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Le moment de rendre des comptes approche

Amnesty International accuse Israël de crimes de guerre

vendredi 25 août 2006

« Une telle destruction était délibérée et faisait partie d’une stratégie militaire »
jeudi 24 août 2006.

Dans un rapport publié mercredi, Amnesty International accuse Israël de crimes de guerre, estimant qu’il a violé le droit international en détruisant délibérément les infrastructures civiles du Liban.

Selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, l’envergure et le schéma des attaques israéliennes, le nombre élevé de victimes parmi la population civile, l’étendue des dégâts et les déclarations faites par les responsables israéliens sont autant d’éléments initiaux qui « indiquent qu’une telle destruction était délibérée et faisait partie d’une stratégie militaire, plutôt que des ’dommages collatéraux’ ».

Selon le rapport d’Amnesty, présente des deux côtés de la frontière libano-israélienne, Israel a violé les dispositions du droit international interdisant les attaques directes contre les civils et les attaques sans discernement et disproportionnées. Cela « suggère une politique de punition du gouvernement libanais et de la population civile afin de les faire se retourner contre le Hezbollah »

L’organisation a fait savoir qu’elle étudierait les attaques du Hezbollah sur Israël de façon séparée.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Mark Regev, a rejeté la critique, indiquant que « les actions d’Israël au Liban étaient en accord avec les normes de comportement reconnues dans le cadre de conflits et avec le droit international pertinent ». Selon lui, l’armée israélienne a fait de son mieux pour éviter les victimes civiles

L’UNICEF estime que 1.183 personnes sont mortes dans le conflit, des civils pour la plupart, alors que le Haut commissariat de secours libanais a fait état de 970.000 déplacés.