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Il y a des « encouragements/ordres » plus que nauséabonds , celui-ci en est un !

« Que la France finisse son travail au Liban »

En fait de « magnifique travail », il s’agit d’un épouvantable gâchis et d’un résultat à mettre au passif de notre soi-disant diplomatie

samedi 29 juillet 2006

( Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères de l’autorité israélienne d’occupation ).

La ministre des Affaires étrangères de l’autorité d’occupation Tzipi Livni, remerciant Paris d’avoir contribué au retrait syrien du Liban, souhaite désormais « que la France finisse son magnifique travail au Liban en appliquant sur le terrain la résolution (1559) dont elle a eu l’initiative ».
Dans un entretien au « Figaro » de samedi 29 juillet 2006, Livni rappelle qu’Israël est favorable au déploiement d’une force internationale pour aider le Liban à désarmer le Hezbollah, conformément à la résolution 1559 adoptée le 2 septembre 2004 par le Conseil de sécurité de l’ONU. Son point 3 demande en effet « que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées ».
« Ce n’est pas Israël qui a pris l’initiative de la résolution 1559, c’est la France », poursuit-elle. « La France, pays pour lequel Israël a de l’amitié et du respect, a déjà obtenu beaucoup au Liban. S’il y a aujourd’hui à Beyrouth un gouvernement démocratique libéré de la tutelle syrienne, c’est en grande partie grâce au soutien français lors du ’printemps de velours’ libanais de l’année dernière. Que la France finisse son magnifique travail au Liban en appliquant sur le terrain la résolution dont elle a eu l’initiative ! ».
Sur le dossier libanais, dit-elle, « Israël et la France poursuivent les mêmes objectifs. La milice du Hezbollah est une plaie pour le Liban, car elle n’est que le bras armé de l’Iran au Proche-Orient. Le Hezbollah, fondé, financé, entraîné et armé par les Pasdarans iraniens, se moque des intérêts nationaux du Liban. Il est une marionnette manipulée par Téhéran ». En tout état de cause, assure Livni, « il n’est pas question que cette guerre se finisse sur la moindre possibilité de ’victoire’ pour le Hezbollah, que nous considérons comme une organisation terroriste ».
A propos de l’idée de créer des corridors humanitaires, lancée par Jacques Chirac, « nous l’acceptons car nous ne faisons la guerre ni au Liban, ni son gouvernement, ni à sa population civile. Nous ne faisons la guerre qu’au Hezbollah, qui a attaqué notre territoire le 12 juillet sans la moindre provocation de notre part ».