 - 00:08

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7dCS%2fzs7Mu%2bJH3bapYuUUjdy97WmfbdLEOJ5dtLiXDBOOcdsFppueR1IlWbYfOTPTyDj9Y%2bNYfwMh067x4DJlxmqg%2bXkbdD4P1lZDKS9Og7w%3d

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21602

Les dangers du pragmatisme

Alors que le monde sollicite une résolution rapide au conflit de Palestine, cette résolution n’est justement pas réaliste.

La dernière rencontre dans la navette entre l’entité sioniste le gouvernement d’union Palestinien (et ses interlocuteurs régionaux) n’apportera pas la paix. De nombreux commentateurs respectés au Moyen-Orient ont accusé l’entité sioniste de rejeter la paix, principalement pour son refus d’approuver pleinement l’initiative arabe pour la paix. Pourtant, cette initiative, une fois dans le compacteur à déchets du « pragmatisme » de la communauté internationale, ne laissera au peuple Palestinien rien de plus qu’une version bis des accords d’Oslo, même habilement emballée. Cette opinion aveugle, presque désespérée des commentateurs sur l’idée que tout vaut mieux que ce que les Palestiniens endurent actuellement, sera par la suite encore plus néfaste pour le peuple Palestinien. Transiger avec la réalisation des droits des Palestiniens est une chose, mais c’en est tout à fait une autre que de déroger à leurs principes en se basant sur « une nouvelle réalité » imposée au conflit par l’adversaire. Nous ne devons jamais oublier les leçons de la période d’Oslo, nous ne pouvons pas oublier qu’après 40 années de compromis et d’actions conciliatoires, la souffrance Palestinienne a crûe de façon exponentielle. La ligne pragmatique professée ne fera que réduire les droits des oppressés, renforcer la position de l’oppresseur et tourner en dérision les institutions (c’est-à-dire les Nations unies) dont nombre de missions prévoient soi-disant la protection des peuples persécutés.

CCIPPP et Remi Kanazi - mercredi 25 avril 2007

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4898

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21603

L’entité sioniste devant un terrible dilemme

La tension provient de la volonté de certains acteurs d’éviter tout compromis ouvrant la voie vers un État Palestinien dans les frontières de 1967. Analyse.

Le regain de violence auquel on assiste au Proche-Orient n’est que la partie émergée de l’iceberg. Certes, l’annonce par la branche armée du Hamas de la rupture de la trêve décrétée au mois de novembre dernier n’augure rien de bon pour les prochaines semaines.
Pourtant, l’opinion publique internationale et, surtout, les gouvernements occidentaux ont une sensibilité à géométrie variable. Alors que toutes les déclarations du « quartet » (États-Unis, Russie, Union européenne, ONU) soulignent la nécessité pour les Palestiniens de mettre la violence hors la loi, que des sanctions sont immédiatement prises contre les Palestiniens coupables d’avoir voté démocratiquement pour une formation qui, officiellement, ne reconnaît pas l’entité sioniste comme un état, c’est le silence radio sur la politique de Tel-Aviv d’assassinats ciblés, de destruction de maisons palestiniennes, de construction d’un mur qualifié d’apartheid et dénoncé par la Cour internationale de justice (CIJ), voire sur l’emprisonnement de près de 10 000 prisonniers palestiniens (alors que la capture d’un soldat israélien mobilise la diplomatie internationale). Tout cela ne justifie en rien les tirs de roquettes sur la population civile israélienne. Mais tout cela se produit aujourd’hui dans un contexte bien particulier, où la situation n’est plus aussi figée qu’il y a quelques mois.

CCIPPP et Pierre Barbancey - jeudi 26 avril 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4906

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21604

Six arrestations à Naplouse et Balata

L’armée a envahi Naplouse ce matin avant l’aube et arrêté six jeunes gens. La sécurité Palestinienne rapporte que les forces coloniales ont envahi Naplouse et le camp de réfugiés de Balata, situé à l’est de la ville. Ont été arrêtés Jihad Azzam Qmaheh, 17 ans ; Mohamed Awad Wawi, 18 ans ; ainsi que Mujahid Hassan et Sami Ho’uah, 22 ans, et deux autres jeunes gens.

Les témoins rapportent que des explosifs ont détonné dans le camp et la ville.
L’armée a également fouillé plusieurs maisons du sud du camp. Plusieurs véhicules sionistes sont restés plusieurs heures près de la Tombe de Joseph (camp de Balata) ainsi que dans le quartier de la Montagne du Nord.

PNN et Amin Abu Wardeh - 26.04.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=810

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21605

Manifestation pacifique pour la libération des prisonniers politiques

Plusieurs dizaines de Palestiniens ont manifesté vendredi devant la prison sioniste de Sharon après l’appel fait par le Comité pour la libération des prisonniers.
« Nous appelons à encore plus de protestations dans chaque prison sioniste » a déclaré le Sheikh Sa’ed Salah, qui rajoute : « Nous devons continuer notre mouvement pour délivrer notre message à toutes les personnes pensant que le peuple palestinien doit retrouver sa liberté. »

PNN et Amin Abu Wardeh 27.04.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=811

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21606

De Jérusalem à Beït Jala : des scènes similaires à ce qui suit se déroulent de chaque côté de la frontière entre la zone sioniste et le Golan Syrien occupé

La plupart des membres de la famille n’ont pas pu accompagner le corps d’Oum Issam au cimetière. Ils venaient de Hébron et n’ont pas pu franchir le point de contrôle de Baït Jala dur la route entre Jérusalem et Bethlehem ?

Une durée de cinq minutes avait été attribuée pour plus de 50 personnes, parmi lesquels sa mère, ses frères et soeurs, pour lui donner un dernier adieu. Cette scène est tout à fait semblable à ce qu’on peut voir avec des habitants des hauteurs du Golan sous occupation sioniste de part ey d’autre de la ligne de démarcation syro-sioniste.

La famille s’était rassemblée en haut de Beït Jala, qui est une petite ville juste en haut de la colline au-dessus de Bethlehem. La fille de Oum Issam a décrit ses adieux comme « le point où les larmes et le chagrin de l’exil et de l’unité se réunissent »

Elle a déclaré que la famille a essayé d’obtenir des permis auprès des forces sionistes qui occupent la Cisjordanie, mais cela leur a été refusé. Cependant, le Waqf a réussi à obtenir un permis pour le corps de la vieille femme afin qu’il puisse franchir le point de contrôle qui se trouve devant le tunnel sur la route 60 pour rejoindre son lieu de sépulture.

La fille d’Oum Issam a poursuivi, « Nous attendions, sur la hauteur de Baït Jala, un bus de Hébron. Ma grand mère, âgée de 80 ans, et les tantes, et moi-même, nous étions en retard parce qu’au tunnel la barrière était baissée. Tout le monde a dû subir l’inspection. L’adieu n’a duré que 5 minutes avant que ma mère ne soit transférée à Jérusalem et à la mosquée Al Aqsa. » L’enterrement avait cependant été retardé au delà de la prière de midi tout exprès pour les adieux.

Elle a déclaré « Je me suis sentie humiliée, tout comme mes enfants, lorsque le corps de ma mère a poursuivi sa route sans nous. Nous craignions qu’ils ne lui fassent subir, à elle aussi, une inspection, que les soldats à l’entrée du tunnel ne découvrent son visage, ce qui est contraire à la loi de l’Islam. »

Oum Issam était malade depuis deux ans et avait été hospitalisée depuis quelques temps. Sa fille a déclaré « Nous avions essayé d’obtenir des autorisations pour ma grand mère et mes tantes afin qu’elles puissent aller voir ma mère à l’hôpital, mais les autorités d’occupation avaient refusé. »
 
Elle a déclaré « Après la mort de ma mère, nous avons envoyé le certificat de décès et le permis d’inhumer au bureau de liaison militaire pour qu’ils délivrent des permis, afin que tout au moins ma grand mère et mes tantes puissent participer à l’enterrement, mais ils ont refusé. Leur motif était que cela se passait le hour de l’indépendance d’« Israël ». J’aimerais savoir où sont les lois humanitaires, le respect de la dignité humaine et le respect des morts. »

Le frère d’Oum Issa a déclaré que quelques membres de la famille ont été autorisés à se rendre à Jérusalem le lendemain. « Ils voulaient avoir la preuve de la mort de ma soeur et nous avions le certificat de décès et la carte d’identité. Après des heures de palabres, mes enfants ont réussi à obtenir des permis pour une journée limités à 19h00 le soir. »

La famille de la femme décédée est séparée par le Mur, les points de contrôle et les mesures arbitraires de l’occupation.

PNN – Jérusalem - Maisa - Abu Ghazaleh - Vebdredi 27 avrill 2007

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2284

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21607

Louis Michel, Commissaire de l’UE, appelle à la préservation d’un espace humanitaire au Proche Orient

Louis Michel, Commissaire Européen pour le Développement et l’Aide Humanitaire, évalue actuellement la situation humanitaire au Proche Orient, dans le cadre d’une visite de cinq jours dans la région. Prenant la parole dans une réunion à Jérusalem pour évoquer la dimension humanitaire dans le Processus de Paix au Proche Orient, le Commissaire a souligné la nécessité pour toutes les parties impliquées de respecter l’élément central du doit humanitaire international, la protection des civils. En particulier, il a rappelé la nécessité d’assurer l’accès aux victimes du conflit, et insisté pour que toutes les parties respectent l’espace humanitaire.

« Je suis de plus en plus préoccupé par les violations constantes du droit humanitaire international », a déclaré le Commissaire Européen pour le Développement et l’Aide Humanitaire, à quelques semaines du quarantième anniversaire de l’occupation du territoire Palestinien. « Dans beaucoup de pays, le droit international humanitaire n’est pas seulement ignoré mais souvent délibérément violé par les bellihérants. A la place des guerres conventionnelles, les conflits internes sont devenus la norme. De tels conflits affectent toujours principalement les civils. Pour les travailleurs humanitaires, c’est un défi quotidien toujours grandissant. L’accès aux victimes est souvent difficile et l’insécurité ets rampante. Il est parfois impossible pour les travailleurs humanitaires de faire leur travail et ils sont eux mêmes de plus en plus souvent soumis à des attaques. Cela est inacceptable » » a déclaré Louis Michel.

PNN - Jérusalem - Alix de Mauny - Vendredi, 27 avril 2007

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2280&Itemid=31

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21608

Huwara entre les attaques des colons et les couvre feux militaires

Les habitants de la ville de Huwara, coincés entre un point de contrôle militaire et une implantation, sont soumis à un harassement quotidien. Juste au sud de Naplouse les couvre feux sont souvent imposés par l’armée alors que les colons agressent les étudiants et les écoliers.

Le destin de Huwara dépend de la fantaisie des forces coloniales, que ce soient des soldats ou des colons, disent les habitants. Les boutiques sont souvent fermées, et aller au travail ou tout simplement à l’école devient un exploit, rapportent les gens de la ville.

Un commerçant local a déclaré aujourd’hui que l’armée d’occupation impose des couvre feux à) la ville avec pour seul prétexte .que c’est leur dernier jour de fête, ou que « des pierres ont été lancées »

Le jeune Muhmmad Shahrour déclare que les écoles de la ville subissent les attaques des soldats en plus de leur présence permanente, tout particulièrement à midi, à travers toue la ville.

PNN – Naplouse - Amin Abu Wardeh - Jeudi 26 avril 2007

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2276

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