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Arrogance, prétention, stupide provocation : les armes des faibles et des « loosers »

L’aviation israélienne continuera à survoler le Liban après le retrait

AFP 26.09.06 | 20h10

mercredi 27 septembre 2006

L’aviation israélienne continuera à survoler le Liban après le prochain retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, a indiqué mardi le ministre de la Défense Amir
Peretz, cité par la chaîne de télévision « 10 ».

M. Peretz a affirmé que ces vols se poursuivront tant que les deux soldats israéliens enlevés le 12 juillet par le Hezbollah en territoire israélien n’auront pas été libérés et que la frontière entre le Liban et la Syrie ne sera pas
hermétiquement fermée pour empêcher le trafic d’armes destinées à la milice chiite, a ajouté la télévision.
Selon le ministre de la Défense, le refus du Hezbollah et du gouvernement libanais de relâcher ces soldats et de contrôler la frontière syrienne constituent des violations de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU votée le mois dernier qui a mis fin à un mois de combats.

M. Peretz, qui s’est exprimé lors d’une réunion de la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement, a estimé qu’Israël n’avait pas, dans ces
conditions, à respecter l’espace aérien libanais comme le stipule la résolution 1701.

Une réunion mardi entre Israéliens et Libanais, sous les auspices de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) censée établir le calendrier du retrait des derniers soldats israéliens du Liban sud, n’a pas donné de résultat, a déclaré à l’AFP un responsable de l’ONU.
« La réunion n’a pas été concluante », a déclaré ce responsable sous couvert de l’anonymat.

Il a ajouté qu’aucune autre réunion n’était prévue cette semaine. Cette situation pourrait retarder le retrait final israélien qui devait être en principe achevé à la
fin de la mois.

M. Peretz a pour sa part indiqué mardi aux journalistes que ce retrait serait achevé avant Yom Kippour, le jour du Grand Pardon juif, célébré dimanche soir « ou dans les
jours suivants » sans donner d’autres précisions.
Le chef de la Finul, le général français Alain Pellegrini, avait lui affirmé plus tôt que cette rencontre avait été « constructive » mais avait souligné que la coopération des deux parties était « indispensable » pour le retrait des troupes israéliennes « à la fin du mois ».

Les unités israéliennes occupent encore des positions dans dix zones de la région frontalière du Liban sud, un mois et demi après l’arrêt des combats intervenu le 14 août. Le conflit a opposé pendant 34 jours Israël et le Hezbollah libanais.