Accueil > Sociétés Civiles à Parlement Européen > Djibouti : La LDDH dénonce les arrestations et tortures de jeunes à (...)

Djibouti - Banalisation du pire (ndlr)

Djibouti : La LDDH dénonce les arrestations et tortures de jeunes à Balballa et à Arhiba

Vendredi, 12 avril 2013 - 7h26 AM

vendredi 12 avril 2013

============================================

<

(Alwihda) Abdelwahid Ahmat - 11 Avril 2013 modifié le 11 Avril 2013 - 23:22

La LDDHdénonce et condamne énergiquement toutes ces violations dont sont victimes les jeunes et alerte l’opinion publique nationale et internationale sur la dérive de la répression du régime en place à Djibouti.

COMMUNIQUE de PRESSE

Les arrestations continuent sans relâches dans le milieu de l’opposition et de la société civile en République de Djibouti.
Ainsi 5 jeunes dont certains sont des collégiens ont été appréhendés le vendredi 5 avril 2013 à Balballa et après avoir été sauvagement torturés par les gendarmes de la brigade de Cheik Moussa, ils ont été écroués ce matin à Gabode, il s’agit de

:MOHAMED OSMAN RAYALEH, SAHAL AHMED KHAIREH, ABDILLAHI ROBLEH MOHAMED, MOHAMED OSMAN BOUH, HASSAN DJAMA KHAIREH.

Malgré les tortures visibles sur leur corps dont ils ont été victimes, ces jeunes n’ont pas eu accès aux soins ni l’assistance d’un avocat. Ils ont tout simplement été mis en détention à Gabode en attendant leur future condamnation.

En outre ce matin les jeunes de la cité Arhiba ont manifesté et se sont heurtés à la police. Un jeune collégien nommé YOUSSOUF ALI YOUSSOUF a été blessé par balle réelle et 9 autres ont eu des blessures plus ou moins graves.

MARIAM ALI HASSAN, enceinte a été piétiné par un policier en furie., sa sœur Assia Ali Hassan voulant la sauver a été à son tour tabassée.
ABDO WARREH a reçu une balle à la jambe.

FATOUMA DOUBA, paralysée a eu 2 gaz larimogène dans sa maison et ne pouvant se sauver, elle a failli mourir asphyxiée.

IBRAHIM HASSAN FAKIR,

AHMED CHEIKO HAMADOU,

ABDO MOHAMED AHMED

Ont été tous blessés et ce dernier est toujours détenu par la police

La LDDHdénonce et condamne énergiquement toutes ces violations dont sont victimes les jeunes et alerte l’opinion publique nationale et internationale sur la dérive de la répression du régime en place à Djibouti.

Enfin la LDDH exige l’arrêt du cycle de la répression et la libération de tous les détenus politiques afin d’apaiser et permettre aux blessés et aux torturés l’accès aux soins et de traduire les auteurs des forfaits devant la justice

OMAR ALI EWADO
Président
Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme (L.D.D.H)