Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Israël veut prolonger les pourparlers de « paix » au-delà du délai (...)

Israël choisit la torture lente et dévastatrice (ndlr)

Israël veut prolonger les pourparlers de « paix » au-delà du délai imparti

Mercredi, 8 janvier 2014 - 7h08 AM

mercredi 8 janvier 2014

============================================

<

Le ministre israélien de la Défense a souhaité mardi que les négociations de paix avec les Palestiniens soient prolongées au-delà d’avril, date limite initialement fixée, en soulignant que les discussions actuelles visaient seulement à fournir un cadre pour les négociations finales.

Ces déclarations interviennent au lendemain du départ du secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui a bouclé lundi quatre jours de tractations intensives au Proche-Orient sans avoir convaincu Israël et les Palestiniens de se rallier à ses propositions de paix.

« Nous essayons maintenant de parvenir à un cadre afin de poursuivre les négociations au-delà de la période (impartie) de neuf mois », a déclaré le ministre Moshe Yaalon lors d’une visite sur une base militaire.
« Nous ne travaillons pas sur un accord-cadre, mais sur un cadre pour les négociations, afin de poursuivre les pourparlers sur une période plus longue », a-t-il dit, selon un communiqué de son bureau.
Les négociations de paix, interrompues depuis près de trois ans, ont repris en juillet 2013 sous l’égide de M. Kerry, pour une période de neuf mois s’achevant le 29 avril.

Le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat a toutefois averti le week-end dernier qu’"il est impossible de prolonger les négociations une seule minute après les neuf mois" impartis.

Les Palestiniens sont opposés à tout accord transitoire avec Israël. Durant sa dernière navette au Proche-Orient, la dixième depuis mars, M. Kerry a présenté aux Israéliens et Palestiniens un projet d’"accord-cadre" traçant les grandes lignes d’un règlement définitif sur les frontières, la sécurité, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens.

Mais sa visite a été accompagnée de récriminations des deux parties, les dirigeants palestiniens et israéliens s’accusant mutuellement de saboter les efforts de paix.

« Ce qui est clair c’est qu’il existe des fossés importants (entre nous, ndlr), ils ne sont pas nouveaux, mais notre intérêt est assurément de continuer les négociations et de continuer à agir pour stabiliser la situation et nos relations avec les Palestiniens », a déclaré M. Yaalon.
M. Yaalon, un faucon du parti Likoud (droite nationaliste) du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a répété que le noeud du conflit était le refus des Palestiniens de reconnaître Israël comme « l’Etat nation du peuple juif ».

De son côté, le ministre israélien de l’Economie Naftali Bennett a averti que son parti nationaliste religieux Foyer juif, proche des colons, quitterait la coalition de M. Netanyahu si Israël acceptait la création d’un Etat palestinien.

« Nous ne resterons pas dans un gouvernement qui mettrait en danger l’avenir de nos enfants et diviserait notre capitale (Jérusalem) », a-t-il affirmé lors d’un discours à l’Institut d’études pour la sécurité nationale à Tel-Aviv.

Source : ASSAWRA avec les agences de presse