Transistop, l’autostop amélioré
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Qu’est-ce que Transistop ? Pas vraiment du covoiturage, mais plutôt de l’auto-stop amélioré, organisé. Mais alors, comment ça marche ?
Tout d’abord, les gens peuvent s’inscrire sur Internet ou dans les mairies partenaires de la vallée. On laisse nom, adresse et téléphone, on indique si on conduit ou si on se laisse conduire (ou les deux !), et on reçoit une carte : voiture d’un côté, pouce de l’autre. Que l’on roule ou lève le pouce, on affiche sa carte : derrière le pare-brise ou à la main.
« Mais pourquoi tout cela ? », me direz-vous ? « Le stop existait déjà avant ! » C’est vrai... Mais parfois en roulant, on se dit : « Ouh celui-là, il a l’air louche ! Il me fait peur ! Je ne le prends pas. Et puis, je n’ai pas envie de m’embêter avec quelqu’un. » Et quand on lève le pouce au bord de la route : « Est-ce que celui qui me prendra sera correct ? » Si les gens sont inscrits quelque part, on sait qu’on peut les retrouver, c’est plus rassurant. Et puis, avec les petits dessins, cela devient plus rigolo, on peut s’habituer au stop ! Peut-être aussi, on se fera de vrais nouveaux amis... ou commencer un vrai covoiturage.
N’hésitez plus, inscrivez-vous ! Des gens qui roulent ensemble, c’est moins de circulation, moins de pollution, et plein d’occasions de faire des rencontres !
Guillaume BEHRA
Page Web Transistop Vallée de la Doller
Bilan du projet (septembre 2018) :
Transistop Vallée de la Doller a été expérimenté en 2016-2017 à l’initiative du collectif "Vallée de la Doller en Transition", avec le soutien de la Comcom qui a octroyé une petite aide au projet par l’intermédiaire de l’association Eutopic pour permettre l’impression de supports de communication et de panneaux de signalisation des "zones sécurisées" pour pratiquer l’auto-stop avec Transistop.
Plusieurs dizaines de personnes se sont inscrites et nous avons peu de retours pour évaluer le nombre de trajets effectués.
Les points positifs ont été de relancer le débat sur la mobilité dans la vallée avec les élus et de créer une dynamique de solidarité. Le côté négatif a été que toutes les municipalités contactées n’ont pas affiché les panneaux comme prévu et que le système n’a pas paru assez sécurisé pour que les femmes osent l’utiliser. Le bilan qui a été fait de cette expérience est qu’il serait préférable d’’organiser l’autostop du XXIème siècle à partir d’une application de covoiturage où les conducteurs sont identifiés et les trajets définis à l’avance avec plus de garanties données aux deux parties prenantes au covoiturage.