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La monstrueuse et inhumaine indifférence du peuple israélien (ndlr)

Les enfants broyés de Gaza

Dimanche, 20 juillet 2014 - 11h33 AM

dimanche 20 juillet 2014

En dépit de ces massacres, conséquences directes des ordres donnés par un gouvernement globalement criminel et relevant des plus hautes instances judiciaires internationales, le premier de ces criminels, Netanyahu, vient d’annoncer, ce dimanche matin qu’il allait ordonner d’intensifier les attaques sur cette zone où, jour après jour, ses navires de guerre, ses forces aériennes, son artillerie, ses blindés et son infanterie dans une ronde infernale s’acharnent à tuer, blesser, estropier un maximum de ces « plus de 2 millions de personnes » enfermées depuis des années dans un ghetto qui en rappellent d’autres

Les peuples rugissent contre ce fléau qui fait douter de la nature de ces faucheurs de vie

Les dirigeants occidentaux, eux, indifférents à la colère de ceux qui les ont élus pour, notamment, mettre fin à ce carnage, désinforment, palabrent sans la moindre tracede honte et envoient leurs forces de l’ordre tenter de mater ces citoyens qui, de plus en plus nombreux, ont l’audace d’oser publiquement clamer leur écoeurement devant la lâcheté des décideurs qui se liguent pour de plus, détourner l’attention de l’opinion publique mondiale en manipulant les médias à leurs ordres qui font la une du tragique crash ukrainien dont l’avenir nous dira peut-être un jour la véritable cause.

Gageons, que cette fois-ci, et quelques soient les pertes des Palestiniens, ceux-ci seront innombrables, grâce aux slogans spontanés repris par les foules protestataires dans la plupart des pays du monde : « NOUS SOMMES TOUS DES PALESTINIENS »

Le Comité de rédaction de la Coordination de l’Appel de Strasbourg

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Il n’est pas de journée ni de nuit qui n’apportent les terribles nouvelles d’enfants tués lors de bombardements israéliens dans la bande de Gaza.

Les mêmes scènes se répètent de petits cadavres déchiquetés apportés à la morgue des hôpitaux et de parents - quand ils sont vivants - désespérés.

« Jusqu’à présent, il y a eu plus d’enfants qui ont péri sous le feu israélien que de combattants palestiniens », affirmait samedi les ONG War Child et Defence for Children International (Défense internationale des enfants) dans un communiqué.

Selon un bilan publié samedi par l’Unicef, plus de 70 mineurs ont péri - sur un total d’environ 340 morts décomptés par les services de secours de Gaza - depuis le début de l’opération militaire israélienne le 8 juillet. Dans le même temps, 637 mineurs ont été blessés à Gaza, et 4 en Israël par des tirs de roquettes palestiniennes, a précisé l’Unicef.

« Du 8 juillet jusqu’au 19 juillet à 4 heures du matin, au moins 73 enfants palestiniens ont été recensés comme décédés à la suite de frappes aériennes et de bombardements aériens, par mer et par des forces terrestres », a déclaré à l’AFP Catherine Weibel, porte-parole de l’Unicef pour la Palestine. Parmi ces 53 garçons et 20 filles de moins de 18 ans, plus de la moitié n’avaient pas 12 ans. « La plus jeune victime était âgée de 3 mois », a précisé Mme Weibel. « Nous avons déjà vu trop de morts de civils, dont beaucoup d’enfants comme ceux tués sur une plage de Gaza », a déploré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui a appelé à une enquête rapide sur les décès de mineurs.

Mercredi après-midi, quatre garçons âgés de 9 à 11 ans se sont fait tuer par une frappe israélienne sur une plage, près du port de la ville de Gaza, sous les yeux de journalistes. Au moins cinq autres ont été blessés. Les journalistes ont vu les gamins survivants terrifiés, certains ensanglantés, remonter la plage en hurlant pour se réfugier dans un hôtel. « Ils étaient en train de jouer sur la plage. Ils étaient allés au port pour sortir du camp (de réfugiés) de Chati (plus au nord, près de la frontière avec Israël, NDLR) parce qu’il y a beaucoup de bombardements là-bas », a raconté à l’AFP un parent d’une victime lors des funérailles. « Ils ont couru droit à la mort. »

L’armée israélienne, qui assure avoir ciblé des « terroristes du Hamas », le mouvement islamiste qui contrôle l’enclave palestinienne, a promis d’enquêter « consciencieusement » sur ce drame. « Les morts annoncées de civils sont un résultat tragique », a répondu l’armée, soulignant qu’Israël n’avait pas « l’intention de faire du mal à des civils entraînés par le Hamas dans la réalité d’un conflit urbain ». « Quand on se bat, il y a des erreurs », a reconnu samedi un officier israélien sous le couvert de l’anonymat.

Face au nombre de mineurs tués, l’Unicef a fait part de sa « profonde inquiétude ». « Les enfants doivent être protégés de la violence. Ils ne doivent pas être les victimes d’un conflit dont ils ne sont aucunement responsables », a plaidé Catherine Weibel. La responsable de l’Unicef s’inquiète aussi des effets à long terme des violences sur des enfants qui, pour certains, en sont à leur troisième guerre depuis l’opération israélienne Plomb durci en décembre 2008-janvier 2009. « Vous avez des enfants qui vont être marqués à vie à cause de ce qu’ils voient », souligne Catherine Weibel. Avant même le dernier cycle de violence, quelque 60 000 enfants de Gaza nécessitaient un soutien psychologique, selon l’Unicef. Évidemment, ce nombre va s’amplifier sitôt cette guerre terminée.

Samedi, une coalition d’associations palestiniennes de défense des droits de l’Homme et d’agences humanitaires a appelé à un « cessez-le-feu immédiat », et à la levée du blocus israélien, pour sauver la vie des enfants de Gaza.

(Assawra - Avec les agences de presse)