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Nouvelles du jour

Chronique de l’occupation

Mercredi, 18 avril 2007

mercredi 18 avril 2007

nombre d’entrées : 9

Envoyé le 18/04/07

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Des membres des forces spéciales d’occupation enlèvent et abattent
un résistant Palestinien à Kabatia

Des forces spéciales sionistes ont assassiné, le mardi 17/04/07 à midi, un résistant Palestinien des brigades des martyrs d’Al-Aqsa dans le village de Kabatia, au sud de la ville de Jénine en Cisjordanie.
Des témoins oculaires ont déclaré qu’un détachement des forces spéciale sionistes, portant des vêtements civils d’allure palestinienne, a tendu une embuscade au croisement des martyrs (Mouthalath Chouhada) près de Kabatia et ont arrêté le résistant palestinien Achraf Mahmoud Hanaïcha (25 ans) puis l’ont assassiné froidement.
Selon de sources médicales, les soldats sionistes ont ouvert le feu sur le martyr Achraf qui circulait en voiture sur la route qui relie entre Jénine à Kabatia.
Les soldats, habillés à la manière de civils Palestiniens, et utilisant une voiture civile ont enlevé le martyr en l’emmenant vers la région de Harjia où ils l’ont achevé en lui tirant dans la tête.
Les forces d’occupation ont arrêté trois Palestiniens qui étaient dans la voiture du martyr.

Jénine – CPI - 17/04/2007 - 19:39

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7xGUwixjS5b%2b26bjRN2pJ9HDlMeS4ggFC0H7Fiu%2fjVE7tbcdif0GbkxWaxK3jca6TSnvDzNLyKqUT9ha9qveXunDriZ1tLIbbswuBm2POFFs%3d

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20702

L’occupation envahit Qalqilia et lance des opérations de ratissage contre les membres du Hamas

Plus de 25 blindés ont envahi, la nuit dernière (au matin du 17/04), la ville de Qalqilia et ont lancé des opérations de recherche et d’arrestation contre les membres du Hamas dans plusieurs quartiers dans la ville.

Des sources du mouvement du Hamas ont déclaré au Centre Palestinien d’Information qu’une unité des
forces sionistes spéciales, vêtue de vêtements civils et ayant l’aspect d’Arabes, s’est infiltrée au milieu de la ville et a enlevé un jeune Palestinien dans sa boutique.
Des sources ont ajouté que les forces coloniales ont détruit plus de 25 maisons et boutiques et ont pénétré dans plusieurs bâtiments résidentiels en arrêtant plusieurs Palestiniens.
De son côté, le porte-parole du Hamas dans la ville a condamné les attaques sionistes contre les habitants et répété que le mouvement insiste sur le choix de la résistance contre l’occupation, en dépit de toutes les opérations d’attaque et d’agression contre les Palestiniens menées dans la ville depuis plus de deux mois.

Qalqilia – CPI - 17/04/2007 - 16:39

http://www.palestine-info.com/fr/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s74geqe7tJZj0vTE9Luz8bNlGNfwAjkQAuB0r8v7TNcf9Lgbfg40zk86VUemC8szd%2bo3dJMn0ssAELvOsdFHLClm10T0gbQnoXxgBEuTHmFY0%3d

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20703

Un membre arabe du parlement de l’entité sioniste demande la libération inconditionnelle de tous les prisonniers qui sont dans des prisons sionistes.

Maohamed Baraka, membre arabe du parlement de l’entité sioniste, a critiqué, mardi 17/04/07, la politique du gouvernement sioniste avis à vis des conditions Palestiniennes relatives aux solutions du statut final et à l’établissement d’un état Palestinien indépendant.

Prenant la parole à une cérémonie marquant le Jour du Prisonnier Palestinien organisé par un comité de parents de prisonniers dans la ville de Tulkarem, Baraka a dénoncé les pratiques sionistes injustes contre les otages Arabes et Palestiniens et déploré que l’occupation retienne en otage un certain nombre de ministres et de parlementaires dans le but de négocier avec eux.
« Le combat avec l’occupation sioniste sera long, car c’est une bataille d’hommes qui luttent pour leur liberté et contre l’humiliation imposée aux prisonniers et à leurs familles sur les barrages et les points de contrôle. C’est une bataille contre ceux qui privent les enfants du droit de tenir la main de ceux qu’ils aiment tout comme du droit de bénéficier de soins médicaux appropriés. », a déclaré Mohamed Baraka.
Il a ajouté : « Nous reconnaissons, en tant que Palestiniens, que le prisonnier sioniste à Gaza a une mère qui éprouve de l’angoisse pour son fils, mais d’autre part nous avons des milliers de mères Palestiniennes qui sont privées de sommeil par l’angoisse de savoir leurs fils pris en otage, et qui n’ont pas non plus la possibilité de rendre visite à leurs fils et à leurs filles. »
Mohamed Baraka a finalement appelé à la libération inconditionnelle de tous les otages Palestiniens.

TULKARM, (IPC) - 18/04/2007 - 10:20 AM

http://www.palestine-info.com/en/default.aspx?xyz=U6Qq7k%2bcOd87MDI46m9rUxJEpMO%2bi1s7j2gsXVGlE%2fsG32BaKE5%2bv5lK64vaxF4XNeYxZORjK%2bJ9V%2b6fdYhlQeExnuza1ZrNTyte7jHqurTyCA6zTQ6Vs0RXAL2rIs3Q97teDg4p45Y%3d

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20704

Un retour aux années 1950 ? L’affaire Bishara

Il ne faut pas se tromper : la campagne contre Bishara fait partie d’une offensive beaucoup plus vaste, une offensive qui touche tous les citoyens palestiniens d’Israël sans exception.

Les médias israéliens publient nombre d’articles, d’interviews et de comptes rendus à propos de « l’affaire Bishara ». Aucun cependant ne permet aux lecteurs de savoir ce qu’il en est vraiment, et les rumeurs, les suppositions et les fuites depuis les officiels de la sécurité israélienne se substituent à la véritable information.
Au moins, une chose est limpide comme le cristal : le jeune et charismatique leader palestinien et membre de la Knesset pour l’Alliance démocratique nationale (le Balad), est la cible d’une campagne orchestrée de délégitimation qui pourrait conduire à l’inculper de... de quoi ? La plupart des journalistes affirment que Bishara est trop frondeur pour agir hors des limites de la loi et que durant toutes ces années il a pris soin de ne pas mordre la ligne. Si le dirigeant du Balad n’a commis aucun acte illégal, alors la seule chose qui demeure, ce sont ses opinions politiques. Aujourd’hui, Azmi Bishara est pris à partie pour sa forte opposition à la guerre contre le Liban et son soutien public à la résistance nationale libanaise, Hezbollah inclus.
Aucun doute, Azmi Bishara est l’un des meilleurs produits de la nouvelle génération de dirigeants politiques de la minorité palestinienne d’Israël. Une génération qui exige ses droits civils et refuse de les mendier ; une génération qui prend la définition que se donne Israël, d’Etat démocratique, très au sérieux. « Israël doit être l’Etat de tous ses citoyens » est la principale exigence du Balad. Comme l’explique le journaliste B. Michael dans le Yediot Aharonot du 13 avril 2007 : « Les lecteurs avisés devraient essayer de chercher dans leur mémoire s’il existe une seule démocratie au monde qui ne soit pas "l’Etat de tous ses citoyens." [...] Quelqu’un qui parle d’un Etat qui n’est pas l’Etat de tous ses citoyens, c’est comme s’il disait d’une mère qu’elle n’est pas la mère de tous ses enfants. [...] Un Etat pour tous ses citoyens est tout simplement une tautologie. »
Cette évidence pourtant n’est pas partagée par la majorité des faiseurs de l’opinion publique israélienne. Dans le même numéro du Yediot Aharonot, l’éminent analyste politique, Alex Fishman, écrit : « Déjà en 1996, Bishara évoquait "un Etat pour tous ses citoyens". C’est en fait un nom de code pour la devise idéologique du courant radical chez les Arabes israéliens depuis les années 50. » Le crime d’Azmi Bishara est en réalité d’exiger que les institutions, les structures, les lois, les règlements, les pratiques et l’idéologie officielle de l’Etat d’Israël soient à la mesure de la définition qu’il se donne lui-même d’Etat démocratique. La campagne hystérique contre Bishara confirme que l’Etat israélien est bien loin d’être un Etat démocratique, même si, à la différence de l’Afrique du Sud de l’apartheid, il (y) est reconnu des droits civiques à la minorité palestinienne.

CCIPPP et Michel Warschawski - mercredi 18 avril 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4869

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20705

Traitements médicaux déplorables » des prisonniers dans l’entité sioniste

« Il est inconcevable qu’un lien soit fait entre la raison pour laquelle un prisonnier a été jugé et les services médicaux (qu’il reçoit) en prison »

Bureau de Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires

Ramallah, 17 avril 2007 - Ahmed Tamimi, un Palestinien purgeant une peine de prison à vie dans une prison sioniste, a besoin d’une transplantation rénale ; mais quatre ans après que son neveu se soit présenté comme donneur, les autorités sionistes ont déclaré qu’ils ne paieraient pas son opération.
Le responsable médical des autorités pénitentiaires sionistes (Israeli Prison Service : IPS), Alex Adler, a dit à IRIN que l’IPS ne paiera pas pour la transplantation car Tamimi n’en a pas besoin de façon urgente.
« J’insiste bien sur le fait que les prisonniers reçoivent tous les traitements médicaux nécessaires si la situation est considérée comme urgente ou que leur vie soit en danger » dit-il.
Tamimi (46 ans) a été emprisonné en 1993 pour avoir tué un colon sioniste en Cisjordanie. Son propre passé est également très cruel : deux de ses frères ont été tués par les troupes sionistes ainsi que le père et la sœur de sa femme.
Son cas a provoqué une controverse dans l’entité sioniste lorsqu’un juge et un membre de la Knesset se sont opposés à l’autorisation de (lui faire) subir une opération coûtant 90 000$ parce qu’il avait été condamné pour avoir tué un sioniste.
L’ONG Physicians for Human Rights-Israel (PHR-Israel) déclare sans doute que dans l’ensemble, les 10 000 prisonniers Palestiniens détenus par les sionistes ne subissent pas de discrimination significative quand il s’agit de soins médicaux, mais c’est seulement parce que tous les prisonniers de l’entité sioniste sont mal soignés quels que soient leurs antécédents.

CCIPPP et IRIN - mercredi 18 avril 2007

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4873

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20706

Au pied du Mur

« S’il vous plaît, arrêtez ce Mur de l’apartheid », a tagué un anonyme, côté pile. Côté face : « La paix soit avec vous », répond un gigantesque panneau du ministère sioniste du tourisme.

Le Mur érigé par l’entité sioniste en Cisjordanie bouleverse la vie des Palestiniens. Tandis que l’attente d’un nouveau dialogue de paix se fait interminable, la construction se poursuit. Et s’accompagne de graves conséquences humanitaires, économiques, psychologiques, politiques....
Les écrits sur le Mur sont souvent éloquents. Mais, à Bethlehem comme en d’autres villes, le Mur reste souvent vierge, exhibant le gris froid du béton. Le Mur n’a pas d’odeur, puisqu’il a éteint tous les parfums : celui de plus de 100 000 oliviers déracinés pour sa construction, comme celui d’innombrables hectares de terres agricoles. Quant aux balafres que la muraille inflige au paysage, elles sont un moindre mal, au regard de centaines de maisons détruites au passage du chantier.
Au pied du Mur, l’Union européenne doit bientôt prendre une décision extrêmement importante. La reconnaissance par le Hamas des accords passés par l’Organisation de libération de la Palestine avec k’entité sioniste suffira-t-elle pour décider les Européens à reprendre l’aide directe à l’Autorité palestinienne ? C’est plus que souhaitable, non seulement pour les Palestiniens mais aussi pour les dernières perspectives de paix. Car la situation se dégrade à grande vitesse. Si les fonctionnaires ne sont plus payés, tout le travail réalisé depuis les accords d’Oslo risque de partir en fumée. Sans une Autorité palestinienne forte, l’unité du pays est menacée. L’Union européenne exige du Hamas qu’il reconnaisse l’« État d’Israël ». Mais exige-t-elle de l’entité sioniste qu’elle reconnaisse ne fut-ce que les droits des Palestiniens ? Pourquoi le Hamas devrait-il reconnaître préalablement aux négociations des frontières qui doivent justement faire l’objet (entre autres) de ces négociations ? D’autant plus que, pendant ce temps, l’entité sioniste bafoue ces frontières. Et pas dans les mots, elle. Mais dans les actes. Par l’occupation. Par la colonisation. Et, point d’orgue à tout cela, Israël poursuit la construction du Mur dans les territoires arabes.
Les enfants de la banlieue de Jérusalem côtoient étroitement le Mur. À Abou Dis, par exemple, leur terrain de football s’étend au pied de l’édifice. Au sprint sur les gravillons, ou dansant autour de la balle, les gamins semblent ne plus voir le béton. Jusqu’à ce que le ballon vole malencontreusement par-dessus. Dans ce cas, il est probable que ce soit un Palestinien qui le renvoie. En effet, la Palestine s’étend souvent des deux côtés du Mur, puisque Israël l’a construit à l’intérieur de la Cisjordanie et non sur la frontière (v. carte). C’est pourquoi un riverain a peint une échelle symbolique sur toute la hauteur de la fortification.

CCIPPP et Benjamin Moriamé - mardi 17 avril 2007.

http://www.protection-palestine.org/article.php3?id_article=4863

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20707

Les pourparlers, un moyen de couvrir les attaques sionistes ?

Ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, le Dr. Mustafa Barghouthi a condamné l’escalade militaire israélienne en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est.

Le ministre a affirmé, mercredi 18/04/07, que les pratiques sionistes, dont les arrestations massives, confirment une fois de plus que l’entité sioniste se sert des rencontres politiques pour couvrir sa politique de répression et d’actions arbitraires contre le peuple palestinien.
Mustafa Barghouti a mentionné entre autres l’attaque de ce matin contre une usine de briques de l’ouest de Ramallah ainsi que l’arrestation de 38 personnes à l’aube. Les camps de réfugiés de Balata et Askar, à proximité de Naplouse, ont été particulièrement touchés par cette campagne d’arrestations.
Le ministre a souligné que les agressions sionistes doivent pousser la communauté internationale à organiser une conférence afin de forcer la partie sioniste à accepter l’Initiative arabe de paix, le droit international, les résolutions des Nations Unies ainsi que les Conventions de Genève

PNN - 18.04.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=783

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20708

L’armée coloniale investit Naplouse et Balata

Les forces sionistes ont envahi Naplouse mardi 17/04/07 à l’aube et arrêté sept Palestiniens. Les sources locales indiquent qu’un important contingent de soldats a envahi le camp de réfugiés de Balata.
Plusieurs maisons du quartier Al Hashahsin ont été touchées. L’armée a arrêté une jeune fille de 19 ans et Ibrahim Abu Snunu, Hamdi et Masoud Dweikat, ainsi qu’Abu Musab Mulzem, 17 ans.
Au moins 17 véhicules militaires sont entrés dans la ville peu après minuit, selon les témoins, opérant dans la ville lourdement armés.

PNN – 17.04.07

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=777

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20709

La magnifique Vallée de la Qana détruite par la pollution produite par les implantations sionistes

L’herbe verte couvre la vallée de la Qana de l’Ouest, mais l’occupation a rendu pratiquement impossible d’en profiter. Cette zone est située entre les districts de Naplouse et de Qalqilia, dans le nord de la Cisjordanie.

L’oued Qana était auparavant un paradis pour les gens qui venaient s’asseoir sous les arbres, grimper sur les rochers, se plonger dans l’eau pour s’éclabousser et nager. Le printemps était le meilleur moment là bas, et rien ne paraissait plus beau.

Un habitant du village de Jinsafout a déclaré que la réalité de la vallée de la Qana, aujourd’hui, est celle de l’espoir perdu. « Il y impossible d’y passer des journées agréables maintenant, comme dans mes souvenirs au temps de mon enfance. »

La région nordouest de la Cisjordanie est proche également du village de Deïr Istiya, dans la régions de Salfit. Elle était vraiment essentielle pour les gens.

Majmoud Eïd montre la prolifération des implantations sionistes dans les collines environnantes et sur les pentes de la vallée. Il explique que ce sont ces implantations qui privent les habitants de la possibilité d’accéder à ses plus belles perspectives, et d’aller y retrouver des plantes et des fleurs rares.

PNN – Naplouse - Amin Abu Wardeh - Mercredi 18 avril 2007

http://english.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=2212

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