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Discours de Sayyid Hassan Nasrullah :

« Ce n’est pas à ceux qui font venir leurs armes d’Israël que je demande la permission »

« dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit » (ndlr)

mercredi 28 février 2007

Le Hizbullah a célébré « la semaine de la résistance islamique » et la commémoration du martyre du précédent secrétaire général du parti Sayyid Abbas al-Musâwî et de sheikh Raghib Harb.

Sheikh Raghib Harb fut assassiné par les sionistes le 16 février 1984, à Jibshit, dans le Sud occupé.

Sayyid Abbâs al-Mûsawî fut élu secrétaire général du Hizbullah en mai 1991. Il fut assassiné, avec son épouse et son enfant, le 16 février 1992, alors qu’il revenait de Jibshit, après avoir commémoré le martyr de Sheikh Raghib Harb.

A l’occasion de la commémoration annuelle du martyre de Sayyid Abbâs al-Mûsâwî et sheikh Raghib Harb, le Hizbullah a organisé un rassemblement populaire dans le complexe du maître des martyrs, à Ruways, dans la banlieue sud. Le secrétaire général du parti, son excellence Sayyid Hassan Nasrullah, a prononcé le discours suivant (extraits) :

« De nouveau, nous sommes réunis ce jour, jour de la commémoration du dirigeant des martyrs, du maître des martyrs, Sayyid Abbâs al-Mûsâwî, et du sheikh des martyrs de la résistance islamique, sheikh Raghib Harb. Lorsque nous nous rencontrons pour cette commémoration, nous nous rappelons tous les martyrs, tous les sacrifices, toutes les douleurs et tous les espoirs, car le martyre est le point culminant du don de soi... Nous nous remémorons tous les sacrifices énormes consentis, ce qui veut dire que nous nous rappelons la résistance. La résistance a été et est toujours un ensemble de sang généreux, un ensemble de douleurs et de blessures, les souffrances des blessés, des prisonniers et des détenus, nos frères et nos amis, qu’ils aient acquis leur liberté ou qu’ils soient toujours détenus dans les prisons sionistes.

Les combattants qui ont abandonné la fleur de l’âge et les bonnes choses de ce monde pour supporter les difficultés de la vie dans les collines et les vallées, sous le soleil de l’été et dans le froid de l’hiver. Les familles des martyrs dont les cœurs, les pensées et les raisons sont emplis du souvenir de leurs aimés, les familles des blessés qui supportent encore les souffrances des leurs et qui poursuivent la vie en en portant les conséquences.

Ceux dont les maisons, les biens, les champs ont été détruits et qui ont été forcés à se déplacer, sans raison, tous ceux-là et ceux qui les ont aidés et secourus, c’est la résistance. La résistance, ce sont les sacrifices basés sur la connaissance, la conscience, le savoir, la volonté, la détermination, la clarté et basés aussi sur le droit que nul doute n’affleure. Aujourd’hui, nous sommes face à deux martyrs, des maîtres. Tous les frères et sœurs savent que ce martyre n’a rien à voir avec les convenances, nous connaissons tous Sayyid Abbas et sheikh Raghib Harb, mais les jeunes générations conscientes et qui suivent les événements de ces vingt dernières années ont besoin de connaître qui sont ces deux hommes magnifiques, dans un monde qui oublie et qui ignore, dans un pays qui oublie ses grands martyrs, qui oublie les dirigeants de la libération, et où les traîtres deviennent des symboles nationaux, où les criminels et assassins deviennent des garanties nationales, et où ceux dont les mains sont couvertes du sang des innocents et purs deviennent des saints. Quant aux martyrs et dirigeants des martyrs, l’oubli les enveloppe, parce que les satellites, les chaînes terrestres, les médias, la presse et les tribunes dans le monde ont été confisqués par ceux qui ne veulent pas qu’un nom tel que celui de Abbâs al-Mûsâwî ou celui de Raghib Harb soient mentionnés.

Mais nous, le 16 février, nous insistons pour que, non seulement le nom de Abbâs al-Mûsâwî soit dans la conscience et la mémoire, mais pour qu’il soit puissamment présent parmi nous. Nous insistons pour que Raghib Harb demeure le maître, le savant, le guide et l’enseignant modèle, afin que nous nous inspirions de sa modestie, de sa morale, de son ascétisme, de son esprit, de sa patience, ses sacrifices, sa fermeté et son attitude. C’est ce que nous essayons de faire aujourd’hui. Nous sommes aujourd’hui devant deux dirigeants martyrs, devant deux dirigeants et fondateurs dans la résistance, dans sa dimension libanaise nationale. Nous savons tous que celui qui a posé ses premiers jalons, dans les années 60, qui lui a donné son cadre théorique et juridique, qui a appelé à la rejoindre, qui a mobilisé son âme, sa jeunesse, son statut, sa science, son effort et son rang, c’est l’imam dirigeant Sayyid Mûsa as-Sadr. Ses élèves et amis ont ensuite poursuivi le chemin qu’il a tracé. La résistance est passée par plusieurs phases. Il a fallu poser les fondations d’une nouvelle étape, ce furent l’attitude et le martyre du sheikh Raghib Harb, qui ont institué une nouvelle étape de la résistance.

Mais le 16 février, c’est aussi la commémoraton du martyre de Sayyid Abbâs, Sayyida Um Yasir, et Sayyid Hassan, le petit enfant innocent. Par leur martyre, nous avions pressenti être passés à une nouvelle étape, où nous attendaient d’importants sacrifices.

Lorsque notre maître, notre secrétaire général et notre dirigeant est tombé martyr, ce fut un signe pour ceux qui s’accrochent à cette résistance, ils devaient être prêts pour ce niveau de don et d’endurance. La famille qui est tombée martyre dans la voiture de Sayyid Abbâs a jeté les bases pour les familles qui allaient tomber martyres en 93 dans l’opération du règlement de comptes, puis en 96 dans l’opération « les raisins de la colère », puis en juillet et août 2006.

Dans tous les cas, lorsque nous revenons à ces deux grands dirigeants, nous leur disons, ensemble, que nous protégeons vos serments et nous les enseignons à nos enfants, à nos petits-enfants, et aux générations futures. Et ce public écoutera Sayyid Abbâs. Nous n’écoutons pas ceux qui intimident, insultent ou découragent, ceux qui veulent la fin de la résistance. Ils doivent savoir que la résistance est pour nous un projet de vie, un projet de fierté et de dignité, un projet pour demeurer, exister, poursuivre. La question n’est pas aussi simpliste qu’ils le pensent, car ils abordent une question historique, culturelle, stratégique, qui est la question de la résistance.

Avec Sayyid Abbâs, nuos disons cette année : oui, sayyid, tes fils, tes amis, tes frères et les compagnons de ta route, hommes et femmes du Liban, ont préservé la résistance de la meilleure manière, cette année. La résistance en l’an 2006 a été la cible d’une véritable guerre mondiale, cette guerre fut différente de toutes les guerres arabes précédentes, par sa férocité, sa dureté, sa violence et sa sauvagerie. Ce fut la première guerre israélienne sur un pays arabe avec une couverture arabe, ce fut la première guerre contre un pays arabe où les gens de ce pays furent abandonnés à leur sort. Mais ils ne furent pas abandonnés pour rester seuls, car Dieu fut avec eux, Il est et restera avec eux. Et par Dieu, ils ont vaincu, ils ont résisté et se sont raffermis. Sayyid, ton peuple et tes amis ont préservé ton serment en préservant la résistance, ils l’ont préservée avec leurs yeux, leurs cœurs, leurs enfants, leurs femmes, leur fortune, leurs biens, leurs maisons, leurs sangs et leurs larmes. La résistance s’est maintenue, et tu es resté le symbole, le sayyid, le dirigeant, le maître, l’inspirateur.. Ni les jours ni les années, ni les événements ne pourront t’anéantir.

Au sheikh Raghib Harb, je dis : évidemment, l’attitude est une arme. Beaucoup possèdent, dans ce monde arabo-musulman, plus d’armes que nous. Et d’autres possèdent des armes que nous ne possédons pas, mais la question n’est pas une questions d’armes ni de fer, ni l’apprentissage de l’art de la guerre, mais il s’agit de la volonté de résister.

L’arme véritable, c’est l’attitude que tu prends, celle que tu maintiens, celle pour laquelle tu te sacrifies, et non pas l’attitude où tu te sacrifies pour toi-même, ou bien l’attitude que tu changes dix fois tous les jours (Jumblatt, ndlt). Ce n’est pas non plus l’attitude que tu vends dans la transaction la moins chère. Du sheikh Raghib Harb, nous avons appris que l’attitude des hommes est une attitude basée sur la connaissance, la volonté, la détermination et la fermeté, sur la croyance qui nécessite le sacrifice. Pour cette attitude que nous prenons et à laquelle nous croyons et à laquelle nous appelons les gens au sacrifice, nous devons nous sacrifier et être avec eux, nous ne les appelons pas au sacrifice pour dilapider ou vendre leurs sacrifices sur les marchés des bestiaux.

Et nous nous nous rappelons de sheikh Raghib Harb lorsque nous voyons ce qui se passe avec nos frères en Palestine : un peuple entier est encerclé, humilié et affamé et on leur dit, vous n’avez pas le droit de recevoir de l’argent, ni de manger du pain, ni d’avoir la sécurité, sauf si vous reconnaissez Israël. Il est demandé à un peuple de reconnaître celui qui lui a pris sa terre et ses lieux saints, qui a occupé ses champs, ses fermes, ses villes, ses maisons, à Haïfa, à Yafa, dans le nord, dans le centre, au sud et en Cisjordanie. « Si tu ne reconnaîs pas la légitimité de celui qui t’occupe, celui qui a usurpé ta terre, celui qui t’as tué, tu n’auras que la faim, le siège et les listes du terrorisme, l’incitation mondiale et les insultes, avec des fleuves de menaces et de pratiques hostiles ».

Sheikh Raghib Harb, dans le sud, avait une attitude claire : « Tuez-nous, détruisez nos maisons sur nos têtes, faites de nous ce que vous voulez, incendiez nos champs, nous ne vous reconnaîtrons pas, nous ne vous serrerons même pas la main » car serrer la main signifie reconnaître. C’est là une des expressions de l’injustice historique contemporaine, qu’on t’impose : remettre le titre de propriété de ta maison à celui qui l’occupe par la force, à celui qui a violé ton épouse, a tué tes enfants, tu dois lui remettre ta maison et ta terre et que tu lui reconnaisses publiquement tout cela. Y a-t-il une oppression, une humiliation, un affront, une injustice, un asservissement plus grands ?

A un niveau moindre, même si ce peuple ne prend pas l’initiative de libérer sa terre et qu’il attend des années et des décennies, ne portant pas les armes, ne luttant pas, ne revendiquant pas son droit, il lui refusent même cela. Ce qu’ils veulent, c’est qu’il reconnaisse ses usurpateurs. Sheikh Raghib Harb nous a appris et l’a enseigné à toute la nation et non aux Libanais seulement. Dans certaines situations, nous nous taisons, et si notre situation n’est pas pas confortable, nous ne reconnaissons pas et n’abandonnons pas nos droits, ni notre terre, ni notre souveraineté, ni nos prisonniers, ni nos lieux saints.

Aujourd’hui, la mosquée al-Aqsa est menacée, les fouilles aux alentours risquent de conduire à la destruction des fondations de ce lieu saint, avec ce que cela peut signifier poutr tous. Mais regardez ce qui se passe dans le monde, la mosquée al-Aqsa est menacée, le Quartet se réunit et déclare qu’il ne coopère pas avec le gouvernement palestinien d’union nationale, qu’il ne reconnaîtra pas ce gouvernement si celui-ci ne reconnaît pas Israël. Les lieux saints de la nation et les musulmans sont menacés.

Aujourd’hui, en cette occasion, tout en affirmant la grandeur et l’importance de ces deux dirigeants, l’ampleur de leur présence dans nos cœurs, nous affirmons que notre relation avec Sayyid Abbâs et sheikh Raghib Harb n’est ni une relation d’organisation, ni de parti, c’est une relation entre enfants et pères, entre élèves et enseignants, entre maîtres et étudiants, entre ceux qui veulent suivre la voie et ceux qui nous prennent par la main dans cette voie. Ils ont un grand mérite sur nous.

Concernant les armes de la résistanceIl est clair qu’il y a une nouvelle orientation ou plutôt une volonté de revenir, pour certaines forces de l’autre bord, aux discussions autour de cette question, bien qu’elle fut absente ces mois passés. Il est clair que plus on approche ou que les tentatives de bonne volonté se manifestent, que ce soit de la part de pays arabes, musulmans ou étrangers, pour parvenir à un règlement, de nouveaux dossiers sont ouverts pour compliquer et mettre des entraves. Dans tous les cas, je n’aborderai pas le point sur les discussions en cours, mais ce qui a été suscité dans les médias appuie ce qui a été suscité dans les discussions, car il y a certains qui ouvrent de nouveaux dossiers pour annuler les questions et éloigner toute solution. Je voudrai juste commenter et préciser une affaire qui a été suscitée de manière déloyale, concernant les armes de la résistance. Nous sommes clairs, nous n’affirmon pas ne pas avoir d’armes. D’autres disent qu’ils n’ont pas d’armes alors qu’ils les accumulent et les distribuent. Nous ne sommes pas ainsi, nous disons, nous avons des armes, de toutes sortes et de tout genre. Les Israéliens et les autres le savent. Notre résistance au cours de la guerre déclenchée est due à ces armes, nous ne combattons pas avec des épées en bois, nous avons combattu avec des fusées et des canons. Nous sommes une résistance qui possède des armes et qui le proclame, tout comme elle proclame qu’elle est en train de consolider sa capacité pour ce qui est encore plus grand et plus grave. Elle proclame transporter les armes vers le front. Il est normal que les armes soient transportés en secret, nous ne pouvons pas le faire en toute publicité. Certains disent pourquoi transportent-ils les armes de la résistance dans un camion, cachés dans du foin ? Le foin est devenu une affaire, certains se sont même mis à se demander à qui irait le foin.

Pour être clair, l’un des éléments déterminants pour la force de la résistance, c’est la clandestinité et la discrétion. Les Israéliens ne savent pas où se trouvent nos dépôts, ils ne savent pas où se trouvent nos bases. Au cours de la guerre de juillet, ils ont bombardé mille cibles en un seul jour, ils pensaient avoir détruit toutes les bases et tous les dépôts. Ils ont découvert qu’ils n’en était rien. La force de la résistance est dans le maintien de la clandestinité des armes, des munitions, des cadres et de ses bases, et aussi ses plans et ses intentions. Pourquoi voulez-vous que nous transportions nos armes en plein jour ? Même si nous avions confiance, nous n’avions pas transporté dans le passé nos armes en plein jour. Nous avions caché nos armes, car nous les cachons de notre ennemi, et en toute simplicité, si les camions qui transportent nos armes sont connus, ce sont nos cadres, notre organisation et nos dépôts, nos bases et nos points d’action qui seront connus.

Ensuite, nous transportons nos armes en cachette, même si la résistance a le droit d’avoir des armes pour libérer la terre et défendre la patrie, c’est notre droit et nous n’en avons pas honte. Nous ne nous justifions pas, dans cette question. C’est un droit que nous avons acquis à partir des religions, des droits positifs et des lois célestes, de l’expérience des sages, de l’expérience humaine et des sociétés humaines, tout au long de l’histoire.

De plus, nous ne demandons pas la permission à ceux qui amènent leurs armes d’Israël. Nous ne demandons pas la permission à ceux qui portaient des armes pendant l’occupation israélienne. Nous ne demandons pas la permission à ceux qui n’ont tiré aucune balle sur Israël. C’est notre droit et lorsque nous transportons des armes secrètement, et dans des camions, c’est afin de ne pas vous mettre dans l’embarras, car lorsque nous transportons des armes, « que Dieu vous protège de Feltman etc… » En ce qui concerne la confiscation du camion d’armes, pour dire vrai, ce camion transportait des munitions. Certains ont beaucoup parlé de la nature de ces armes, et certains ont dit que ces armes étaient destinés aux partis…

Je vous demande : pourquoi les partis réclameraient-ils des Katiouchas alors qu’ils savent que ce sont des munitions qui ont été confisquées, l’armée et les douanes savent cela et ont fourni les rapports aux responsables, mais ils insistent…

… Les armes qui nous ont été confisquées sont des armes usurpées, même s’ils le prennent vers le sud, certains disent : donnez ces armes à l’armée libanaise. Nous sommes prêts à remettre, de bon cœur, le double à l’armée libanaise, mais nous ne pardonnons pas l’usurpation d’une seule balle. Personne ne peut susciter des affrontements au sud, entre nous et l’armée, et lors de la dernière confrontation à Marun el-Râs, la résistance était prête à soutenir les officiers et l’armée libanaise si l’affrontement avait évolué. La résistance n’est pas un fardeau pour l’armée libanaise mais plutôt un véritable soutien. Nos fusées et nos dépôts d’armes, et même nos combattants, notre sang et nos âmes seront au côtés de l’armée libanaise pour défendre le Liban. Nous ne faisons aucune différence entre les officiers et les soldats de l’armée et les combattants de la résistance, nos armes sont les leurs, et leurs armes sont les nôtres dans la bataille. Ce fut ainsi et cela sera ainsi.

En ce qui concerne la FINUL

Les nouveaux devins (Geagea, ndlt) prédisent les assassinats, les explosions, et gloire à Dieu, leurs prédictions arrivent toujours… Il y a plus de deux mois, ils ont prédit qu’il y aurait des opérations visant les forces de la FINUL. Soit ils préparent des actes contre la FINUL, soit ils préparent qui, de l’extérieur, commettra un acte contre la FINUL. Ils insistent sur cette prédiction, alors qu’ils ont commencé à en parler il y a plus de deux mois. Ils pensent que si quelque chose arrive dans le Sud, ils feront porter la responsabilité au Hizbullah et l’accuseront de vider la résolution 1701 de son contenu, en tout cas, ils se préparent à ce scénario. Bien évidemment, ils rejoignent la partie israélienne.

Hier, par exemple, le quotidien Yediot Aharonot a écrit que les forces françaises agissant dans la FINUL ont envoyé des avions de reconnaissance dans le sud. Il s’agit, bien évidemment, d’une information provocatrice, nous savons que la FINUL n’a pas pour mission d’envoyer des avions de reconnaissance pour espionner. Nous avons transmis cette position à de nombreux Etats participant à la FINUL, nous leur avons dit que nous préférons que ce soient les Israéliens qui prennent des photos et violent la souveraineté plutôt que vous vous transformiez en espions pour Israël. Nous n’acceptons pas que la FINUL devienne des espions. Effectivement, lorsque nous avons appris la nouvelle, nous avons contacté certains pays qui ont catégoriquement nié et aujourd’hui, le porte-parole de la FINUL a également nié. Mais je vous dis en toute clarté, certains cherchent les troubles et la confrontation entre la résistance et la FINUL, ils essaient également de susciter des problèmes entre la résistance et l’armée.

Je voudrai dire, encore une fois, que lorsque la FINUL est venue au Liban, elle n’est pas venue malgré nous, il y a des Etats qui nous ont contacté et nous ont dit vouloir venir, nous leur avons dit que le climat ne serait pas approprié à cause de la situation intérieure et les données de l’Irak. Et effectivement, ils ont respecté cette consultation, ces pays sont venus, nous ont contactés et ont contacté nos frères du mouvement Amal, et bien sûr, l’Etat. Nous avons accepté ces pays, et lorsqu’ils nous ont contactés, et mis à part la résolution du conseil de sécurité qu’ils n’ont pas considérée comme une garantie, ils nous ont demandé des garanties, que ces forces présentes sur notre terre et dans nos villages, nous ne leur ferons pas de mal. Nous respectons notre engagement. Il n’y a pas de problème entre la FINUL et nous, et nous ne sommes pas contre sa présence, et lorsque nous avons des remarques sur les actes de certaines forces ou certains éléments, nous contactons directement les hauts responsables, et par le biais de l’Etat, nous leur transmettons nos remarques, ils font en sorte de les traiter. Et nous pouvons dire que, jusqu’à présent, nous avons trouvé une réponse positive de la part des forces de la FINUL lorsque nous leur avons transmis nos remarques….

Traduction

Centre d’Information sur la Résistance en Palestine