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Crimes de guerre et violations permanentes du Droit et des Conventions international (ndlr)

Décla­ration au nom de la résis­tance popu­laire en Palestine sur l’actuel châ­timent col­lectif de la popu­lation pales­ti­nienne dans les ter­ri­toires pales­ti­niens occupés

Lundi, 23 juin 2014 - 8h14 AM

lundi 23 juin 2014

Répression massive sur les Palestiniens, médias français complices car muets

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PAR STEPHANE M.

Décla­ration au nom de la résis­tance popu­laire en Palestine sur l’actuel châ­timent col­lectif de la popu­lation pales­ti­nienne dans les ter­ri­toires pales­ti­niens occupés

Depuis qu’Israël a occupé la Palestine, l’état d’Israël a de façon inin­ter­rompue violé les droits des Pales­ti­niens et violé le Droit Huma­ni­taire inter­na­tional, la Décla­ration des Droits de l’Homme et les accords d’Oslo. Ces vio­la­tions répétées et conti­nuelles par l’état israélien ont pré­cé­demment conduit à des cycles de vio­lence. Actuel­lement, nous sommes témoins du dérou­lement d’un autre cycle de vio­lence, qui conti­nuera à se déve­lopper avec de nou­velles aggra­va­tions si les com­mu­nautés locales et inter­na­tionale n’agissent pas.

Sous le pré­texte de rechercher trois colons dis­parus le jeudi l2 juin 2014, l’armée et les ser­vices de ren­sei­gne­ments israé­liens mènent dans les ter­ri­toires pales­ti­niens occupés des opé­ra­tions mili­taires inten­sives illé­gales. En outre, l’état israélien a annoncé que la sécurité des colons israé­liens fait partie de la res­pon­sa­bilité de l’Autorité Pales­ti­nienne dans les ter­ri­toires occupés. En réalité, l’armée israé­lienne utilise le pré­texte de la dis­pa­rition de trois colons israé­liens pour jus­tifier une énorme opé­ration de répression col­lective du peuple pales­tinien par :

- des opé­ra­tions de recherche dans la plupart des zones de la Cis­jor­danie occupée ;

- pendant les recherches, les civils, y compris les femmes et les enfants sont vio­lemment har­celées et les biens per­sonnels des familles sont détruits ;

- la démo­lition de maisons ;

- l’arrestation de 350 civils pales­ti­niens, parmi les­quels des jeunes de moins de 18 ans, des femmes et des membres du Conseil Légis­latif Pales­tinien ;

- des bles­sures occa­sionnées à des civils pales­ti­niens causées par des soldats israé­liens sans pro­vo­cation préa­lable de la part des Pales­ti­niens ;

- des bom­bar­de­ments répétés de la Bande de Gaza ;

- la per­pé­tration du meurtre de trois civils pales­ti­niens : Mus­tapha Aslan, âgé de 22 ans, a été tué dans le camp de réfugiés de Qua­landiya le 20 juin 2014 ; Mohammed Jihad Doudin, âgé de 13ans, a été tué dans sa maison à Doura le 19 juin 2014 ; et Ahmad Arafat Sabarin, âgé de 20 ans, a été tué sur son toit dans le camp de réfugiés de Jalazon le 16 juin 2014.

Jusqu’à présent Israël n’a pas assumé la res­pon­sa­bilité de ces crimes contre les civils, contre des êtres humains. Au lieu de cela, Israël a été élu le 18 juin 2014 à la vice-présidence du Qua­trième Comité des Nations Unies, connu aussi comme le Comité sur les ques­tions Poli­tiques Spé­ciales et la Décolonisation.

A la lumière de ce qui précède, la résis­tance popu­laire en Palestine condamne vigou­reu­sement l’opération actuelle de châ­timent col­lectif par l’état israélien et par ses forces mili­taires contre la popu­lation pales­ti­nienne des ter­ri­toires pales­ti­niens occupés.

Nous mettons l’accent sur les points suivants :

- il est du droit des Pales­ti­niens de mener des sou­lè­ve­ments contre les vio­la­tions de leurs droits et contre l’occupation mili­taire israé­lienne de la Cis­jor­danie en incluant Jérusalem-Est, Gaza et le Plateau syrien du Golan ;
- il ne peut pas être de la res­pon­sa­bilité de la popu­lation occupée de pro­téger l’occupant. Ainsi, il n’est pas de la res­pon­sa­bilité des Pales­ti­niens et de l’Autorité Pales­ti­nienne de pro­téger les habi­tants des colonies israé­liennes illé­gales en Palestine occupée, ou même de mettre en œuvre une quel­conque coopé­ration avec l’occupant en matière de sécurité ;
- en outre, de par le droit israélien, l’AP n’est pas auto­risée à envoyer ses forces de sécurité dans les Zones C et B des ter­ri­toires pales­ti­niens occupés, c’est à dire près de 90 % de la Cis­jor­danie occupée, ainsi elle ne peut pas, même léga­lement, être res­pon­sable de la sécurité des colons israé­liens illégaux ;
- nous estimons que l’opération en cours n’est pas une question de dis­pa­rition de trois jeunes colons dans les ter­ri­toires pales­ti­niens occupés. C’est plutôt une excuse pour Israël, uti­lisée pour mettre en œuvre un ordre du jour en Cis­jor­danie occupée qui a pour but de menacer la popu­lation pales­ti­nienne de Cis­jor­danie et de Gaza, de violer ses droits, d’approfondir la division entre les Pales­ti­niens et de créer de nou­veaux faits accomplis sur le terrain afin de jus­tifier l’annexion de davantage de terres et l’expansion des colonies.

En conséquence, la résistance populaire de Palestine occupée appelle :

- les Pales­ti­niens et les inter­na­tionaux à rejoindre en masse la résis­tance popu­laire sur le terrain en Palestine, dans l’intention d’arrêter l’opération en cours, pour mettre fin à la punition col­lective ;
- la com­mu­nauté inter­na­tionale à assumer sa res­pon­sa­bilité de pro­tection des civils et à envoyer des obser­va­teurs inter­na­tionaux afin de pro­téger la popu­lation civile pales­ti­nienne ;
- la direction pales­ti­nienne à main­tenir l’unité entre les Pales­ti­niens pendant et après cette période de punition collective.

http://www.france-palestine.org/Declaration-au-nom-de-la,23779