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Incandescente péninsule persique (ndlr)

L’insécurité et la violence perdurent le long des frontières Arabie-Yémen

Mardi, 12 novembre 2013 - 9h28 AM

mardi 12 novembre 2013

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Depuis l’annonce par l’émissaire spécial de l’ONU des cas nombreux de violation du cessez-le-feu,
l’insécurité et la violence persistent le long des frontières entre le Yémen et l’Arabie. En effet, les frontières sont constamment le théâtre d’attentats terroristes et d’affrontements armés depuis l’arrivée dans cette région des salafistes soutenus par l’Arabie saoudite.

Près de 4.000 guerriers salafistes ont été envoyés dans les régions de Kataf et de Hashed pour faire la guerre contre les Houthis yéménites.

Ces éléments takfiris qui ont armés et financés par les Saoudiens, ont encerclé les Houthis dans la région de Damaj. Le porte-parole des salafistes dans cette région a annoncé ces derniers jours que les takfiris ont développé ses activités et ont dressé des postes contrôle un peu partout pour empêcher l’arrivée des aides humanitaires, surtout des produits alimentaires dans ces région. En outre, les salafistes procèdent systématiquement à l’arrestation des Houthis qui habitent ces régions. La région de Damaj se situe, à l’intérieur du Yémen, dans la province de Saada, à 40 kilomètres de la frontière de l’Arabie saoudite. C’est la région où l’armée saoudienne et les groupes takfiris soutenus par Riyad avaient mené de violentes opérations pour repousser les Houthis. Les observateurs estiment que si les salafistes menaient une nouvelle opération dans cette région, avec le soutien de l’armée saoudienne, les chiites Houthis seraient menacés de massacre et une nouvelle catastrophe pourrait se produire dans cette région yéménite.

Dans ce contexte, l’émissaire spécial de l’ONU pour le Yémen, Jamal ben Omar, a fait état lundi dernier d’un accord entre les Houthis et les salafistes, pour un cessez-le-feu après plusieurs jours de combats intenses. Mais ce cessez-le-feu n’a duré que quelques heures. Le porte-parole des Houthis, Ali al-Bakhiti, a annoncé que le cessez-le-feu avait été violé par les salafistes, notamment en raison de l’incapacité de leurs chefs à Damaj, de contrôler les activités de leurs guerriers.
Pour calmer la situation, le gouvernement yéménite a envoyé des unités de l’armée nationale à Damaj pour empêcher l’aggravation de la situation et la reprise des combats entre les salafistes et les Houthis.

Tandis que les salafistes, soutenus par l’Arabie saoudite, encerclent les Houthis à Damaj et d’autres localités de la province de Saada, le ministère yéménite de la Défense a annoncé jeudi, dans un communiqué, que les unités de l’armée, présentes sur le terrain, éviteront d’intervenir dans des affrontements entre les deux camps.

Source : IFR