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Mise en place par Israël des instruments de destruction massive (ndlr)

En vue d’une « punition collective » des Résistants (ndlr)

Mercredi, 9 juillet 2014 - 8h06 AM

mercredi 9 juillet 2014

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L’aviation israélienne a mené 160 raids dans la bande de Gaza contre le Hamas durant la nuit de mardi à mercredi en réponse à la poursuite des tirs de roquettes vers Israël, a indiqué le porte-parole de l’armée

"Il y a eu 160 raids durant la nuit ce qui a porté à 430 le nombre d’attaques aériennes depuis le début de l’opération « bordure de protection », a indiqué le porte-parole, le général Moti Almoz, à la radio militaire en précisant que 120 sites de lancement de roquettes, 10 postes de commandement du Hamas, de « nombreux tunnels » avaient été visés.

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Nouvelle nuit de violences

Le Hamas a revendiqué mardi des tirs de roquettes contre Jérusalem et Tel-Aviv, en réaction à une vaste offensive israélienne contre le mouvement islamiste palestinien qui a fait au moins 28 morts. De son côté, l’aviation israélienne affirme avoir mené 160 raids dans la bande de Gaza. Des raids qui auraient fait 24 morts, dont deux femmes et cinq enfants. Les forces israéliennes ont tué quatre militants du Hamas qui avaient attaqué une base juste au nord de la bande de Gaza. Au cours de l’offensive, il y a eu plus de 150 blessés. À Jérusalem, les sirènes ont retenti aux alentours de 22 heures locales. Puis une série d’éclairs a déchiré le ciel, au moment où retentissaient trois violentes explosions. Une explosion s’est produite à Ramat Raziel, à 10 km au sud-ouest de la ville. Selon la police, il n’y a eu ni blessé ni dégât dans les alentours.
« Pour la première fois, les Brigades Qassam ont frappé Haïfa avec une roquette R160, Jérusalem occupée avec quatre roquettes M75 et Tel-Aviv avec quatre roquettes M75 », ont affirmé les brigades Ezzedine al-Qassam, bras armé du Hamas, dans un communiqué. La frappe sur Haïfa n’a pas été confirmée de source israélienne. L’armée a par contre fait état d’un tir de roquette à Hadera, à 100 km au nord de Gaza. Les sirènes ont aussi retenti pour la première fois au nord de Tel-Aviv, à 60 km au nord de la bande de Gaza, mais rien n’a été signalé dans l’immédiat à Haïfa, une centaine de kilomètres plus au nord. Plus tôt dans la soirée, l’armée avait annoncé avoir intercepté une roquette visant Tel-Aviv. Tous les abris antiaériens de Tel-Aviv et Jérusalem ont été ouverts.

Après une série de tirs de roquettes lundi qui faisait suite à des raids meurtriers dans l’enclave palestinienne, l’armée israélienne a lancé dans la nuit son offensive aérienne contre Gaza la plus violente depuis novembre 2012. Cette nouvelle escalade a été enclenchée le 12 juin par l’enlèvement et le meurtre de trois étudiants israéliens en Cisjordanie suivis de l’assassinat d’un jeune Palestinien brûlé vif la semaine dernière. Les dizaines de raids lancés dans le cadre de cette opération baptisée Bordure protectrice ont fait mardi 24 morts et plus de 150 blessés dans la bande de Gaza, selon le porte-parole des services d’urgences Achraf al-Qoudra. La frappe la plus meurtrière a détruit en début d’après-midi une maison à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, faisant huit morts, dont un enfant de 8 ans et deux adolescents, ainsi qu’au moins vingt-cinq blessés.

Selon des témoins, un drone a lancé une fusée éclairante en signe d’avertissement. Pour tenter de dissuader l’aviation, des proches et des voisins se sont alors rassemblés dans la maison, mais un chasseur F-16 a tiré un missile. Le Hamas a dénoncé un « crime de guerre horrible » et a prévenu que « tous les Israéliens » étaient désormais « des cibles légitimes ». En outre, quatre combattants palestiniens, arrivés de Gaza par la mer, ont été tués mardi soir par les forces israéliennes alors qu’ils tentaient d’attaquer une base militaire près de Zikim, dans le sud d’Israël, selon l’armée qui a fait état d’un soldat blessé. Les brigades ont revendiqué cette infiltration, sans faire état de pertes dans leurs rangs, affirmant avoir tiré « 10 roquettes Katioucha » contre cette base et une autre.

Selon l’armée israélienne, plus de 130 roquettes ont été tirées mardi sur le sud d’Israël - 23 ont été interceptées par la défense antimissile et les autres n’ont pas fait de victime - tandis que l’aviation a visé 150 « sites terroristes » à Gaza. « Israël ne tolérera pas de tirs de roquettes contre ses villes », a déclaré le Premier ministre Benyamin Netanyahou mardi soir. « Nous avons donc étendu de manière significative nos opérations contre le Hamas et les autres organisations terroristes de Gaza. (...) Israël n’est pas avide de guerre, mais la sécurité de nos citoyens est notre première considération », a-t-il insisté. « L’armée prépare une série d’options, y compris une offensive terrestre ou une invasion » du territoire palestinien, a expliqué un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat.

Le cabinet de sécurité a autorisé mardi le rappel de 40 000 réservistes en prévision d’une possible opération au sol. Des renforts sont déployés aux abords de Gaza, où des journalistes de l’AFP ont vu des troupes, des chars et des transports de troupes blindés. « Nous sommes prêts à mener une bataille contre le Hamas qui ne se terminera pas en quelques jours. L’armée poursuivra son offensive de telle façon que le Hamas va payer un prix très élevé », a averti le ministre de la Défense Moshé Yaalon. La Maison-Blanche a condamné « fermement » les tirs de roquettes de Gaza tout en se disant inquiète pour les civils israéliens comme palestiniens. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a également dénoncé les tirs de roquettes et a appelé les deux camps à la « retenue ».

La Ligue arabe a appelé à une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU. Le président palestinien Mahmoud Abbas a exigé qu’Israël mette fin « immédiatement » à son attaque, demandant à la communauté internationale d’"intervenir pour arrêter la dangereuse escalade". Le dirigeant du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a appelé à « l’unité palestinienne sur le front politique et sur le terrain ». Bête noire d’Israël et considéré comme une « organisation terroriste » par les États-Unis et l’UE, le Hamas a signé en avril avec M. Abbas un accord de réconciliation pour mettre fin aux divisions depuis 2007.

( Source : ASSAWRA avec les agences de presse )