Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Pétrole contre nourriture : Les archives de l’enquête disponibles à (...)

Information à conserver car il n’est pas exclu que cette « affaire » ait un lien avec une autre « affaire » qui, depuis plus de deux ans, fait l’objet d’investigations dont le rapport final a bien du mal à paraître !

Pétrole contre nourriture : Les archives de l’enquête disponibles à l’ONU le 1er janvier

A suivre

dimanche 24 décembre 2006

Les documents de l’enquête sur les allégations de corruption dans le programme des Nations unies « Pétrole contre nourriture » vont être transférés officiellement à l’ONU à compter du 1er janvier, ce qui les rendra disponibles pour les gouvernements qui souhaitent poursuivre les personnes impliquées.

Ces archives ont été compilées par la commission d’enquête indépendante, dirigée par l’ancien directeur de la Réserve fédérale américaine Paul Volcker, dont le rapport final, rendu en octobre 2005, accusait plus de 2.200 entreprises de 40 pays de collusion avec le régime de Saddam Hussein.

Environ 1,8 milliard de dollars aurait été détourné du programme humanitaire en Irak, selon l’enquête, qui a duré 18 mois.

La prise en charge des documents par l’ONU, validée vendredi par le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, inclut notamment un bureau spécial qui sera chargé pour deux ans de préserver, gérer, stocker et fournir l’accès aux papiers, a expliqué le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric.

L’intention de l’ONU au travers de cette organisation, a-t-il précisé, est de s’assurer de la sauvegarde et de l’accès aux documents, « afin que les enquêtes des autorités nationales puissent continuer ».
Le programme « pétrole contre nourriture » avait été lancé pour compenser au près de la population les sanctions imposées à l’Irak après l’invasion du Koweït en 1990. Il permettait au régime de vendre du pétrole, à condition de consacrer les recettes à l’achat de nourriture, médicaments et autres bien nécessaires, et de payer pour les dégâts de la guerre.

Les rapports de M. Volcker mettent en cause la gestion onusienne du programme, et les plus puissantes nations du monde qui auraient permis la corruption dans ce programme de 64 milliards de dollars (48,51 milliards d’euros) entre 1996 et 2003.