La répression contre les enfants se poursuit à Kufr Qaddoum

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Aujourd’hui, lors de la marche heb­do­ma­daire de la résis­tance popu­laire de Kufr Qaddoum, Muhammad Abd Allah Ali, âgé de dix ans, a été arrêté lors d’un raid organisé par l’armée israé­lienne, avant d’être relâché deux heures plus tard.

L’armée a envahi le village à 11h30 et a lancé des bombes lacry­mo­gènes et des gre­nades assour­dis­santes, causant plu­sieurs cas de suffocation.

Elle s’est ensuite repliée dans la mon­tagne aux alen­tours, où se trouvait le jeune garçon. Mohammad a été emmené jusqu’au sommet de la colline, où selon son témoi­gnage il a été menacé d’être jeté dans le vide.

La marche a eu lieu après la prière du ven­dredi, en pré­sence de deux jeeps de l’armée qui ont lancé une dizaine de bombes lacry­mo­gènes. Les soldats se trouvant en haut des col­lines ont, selon les par­ti­ci­pants à la marche, tiré beaucoup plus.

A Kufr Qaddoum la répression israé­lienne de la résis­tance popu­laire se carac­térise par le har­cè­lement continu des enfants du village.

Par ailleurs, selon le rapport heb­do­ma­daire du PCHR, détaillant la répression par l’armée des mou­ve­ments de pro­tes­tation pacifiques :

Amr Hesham Bernat (25 ans) a été blessé à la jambe par une bombe de gaz lacry­mogène lors de la mani­fes­tation à Bil’in le 7 juin, et une partie d’un champ d’oliviers a été incendié résultant de l’utilisation de ces bombes de gaz lacrymogènes

A Nil’in, l’armée a chassé les mani­fes­tants qui ten­taient d’accéder à la terre se trouvant der­rière des grillages mis en place par l’armée afin qu’ils ne puissent pas atteindre le mur. Ils ont été chassés par des tirs à balles réelles, de balles en caou­tchouc, de gre­nades assour­dis­santes et des bombes lacrymogènes

A Nabi Saleh, le même jour, les mani­fes­tants qui se diri­geaient vers les terres proches de la colonie de Halamesh ont été chassé par l’utilisation des mêmes moyens. Deux frères, Tamim Ahmed Faraj Mezher (19) ; and Mo’men Ahmed Faraj Mezher (19), ont été kid­nappés par l’armée dans le village voisin de Deir Nezam, alorsqu’ils se trou­vaient dans un super­marché. ils ont été trans­férés à la prison de Ofer et relâchés le lundi 10 juin contre une caution de 2000 shekels chacun.

http://www.france-palestine.org/La-repression-contre-les-enfants