La Transition éco-citoyenne se développe au croisement de plusieurs crises que le mouvement se donne pour vocation de conjurer, de corriger et d’amortir : crise climatique, environnementale, de sécurité alimentaire, énergétique, économique et sociale, etc. Elle est dynamisée par les réseaux d’associations impliquées dans les collectifs en faveur du Climat (comme Climat 68 par exemple), par les politiques environnementales et sur le terrain par le moyen de projets concrets qui contribuent au changement des comportements et à la qualité de la vie et fédèrent de multiples réseaux comme Les Incroyables comestibles, le mouvement permacultural, les plates-formes énergétiques territoriales initiées par les politiques nationales et impliquant les Pays et les artisans. Le mouvement utilise également des outils comme les espaces de gratuité, les SELs, les Monnaies Citoyennes Complémentaires,(Stück, Radis et Cigogne en Alsace). Ce mouvement s’enrichit par celui lié à l’informatique libre (mouvement Open Source) et par la diffusion de repair’cafés ou de Fablabs.

Autour de Mulhouse, se sont créées les associations et Collectifs SUD ALSACE TRANSITION et SUNDGAU en TRANSITION autour d’Altkirch

Les Vallées d’Alsace entrent également en Transition, poussées par des associations et collectifs d’initiatives citoyennes locales, du Nord au Sud avec Villé, Kaysersberg, Munster(pionnière), Guebwilleret Masevaux.

A Strasbourg, les acteurs de fait de la Transition sont investis dans de multiples projets, comme les circuits-courts (AMAPs, Codissol), le jardin collectif de Koenigshoffen (Brin de Paille Alsace), le Stuck (monnaie citoyenne complémentaire). La question de l’habitat et de l’énergie mobilise les associations, comme les éco-quartiers et ou les plates-formes énergétiques initiées par les pouvoirs publics.

(merci de nous communiquer vos remarques, ajouts, corrections)