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Par Andrès Allemand
A GAZA, le monde entier oublie ses promesses
Samedi, 2 mai 2015 - 20h07
samedi 2 mai 2015
Non-assistance à personne en danger, non respect de la promesse faite, non respect de la signature apposée, violation des conventions internationales = us et coutumes criminels de la « Communauté internationale » (pompeux raccourci pour désigner celles et ceux qui prétendent représenter les peuples et qui, malgré détestation réciproque, se serrent chaleureusement les mains sous l’œil attendri des caméras complices.)
C’est sur ce terreau nauséabond, pourri de lâcheté, de compromission et de consensus à vocation hégémonique ainsi que derrière le misérable prétexte d’un « oeucuménisme Ponce-Pilatique », que , prospèrent les hordes barbares qui jour après jour, minute après minute, s’enfoncent dans le ventre mou d’une opinion publique irresponsable, manipulée, formatée, abêtie par des médias aux ordres et bientôt menacée que ses moindres faits et gestes viennent enrichir les banques de données, outils indispensables à celles et ceux qui, au cœur d’une gouvernance microcosmique, rêvent d’un pouvoir exclusif, où le règne de la cooptation et des chaises musicales régira un système au sein duquel le terme galvaudé de « démocratie » disparaîtra rapidement dans les poubelles de l’histoire.
Le Comité de coordination
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Palestine : Six mois après la guerre, rien ou presque n’a été reconstruit. Une coalition de 46 organisations humanitaires s’insurge
Mais où sont-ils donc passés, ces 3,5 milliards de dollars promis en octobre par la communauté internationale afin de reconstruire la bande de Gaza, dévastée l’été dernier par les 51 jours de l’opération israélienne « Bordure protectrice » ? Six mois après cet engagement solennel pris au Caire, pas une seule des 19’000 habitations détruites n’a été reconstruite et cent mille personnes restent sans toit, s’alarme une coalition de 46 organisations humanitaires dans un rapport publié ce lundi.
Seulement 26,8% des financements promis ont été débloqués, lit-on dans « Sortir de l’impasse à Gaza », la publication de l’Association des agences internationales de développement (AIDA). Même quand les fonds sont arrivés, les projets de reconstruction ne démarrent pas en raison des restrictions à l’entrée de matériaux essentiels imposées par le blocus israélo-égyptien.
Et en plus, « il n’y a eu aucun accord de cessez-le-feu permanent ni projet de mettre fin au blocus », se désole Winnie Byanyima, directrice générale d’Oxfam. « La communauté internationale prend sciemment la direction d’un énième conflit ! » (24 heures)
