Perverse et insidieuse tentative d’anesthésie de l’OPINION PUBLIQUE (ndlr)

Pas à pas ! comment faire autrement face à d’aussi monstrueuses conjurations ? des individus, des associations, des collectifs, des constituantes de ce qui s’appelle une nation oeuvrent à dénoncer, mettre en lumière les rouages de la gigantesque entreprise en cours tendant à formater l’opinion publique à l’aide d’instruments de propagande tels que, mais pas seulement, la presse, la radio et la télévision.

Un obstacle, imprévu à l’époque de la création de ce funeste projet de prise de pouvoir et d’asservissement, s’est dressé récemment et a perturbé la circulation sur cette ligne à grande vitesse dont les plans des concepteurs se trouvent bouleversés :: Internet, le web, la toile, les réseaux sociaux ont surgi et changé la donne.

Frénétiquement, les futurs ex-prétendants au titre de « Maîtres du Monde » cherchent par tous les moyens, y compris les moins avouables, à dresser un mur (un de plus ! ) devant la libre circulation de la pensée, de l’opinion de chacun alors qu’ils la considéraient déjà comme quasiment disparue .En un mot, c’est une lutte à mort contre la VÉRITÉ.

Tout est bon pour se reconcentrer, mutualiser les recettes des poisons les plus violents, soutenir celui qui, la veille était considéré comme le plus dangereux concurrent, inonder, assommer encore et encore plus le citoyen détenteur d’une infime part de L’OPINION PUBLIQUE. Vite, fort, n’importe comment, seul le résultat compte, la peur s’installe et génère toutes les dérives

En effet,, il semblerait que ladite OPINION PUBLIQUE, au bord de l’asphyxie médiatique scélérate et n’en pouvant plus d’être ainsi harcelée à coups de slogans éculés, propagandistes et d’un autre sinistre temps, a pris conscience, et de sa perte d’indépendance, ne fut-elle que de penser, et de la mesure des ravages occasionnés par la mise en application de certaines méthodes qu’il n’est plus désormais autorisé de qualifier sous peine de poursuites. ! Et enfin, pris conscience également du fabuleux outil que constituent les réseaux électroniques qui, lors de récents évènements, ont fait preuve de leur efficacité quasi instantanée.

Face à ces réactions, en apparence mais en apparence seulement, encore relativement timides, LES POUVOIRS en place ôtent les hideux masques de la censure et de la violence associées et, sans vergogne, brandissent, menacent et passent à l’acte avec les outils les plus humiliants pour les citoyens afin que ceux-ci comprennent enfin que la République de la déclaration des Droits de l’Homme de 1960, ça n’existe plus et, infantilisant le peuple, lui signifient que la récréation est belle et bien terminée.

À voir !

Michel Flament
(coordinateur)