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Source : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
PALESTINE - LES CHIFFRES CLEFS
Mardi, 9 juillet 2013 - 7h13 AM
mardi 9 juillet 2013
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La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine a compilé plus de 200 chiffres, issus de dizaines de rapports d’ONG ou organisations internationales, couvrant l’essentiel de la situation en Palestine.
Chaque année, des centaines de rapports d’ONG ou organisations internationales sont publiés sur la situation en Palestine. La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine les a lus et compilés.
L’agriculture, l’enfance, l’économie, Jérusalem, la liberté de circulation, la bande de Gaza…16 catégories ci-dessous sont répertoriées permettant de comprendre l’évolution de l’occupation.
Territoire et population - 17 mai 2013
Population : 4,3 millions (dont 2,75 millions en Cisjordanie et 1,54 millions dans la bande de Gaza) Superficie : 6 020 km² (5 655 km² en Cisjordanie, 365 km² dans la bande de Gaza) Densité : 450 personnes/km² en Cisjordanie, 4 279 personnes/km² dans la bande de Gaza Villes principales : Gaza City, Hébron, Naplouse, Jénine, Bethléem, Jérusalem (Est) Croissance démographique : 2,9% Indice de fécondité : 4,3 enfants par femme Espérance de vie : 71 ans pour les hommes et 73 ans pour les femmes Taux d’alphabétisation : 92,4% Indice de développement humain : 0,641/ 114e rang
Le territoire palestinien est divisée en trois zones :
La zone A comprend les sept grandes villes palestiniennes de Cisjordanie, à savoir Jenine, Qalqiliya, Tulkarem, Naplouse, Ramallah, Bethléem et Hébron, où l’Autorité Palestinienne assure la sécurité et l’administration. La zone A couvre 20 % de la Cisjordanie et comprend 55% de sa population. Dans les faits, l’armée israélienne intervient fréquemment en zone A.
La zone B comprend la plupart des autres localités palestiniennes, à l’exception de certains camps de réfugiés et villages. L’Autorité Palestinienne y a, en théorie, la responsabilité de l’administration et Israël conserve une responsabilité prépondérante pour les questions de sécurité.
La zone C est sous contrôle total d’Israël pour la sécurité et l’administration. La zone C représente la plus grande portion des terres de la Cisjordanie (62%). C’est la seule zone y possédant une continuité territoriale, encerclant et divisant les zones A et B. De plus, elle comprend la plus grande part des terres fertiles et des ressources de Cisjordanie. La Vallée du Jourdain est à 87% en zone C
Israël
[2]
Population : 7,8 millions Superficie : 20 406 km² Densité : 366 habitants/km² Villes principales : Tel Aviv, Haïfa, Beer Sheva, Jérusalem (Ouest) Croissance démographique : +1.8% (entre 2010 et 2011) Indice de fécondité : 3 enfants par femme Espérance de vie : 80 ans pour les hommes, 84 ans pour les femmes (2011) Taux d’alphabétisation : 97% (2011) Indice de développement humain :0,888 (17ème, classement PNUD 2011)
Agriculture - 17 mai 2013
En 2012, la démolition d’infrastructures agricoles a doublé par rapport à l’année dernière, la grande majorité dans la zone C [1]
Près de 63% des terres agricoles palestiniennes sont localisées en zone C, la plupart dans la vallée du Jourdain [2]
Selon la Banque mondiale, si les Palestiniens avaient seulement accès libre à 5 058 hectares (ou 3,5 % de la zone C) de terre non cultivée et non contrôlée par Israël, cela pourrait générer 764 millions d’euros de revenu par an [3]
Les Israéliens consomment au moins 10 fois plus d’eau pour leur agriculture que les Palestiniens [4]
En 2012, plus de 8 600 oliviers ont été brulés, déracinés ou vandalisés par les colons israéliens [5]
L’industrie de l’huile d’olive représente un quart du produit brut de l’agriculture palestinienne et fait vivre 100 000 familles [6]
12 millions d’oliviers sont plantés sur approximativement 45% des terres agricoles palestiniennes, en majorité en Cisjordanie [7]
Le secteur de l’agriculture vient après celui des services dans la répartition des emplois dans les territoires occupés [8]
En raison des faibles quantités d’eau disponible pour les agriculteurs Palestiniens, seuls 6,8% de la terre cultivée en Cisjordanie est irriguée http: [9]
500 millions de dollars de produits des colonies, la plupart agricoles, entrent dans le marché palestinien chaque année, la production palestinienne a atteint 342 millions de dollars. [10]
Les restrictions israéliennes sur l’engrais entraînent une perte de la productivité agricole se situant entre 20 % et 33 %. [11]
Les volumes d’eau aujourd’hui constatés brident le potentiel de développement des territoires palestiniens. Le développement des terrains irrigables pourrait permettre une croissance de 8,6 % du PIB et 96 000 emplois. Son développement permettrait également de limiter l’exode rural [12]
[1] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[2] http://www.ewash.org/files/library/...
[3] http://www.maan-ctr.org/pdfs/FSRepo...
[4] http://www.ewash.org/files/library/...
[5] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[6] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[7] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[8] http://www.pcbs.gov.ps/Default.aspx...
[9] //www.ewash.org/files/library/...
[10] http://www.ewash.org/files/library/...
[11] http://www.fidh.org/IMG/pdf/lapaix.pdf
[12] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
Colonies - 17 mai 2013
Depuis 1972, la population de colons est passé de 10 608 colons à 268 756 en 1993 [1] et 520 000 en 2013 [2]
Près de 250 colonies ont été construites en Palestine depuis 1967, avec ou sans autorisation du gouvernement israélien. [3]
Ces deux dernières années, l’expansion des colonies s’est accélérée, la construction de plus de 16 000 nouveaux logements ayant été annoncée ou approuvée. Le soutien du gouvernement de Benjamin Netanyahou à la colonisation a été plus fort que tous les gouvernements précédents [4]
80% (soit 200 000 personnes) des colons vivent dans un périmètre de 25 kms autour de Jérusalem [5]
La plupart des colons sont des colons dits « économiques » attirés par le faible coût de l’immobilier dans les colonies et les aides de l’Etat pour s’y installer. Les colons dits « religieux » représentent 25% de la population des colons. [6]
Les subventions gouvernementales destinées aux autorités locales des colonies représentaient plus du double par habitant de celles allouées aux personnes vivant au sein d’Israël, tandis que les dépenses d’éducation par élève étaient 63 % plus élevées dans les colonies [7]
Le gouvernement israélien a désigné 91 colonies (140 000 colons) comme “priorité nationale Zone A”, leur permettant d’avoir droit à des dizaines de milliers de dollars d’aide à la construction et des emprunts subventionnées pour chaque unité d’habitation [8]
Chaque année, les colonies coûteraient 505 millions d’euros [9] (2,5 milliards de shekels) à l’Etat israélien, selon l’estimation la plus basse
L’ONG israélienne Yesh Din a fait savoir que près de 90 % des enquêtes officielles sur des actes de violence imputés aux colons qu’elle avait recensés depuis 2005 avaient été classées sans suite, apparemment faute d’investigations sérieuses [10]
Produits des colonies
Le volume des importations de l’UE en provenance des colonies est de 230 millions d’euros par an ; Cela représente environ 2 % de la totalité des exportations israéliennes vers l’UE. Cela représente environ quinze fois la valeur annuelle des importations de l’UE provenant des Palestiniens. Étant donc que plus de quatre millions de Palestiniens et plus de 500 000 colons israéliens vivent dans le territoire occupé, cela signifie que l’UE importe plus de 100 fois plus par colon que par Palestinien. [11]
66 % des fruits et légumes exportés par Israël sont destinés au marché européen, un chiffre qui est sans doute similaire pour les produits frais en provenance des colonies. http://www.fidh.org/IMG/pdf/lapaix.pdf
La valeur de la production agricole par les colonies de la vallée du Jourdain est estimée à environ 500 millions de shekels (100 millions €) par an [12]
Plus de 80 % des dattes provenant des colonies de la vallée du Jourdain sont destinées à l’exportation, elles représentent la majorité de l’exportation israélienne de dattes [13]
Le raisin produit par les colonies de la vallée du Jourdain représente environ la moitié de tout le raisin exporté par Israël [14]
Environ 45 % des parts de la société Ahava appartiennent à deux colonies, ce qui signifie que les recettes dégagées de la vente des produits Ahava soutiennent directement leur existence et leur développement [15]
L’UE, destination de 20 % de la totalité des exportations israéliennes, est le premier partenaire commercial d’Israël [16]
Au moins9 500 Palestiniens travaillent dans des exploitations agricoles implantées dans des colonies, qui dans certains cas ont été construites sur des terres dont ils ont été expropriés [17]
Une étude palestinienne citée par la Banque mondiale a estimé le coût total des restrictions israéliennes à 5,2 milliards € en 2010, soit 85 % du PIB palestinien [18]
On compte 9 zones industrielles disséminées dans les colonies dans toute la Cisjordanie , dont celles de Barkan et Ariel (au nord de la Cisjordanie), Atarot, Mishor Adumim (autour de Jérusalem) et Kiryat Arba et Shim’a (au Sud) [19]
4 compagnies françaises sont ou ont été impliquées dans la colonisation israélienne [20]
Alstom, qui fournit les rames au tramway de Jérusalem (lequel relie notamment Jérusalem-Ouest à des colonies de Jérusalem-Est) et dont la filiale Citadis Israel est chargée de la manutention pendant 22 ans Veolia, possède 80% de l’entreprise Connex Jérusalem qui assure la gestion de la ligne de Tramway. Connex gère aussi quatre lignes de bus entre des colonies et Israel. Veolia Environment est gestionnaire de la décharge (israélienne) de Tovlan en Cisjordanie qui reçoit les déchets des colonies environnantes ainsi que celles en provenance d’Israel. Enfin Veolia Water Services (VW) Israel, une filiale de System vivendi water France gère le Ayalon Sewage treatment institute, qui récolte les eaux usées de la colonie de Modiin Illit. L’entreprise française a annoncé en mai 2012 se retirer du secteur des transports en commun en Israël [21] Egis Rail [22] a remporté un contrat de 11,9 millions d’euros avec la Jerusalem Transportation Master Plan pour aider à la construction et l’expansion du tramway de Jérusalem [23]. Egis Rail est une filiale de Egis Group à 75% de la Caisse des dépôts, organisme public. Oberthur Technologies [24] est une entreprise française, une des plus importantes dans le marché de l’impression sécurisée, l’impression de cartes de crédits ou de billets de banque. La branche américaine de l’entreprise, Oberthur Smart Cards USA, a conclu un contrat avec Electronic Data Systems (entreprise américaine) pour fournir des microprocesseurs pour le projet Basel (système d’accès biométrique automatisé pour les travailleurs palestiniens, installé dans les checkpoints les plus importants comme ceux d’Erez, Sha’ar Ephraim et Bethléem)
Destructions de bâtiments et infrastructures - 17 mai 2013
Depuis 1967, 27 000 maisons et bâtiments palestiniens ont été démolies par l’Etat d’Israël [1]
En 2012, plus de 620 constructions ont été détruites. Près de 1 100 Palestiniens ont été déplacés après la démolition de leur maison, soit 80 % de plus qu’en 2010 ; plus de 4 200 autres ont subi les effets de la démolition de 170 abris pour animaux et de 46 citernes de collecte d’eau de pluie [2]
Les destructions de citernes d’eau palestiniennes par l’armée israélienne ont doublé en 2012 [3]
La plupart de ces démolitions (89%) ont eu lieu dans des communautés vulnérables dans la zone C. Le reste des démolitions a eu lieu dans Jérusalem-Est [4]
Un des buts de cette politique israélienne est de pousser la population palestinienne hors de son territoire. Depuis 10 ans, 300 000 Palestiniens ont quitté leur pays [5]
[2] http://www.amnesty.org/fr/region/is...
[3] http://www.alhaq.org/publications/W...
[4] http://www.icahd.org/node/473
Eau - 17 mai 2013
Eau
Les colons israéliens consomment près de 6 fois plus d’eau que les 2,6 millions de Palestiniens en Cisjordanie [1]
44 millions de m3 sont puisés par an par Israël en Cisjordanie pour alimenter les colonies [2]
Au total, l’eau « naturelle » d’Israël provient pour un quart des territoires occupés de Gaza et de Cisjordanie. Les usages de l’eau en Israël sont les suivants : 6 % industriels, 41 % domestiques et 53 % agricoles [3]
Un quart de l’eau vendue par la compagnie de l’eau israélienne Mekorot à l’Autorité palestinienne de l’eau provient de Cisjordanie [4]
Les familles palestiniennes doivent consacrer une part toujours plus importante de leurs revenus – jusqu’à un quart, voire plus, dans certains cas – à l’approvisionnement en eau [5]
Les Palestiniens ne disposent aujourd’hui que de 18 % des ressources aquifères (3 aquifères de montagne et un aquifère côtier) et n’ont aucun accès aux eaux de surface (dont le Jourdain), ce qui leur confère 10 % de l’eau disponible contre 90 % pour les Israéliens [6]
Les Palestiniens ne peuvent seulement creuser jusqu’à 300 mètres. À l’inverse, les puits des colons peuvent avoir une profondeur de 1 500 mètres, et utilisent l’épaisseur entière des nappes phréatiques. Ils sont ainsi plus efficaces et plus puissants. [7]
Aujourd’hui, l’eau en Cisjordanie reste sous contrôle israélien, en application de près de 2 000 « ordonnances » et « proclamations » militaires [8]
Les destructions de citernes d’eau palestiniennes par l’armée israélienne ont doublé en 2012 [9]
Israël surexploite les aquifères,la quantité extraite est de 50% supérieure au seuil de renouvellement [10]
Les Israéliens consomment au moins 10 fois plus d’eau pour leur agriculture que les palestiniens [11]
Les Israéliens estiment qu’ils fournissent bien plus d’eau que ce à quoi ils sont astreints en application des dispositions de l’accord d’Oslo II et avancent le chiffre de 80 millions de m3 par an en sus de ceux déjà disponibles en Cisjordanie. La Banque mondiale, en 2008, montre qu’Israël n’a vendu que 23,7 millions de m3 aux Palestiniens, dont une partie provient de Cisjordanie [12]
En raison des faibles quantités d’eau disponible pour les agriculteurs Palestiniens, seuls 6,8% de la terre cultivée en Cisjordanie est irriguée [13]
Les volumes d’eau aujourd’hui constatés brident en effet le potentiel de développement des territoires palestiniens. Le développement des terrains irrigables pourrait permettre une croissance de 8,6 % du PIB et 96 000 emplois. Son développement permettrait également de limiter l’exode rural [14]
A Gaza, 90% à 95 % de l’eau fournie est contaminée et impropre à la consommation humaine. Israël n’autorise pas le transfert d’eau de la Cisjordanie à Gaza. La seule ressource en eau de Gaza, la nappe aquifère côtière, qui ne suffit pas aux besoins de la population et s’épuise progressivement en raison de la surexploitation, est de plus contaminée par des infiltrations d’eaux usées et d’eau de mer [15]
[1] http://www.alhaq.org/publications/W...
[2] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[3] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[4] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[5] http://www.amnesty.org/fr/library/a...
[6] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[7] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[8] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[9] http://www.alhaq.org/publications/W...
[10] http://www.assemblee-nationale.fr/1... - page 117
[11] http://www.ewash.org/files/library/...
[12] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[13] http://www.ewash.org/files/library/...
[14] http://www.assemblee-nationale.fr/1...
[15] http://www.amnesty.org/fr/library/a...
Economie/Social - 17 mai 2013
PIB/habitant en 2012 : 1889 euros (PIB par habitant en Israël en 2011 : 23874 euros) Taux de croissance en 2012 :5 % en Cisjordanie ; 9 % à Gaza, en baisse par rapport à 2011 Part des secteurs d’activités dans le PIB (2010) : services : 35 %, commerce : 15,1 %, industrie : 13,3 %, transports : 9,2 %, agriculture : 5,5 %, construction : 3,9 % On estime que l’occupation israélienne coûte aux Palestiniens 4,93 milliards d’euros par an soit près de 85% du PIB (...)
Enfance/ Education - 17 mai 2013
Depuis 2000, 1 334 enfants ont été tués par l’armée israélienne ou les colons israéliens, la majorité dans la bande de Gaza [1]
48,6% de la population en Palestine a moins de 18 ans [2]
44,4% des enfants palestiniens sont des réfugiés [3]
En 2011, 27,2% des enfants palestiniens sont considérés comme pauvres, 18,4% en Cisjordanie et 39,3% dans la bande de Gaza [4]
La région d’Hébron compte le plus d’enfants souffrant de malnutrition chronique [5]
Taux d’alphabétisation des jeunes (15-24 ans) : 99% [6]
74,6% des écoles palestiniennes sont gouvernementales, 12,6% sont gérées par l’UNRWA [7] et 12,8% sont privées [8]
Début 2011, 1,12 millions d’élèves était inscrits en école primaire et au collège, dont 50,2% de filles [9]
En février 2013, 236 enfants sont détenus dans les prisons israéliennes [10]
Au cours des 10 dernières années, on estime que 7 000 enfants ont été détenus, interrogés et inculpés par la justice militaire israélienne, soit une moyenne de 2 enfants par jour, dans la majorité des cas pour jet de pierre [11]
Chaque année, près de 700 enfants palestiniens, entre 12 et 17 ans, sont arrêtés, interrogés et emprisonnés par l’armée israélienne, la police israélienne et les services de sécurité israéliens [12]
Gaza
Au cours de l’opération militaire israélienne de novembre 2012, 300 établissements scolaires ont été détruits ou endommagés, touchant plus de 275 000 étudiants [13]
Plus de 250 écoles sont encore nécessaires dans la bande de Gaza, faute de matériau de construction disponible. Pour faire face à ce manque, 80% des écoles publiques et 93% des écoles de l’UNRWA opèrent 2 roulements par jour [14]
Il manque 1 100 classes dans Jérusalem-Est, 5 000 enfants sont déscolarisés. Jérusalem n’a que deux écoles maternelles [15]
Dans la zone C, au moins 37 écoles sont menacées par un ordre de démolition [16]
[1] http://www.btselem.org/statistics/f...
[2] http://www.dci-palestine.org/sites/...
[3] http://www.pcbs.gov.ps/Portals/_PCB...
[4] http://www.pcbs.gov.ps/portals/_pcb...
[5] http://www.pcbs.gov.ps/site/512/def...
[6] http://www.unicef.org/french/infoby...
[7] Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient
[8] http://www.pcbs.gov.ps/Portals/_PCB...
[9] http://www.pcbs.gov.ps/site/512/def...
[10] http://www.dci-palestine.org/conten...
[11] http://www.unicef.fr/contenu/actual...
[12] http://www.unicef.fr/contenu/actual...
[13] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[14] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[15] http://972mag.com/resource-eu-heads...
[16] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
Pauvreté/insécurité alimentaire
Deux Palestiniens sur trois souffrent d’insécurité alimentaire [6]
Le taux de pauvreté dans le territoire palestinien occupé est de 34.5% [7]
Le taux de pauvreté dans Jérusalem-Est est plus important que celui de la bande de Gaza, il est passé de 64% en 2006 à 78% en 2012 [8]
Autorité palestinienne
Le budget 2013 de l’Autorité palestinienne est de 3 milliards d’euros, dont 1,1 milliard d’euros de "financement externe" [9]
La dette de l’Autorité palestinienne approche les 4 milliards de dollars [10]
28% du budget de 2013 est consacré à la sécurité, 16% à l‘éducation et 10% à la santé [11]
L’Autorité palestinienne emploie 145 000 fonctionnaires [12]
Israël verse à l’Autorité palestinienne 50 millions de dollars par mois correspondant au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens [13]
Importations/Exportations
En 2011, 83% des importations palestiniennes proviennent d’Israël et 80% des exportations vont vers Israël [14]
La part des exportations représente près de 7% de l’économie palestinienne (contre 10% en 1996), un taux parmi les plus bas au monde [15]
Le secteur public est le principal employeur, 22,9% de la population (160 000 employés), 38% dans la bande de Gaza et 16,3% en Cisjordanie [16]
Une entreprise palestinienne emploie en moyenne 3,5 employés [17]
13% des employés palestiniens travaillent dans des colonies [18]
[1] http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pa...
[2] http://www.guardian.co.uk/world/201...
[3] http://siteresources.worldbank.org/...
[4] http://unctad.org/meetings/en/Sessi...
[5] http://siteresources.worldbank.org/...
[6] http://unctad.org/meetings/en/Sessi...
[7] http://www.undp.ps/en/index.html
[8] http://unctad.org/meetings/en/Sessi...
[9] http://www.lemonde.fr/proche-orient...
[10] http://www.lemonde.fr/proche-orient...
[11] http://www.haaretz.com/news/diploma...
[12] http://www.haaretz.com/news/diploma...
[13] http://www.lemonde.fr/proche-orient...
[14] http://unctad.org/en/Docs/tdb58d4_en.pdf
[15] http://siteresources.worldbank.org/...
[16] http://siteresources.worldbank.org/...
[17] http://siteresources.worldbank.org/...
[18] http://www.pcbs.gov.ps/site/512/def...
Gaza - 17 mai 2013
1,6 millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, la moitié d’entre eux a moins de 18 ans [1]
Plus de 75% de la population reçoit l’aide internationale [2]
En 2012, 40.3% de la population de Gaza sont pauvres (vivent avec moins de 2,77 euros par jour) [3]
35% des terres agricoles de Gaza et 85% de sa zone de pêche sont totalement ou partiellement inaccessibles en raison des interdictions de l’armée israélienne [4]
La zone de pêche est de 3 miles nautiques seulement (5,56 kms), elle était de 12 miles en 2012 [5]
Depuis le début du blocus en 2007, près de 60% des entreprises et des commerces de Gaza ont fermés, et 25% de ceux encore ouverts ont licencié 80% de leur personnel [6]
Plus de 90% de l’eau provenant de l’aquifère de Gaza n’est pas potable [7]
Ce qui rentre et sort
En 2012, 4 922 camions de biens par mois sont entrés dans Gaza contre 10 400 en 2005 [8]
Sur base de 47 400 tonnes de fret par jour rentrant dans Paris, Gaza avec 1,6 millions habitants devrait recevoir 35 155 T/jour. L’armée israélienne déclare en laisser passer entre 2500 et 11 000 tonnes, selon les jours [9]
Par exemple, le quota quotidien de 20 camions de granulats (gravier, gravillon, sable) qui rentre dans la bande de Gaza ,soit 800 tonnes, ne représente que 15% des besoins de la population et moins de 10% de ce qui rentrait dans Gaza les premiers mois de 2007 [10]
Il rentre deux fois plus de matériel de construction par les tunnels que par le point de passage de Kerem Shalom [11]
Actuellement, 47% des biens destinés aux civils transitent par les tunnels, soit l’équivalent de 4 300 camions par mois, 3 800 transportent du matériel de construction et 550 divers produits de consommation [12]
Avec une capacité de 450 camions par jour, le passage de Kerem Shalom (le seul existant entre Israel et la bande de Gaza) ne serait pas en mesure de répondre à la demande si les tunnels étaient fermés ou si l’économie de Gaza était autorisée à se rétablir [13]
En 2012 Israël a autorisé chaque mois la sortie de 4 000 Palestiniens depuis la bande de Gaza vers la Cisjordanie et Israël. A titre de comparaison, en septembre 2000, ils étaient plus de 500 000 palestiniens [14]
En 2012, près de 22 camions par mois sont sortis de Gaza, soit 2% du nombre de camions qui sortaient par mois avant le blocus [15]
En raison notamment de l’interdiction de faire entrer du matériel de construction, il manque près de 250 écoles dans la bande de Gaza [16]
Israël vend à la bande de Gaza 125 mégawatts d’électricité [17]
Les habitants de Gaza continuent néanmoins de souffrir de coupures d’électricité, jusqu’à 12 heures par jour. Des coupures qu’aggravent l’interdiction d’importer du fuel, qui oblige la centrale de Gaza à fonctionner à la moitié de sa capacité [18]
Attaque israélienne de novembre 2012
Près de 165 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne en octobre 2012, 99 étaient civils dont 33 enfants et 13 femmes. Il y a eu 1 399 bléssés, la majorité etant des civils [19]. 6 Israéliens ont été tués dont quatre civils [20]
L’attaque israélienne de novembre a causé plus de 5,3 millions d’euros de dégâts correspondants à 3 routes et ponts gravement endommagés, 4 postes de police détruits, 9 bâtiments officiels détruits ou gravement endommagés, une clinique appartenant à une ONG détruite, 11 cliniques publiques partiellement endommagées, deux centres sportifs gravement endommagés, 11 ONG partiellement endommagées [21]
300 établissements scolaires ont été détruits ou endommagés, touchant plus de 275 000 étudiants [22]
[1] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[2] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[3] http://www.unrwa.org/userfiles/2013...
[4] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[5] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[6] http://www.oxfam.org/sites/www.oxfa...
[7] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[8] http://www.gisha.org/graph.asp?lang...
[9] http://www.paris.fr/pratique/deplac...
[10] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[11] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[12] http://www.oxfam.org/sites/www.oxfa... http://www.gazagateway.org/2013/02/...
[13] http://www.oxfam.org/sites/www.oxfa...
[14] http://www.gazagateway.org/2012/11/...
[15] http://www.gisha.org/UserFiles/File...
[16] http://www.gisha.org/UserFiles/File...
[17] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[18] http://www.ochaopt.org/documents/oc... http://www.gisha.org/item.asp?lang_...
[19] http://www.ochaopt.org/documents/oc...
[20] http://www.lefigaro.fr/internationa...
