Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Hier jeudi, l’Onu a pu ravitailler partiellement le camp de Yarmouk (...)

YARMOUK - notre suivi quotidien

Hier jeudi, l’Onu a pu ravitailler partiellement le camp de Yarmouk près de Damas (ndlr)

Vendredi, 31 janvier 2014 - 6h29 AM

vendredi 31 janvier 2014

============================================

<

Les Nations unies ont fait parvenir jeudi un convoi de vivres à la population du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, un faubourg de Damas contrôlé par les rebelles et assiégé depuis des mois par les forces du président Bachar al Assad.

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA) a annoncé qu’il avait distribué 1.000 colis de vivres.

Le 21 janvier, 138 colis avaient déjà été remis aux réfugiés de ce camp, a précisé Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA. Chaque colis peut nourrir une famille de huit personnes pendant une dizaine de jours.

« Nous espérons que cela va se poursuivre et que nous pourrons augmenter sensiblement les quantités distribuées », a dit Chris Gunness.

L’agence de presse officielle syrienne SANA a confirmé cette livraison en affirmant que les habitants de Yarmouk étaient « les otages de groupes terroristes armés ».

Dimanche, l’UNRWA avait accusé les autorités syriennes d’empêcher un convoi d’atteindre le camp. Deux semaines plus tôt, des camions avaient dû faire demi-tour, l’escorte gouvernementale ayant essuyé des tirs.

Une quinzaine de personnes sont mortes de malnutrition à Yarmouk, où vivent actuellement 18.000 Palestiniens et quelques Syriens.

La télévision d’Etat syrienne affirme que des militants islamistes du Front al Nosra ont ouvert le feu sur des employés humanitaires lors de la distribution de jeudi, faisant plusieurs blessés.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ONG proche de l’opposition, a également fait état de tirs, sans pouvoir préciser d’où ils venaient.

Lors des négociations de paix qui se déroulent à Genève, l’Onu tente d’obtenir qu’un convoi d’aide puisse se rendre dans la vieille ville de Homs, où 2.500 personnes sont prises au piège par les combats. (Stephen Kalin, Guy Kerivel pour le service français)

Reuters