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Torture à l’israélienne : une méthode parmi X autres issues d’esprits machiavéliques au pouvoir depuis 3/4 de siècle (ndlr)

Dr. Abou Tabana : vingt ans dans l’enfer de la “Détention administrative”

Vendredi, 7 juin 2014 - 10h06 AM

vendredi 6 juin 2014

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Vendredi 6 juin 2014

Al-Khalil – CPI

Depuis vingt ans, le détenu politique Dr. Adnan Abou Tabana souffre le martyre à cause de ce système sioniste de « Détention administrative » qui l’enferme dans les prisons sionistes, sans jugement et sans chef d’accusation.

Et depuis plus d’un mois, il mène, avec ses semblables, une grève ouverte de la faim ; ils se privent de manger et de boire. Cette fois, il préfère la mort, l’anéantissement, le martyre que retourner à cette injuste « Détention administrative ».

Grève jusqu’à la fin

Le captif Abou Tabana a pu envoyer un long message de sa prison du désert de Nafah. Par ce message, il fait savoir au monde qu’il continue sa grève depuis une vingtaine de jours, qu’il ne mange rien et qu’il ne prend pas ses médicaments. Les douleurs, la fatigue et la faiblesse l’attaquent.

Abou Tabana est une personnalité, un notable de la ville occupée d’Al-Khalil, un conférencier, un membre de l’association de bienfaisance Al-Ihsan.

L’enfer de la « Détention administrative »

Ce régime de détention a transformé la vie des détenus et de leurs familles en un véritable enfer, insiste à dire Abou Tabana. En fait, les occupants sionistes appliquent des lois coloniales contre les Palestiniens, sans aucun égard pour les députés, les professeurs d’université, les hommes de loi et de la société.

Les Britanniques, durant leur mandat en Palestine, avaient déjà appliqué un tel système contre aussi bien les Arabes que les juifs, dont l’ancien premier ministre Menahem Begin.

Le début de l’injuste périple

Après le massacre de la sainte mosquée d’Al-Ibrahimi, en 1994, les occupants sionistes, au lieu de punir les assassins, ont détenu des centaines de Palestiniens. « Tel est mon injuste périple qui n’a pas encore pris fin depuis vingt ans », dit-il. Il n’a pas vécu la naissance de son fils, ni le décès de son père et beaucoup de ses proches, ni le mariage de ses garçons.

Une vie sans intérêt

Dr. Abou Tabana confirme dans son message qu’après vingt ans de « Détention administrative », loin de sa famille, de ses enfants, de ses proches, de ses étudiants, la vie a perdu tout son intérêt, tout son sens ; la vie et la mort lui sont indifférentes.

Finalement, la mort avec dignité, en continuant la grève, reste mille fois plus acceptable que cette vie humiliante, pleine d’injustice, loin de sa famille et ses proches.