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Qui a dit qu’Israël est une démocratie ?

Comportement dictatorial digne d’une « république » bananière

Les éxécutants dociles sont-ils encore dotés de cerveau ou ont-ils été « dressés » à obéir à tous les ordres reçus, fussent-ils les pires ?

samedi 19 août 2006

2400 prisonniers en grève de la faim dans le désert du Neguev
PNN

publié le vendredi 18 août 2006

Les quelque 2,400 prisonniers politiques palestiniens de la prison Al Naqab sont en grève de la faim cette semaine pour protester contre les fouilles fréquentes durant lesquelles les détenus sont entièrement déshabillés.

Ces inspections sont humiliantes et sont menées parfois contre les parents et les membres de la famille des prisonniers durant les visites. L’initiative, lancée par 20 détenus, a rapidement pris une importance considérable et toute la prison est à présent en grève.

Chaque repas boycotté est l’occasion de manifester et de parler ouvertement des infractions israéliennes, en particuler des agressions visant les mères, les soeurs et les épouses des grévistes.

Les résidentes de Qalqiliya et Salfit en Cisjordanie sont les premières victimes de ces mauvais traitements. Les gardes ont entamé des fouilles générales durant la journée dédiée à la visite de familles de Bethlehem malgré un accord mettant fin à cette pratique.

Les gardes utilisent par ailleurs des chiens pour terroriser les enfants durant les visites, et empêchent les prières du vendredi en défendant au sheikh de se déplacer librement entre les sections de la prison pour effectuer son service.

Pour la première fois depuis six ans, le négociateur de la prison n’a pas été autorisé à passer d’une section à l’autre pour collecter les plaintes et les transmettre à l’administration de la prison. Plusieurs prisonniers ont souligné que, privés de cette liaison, la situation peut dégénérer d’une minute à l’autre.

2400 Palestiniens sont détenus dans la prison de Al Naqab, située dans le désert du Néguev. 500 d’entre eux n’ont toujours pas été jugés et ne connaissent pas encore les charges qui pèsent contre eux.

PNN 17 août 2006